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    Mr. Turner
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    133 critiques spectateurs

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    BeatJunky
    BeatJunky

    126 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2014
    2h45 à regarder ce Mr Turner est une prouesse! On peut se poser la question de l'intérêt de s'arrêter sur la vie de ce peintre. Je ne vais certainement pas renié la très bonne interprétation de Timothy Spall, ni la mise en scène de Mike Leigh mais je trouve ça insuffisant pour être captivé un si long moment sur la vie d'un artiste pas vraiment attachant, pas drôle, ni mauvais non plus... Certes, c'est un artiste dont le travail mérite le coup d'oeil mais de là à en faire un film de quasiment 3h00, peut être pas! Je ne regrette pas de l'avoir vu mais je ne le conseillerai pas non plus, trop long et surtout trop monotone. Seul véritable intérêt: l'interprétation de Timothy Spall qui elle, vaut le détour.
    gvnm73
    gvnm73

    6 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 décembre 2014
    Trop loin de la puissance de tableaux de Turner.

    Franchement, on aurait préféré ne pas voir le film. Les tableaux de Turner sont des chefs-d’œuvre absolus et il aurait été souhaitable de ne pas connaitre le personnage exécrable qui se cache, selon Mike Leigh, derrière ces toiles légendaires. Il grogne, plus qu’il ne parle, est complètement misanthrope et le film ne parvient pas à faire partager au spectateur sa passion ni à exprimer le caractère unique de son œuvre. Les tentatives de reproduire à l’écran l’esprit des tableaux de celui qui fut peut-être le plus grand peintre Anglais de tous les temps ne duperont personne. A éviter absolument.
    Zbrah
    Zbrah

    35 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juin 2015
    Qui ne connait pas William Turner, le grand peintre britannique, l’homme qui est passé maître dans l’art de sublimer le ciel, le soleil et l’océan ? Ses toiles dégagent une certaine lumière, douce et poétique, propice aux rêveries. Quelles ont été ses inspirations, à lui qui a en quelques sortes introduit le grand mouvement impressionniste ? Comment lui est venue cette idée de peindre par touche, de laisser des détails dans le flou pour sublimer un ensemble ? D’où vient cette fascination pour la mer et le soleil ? J’aurais aimé dire que le film de Mike Leigh donne au spectateur quelques pistes plus ou moins fondées pour comprendre comment fonctionne le brillant esprit de Turner, d’imaginer comment son regard embrasse la vie, et comment il la restitue sur une toile. Ce n’est cependant pas le parti pris qui a été choisi. Le film, sorti en 2014, opte pour un point de vue plus personnel, pour l’aspect humain avant l’aspect artiste de Turner. Or, il se trouve que les historiens n’ont pas pu retracer entièrement la vie de l’homme. Si certains évènements clés restent certains, il est impossible de reconstituer avec précision un portrait psychologique du grand monsieur. Alors dans ce cas, pourquoi en avoir fait un être si vil et antipathique ? Pourquoi ne pas lui avoir rendu hommage en le présentant comme un homme bon, certes avec des faiblesses humaines, mais agréable. Non seulement inventer un tel caractère aurait concordé avec l’éclat et la pureté des aquarelles et autres peintures à l’huile, mais cela aurait aussi permis de ne pas ternir l’image que chacun se fait de ce grand homme ! Un rôle étrangement écrit, où il devient difficile de mettre de côté sa passion pour les toiles historiques sans ressentiments envers l’artiste fictif qui est développé : un porc incapable de retenir ses plus primaires instincts, un homme froid et calculateur, un être peu loquace et rarement affectueux. Difficile d’imaginer comment le personnage de Mrs. Booth, qui elle est une vraie touche de fraîcheur, peut finir par succomber aux "charmes" du peintre répugnant. Répugnant. Oui c’est bien le mot. Timothy Spall est répugnant. Pas dans tous ses rôles, mais dans celui-ci si. En version originale, l’acteur grogne comme un animal à chaque fois qu’il donne son approbation. Ces raclements de gorge terriblement délicats ne font que rapprocher l’homme de la bête incapable de se réfréner. Le jeu de Spall est inégal. Parfois touchant vers un réalisme salvateur, l’acteur impressionne de justesse. Des scènes intimistes où une timidité enfouie refait surface touchent. En dépit de cela, il y a des passages qui perdent toute crédibilité en raison de la façon grotesque dont l’acteur joue. Grognements encore lors de la mort du père de Turner, pleurs tellement accentués devant la fille de joie que ça en devient gênant et/ou risible, etc. Dans le film, Turner est un héros grognant qui ne touche la grâce que lorsqu’il se tait pour laisser parler son pinceau, et c’est dommage. J’aurais apprécié plus de scènes où l’on voit l’homme chercher l’inspiration, préparer ses couleurs, et les apposer avec passion sur la toile. Car ces rares moments sont ceux où le film prend toute sa saveur. Mise en scène magnifique, sobre et posée ; photographie lumineuse qui magnifie les paysages ; musiques agréables et immersives... Techniquement, le film est un chef d’œuvre qui propose des plans beaux comme des tableaux. À côté du portrait de son héros, Mike Leigh glisse aussi quelques pistes sur l’évolution sociétale et technologique de l’époque, autant pour aider le spectateur à se situer que pour démontrer la curiosité du peintre, à l’affut de la moindre innovation. Un film comme « Mr. Turner » écœure. Mike Leigh et ses scénaristes tenaient là un grand sujet d’étude, un biopic où ils pourraient être libres de rendre hommage à un immense peintre. Pourtant, et inexplicablement, ils ont décidés d’en faire un être abject, quitte à ce que leur film donne une vision erronée du grand homme. Pourquoi ? Les grands mystères de l’esprit humain....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 décembre 2014
    Beau sujet, une autobiographie ou un biopic comme on dit dans le cinéma. pas étonnant le prix d'interprétation masculine à Cannes ça change des Tom Cruise et cie, c'est sûr, je n'ai pas appris grand chose sur l'art pictural de Turner, mais ça c'est dans un musée ou dans un livre, sauf qu'il voulait peindre les éléments déchaînés et la lumière dans la naviguation de révolution industrielle avec une vision fantasmagorique libérée des canons usuels. J'ai appris beaucoup sur l'atmosphère de l'époque, les influences de Turner, la photographie du film est superbe et calée sur les peintures. Historiquement, on y est, pari réussi. Un peu trop long, 30 mn de moins et le tour était joué. Un film à voir, vraiment, pour ceux qui aiment les peintres du 19ème.Et quel peintre!
    dominique P.
    dominique P.

