Avis : Peter et Elliott le dragon - Page 2

De l’aventure, du fantastique, une incroyable histoire d’amitié, une tirade écolo, un fort potentiel lacrymal, autant d’arguments indispensables pour rendre agréable un exercice qui peut se transformer en corvée à savoir, la sortie des tout-petits.

Il est vrai que nous n’avions pas un engouement particulier pour le film « Peter et Elliott ». La raison ? Son intrigue, dévoilée dans la bande annonce commerciale, qui laissait supposer que nous ne retrouverions pas l’histoire originale qui a bercée notre enfance. Dès lors, pourquoi se lancer dans un remake si c’est pour refondre totalement le scénario de base ? Néanmoins, nous étions curieux de découvrir comment les studios Disney et David Lowery allaient redonner vie à ce dragon que l’on avait tant aimé. Mission réussie ? En grande partie oui !

Peter et les humains

Peter est un petit garçon sauvage. Rescapé d’un accident de voiture qui a coûté la vie de ses parents alors qu’il était jeune enfant, il a su survivre dans cette forêt a priori hostile et se construire un repaire digne de Robinson Crusoé. Sa vie va basculer lorsque Grace, garde forestière, vient se balader à proximité.

Peter est interprété par le jeune Oakes Fegley, acteur d’à peine onze ans. Sous sa chevelure filasse et son visage barbouillé, se trouve un petit bonhomme talentueux et courageux. A l’affiche de « Fort Bliss » en 2014, il voit sa carrière décoller depuis cette année puisqu’il sera de trois autres films d’ici les prochains mois. A raison car, qu’il soit face à des acteurs de renom ou en compagnie d’un dragon virtuel, l’acteur fait preuve d’un savoir faire précoce et certain.

Pour entourer ce jeune garçon, Robert Redfort, qui revient sur nos écrans ces derniers temps (notamment avec « Randonneurs amateurs » ou encore « Truth »). Ici, il incarne le pendant de « Lampie », (vous vous rappelez, le père de Nora) car il est le seul a avoir vu le dragon jusqu’ici. Conteur du dimanche, il n’a cessé de raconter son incroyable rencontre à qui voulait l’entendre sans que jamais personne ne le croit. B spoiler: ien évidemment, le vent va tourner et le gentil M. Meacham va avoir l’occasion d’aider Peter à sauver son dragon
. Dans les rôles notoires, retenons aussi celui de Bryce Dallas Howard, impeccable une fois de plus dans son rôle de garde forestière et amie à l’écoute attentive. La jolie rousse a d’ailleurs avoué dans diverses interviews être sensible au long-métrage de 1978, film qui fait partie de ses premiers souvenirs cinématographiques.

Dans la suite, Wes Bentley, Karl Urban trouvent aussi des rôles à la mesure de leur talent mais nous ne détaillerons pas davantage leur rôle, évoquons celui que nous attendions tous : Elliott le dragon !

Le dragon

Elliott version 2016 ressemble-t-il au dragon de notre enfance ? Pas tout à fait. Si le réalisateur a conservé le code couleurs (Elliott est vert et possède de toutes petites ailes roses), la ressemblance s’arrête là. Bien plus poilue que la première créature animée, le dragon de David Lowery ressemble davantage à Falco (le dragon-chien de l’ « Histoire sans fin ») ou à un chien/chat vert. Son adorable frimousse spoiler: peut prendre un air plus grave lorsqu’il s’agit de défendre son jeune ami mais
n’effraiera jamais le jeune public présent dans la salle.

Autre point commun avec notre premier Elliott : sa capacité à disparaître. spoiler: Véritable caméléon, notre dragon saura user de sa transparence dans de bonnes circonstances
. Hormis cela, la comparaison s’arrête là : Elliott ne tombe pas amoureux d’une belle jeune femme, ne fait pas de petits bruits reconnaissables entre tous… il grogne, vole, ce n’est déjà pas si mal. Entièrement créé en images de synthèse par la société d’effets spéciaux de Peter Jackson (WETA digital), l’animal est particulièrement bien intégré dans son environnement et offre de beaux moments cinématographiques.

