Avis : Toy Story 4 - Page 8

Lorsque l’été cinématographique vous laisse désemparée, entre super-héros et comédies françaises sans imagination, il vaut mieux se tourner vers des valeurs sures. Et « Toy Story », la saga Pixar la plus « successfull » à ce jour, est une valeur sure. Ce quatrième volet, et peut-être pas le dernier, à les mêmes qualités que les trois qui l’ont précédés. Même si évidemment la magie du tout premier épisode est envolée depuis longtemps vers l’infini et au-delà, reste tout le reste : un rythme d’enfer, un humour efficace, des personnages suffisamment décalés pour ne jamais paraitre mièvres, des voix française au taquet et une animation plus vraie que nature. Techniquement, « Toy Story 4 » est parfait, visuellement il est bien plus proche d’un film conventionnel que du dessin animé, s’en est même troublant par moment. Avec sa musique omniprésente, peut-être un tout petite peu envahissante pour des oreilles adultes, le long métrage passe comme une lettre à la poste. Il dure 1h40, ce qui est quand même dans la fourchette haute des films d’animation et pas une seule seconde de répit. Les scènes un peu plus bavardes se comptent sur les doigts d’une seule main, et même elles ne durent pas très longtemps. Pour ne pas ennuyer les petits, il faut aller à 200km/h et c’est bien le cas de « Toy Story 4 », quitte parfois à donner un petit peu le tournis aux grands ! L’humour, dans ce genre de films, est toujours à deux niveaux. Il y a l’humour premier degré, intelligible de 7 à 77 ans et puis le reste, qui s’adresse aux grands avec des références, des allusions à des choses d’adultes spoiler: comme l’émancipation féminine (la Bergère), le stress post traumatique (la cascadeur à moto québécois), la violence mal réprimée (les peluches racailles), le chantage affectif (Gaby), etc…
Ce quatrième opus fait la part belle à des nouveaux personnages, donc de nouvelles voix. Audrey Fleurot campe une bergère plus proche de « Mad Max » que de « La petite maison dans la prairie », Pierre Niney met son talent au service d’une fourchette qui a bien du mal à assumer son nouveau statut de jouet, Jamel Debouzze et Franck Gastambide s’amusent à jouer les peluches kaïras et le canadien Marc Arnaud, (et son accent irrésistible) donne vie à un Big Jim cascadeur en plein doute existentiel. Quant à la chanteuse Angèle, elle offre sa voix de miel à une poupée défectueuse, à la personnalité plus complexe et ambigüe que les autres personnages. Bien plus souvent à l’écran que leurs homologues des trois premiers films, il se peut qu’ils ouvrent une brèche vers une suite différente, moins enfantine et plus « adolescente », comme si la saga grandissait elle-même au fil des années. Le scénario est assez simple, je le reconnais, il m’est arrivé de voir des films d’animations au scénario plus pointu que « Toy Story 4 », comme celui de « Vice Versa » par exemple. Ici, les notions évoquées sont simples, et essentielles : le courage, la loyauté, l’affirmation de soi aussi. Woody est prêt à braver tous les dangers pour retrouver Fourchette par loyauté pour Bonnie, mais cette quête pourrait bien le mener vers autre chose, vers lui-même. Depuis le début de la saga, le personnage de Woody est l’altruisme et le dévouement incarnés, là où les autres se laissent parfois dominer par leurs émotions, leurs peurs ou leurs défauts. Mais Woody n’est plus en odeur de sainteté dans la chambre de Bonnie et le temps est peut-être venu de faire autre chose, de penser d’abord à lui. C’est en cherchant Fourchette par loyauté qu’il comprendra spoiler: que le temps est venu de laisser la place
. La bergère, quant à elle, a quitté la chambre depuis longtemps et a connu un destin chaotique mais en femme forte et indépendante, elle a pris sa vie de jouet en main et goute une liberté à laquelle elle refuse de renoncer. L’émancipation des femmes, qui ne veulent plus être cantonnées aux rôles de faire-valoir du héros, est en vogue à Hollywood et ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre. Même si ça fait « dans l’air du temps », et qu’on s’y attendait un peu, vu le public auquel ce message s’adresse ça ne fait pas de mal de leur montrer des filles fortes qui assument leur destin et n’attendent pas que le cow boy viennent les délivrer d’un mauvais pas. Même chez les « méchants » spoiler: (façon de parler évidement, ils ne sont pas vraiment méchants, juste très malheureux)
, ce sont les filles qui mènent la danse, histoire de montrer à qui en doutait encore qu’elles aussi peuvent avoir des défauts et ne sont pas toujours douces et innocentes. « Toy Story 4 » est un bon moment de cinéma tout public, et même si on aurait peut-être apprécié plus d’irrévérence, plus d’humour pour adultes, un tout petit peu moins de politiquement correct, cela reste un divertissement ultra efficace et qui nous replonge en enfance, 1h40 durant.

