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    Dans un jardin je suis entré
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Dans un jardin je suis entré" et de son tournage !

    Amitié, politique et cinéma

    Dans un jardin je suis entré est avant tout l’histoire d’une amitié, compliquée par la situation politique d’un pays. L’Israélien Avi Mograbi et le Palestinien Ali Al-Azhari se sont rencontrés dans les années 70 alors qu’ils manifestaient contre la guerre au Liban. Mais leurs relations se sont détériorées après la sortie de Comment j’ai appris à surmonter ma peur et à aimer Ariel Sharon en 1997 : "Ali a détesté le film. Pour lui, comme pour beaucoup de Palestiniens ou de Libanais, l’ironie n’était pas permise sur un tel sujet. M’autoriser à en rire et laisser Sharon apparaître, à titre personnel, comme un individu sympathique, constituait pour lui un faux pas politique. (…) L’image d’un Sharon débonnaire et sympathique était simplement insoutenable pour Ali. À partir de là, une distance s’est donc creusée entre nous", explique le réalisateur. Heureusement, ils sont parvenus à se réconcilier malgré l'absence d'amélioration en Israël.

    Tout en un

    Avi Mograbi est un cinéaste "multitâche". Comme pour ses précédents documentaires, il a participé à tous les aspects de Dans un jardin je suis entré. Il en est donc le réalisateur, producteur, coscénariste, monteur et un des acteurs principaux. Une façon d’avoir un contrôle total sur son film mais également de permettre au public de découvrir ses nombreux talents.

    De véritables associés

    Si Ali Al-Azhari a accepté de participer à Dans un jardin je suis entré, le fait d'être filmé l'inquiétait particulièrement. Il avait déjà donné des interviews lorsqu’il était jeune (concernant le parti révolutionnaire dont il était membre) et avait eu l’impression de perdre le contrôle de ses propres mots. Afin de rassurer son ami, Avi Mograbi a donc établi certaines règles avant le début du tournage de son documentaire. Un contrat a été rédigé, dans lequel sont définis les termes de leur collaboration. On peut voir Ali Al-Azhari le signer dans la première scène de Dans un jardin je suis entré.

    Un dialogue de paix

    Dans ses documentaires, Avi Mograbi se met toujours en scène et s’adresse régulièrement aux spectateurs. Une méthode qui lui a valu des comparaisons avec Nanni Moretti ou Michael Moore. Pour son nouveau long-métrage, qui mêle fiction et documentaire, le réalisateur israélien change de procédé : "A la différence de Dans un jardin je suis entré, il n’y avait pas de dialogue dans ces films : c’était Avi Mograbi contre le reste du monde. Ici le film n’est pas contre qui que ce soit : c’est un film avec. C’est un dialogue amical, fécond, plein de compréhension mutuelle. Tout le film a été conçu autour de cette idée de partage et de travail en commun."

    L’élève et son professeur

    C'est en 1994 que la collaboration des deux héros de Dans un jardin je suis entré a commencé. Ali Al-Azhari a en effet traduit une partie de "La reconstruction", le premier documentaire d'Avi Mograbi. Leur amitié s’est quant à elle véritablement développée lorsque le réalisateur israélien a voulu apprendre l’arabe. Il a compris au moment de Pour un seul de mes deux yeux - pour lequel il prévoyait de se rendre dans les territoires occupés - qu’il était indispensable pour lui de savoir parler cette langue. Il a alors demandé à Ali de devenir son professeur. Les cours ont vite fait place aux repas entre amis.

    Genèse du projet

    Dans un jardin je suis entré aurait dû être un tout autre film. A la suite d’une rencontre en 2010 avec l’artiste Akram Zaatari, Avi Mograbi s’est replongé dans ses albums de photos de famille. Il a alors eu l’idée de réaliser un documentaire sur un cousin libanais qui refusait d’accepter les changements provoqués par la naissance de l’état d’Israël. Se rendant compte que pour plus de réalisme, son script devait être en arabe, le réalisateur israélien a fait appel à Ali Al-Azhari : "Puis, je me suis dit qu’Ali, qui a des talents d’acteur, pourrait peut-être jouer le rôle du cousin, ou de mon père... Quoiqu’il en soit, il était essentiel, pour commencer, que je lui raconte l’histoire de ma famille. Et comme je sais, d’expérience, le prix de ces moments spontanés qu’on ne peut pas rejouer, j’ai décidé de filmer dès ce moment-là, quand j’ai commencé à raconter cette histoire à Ali. C’est ce que vous voyez dans le film. Au moment où nous en sommes finalement venus à l’histoire du cousin, le film était déjà fini..."

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