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    Le Cabinet du docteur Caligari
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    121 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mai 2010
    Objet cinématographique étrange où se mélange horreur et surréalisme. Cette aventure fantastico-horrifique centrée autour des personnages de Cesare et de son horrible maître qu'est le docteur Caligari dans cet univers décalé où il n'est qu'exagération, chemins tortueux et où il n'y vit aucune personne saine d'esprit. L'ambiance de ce film de la fabuleuse période expressionniste allemande a inspiré de nombreux réalisateurs a été mise en hommage dans leurs travaux les plus reconnus tels "Frankenstein" de Whale ou encore "Edward Scissorhands" de Burton, même le chanteur de métal Rob Zombie le fit dans un de ses clips. Les acteurs et l'histoire sont convenables, mais l'exploit se retrouve surtout dans les décors suscitant en nous effroi et admiration. "Das Kabinet Des Doktor Caligari" n'est pas parfait mais reste tout de même une pièce maîtresse du septième art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 octobre 2011
    Superbe Film , qui donne les codes des plus grand films merveilleux , fantastique ou meme de science fiction . C'est le début de l'expressionisme allemand qui donne naissance a des grand films comme Metropolis , M le maudit ou Nosferatu . Grand Film a voir pour tout cinephile
    streptocock
    streptocock

    41 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2007
    On ne sait trop où se trouve la part de réalité dans ce film. Wiene porte l'expressionnisme allemand à son paroxysme : jeux sur l'ombre et la lumière, rupture des formes jusque dans les intertitres... Un film essentiel pour comprendre l'essence du mouvement expressionniste allemand.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    40 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2013
    Mouai un peu déçu, je le reverrai une deuxième fois pour mieux le cerner.
    Par contre génial pour les couleurs utilisé, les airs d'opéra puissants, les maquillage etc ...
    J'allais dire qu'il a un peu vieillit mais ce serait insulter une oeuvre vieille de 100 ans ! Bon film
    Parkko
    Parkko

    132 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 août 2010
    Malgré une intrigue assez intéressante et assez fouillis, le film ne m'a pas plus emballé que ça. Pas que je sois réfractaire au genre muet, mais les codes ont tellement changé depuis (rien qu'au niveau du jeu des comédiens qui forcément doivent en faire beaucoup pour faire comprendre aux spectateurs le ressenti du personnage) que j'ai toujours du mal à vraiment me plonger dans ce genre d'œuvre.
    Forcément, le tout a beaucoup vieilli, mais reconnaissons au film de proposer un univers assez atypique, très empreint de surréalisme dans ses décors.
    Le-Droogie
    Le-Droogie

    16 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2011
    J'adoooooore l'expressionnisme allemand. Et Le cabinet du docteur Caligari en est un des représentants les plus importants. Plus terrifiant encore que bon nombre de péloches dites "d'horreur" que l'on tourne de nos jours, son atmosphère est si particulière qu'on se croirait plongé non pas dans un rêve, mais bel et bien dans un cauchemar.

    D'autant plus terrifiant ici que le film s'appuie sur la vision d'un fou, et en donne les perspectives avec les bandes colorées, les décors géométriques, et les expressions poussées des acteurs. Tout cela pour nous faire décoller, le temps d'une projection, de notre réalité, pour accéder au monde si étrange de Francis, l'interné.

    Le film, plus théâtral que cinématographique de par les techniques employées, permet à Wiene de se détacher du cinéma de son époque pour créer une oeuvre unique et symbolique du courant expressionniste. Un bijou.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    651 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2011
    Découpé en 6 actes, ce film de Robert Wiene mérite de faire partie des plus grandes réussites du cinéma muet allemand. Car que ce soit pour sa brillante et étonnante mise en scène, pour ses hallucinnants décors en toile peinte ou encore pour les fabuleux maquillages des acteurs, cette oeuvre facsine et marque considérablement les esprits. Un chef d'oeuvre à voir et a revoir pour pouvoir totalement s'en imprégner.
    Christianm75
    Christianm75

    7 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 avril 2016
    Difficile de rentrer dans l'atmosphère d'un film vieux de près d'un siècle tant les techniques cinématographiques ont évolué.Avec effort et patience et pourra admirer les étranges décors aux formes impressionistes l'intrigue complexe et les multiples détails qui en font un film qui à plus valeur d'oeuvre patrimonial que de véritable chef d'oeuvre.
    zhurricane
    zhurricane