Que dire sur Toy story 4 ? Comme tous les autres épisodes de cette saga, l’animation et la réalisation sont parfaites, le rythme est constamment tenu et l’humour est omniprésent et touche toutes les générations. On pourra juste regretter que cet épisode, qui met surtout en avant Woody, ne soit pas aussi touchant qu’il aurait pu être dans une conclusion qui semble marquer un point final à la série. Une fois encore une belle réussite des studios Pixar.

La saga "Toy Story" a manifestement encore des choses à raconter. Contrairement à ce que l'on pouvait imaginer, ce quatrième opus se révèle aussi drôle et attendrissant que ses prédécesseurs. Ce n'est pas l'épisode de trop. "Toy Story 4" bénéficie d'une bonne mise en scène et de nouveaux personnages truculents. Il y a encore beaucoup d'émotion et de rebondissement dans cette nouvelle aventure exaltante de nos jouets favoris.

Sans réelle attente derrière l'incroyable Toy Story 3, cet épisode de focalise davantage sur Woody, laissant de côté la majeur partie des jouets précédemment découvert. Nouvelle équipe plus déglingot, cet épisode apporte sa dose de rire, et le peu d'émotion qu'on pouvait en espérer. Toy Story 4 se réinvente et apporte en plus l'espoir d'une suite tout aussi créative.

Après le chef d'œuvre que fut le troisième épisode, il paraissait difficile de refaire un nouveau toy story. Alors oui, le film est moins bon que le précédent mais il est indéniable néanmoins qu'il est franchement très réussi. Déjà, le personnage de Forky est absolument passionnant. Il donne une dimension philosophique forte au film et est, en même temps très amusant. Mais ce nouveau toy story est surtout une fabuleuse romance doublée d'un palpitant film d'aventure. Visuellement magnifique, le film se conclut de manière émouvante même si il est difficile de faire aussi fort que la fin du troisième volet. Romanesque et mélancolique, ce toy story est aussi un filmbde cinéphiles ultra référencé. C'est une œuvre qui s'adresse à tous les publics. Un film qui, grâce au personnage de la bergère, se doté d'une dimension féministe bienvenue. Bref, ce nouvel épisode n'est pas celui de trop. C'est même une belle réussite !

Alors Toy Story 4, l’épisode de trop ou la renaissance d’un mythe ? A vrai dire, ni l’un ni l’autre. Comme d’habitude, Pixar a fait un boulot remarquable, en terme de thèmes abordés, de rythme, de péripéties. C’est plaisant, drôle, mignon, touchant… Un festival doux et coloré, une sucrerie dont les enfants (et leurs parents) se délecteront. Malgré toutes ses qualités, le film dégage néanmoins un air de déjà-vu, ou, à l’image de Woody, le sentiment que la formule s’essouffle. Cela tombe bien, l’histoire résonne comme un hommage bien mérité pour certains personnages qui ne semblent plus capables d’apporter ce renouvellement nécessaire à la franchise historique du studio. Dans tous les cas et malgré cette réflexion quelque peu nostalgique, Toy Story 4 reste bien entendu une valeur sûre, une œuvre dont le niveau général et la créativité n’ont guère d’équivalence dans la catégorie animation.