    792 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    Même si le film est trop long et ennuyeux par moments, j'ai beaucoup aimé.
    On suit les dernières années de la vie de ce peintre, c'est très intéressant.
    C'est pas très marrant c'est certain mais c'est tout de même pertinent et intéressant.
    Il y a des touches d'humour par-ci par-là très bien venues et appréciables.
    J'avais lu dans des critiques presse que le personnage "grogne" souvent, c'est bien le cas.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 décembre 2014
    C’est un quinquagénaire rondouillard et bourru, avec une « tête de gargouille » qu’on découvre, lorsque Turner rentre en Angleterre après un dernier voyage en Europe. Cela fait plus de vingt ans qu’il est membre de la Royal Academy de Londres. Paysagiste reconnu, spécialiste de marines, maître des tempêtes et des couchers de soleils incendiaires. Avant son retour au logis paternel, sa notoriété a déjà fait de Mallord William Turner le « premier grand peintre de la lumière ».

    Mais de ses influences passées : maîtres vénitiens et hollandais, pré-impressionnistes français, rien. Et presque rien non plus du processus de création et de la singularité de son art. Notamment de sa prédilection pour les atmosphères brumeuses et le pouvoir suggestif de la couleur qui ont fait de lui un précurseur des Impressionnistes. Le Turner qu’on nous montre est un vieil ours mal léché. Très affecté par la mort de son père, il est de plus en plus taciturne et dépressif. Seules quelques sorties excentriques ou provocatrices ponctuent une inéluctable décrépitude que sa servante et une logeuse partageront jusqu’au bout.

