Avis : Gemma Bovery - Page 8

Déception pour ma part, j'attendais tant de ce film. Certes je n'ai pas lu le livre "madame Bovary" de Gustave Flaubert mais je m'attendais à ce que ça ait une importance moindre, or j'ai l'impression que pour vraiment être bien ancré dans le film une lecture du livre était inévitable. Évidement qu'on comprend mais surement pas toutes les finesses et nuances qu'a surement du glissé Anne Fontaine la réalisatrice du film. De plus ma seule vraie motivation d'aller voir le film était la présence de Gemma Arterton qui est mon actrice préférée, et ça a malheureusement fait l'effet d'un pétard mouillé, j'ai rarement été autant déçu d'elle, même si évidement elle reste magnifique et d'une sensualité inégalable, mais je l'ai trouvé dans le sur-jeu à certains moments, on pourrait me dire qu'au final elle a joué à la perfection le rôle de l'anglaise qui découvre la France ce que je conçois totalement mais chez moi ça a eu du mal à passer. Rajoutons à cela le fait que son rôle aurait pu être bien plus étoffé, on a l'impression qu'elle est perpétuellement en train de jouer la même scène tout le temps. Je mettrais néanmoins un plus sur sa performance de parler le français qui m'a rendu fou à chaque fois. Heureusement qu'il y avait Fabrice Luchini, que j'adore également, pour "sauver" le film, il est fidèle à lui même et est très juste à chaque fois. En fait il manque quelques choses dans le film, pas grand chose je pense, mais c'est bien ce petit manque qui fait qu'on peut s'ennuyer à un moment du film. Le scénario aurait pu être bien travaillé et densifié, trop light à mon goût. Et surtout ce qu'il manque c'est de la musique, n'oublions que la plupart des grands films existent aussi et surtout grâce à leurs musiques et là c'est le vide total. Finalement beaucoup d'attente pour une déception, j'en attends plus de ma Gemma...

Ce film mise sur le charme de la jeune Gemma Bovery et la fascination de Fabrice Lucchini envers elle. Son obsession va jusqu'à lui prêter le destin tragique de l'héroïne de Flaubert. Une romance, une comédie, un drame, le film est tout à la fois... Un Lucchini de bonne facture.

Luchini est excellent dans ce film; il n' en rajoute pas (ce qui est souvent sa faiblesse); il "sauve " le film pour ainsi dire car le scénario n' a rien d' extraordinaire: il est mal exploité: les délires du héros sur Gemma auraient pu aller plus loin. Elsa Zylberstein y est aussi excellente. Gemma Arterton est insuffisante dans ce rôle: elle est bien mignonne certes mais manque cruellement de charme et l' on peut se demander pourquoi elle fait tant fantasmer son voisin (Luchini). A comparer avec des actrices comme E. Béart, R. Schneider ou M.C Barrault et bien d' autres qui, à l' âge de G. Arterton, "crèvaient l' écran" par leur charme. Gemma Arterton ne peut pas assumer le rôle d' une femme fatale. [/spoiler]La fin -mort de Gemma- est excellente car, comble de cynisme, elle est indirectement due aux maladresses involontaires et conjuguées de ses trois amoureux. [spoiler][/spoilerUn film moyen, souvent agrémenté d' un humour cynique, qui souffre d' une Gemma Bovery trop faible et d' un scénario insuffisamment corsé.

Quelle déception !... Chaque séquence est soulignée avec un gros crayon. Certaines scènes ne sont pas vraiment crédibles. Le fait d'avoir lu Madame Bovary pourrait aider à apprécier le film... en fait on regrette en permanence la finesse du style de Flaubert. Certes, les photos sont superbes, mais on est gavé par ces couvertures de journaux de mode, ça devient lassant. Les scènes de sexe sont un peu complaisantes, elles auraient pu être plus discrètes. Luchini est bon, mais son rôle n'est pas très difficile à jouer. Le film a quand même quelques qualités. Le montage est bien fait. De temps à autre il y a un rebondissement. Les dialogues en Anglais sont un vrai régal. Le meilleur, c'est la fin : brillante, réjouissante, inattendue.

C'est pas mal mais je suis sortie un peu déçue. Je pensais rire plus après avoir vu la bande annonce. C'est bien joué, Fabrice Luchini égal à lui même et Gemma Arterton magnifique, mais le scénario est un peu plat.

Adaptation du roman graphique homonyme de l'anglaise Posy Simmonds, "Gemma Bovery" va rester pour moi une œuvre atypique : un film dont j'ai aimé le premier quart d'heure (pendant un moment, je me suis mis à penser qu'Anne fontaine avait du talent !), dont j'ai trouvé excellentes les 10 dernières minutes et ... qui m'a profondément ennuyé le reste du temps ! Et encore, heureusement qu'il y a Luchini pour sortir de temps en temps le spectateur de sa somnolence. Sinon, il y a aussi la plantureuse Gemma Arterton, qu'on avait découverte dans "Tamara Drewe", une autre adaptation d'une œuvre de Posy Simmonds.