Sans avoir un souvenir aussi frais pour comparer aux 3 précédents, ça reste encore au top niveau en tous points.
Certes l'histoire générale n'invente plus vraiment (les jouets dépendent de l'amour provisoire de leur propriétaire, ils sont solidaires entre eux, etc), mais ça reste truffé de créativité et on passe encore un excellent moment.

On pensait que la franchise "Toy Story" se limiterait à une trilogie avec un troisième épisode qui semblait boucler l'histoire de Woody, Buzz et leur camarades. Néanmoins, Disney aime bien allonger indéfiniment ses sagas, surtout quand celles-ci font des excellents scores au box-office. Ainsi, Pixar revient donc avec "Toy Story 4". Nous étions un peu dubitatif, mais il faut avouer que la recette fonctionne toujours bien. Soulignons d'abord que la qualité des images d'animation est vraiment stupéfiante.

Toy story, la série est toujours aussi réussie techniquement, toujours très touchante, voire même un peu perturbante tellement ce rappel de notre relation avec nos "jouets" qui sont devenus nos "déchets", vient parfois remuer nos souvenirs.
Tous ces petits objets, ces petites choses insignifiantes reviennent parfois nous hanter, ces petits bricolages anodins, ces petits trucs en plastoc qui prenaient vie et qui reprennent vie ici. On s'y attache terriblement.
Chacun y retrouvera des objets connus, des jouets connus. Toy Story c'est toujours très précis.
Toy Story 4, une très bonne animation qui ne se trahit pas même 25 ans après le premier film.

Alors qu'on pensait la franchise terminé avec le troisième opus, Pixar prolonge le plaisir avec ce Toy Story 4 qui est une franche réussite. Autant le dire tout de suite, je fait partie de la minorité qui n'a pas du tout aimé le troisième hormis la fin et je ne souhaitais pas un nouveau film mais ce quatrième volet me réconcilie avec les jouets. L'histoire est plaisante à suivre du début à la fin, c'est bien rythmé, les scènes s'enchainent avec fluidité et il ni a pas de temps mort. De plus j'ai apprécié le message du film et l'évolution de Woody. En parlant des personnages, j'ai trouvé les jouets plus humanisés que jamais et j'ai beaucoup apprécié les nouveaux que ce soit Fourchette, Duke, Ducky et Bunny ou encore Gabby Gabby et ses pantins. J'ai particulièrement aimé cette dernière qui est une antagoniste pas vraiment méchante et je préfère largement ça à l'antagoniste du troisième volet. Alors oui on voit bien qu'on essaye de mettre des personnages féminins en avant entre Gabby et Bo mais je trouve que ça se fait assez naturellement ici sans être forcé et cela n'est pas du tout dérangeant. Certains regretterons aussi le fait que Buzz et toute sa bande d'inconditionnels soient relégués au second voir troisième plan mais il faut bien du changement et de l'évolution sinon à quoi bon faire des suites si c'est pour toujours voir la même chose? Alors oui le traitement de certains jouets laisse à désirer mais c'est ainsi. J'ai trouvé intéressant aussi le fait que l'on voit beaucoup plus les humains, il faut dire que le terrain de jeu est ici très grand avec des lieux inspirés comme la boutique d'antiquités ou encore la fête foraine. Ces décors sont sublimés par une technique parfaite. Visuellement il ni a rien à redire, c'est coloré, les lumières en jettent et c'est très détaillé. Il en va de même pour la b.o. qui ma rendu nostalgique. La fin pour sa part est à la hauteur du reste du long-métrage et ma satisfait. Vous l'aurez compris ce Toy Story 4 est une réussite, à la fois drôle et touchant c'est un film d'animation idéal pour tous les âges. Je le situe même à la deuxième place de la franchise derrière l'original mais devant le second opus et je mettrais le troisième épisode en dernier. Beaucoup seront en désaccord avec cela mais c'est mon ressenti et même si vous trouvez mes gouts particuliers je vous invite à regarder ce Toy Story 4.

