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    La Consolation
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 avril 2017
    La consolation, comme une précieuse parenthèse hors du temps, est un essai cinématographique qui, de par sa pureté et son dépouillement, offre à nos émotions le temps et l’espace nécessaires.

    Le film nous conte l’histoire de Daniel, jeune pianiste partant à la rencontre de cette mère qu’il croyait morte depuis longtemps, incarné avec justesse et sensibilité par Alexandre Guansé, qui nous laisse à voir quelque chose de l'enfance sous ses traits d'adulte.
    À travers la beauté du son et des images impressionnistes de son film, Cyril Mennegun nous invite à un voyage introspectif sur la perte de l’autre que l’on aime ou que l’on aurait voulu pouvoir aimer.

    La bande originale est sensiblement composée de cette musique qui console l’âme, qui nous comprend. Chaque note qu’il joue, (interprétée par Alexandre Guansé lui-même) semble libérer Daniel de ce silence dans lequel il est comme enfermé. Elles sont ses mots.

    Il faut saluer l’audace qu’a Cyril Mennegun de nous offrir une poésie si singulière à une époque où ne nous est plus donné le temps véritable du deuil et de la lenteur.

    Enfin, c’est avec plaisir que l’on retrouve Corinne Masiero dans le registre dramatique et dont le jeu subtil, profond, nous va droit au coeur.

    Plus qu’à voir, la consolation est un film à vivre. On en sort consolé, comme compris.
    mat niro
    mat niro

    294 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Cyril Mennegun signe ici un film sur la réflexion et le deuil assez navrant. Il réinvente le film muet (ou presque) tellement le scénario est faible. Le duo Corrine Masiero et Alexandre Guansé ne dégage aucune émotion. Bref, c'est un grand vide qui nous fait la faveur de ne durer qu'1h20. Une étoile quand même pour la musique et la beauté des paysages.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 avril 2017
    Certains commentateurs ne connaissent de Proust le que le mot « madeleine ». Passagers contraints d’un temps électronique, synchronisés aux cadences médiatiques qu’ils subissent et voudraient nous imposer, ils semblent ignorer que ce mot de Proust apparaît dans un mouvement qui s’étend sur six pages. Ils le ramènent à leur perception étriquée du temps compressé, à la quatrième de couverture. Ceux-là n’ont pas la capacité de ressentir la granularité du temps réel, les aspérités du temps qui s’écoule seconde après seconde. Le temps compressé ne permet de saisir que les gesticulations caricaturales, les explosions, il rend aveugle aux mouvements subtils et sourd aux soupirs.
    L’œuvre de Proust s’appelle à la recherche du temps perdu. C’est tout l’art de Cyril Mennegun d’aller à la recherche de ce temps perdu avec les outils du cinéma : l’image bien sûr, mais surtout le son. Un son avec ses temps forts et ses silences, comme une partition musicale : Liszt, Bach, Schumann, mais surtout la musique de la nature, la musique des objets qui nous entourent… Et aussi le silence… Le silence qui s’installe et qui dure. Les acteurs ont la lourde tâche de s’inscrire dans cette délicate symphonie sans l’effacer. Ils construisent l’écrin qui abritera la scène de la consolation qui donne son nom au film.
    J’ai lu quelque part que Cyril Mennegun « oubliait » ses personnages… Non, Mennegun ne les oublie pas, bien au contraire. Il nous offre une vision sensorielle de leur parcours, il nous ouvre les portes de notre imaginaire, ce qui doit être la marque d’un bon film. J’ai eu la chance de connaître ces temps plus lents où c’était l’humain qui imprimait sa cadence au temps, où l’impatience était l’exception et la contemplation un plaisir… C’est avec délices que je les ai retrouvés dans le film de Cyril Mennegun. Passagers des temps modernes, quittez votre capsule un moment… Oubliez vos grilles de lecture, ouvrez vos sens, jouissez d’un temps retrouvé.
    ffred
    ffred

    1 498 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2017
    En 2012, Cyril Mennegun se révélait grâce au très beau Louise Wimmer (César du premier film 2013 et nombreux autres prix) et nous faisait découvrir aussi la non moins formidable Corinne Masiero. Il la convoque une nouvelle fois pour ce nouveau film, et une fois de plus elle est formidable. D’une étonnante sobriété, dans un rôle quasi muet, n’a jamais été aussi bonne. A ses côtés, le jeune et bel inconnu Alexandre Guansé est tout aussi convaincant, une très belle révélation. Quant au réalisateur, il confirme ici tous ses...
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 avril 2017
    Doté de nombreuses qualités plastiques, le film, malheureusement, se perd dans une espèce d’autosatisfaction, une volonté trop visible de « faire beau » et qui confère à ce court essai une forme de pose.

