Avis sur Dunkerque

La reconstitution de la débâcle de Dunkerque, avec ces milliers de soldats coincés sur les plages dans l'attente des bateaux pour les évacuer, sous les bombardements et mitraillages de l'aviation allemande, est impressionnante et a sans doute exigé des moyens considérables. Mais tout ce qui se passe à l'arrière, en Angleterre, est peu intéressant et les personnages manquent de charisme. De plus le film est long et démarre lentement. On notera qu'on ne voit ni la population ni les soldats français que les Britanniques ont laissé sur place. Sur ce plan Henri Verneuil a fait plutôt mieux avec Week-end à Zuydcoote, en donnant davantage de vie aux protagonistes.

"Dunkerque" ("Dunkirk") (1958) Paris Première le 20.06.2017

Paris Première nous réserve parfois de bonnes surprises : la chaîne a profité habilement du battage publicitaire fait autour du film Dunkerque de 2017 pour sortir d'outre-tombe cet autre film du même titre de 1958, et réalisé par les anglais. Soit 13 ans seulement après la capitulation des boches comme on les appelait alors en France, ou des Fritz pour les anglais... Ce film m'a rappelé Alamo que j'ai revu il n'y a pas si longtemps par le caractère grandiose de la mise en scène digne de la super-production ! En plus compliqué ici car aux cavaliers et canons ont succédé ici les stukas (bombardiers allemands), chars d'assaut, artilleries lourdes) bien plus complexes à mettre en scène et à synchroniser. On suit avec empathie au travers d'un groupe coupé de son unité. la défaite et le repli des troupes anglaises vers Dunkerque encerclée, dont les plages(1) ainsi que celles de Belgique servent de base de repli aux troupes anglaises qui espèrent regagner l'Angleterre C'est un peu la grande vadrouille mais ici, c'est le sens dramatique qui est privilégié ! Pour son époque, ce film est admirable bien que son réalisateur (Leslie Norman) ne soit pas resté dans les mémoires, pas plus que les acteurs de ce drame dont le tournage en noir et blanc accentue le caractère cauchemardesque des images. Un beau grand film au cours duquel je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, profondément humain au contraire des envahisseurs allemands de l'époque ! Superbe...
(1) Dunkerque, c'est un peu comme Saint-Tropez : c'est un port conçu par Freyssinet, mais on y cherche en vain le moindre grain de sable. Les plages du littoral vont de Malo-les-Bains (désormais faisant partie de la cité de Jean-Bart) à La Panne (de Panne) en Belgique avec au passage Zuydcoote qui a servi de lieu d'enregistrement du film "Week-end à ...."
willycopresto

Un film de guerre d’après-guerre traitant, du point de vue britannique, de la fuite des troupes anglaises des plages de Dunkerque en 1940, poussées par l'avancée Allemande, la mise en place de l'opération dynamo et le périple d'une petite unité égarée pour rejoindre les armées alliées qui s'entassent sur les plages exposées au feu ennemi. Un bon film de guerre en noir et blanc, un bon spectacle et un hommage aux civils qui utilisent le moindre bateau de pêche ou de plaisance pour rapatrier le plus de soldats possibles. La version de 1958 a certainement inspirée celle de 2017. Une durée généreuse et une belle mise en scène des plages. Les amateurs d'histoire apprécieront le récit de cet événement.

Le film illustre un peu l' endormissement du cinéma anglais d' après guerre. il propose des scènes intéressantes autour de la débâcle et du sauvetage du corps expéditionnaire anglais mais il y a tout de même des passages bien poussifs. Des points historiques importants sont abordés mais souvent très rapidement évacués. Le film profite tout de même du noir et blanc pour insérer de nombreuses images d'archives.

Film trop long, et qui démarre lentement. La même musique passe le long du film, pour nous faire croire que quelque chose de très important va arriver, alors qu'il ne se passe pas grand chose. J'attendais plus sur ce film, dont le vue de Dunkerke: que l'on voit que trop peu. Les images sont belles, mais l'histoire ne m'a pas "embarqué". J'attendai plus de l'histoire, car il n'est pas question des français (sauf un), et le film ne parle que des Anglais bloqué sur la plage.Nous n'étions que 20 dans la salle, un jour d'influence, et le film ne pas dans toutes les salles.