Assez étonnant de donner une seconde conclusion après un troisième volet concluant la trilogie Toy Story. Pour l’animation, on retrouvera bien le studio, cela ne sera pas le cas du côté du scénario. Un manque d’imagination et de la paresse se font remarquer dans le scénario de ce nouveau volet. Si l’on supprime la fin émouvante, il ne reste finalement pas grand-chose. Le film tourne en automatique rapidement et l’on se retrouve avec un scénario sans originalité et qui ne fait que cumuler les scènes déjà vues. On se retrouve toujours avec Woody en avant et deux autres personnages principaux. Ceux des anciens films passent successivement de seconds rôles à accessoires pour combler le vide à l’image. En clair, les personnages historiques n’ont pas le droit à un vrai moment et ne servent pas vraiment dans ce film. Au lieu de ça, on se retrouve avec un nouveau personnage qu’est Fourchette. Même si au début, il est assez drôle, rapidement cela devient juste énervant, mais cela n’atteint pas le niveau d’agacement provoqué par les personnages du poussin et du lapin, qui cumulent en plus avec un doublage bien à côté des clous. Un dernier volet (même si on peut vraiment en douter) bien en dessous des précédents films.

Excellent. Walt Disney a réussi le pari de nous sortir un 4 ème épisode de grande qualité. L'histoire et le scénario sont parfaitement gérés et crédibles. On va de rebondissement en rebondissement sans excès, on sent le travail de fond où tout est maîtrisé et bien ficelé. On découvre plein de nouveaux personnages tous très attachants ainsi que de plus anciens qui reviennent nous divertir pour notre plus grand plaisir. C'est un juste mélange d'humour, action, émotion, tendresse et même parfois un peu effrayant. Un film dédié au personnage de Woody et son grand coeur, toujours là pour aider les autres. La fin est assez émouvante et assez risquée de la part de Disney mais je dis bravo. Ne ratez pas les mini scènes dans le générique de fin.

Ces nouvelles aventures de Woody, Buzz et toute la bande commence par résoudre un mystère vieux de Toy Story 3 : où est passé Bergère ? Le film suit bien le troisième volet, plus d'Andy mais bien un nouvel enfant, Bonnie. Ce film suit les tribulations d'un nouveau personnage, Fourchette, que Bonnie a fabriqué à l'école maternelle. Fourchette est prisonnier et Woody va tenter de le libérer aider par son fidèle ami Buzz pendant que les autres jouets menés par Jessie tentent d'occuper la famille de Bonnie. Mais au détour d'un chemin, Woody fait une rencontre inattendue. Durant tout le film, Woody va faire une introspective sur sa vie. Je trouve que ce Toy Story est vraiment plus profond que les autres et peu être un nouveau départ ou une fin parfaite. De nouveaux personnages viennent remplir l'univers des jouets et ils sont très intéressants. Encore un nouveau succès dans l'univers de Toy Story.

Encore une fois, Pixar a géré. Réintégrant la Bergère à l'histoire, amenant avec Fourchette un sidekick rigolo (la promotion a peut-être un peu trop été tourné sur lui d'ailleurs, ce qui n'est pas forcément justifié) et présentant avec Gabby une poupée ayant mal tourné, à la recherche d'un enfant qui pourra l'aimer. Gabby n'en est pas pour autant un antagoniste aussi mal intentionné que Sid ou Lotso avant elle. Globalement tous les nouveaux personnages sont rafraîchissants (Ducky, Bunny, Duke Caboom surtout), sauf certainement les acolytes de Gabby qui feront avoir des cauchemars aussi bien aux enfants qu'aux adultes. Et peu importe la génération, ce sera toujours difficile de retenir une larme sur la scène de fin, clôturant une saga qui s'étend sur plus de 20 ans (même s'ils pourront toujours la continuer). C'est une page qui se referme sur ces jouets qui auront forcément marqué de nombreux enfants, la référence restant le 3 à titre personnel.

Toujours aussi bien Toi Story y'a rien à dire les scénaristes sont vraiment au top on s'en lasse pas je veux un cinquième mesdames messieurs. Génie scénaristes, humour, drame action on a tout dans ce petit bijou signé Disney YES WE CANADA