L’histoire :

Seul point noir selon nous, l’intrigue principale qui n’a rien d’original. Remake complètement réinventé, l’histoire d’origine laisse place à une toute nouvelle aventure. Ici, nous sommes plongés dans quelques jours de la vie de Peter, garçon de 10 ans ayant grandi dans la forêt tel un enfant sauvage. Exit donc le petit orphelin élevé par une famille adoptive plus que louche. On fait face à une sorte de mini- tarzan (ou mini- mowgli, c’est selon) qui est enlevé de son environnement « naturel » contre son gré. spoiler: Sa famille adoptive n’est que bienveillance, au contraire des vilains bûcherons qui découvrent en Elliott, la possibilité de se faire une belle notoriété. Et pour cela, il faudra le capturer ! La bêtise humaine est de sortie… pourquoi diable faut-il ternir les instants magiques d’une existence extraordinaire pour une possession égoïste et un déracinement d’un être merveilleux qui n’a rien demandé à personne…
En matière d’innovation, on a déjà vu mieux mais l’histoire n’est finalement qu’un prétexte pour dépoussiérer la première version animée sortie en 1978 (et oui déjà !) et continuer la réhabilitation de tous les « vieux » Disney, en général avec succès.

La réalisation

Avant « Peter et Elliott », nous ne connaissions pas David Lowery. Nous avons pu lire qu’il avait déjà dirigé Robert Redfort dans « The old man and the gun » et qu’il réaliserait une autre adaptation célèbre de Disney (en l’occurrence « Peter Pan ») mais nos informations s’arrêtaient là. C’est donc avec un beau divertissement familial que nous entrons dans son univers.

S’il a choisi de prendre un virage dans l’histoire ce que l’on connaissait déjà, on doit avouer que niveau réalisation, le bonhomme sait y faire. Aidé par le studio de Peter Jackson pour ses effets spéciaux, le metteur en scène a su nous embarquer dans une histoire très joliment amenée. Là où certains auraient choisi de mettre un suspense intenable, Lowery a décidé d’entrée de jeu de nous présenter la relation filiale qui s’est installée entre Peter et son dragon : moins de cinq minutes après le début du film, on découvre les traits de l’animal mythique avec un véritable enchantement.

Pour le public belge il faudra encore patienter quelques semaines avant de découvrir le dernier long-métrage des studios Disney ou se rendre dans les salles françaises où le film est sorti milieu de ce mois. On ne comprend pas la logique des dates de distribution d’un tel film car il aurait mérité une sortie synchronisée. Toujours est-il que si vous voulez emmener votre petite famille au cinéma et lui faire découvrir une belle aventure et une jolie histoire d’amitié, « Peter et Elliott » est tout à fait approprié.

Bien que ça soit bien joué, très bien fait niveau effets spéciaux, que ça reste touchant, j'ai une petite préférence pour le film original de mon enfance. Déjà par le concept de ménager du live et de l'animé. Le dragon cependant très expressif et attachant. L'histoire est du pur Disney, donc optimiste et agréable. Un bon petit film d'été à découvrir sans prise de têtes

Le réalisateur des "Amants du Texas" fait revivre avec grâce, un bon vieux Disney des années 70 totalement oublié, grâce à une mise en scène enchanteresse. Des prises de vue en Nouvelle-Zélande spectaculaires, un dragon phénoménal, une force du contage, un grande invitation au dépaysement (idéale pour cette fin de saison estivale) et beaucoup de sensibilité sont dans cette relecture de l'enfant sauvage. Il faut ouvrir grand les yeux pour ne rien perdre de la magie qui nous entoure. Le message est simple et accessible au plus jeune. Une chose est sûre, ce grand spectacle pour tous les âges a de la magie à revendre et le fait sans grand effort, puisque une essence tendre, semblant innée et des étincelles jaillissent naturellement de son récit, habillé de bienveillance. On en sort carrément stone et la larme à l'oeil.