    67 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Ah oui, c'est beau, je dirais même magnifique, et je parle de la photographie. Parce que le reste est ennuyeux au possible. je sais que c'est un classique, mais mis à part cette atmosphère lugubre, je ne trouve pas grand intérêt à ce film.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    117 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2011
    Bon je reste assez déçu quant à ce film dont j'attendais peut-être plus alors que je ne peux que remarquer la virtuosité des décors et l'intelligence du scénario. Si j'ai pu rester admiratif sur ces aspects-là (je ne spoilerais pas bien sûr la suite de l'intrigue), disons que je suis resté un peu indifférent face au film. Il ne m'a pas franchement transcendé et force est de constater qu'il souffre de quelques problèmes de rythme et que la pellicule a pris un sacré coup, ce qui nuit véritablement au visionnage même si bien sûr ce n'est pas la faute du film en lui-même (mis à part le problème du rythme). Disons que j'ai quand même pas mal baillé durant le film, de plus ça met un petit bout de temps à décoller. Disons que les 20 dernières minutes sont sûrement les plus intéressantes.
    Je reviens aux points forts du film qu'il est utile d'aborder: Tout d'abord un scénario intelligent, traitant du thème de la folie et brillamment mené. Il conserve une certaine force qui a traversé les âges et qui n'a (presque) rien à envier aux production actuelles. Ensuite viennent les décors qui pour moi constituent vraiment la grande force de ce film. A l'allure cauchemardesques, on ressent bien la puissance de cet univers mental troublé par la folie avec ces lignes brisées et obliques, ces formes tortueuses soulignant vraiment bien le déséquilibre mental.
    En gros un film qu'il faut tout de même voir, rien que pour ces deux aspects-là. L'esthétisme des films expressionnistes allemands me plait énormément, toute fois j'ai tout de même du mal à être passionné de bout en bout. Je compte cependant le revoir d'ici quelques années, et en espérant également une restauration digne de ce nom de la pellicule.
    Darkdidi
    Darkdidi

    3 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2007
    Excellent film dont l'intérêt majeur vient de son style. Dans le plus pur expressionnisme allemand, l'art est celui du décor et de la lumière, mélant intimement ombre et lumière sur des décors en cartons aux perspectives tordues. Sublime !!
    Jack G
    Jack G