    Ce grognon-là ne passionne guère. Sans compter que le récit est d’une longueur monotone, faute de rythme. Et en dépit de l’originalité du personnage, le film reste académique. A l’image de Timothy Spall qui surjoue son personnage à coups d’éructations et de borborygmes. Seule la photo sauve le film : elle est magnifique et c’est bien le moindre des hommages qu’on pouvait rendre au peintre. Mais pour apprendre de la peinture ou du peintre lui-même, on peut s’épargner cette toile.
    Loïck G.
    Loïck G.

    299 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2014
    Ce que j’aime dans le biopic de Mike Keigh, c’est qu’il ne s’attache pas formellement aux basques du peintre, mais nous parle de la création, sans copier un style pictural. En soignant le décor et l’ambiance de l’époque, il nous apporte tous les éléments constitutifs de l’œuvre de Turner, mais arrête la caméra à cet instant, laissant à l’artiste le soin d’en traduire sur le tableau sa propre version. Après quoi la vie du peintre peut défiler sous le regard respectueux, voire académique du cinéaste. Il n’y a rien de révolutionnaire dans son attitude, sinon la volonté d’être fidèle à l’Histoire et à ce qu’elle rapporte encore de nos jours, autour d’une œuvre gigantesque. La palme à Timothy Spall est tout à fait méritée, avec un accessit pour Marion Bailey, savoureuse propriétaire d’une pension de famille, qui tombera amoureuse du maître. Et réciproquement.
    Pour en savoir plus
    bendelette
    bendelette

    17 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 décembre 2014
    intéressant,certes,on connait mieux les dernières années de la vie du grand peintre,pourquoi pas la vie entière?,l'atmosphère de l'académie,mais le film est lent.Les décors sont dignes d'une opérette d'antan,et le jeu de Turner trop forcé.Sans parler de cette domestique qui trimbale sa maladie de peau tout le long du film.Il y a de très belles "cartes postales",c'est vrai mais tout cela n'est pas suffisant pour en fair un chef-d'oeuvreJe ne comprends pas les critiques dithyrambiques de nombreux médias.Du marketing?
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    Quelle déception après tant de films magnifiques de son réalisateur,je me suis ennuyé et j'ai trouvé que M.Leigh n'avait rien à dire.
    Daniel C.
    Daniel C.

    133 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2014
    Si Turner était le peintre de la lumière, le film de Mike Leigh en traduit bien la teneur. 2h30, c'est un long film, mais on circule entre biographie, tableaux et paysages. L'Angleterre est magnifiquement filmée, le soleil est au rendez-vous, des points de vue splendides nous sont montrés. Le personnage de Turner oscille entre des grommellements animaliers, il peut s'apparenter à un homme de Cromagnon parfois, puis soudain être capable d'attention(s) pour autrui. L'esthétique de ce film gagne à être appréciée, l'ambiance des salons de peinture est bien rendue, le caractère novateur de la peinture turnerienne constraste avec d'autres plus classiques. Et puis, c'est incroyable de voir cet homme arpenter la campagne ou le bord de mer pour s'imprégner d'un panorama, qu'il peindra ultérieurement. Il ira jusqu'à s'infliger un traitement semblable à Ulysse pour s'imprégner de ce qui se passe en mer...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 décembre 2014
    Un film long...quelques scènes sont intéressantes...mais l'ensemble est indigeste et bavard...dommage c'est très décevant...
    Wilma P
    Wilma P

    11 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2014
    Magistral, la photo et la lumière sont parfaites et donne tout a fait l'impression d'être dans les peintures de Turner , une interprétation magistrale a voir pour les amoureux de beaux films et belles peintures
    Matthias T.
    Matthias T.

    39 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2017
    Un biopic appliqué, peut-être un peu trop. Restent des passages intéressants, certains plans à dimension picturale et l'interprétation saisissante de Timothy Spall.
    Marie F
    Marie F

    4 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2014
    Terriblement long....Les tableaux sont plus intéressants que la vie du personnage!
    NoPopCorn
    NoPopCorn

    26 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 novembre 2014
    Beaucoup de mouvements pour peindre un tableau blanc !
    A gesticuler sans arrêt et à râler comme il le fait, Mr Turner fait beaucoup de mouvements pour nous peindre finalement un tableau blanc!
    C'est dommage, car au départ on est sous le charme de la très belle photographie, mais très vite oubliée par la lenteur de la mise en scène et le scénario bien vide.
    Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
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