Peter et Elliott le dragon s'agit bien du 30e film des studios Disney. Son propos est exclusivement destiné à un auditoire enfantin et on peut dire qu'il s'avère sans grands rebondissements ! En effet, le récit est alourdie par des personnages trop manichéens, campés de manière souvent forcée. Seul la présence et le charme de la jolie rousse Bryce Dallas Howard nous distrait. Le petit Oakes Fegley et le vétéran Robert Redford sont peu attachants. De plus, plusieurs questions sont sans réponse, spoiler: on ne sait pas les raisons de la survie de Peter dans les bois.
La musique parle souvent pour les protagonistes... Un rythme trop long, on peut décrocher facilement ! Et les effets spéciaux ne sont pas le premier intérêt de cette production. Pourtant, le dragon est visuellement superbe, mais ce n'est pas spoiler: pour ses grandes envolées ou pour sa façon de disparaître
qu'il captive le cinéphile... Tout cela pour vous dire que Peter et Elliott le dragon est trop mièvre, qu'il coule de bons sentiments avec une morale plus que convenue ! Déception.

Un joli conte revisité par Disney version 21eme siècle.
Le film est très sympa pour le jeune public mais se laisse regarder avec plaisir pour les plus grands même s'il est vrai que le scénario n'est pas spécialement original !

superbe film d'aventure et d'amitié entre un dragon et un
petit garçon.
de superbes scènes à couper le souffle et la découverte des belles
forêts néo zélandaises.
heureux d' avoir vu Robert Redford toujours aussi charmant malgré le compteur ans qui
tourne.

Mignon et assez plaisant, un film qui se laisse suivre de façon agréable. Mais il est loin d'être spectaculaire.

Disney continue de revisiter ses grands classiques et offre cette fois un remake de "Peter et Elliott le drafon" (1978) de Don Chaffey. Le film, s'il est un remake, est dans le style et le genre bien plus proche du "E.T." (1982) de Spielberg. Un conte sur fond de morale écolo avec un gamin adorable et un dragon qui a tout du toutou domestique. Un beau et bon film à voir en famille.

J'ai failli verser ma petite larme (oui, oui, on arrive à s'attacher à un dragon...)Tout mignon ce film! En plus les acteurs sont bons

Partagé entre une naïveté presque enfantine et une plus surprenante mélancolie, ce récit initiatique, qui nous rappelle que l’on doit tous grandir, mais sans jamais oublier de rêver, touche au cœur. David Lowery réussit à imposer une patte mystérieuse et enchanteresse surtout quand il s’agit de filmer l’immensité verte qui abrite cette tendre histoire.

Trois années après « Les amants du Texas » avec Casey Affleck et Rooney Mara, le réalisateur David Lowery se voit confier les commandes du remake du Disney culte de 1977, « Peter et Elliott le dragon ». Sensibilité à fleur de peau, propos humaniste touchant et cadrage au plus proche des visages, le cinéaste s’approprie l’œuvre de Don Chaffey et offre au public un moment de poésie rare.

Contrairement au livre de la jungle, l'histoire est ici remaniée et plus intéressante. Les plans séquences et les plans américains sont conventionnels et classiques mais les effets spéciaux et les paysages magnifiques. L'histoire d'amitié et de famille est très belle, comme Disney sait faire, et le jeu des acteurs n'est pas mal. La toute première séquence peut paraître très dure pour les enfants et leur faire peur. Pareil pour (attention spoiler) la scène de Gavin chassant et capturant Elliott qui est assez violente émotionnellement.

Version revisitée de la toute 1ère histoire : c"est touchant et mignon ! On retrouve son âme d'enfant et on s"évade avec ce petit garçon sur les ailes d' Elliott , pour notre plus grand plaisir !
On y retrouve aussi Robert Redford qui, quoique vieillissant , a toujours autant de charme et conserve ce beau regard clair !!!

C'est gentil et poétique. De belles images dans la forêt. Premier dragon à poils que je vois : genre gros nounours tout doux. Les effets spéciaux sont bien faits.