    2 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2021
    Manifeste du cinéma expressionniste allemand, Le Cabinet du docteur Caligari est la première expression dans les salles obscures d’une société allemande meurtrie et tourmentée après la défaite récente de 1918.
    Initialement pressenti par le producteur Erich Pommer pour adapter le scénario de Carl Mayer et Hans Janowitz, Fritz Lang (Metropolis, M le maudit) est trop occupé par le tournage des Araignées (1919) et cède sa place à Robert Wiene, dont il s’agira du premier et meilleur film de sa carrière. Robert Wiene apporte toutefois quelques modifications au scénario en rajoutant un prologue et un épilogue qui ont pour but de faire comprendre aux spectateurs qu'il s'agit d'un récit sorti de l'imagination d'un fou.
    Divisé en six actes, Le Cabinet du docteur Caligari présente une structure narrative basée sur la première personne inédite jusqu’alors, avec l’usage d’un renversement final similaire à des films bien plus récents, comme Shutter Island, dont le cadre de l’intrigue se déroule également dans un asile psychiatrique. Mais si la folie est au cœur de ce film fantastique, elle ne doit pas le réduire, comme cela a été trop souvent le cas, à être considéré comme le premier film d’horreur de l’histoire.
    En effet, Le Cabinet du docteur Caligari est avant tout le reflet d’une société allemande en proie aux démons de la défaite de la Première Guerre mondiale, et le rejet d’une expression artistique réaliste au profit d’un symbolisme puissant, d’un romantisme de la mort, des fantômes, des ombres et de la nuit.
    Après la défaite sanglante de l’Allemagne impériale, Le Cabinet du Docteur Caligari cristallise à l’écran les angoisses et fantasmes du peuple germanique à travers un personnage typique du cinéma muet allemand : le criminel diabolique qui exerce sur la population une impression mêlée d’horreur et de fascination. Cette allégorie invite à réfléchir sur une idée terrifiante : plonger une population entière dans un état d’hypnose collectif et la voir s’offrir à la mainmise du fascisme. « Devenez Caligari », affiché sur les murs des villes, prend alors une dimension politique : pour ne pas se laisser prédire son avenir, mieux vaut devenir maître de son présent. L’acte est révolutionnaire, à l’image de l’esthétique du film, mais le message est clair : un sombre présage est à l’œuvre.
    Le décor est essentiel pour comprendre ce basculement et ce goût morbide, alimenté par de fausses perspectives, des angles aigus et des proportions tronquées. Peint en trompe-l’œil, il déforme la réalité par des lignes brisées et obliques. Le bureau du docteur est l’illustration parfaite de cette forme picturale si tourmentée et caractéristique d’un art allemand en plein bouleversement. Les maisons et les escaliers sont tordus, les portes, les arbres, les fenêtres, les rues, les couloirs prennent des formes étranges, et tout est lié à un déséquilibre psychique. Ainsi, l’un des trois décorateurs du film, Hermann Warm, insiste sur ce caractère fantastique et irréel en déclarant : « Les images du film devaient être éloignées de la réalité et revêtir un style graphique fantastique ». Mais il insiste également sur le rôle crucial de l’éclairage, qui souligne l’affrontement entre l’ombre et la lumière : « Les films doivent être des gravures rendues vivantes ».
    À sa sortie en Allemagne, le film rencontre un grand succès, puis finit par être diffusé partout dans le monde. Le Cabinet du Docteur Caligari est le premier film diffusé aux États-Unis après la fin de la Première Guerre mondiale. Incontestablement, Le Cabinet du docteur Caligari a marqué les esprits de générations de cinéastes futurs. C’est la naissance cinématographique d’une iconographie, de thèmes et de personnages qui ouvre la voie aux productions de Fritz Lang et F.W Murnau, mais aussi à celles de grands classiques de l’épouvante, comme Dracula (1931) et Frankenstein (1931). Son empreinte se vérifie également sur la production hollywoodienne des trois décennies suivantes, au sein de laquelle vont travailler de très nombreux expatriés allemands, réalisateurs et directeurs de la photographie, qui sont obligés de fuir l’Allemagne nazie. Et encore aujourd’hui, l’influence de cet art pictural sur les grands écrans conserve quelques réminiscences, en particulier chez Tim Burton et l’Etrange Noël de M. Jack, où les décors tourmentés, sombres et irréels peuvent aisément être interprétés comme un écho de l’œuvre novatrice de Robert Wiene.
    Malgré le caractère incontournable de ce long-métrage dans l’histoire du septième art, l’œil du spectateur moderne, plus habitué à un rythme et une expression artistique plus captivants et réalistes, ne peut combler le décalage entre deux époques si lointaines. Comme l’a dit très justement le critique André Bazin : « « La pellicule est comme un sarcophage, elle ne vous conserve pas, elle conserve le temps qui passe ». Ainsi, la sensation qui était au rendez-vous dans les années 1920 ne l’est plus aujourd’hui, mais cette œuvre fondatrice reste capitale dans l’évolution artistique du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 septembre 2008
    J'adore ce film, et je pense qu'il reflète assez bien l'expressionnisme allemand ;). Les acteurs sont assez convaincants, et les effets de lumière sont une bonne idée au final.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    886 abonnés 4 804 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2016
    Vision assez fantasmante de la folie et de la psychanalyse autour de décors fantastiques et superbement expressionnistes et de personnages inquiétants et presque irréels. Fascinant film
    Acidus
    Acidus

    599 abonnés 3 636 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2016
    "Le cabinet du docteur Caligari" est considéré comme le premier film d'horreur de l'histoire du cinéma mais on pourrait également le qualifier de thriller. Quoiqu'il en soit, la tonalité de ce long-moyen métrage est sombre et froide et Robert Wiene multiplie les effets horrifiques pour maintenir un climat oppressant chez le spectateur. Nul doute que ce classique du cinéma en ait influencé un autre, à savoir le "Nosferatu" (1922) de Murnau, notamment dans les jeux d'ombres. Les décors surréalistes participent à cette ambiance fantasmagorique et prennent leur sens avec le twist final: spoiler: toute l'histoire est sortie de l'imagination d'un fou
    . Et si l'atmosphère horrifique est parfois bancale et quelques longueurs viennent ternir l'acte V, nul doute que ce classique a influencé plusieurs oeuvres similaires et cela encore de nos jours.
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