J'ai du mal à comprendre l'engouement pour ce film lent, sans point de vue, porté par un duo d'acteurs qui joue côte à côte mais pas l'un avec l'autre... Et que dire de la crédibilité de Fabrice Luchini en boulanger ! On a l'impression qu'il n'y croit pas lui même. Je me suis ennuyée dès la première minute...
Gemma Aterton, certes superbe, est de tous les plans et filmée sous toutes les coutures et toutes les toilettes possibles. C'est "Martine à la campagne". La musique de Bruno Coulais, assez "présente" et amusante avec ses pizzicati de cordes façon bande son de "Desperate Housewives", tente de booster (en vain) le film.
Seuls trois petites choses m'ont tenues éveillée : j'ai reconnu les lieux de tournage (je suis du coin)... La fin est plutôt mieux que le début... Et Elsa Zylberstein compose un personnage de grande bourgeoise franco-anglais très réjouissant. Sinon, BOF !

En 1995 les gamins du monde entier découvraient Vegeto, fusion super héroïque de Son Goku et Vegeta permise grâce aux fameuses potalas. En 2014 les cinéphiles (du monde entier ?) découvrent Gemma Bovery, fusion "cinégropho-littéraire" entre Madame Bovary et Tamara Drewe emmenée (de nouveau) par une Gemma moins pyromane et plus mélancolique et un Luchini plutôt en forme.
Anne Fontaine ne réussit malheureusement/sciemment (chacun son point de vue) que trop bien à retranscrire l'ambiance du livre dont elle tire la substantifique moelle de son film : on est toujours à la limite de l'ennui sans pour autant lâcher le morceau ; un trait d'esprit de Fabulous Fab ou la révélation d'une courbe gracile de la miss nous maintenant doucement sous perfusion.
Quitte à jongler entre les deux, on aurait apprécié un peu moins de Gustave et un peu plus de Tamara. Conclusion : sympathique sans plus.

La justesse de Fabrice Luchini, le charme frais et pétillant de la belle Gemma Arterton, pour une comédie tout en nuances et en délicatesse. Poétique, tout simplement.

Une vraie bouffée d'air frais...

Très beau film, un Fabrice Lucchini toujours aussi bon et une magnifique Gemma Arterton! Le film donne envie de relire ses classiques... Il est doux, accompagné de magnifiques musiques et rempli de beaux paysages normands.

Simplement vu pour Luchini...... et très déçu par le scénario, lui même tiré d'un roman anglais adapté de Madame Bovary..... le roman est peut-être génial mais le film ne m'a absolument pas donné envie de le lire...... je me suis fourvoyé, je croyais rire, fatale erreur..... et la situation finale est d'un grotesque avéré. Seul surnage donc Luchini qui dans un rôle de bobo perdu à la campagne et proche du désespoir, veut continuer à plier la réalité à ses désirs et ses croyances, comme tout vrai bobo....... Fontaine s'est tarie sur ce film.....

Film raté. La réalisatrice ne prend pas de parti pris fort. Conclusion : son film est entre deux eaux. Parfois grotesque, toujours fade : spoiler: lorsque Emma meurt, on n'en a rien à faire .
Il y a un problème non ? La preuve de cette indécision fatale de la réalisatrice c'est que lorsque le boulanger regarde Emma pétrir la pâte, elle ne nous indique pas que c'est le point de vue déformé de Luchini. C'est donc grotesque.

Après alceste et Molière, Luchini visite Emma et Flaubert. Le film dit lui même que Flaubert a transcendé la banalité mais pas Anne Fontaine qui nous livre un récit assez ennuyeux et convenu sur une femme qui s'ennuie et qui se fait courtiser et où ne transparaît que peu d'émotion. Décevant.

Le joli minois de Gemma Arterton et la verve de Fabrice Luchini peuvent suffire à tout un chacun pour apprécier ce film. Et encore davantage mais à condition d'avoir une certaine culture littéraire, ce qui je l'avoue n'est guère mon cas. Mais visiblement dans la salle, il y a des spectateurs qui suivent bien le parallélisme entre le déroulement de cette histoire et l'oeuvre de Flaubert et qui donc apprécient pleinement au-delà de ce que je n'étais capable de faire. Pour les autres, comme moi, on reste sur sa faim et on finirait sans doute par s'ennuyer grave, s'il n'y avait les deux acteurs précités pour retenir l'attention. Mais il y a aussi la chute. Une vraie chute, comme on les aime dans la littérature ou au cinéma. Un bon moment, assez court mais riche, dont la scène semble créée et écrite pour Fabrice Luchini et personne d'autre. Une fin qui est un vrai moment de plaisir cinématographique. Hélas, personnellement je ne garde que ça comme souvenir vraiment plaisant.

Une comédie de mœurs sympathique, à l'humour fantaisiste, mais qui ne décolle jamais hormis quelques moments savoureux, malgré le charme du couple Gemma Arterton/Fabrice Luchini.