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    Partisan
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Partisan" et de son tournage !

    Origine du projet

    Le réalisateur Ariel Kleiman confie que ce qui est la plupart du temps à l'origine d'un film qu'il décide de mettre en scène, s'avère être une image surréaliste. Ainsi, pour Partisan, il témoigne avoir lu un article dans le New York Times sur les enfants tueurs en Colombie, les "sicarios", et ce qui s'est incrusté dans son esprit est l'image d'un enfant en train d'abattre un homme. C'est de là qu'est né le film Partisan.

    Thèmes et sujets

    Bien qu'il se soit inspiré de ces événements en Colombie, Ariel Kleiman ne voulait pas pour autant faire un film en lien direct avec ce sujet. Ainsi, il n'était pas question d'évoquer la drogue ou les facteurs économiques, sociaux et politiques qui définissent cette réalité. Au contraire, il souhaitait raconter une histoire simple et humaine sur le lien entre enfants et adultes et sur la façon dont les adultes transmettent à leurs enfants leur vision du monde.

    Pourquoi ce titre ?

    Le film s'appelle Partisan en raison du personnage de l'enfant, Alexandre, un être innocent et pur qui ne cherche pas à surpasser son père mais apprend à le suivre et à l'aimer, ce qui en fait un disciple voir un partisan de ce dernier. Le réalisateur témoigne : "Jusqu'à cet âge-là, les enfants sont de fervents adeptes des adultes de leur entourage. Ils n'ont pas d'autre référence. Pourquoi étudier les mathématiques ? Parce qu'un adulte nous a dit de le faire. Ça ne se discute pas. C'est un thème largement exploré, au cinéma, car c'est un terreau narratif très fertile."

    Première fois

    Avant de réaliser Partisan qui est son premier long métrage de cinéma, Ariel Kleiman avait notamment mis en scène des courts métrages sur lesquels il avait fait tourner des acteurs non professionnels souvent repérés dans la rue. En choisissant Vincent Cassel pour le personnage de Grégori, c'était la première fois qu'il allait diriger un comédien de ce calibre. Il déclare : "Je ne sais pas si j'ai eu de la chance ou si j'ai fait le bon choix mais Vincent a vite compris dans quoi je voulais l'entraîner, et il a bien voulu y aller." L'acteur français a également déclaré au sujet de son metteur en scène qu'il le trouvait : "très élégant, très subtil. Il a une notion de la direction d'acteurs déjà très fine alors qu’il n'a que 28 ans."

    Transposition

    En créant le personnage de Grégori, interprété par Vincent Cassel, le metteur en scène a essayé d'y insuffler certains de ses traits de caractère, notamment son indépendance d'esprit et son idéalisme. En effet, comme pour Grégori, Ariel Kleiman reconnait que : "Tous les jours, j'ai envie d'envoyer balader la terre entière, de faire à ma manière (...). C'est comme quand on fonde une famille, qu'on veut que tout se passe comme on l'a décidé. On ne veut pas faire comme tel ou tel, ou comme ses parents, on veut réaliser son propre idéal de la famille. Il y a beaucoup de ça, dans le film. Bien sûr, c'est à l'extrême, mais Gregori crée une famille et une enfance qu'il n'a sûrement jamais eues. Par pur amour. Même s'il a l'esprit torturé, ses intentions sont pures. Le tragique de cette histoire tient aux problèmes qu'a cet homme et qu'il transmet aux enfants. Un parent pourra faire tout ce qu'il peut pour l'éviter, il transmettra toujours une partie de ses tares à ses enfants."

    Trouver un décor

    Les scènes qui se déroulent dans le décor principal du film ont été tournées dans un foyer pour personnes âgées dans la banlieue de Melbourne. Notamment parce que l'équipe de tournage avait besoin de bâtiments qui forment une enceinte avec un agencement qui sépare du reste du monde.

    Jouer sur le paradoxe

    Ariel Kleiman a souhaité jouer sur le paradoxe qu'apporte le genre de décor évoqué précédemment. En effet, même si ce type de construction peut sembler rassurant pour son côté havre abritant une communauté soudée, il y a également un aspect très étouffant. Le réalisateur a ainsi reconnu être fasciné par le fait de "voir des gens essayer de se couper de ce qu'ils vivent comme négatif dans le monde, être irrémédiablement rattrapés par ce qu'ils ont fui, aussi protégée soit la communauté qu'ils ont créée."

    Comme une fable

    Ariel Kleiman a déclaré que lui et sa co-scénariste et épouse, Sarah Cyngler, ont pensé le scénario de Partisan comme "une fable, en pensant notamment au "Joueur de flûte de Hamelin". Dans notre version, Grégori n'utilise pas un air de flûte pour hypnotiser ses adeptes, mais ses paroles. Il est en colère contre un monde où il se sent méprisé et, pour se venger, il soustrait des mères et leurs enfants à la société pour les mener dans son antre. Partisan débute quand toutes et tous ont été attirés dans cette sorte de grotte, où il les exhorte à haïr les autres autant que lui. Sous couvert de proposer une vie plus heureuse et plus sûre, Grégori ne fait qu'épandre le poison de son âme blessée."

    Récit subjectif

    Le réalisateur a cherché à faire en sorte que son film soit raconté du point de vue du personnage d'Alexandre et que le spectateur vive l'histoire à travers les yeux de cet enfant qui entre dans l'âge palpitant et inquiétant où l'on commence à penser par soi-même.

    Faire voyager

    Quand il évoque son cinéma, Ariel Kleiman déclare : "Je veux que mes films soient des voyages, qu'ils plongent le public dans des mondes étranges, extrêmes et déconcertants ; des mondes très éloignés de notre quotidien, mais chargés d'émotions qui font immédiatement écho en nous. C'est ça que j'aime le plus, au cinéma."

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