    LA SUITE :
    kingbee49
    kingbee49

    30 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2022
    Une proposition de cinéma picturale, ou chaque plan est composé come une tableau, avec l'exigence de la lenteur et le minimum de dialogues. L'expérience du deuil et la mise en scène du regard... C'est très beau mais un peu vide d'émotion.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 avril 2018
    La consolation

    Vu et avis le 20170411

    .-.-.-.-.-.

    Peut être pour mélancoliques introspectifs, ..., pas pour moi en tout cas.

    .-.-.-.-.-.-.-.

    Dès le troisième plan, je savais que le film n allait pas me plaire. Je ne suis plus vraiment sur de quels sont les plans mais je me souviens des impressions que j ai eues.

    1/ Premier plan normal, pas remarquable mais passable. Je pense une femme de dos devant l évier de sa cuisine laisse le répondeur prendre le message d un homme.
    2/ second plan : un homme de dos chez lui devant sa cheminée raccroche après avoir laissé un message. La lampe à sa droite m a immédiatement fait penser qu il y avait une recherche esthétique, ..., pas à mon goût. Grosse masse rectangulaire vers le centre, avec deux trop étroites bandes à droite et à gauche de l image, trop centrée, ... bof, je me dit que ça commence bien mal, tant esthétiquement que sur ce que ces plans racontent.
    3/ un homme allongé sur le dos dans son lit. Une femme entre dans le plan, rapidement j ai envisagé qu elle allait ressortir de la même façon qu elle était entrée - principale surprise de tout le film, le plan ne s arrête pas au moment où la femme sort de l écran. Pour autant que je me souvienne, cela aurait peut être été mieux, j ai déjà pas mal oublié. En tout cas, voir qu il préfère s allonger dans son lit sur la tranche gauche ne me semblait pas justifier de continuer le plan. Encore un long moment à regarder un dos. Résultat de l introduction du film, ... on est dans l ambiance pour la suite.
    .-.-.-.-.
    La consolation : je n' ai pas eu l impression que le titre soit une indication sur la thématique du film. Je ne savais pas que c était le titre du morceau de piano du générique de fin. Du coup, pour moi il faisait référence à la scène dans la prairie ensoleillée. Cependant, pour moi, consolation nécessité préalablement un chagrin, une déception que j ai eu du mal à voir à l image. Je vois bien comment Daniel peut ressentir quelque chose dans sa situation (le coup de téléphone à sa mère : le savais-tu ?), c est juste que je ne l ai pas franchement vu à l image.

    .-.-.-.-.-.

    Dernière vacherie : comme quelques films, il y a un bonus à la fin du générique. Sans la moindre explication, ce bonus peut être tout et rien. Une reference au réalisateur, à quelqu'un qui a inspiré le scénario, une reference a l une des mères du film, quelque chose de gratuit sans signifiant et très peu de signifié, ....
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 avril 2017
    Corinne Masiero for president ! Suis allé voir La consolation de Cyril Mennegun. Projection-rencontre au Luxy, cinéma de quartier estampillé art et essai (excellente programmation, bénis soient-ils). Beaucoup aimé Louise Wimmer. Très surpris par ce deuxième film. Un temps pour s'acclimater. Mais acteurs infiniment justes. Touchants. Plastique magnifique. Tendresse, délicatesse, modestie, impressionnante simplicité. Allo Tarkovsky :-? Film généreux, sensible, réfléchi. Film de peintre ou de poète. Longueur des plans, absence de dialogues, grosse partition musicale. Corinne quasi muette. Pas frustrant pour un sou(ffle). Découverte surprise au générique de fin : Alexandre Guansé interprète toutes les œuvres au piano, pas de doublure, chapeau bas. Monsieur Mennegun est bienveillant et généreux. Parle très bien de son travail. Réfléchit beaucoup, explique bien, propose les questions et offre des réponses. Grand plaisir à l'écouter. Plaisir aussi de constater le parti-pris de produire avec peu et pour pas cher, mais avec grosses exigences. Et sourire à la durée du générique fin, approx moins d'une minute. A voir si on aime prendre son temps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 avril 2017
    La consolation un très beau film à aller voir. J'ai été enchanté par le labyrinte intérieur des personnages pour parvenir à la paix avec soi même. Des comédiens majestueux au jeux à vif des musiques qui forment elles aussi un vrai personnage et accompagnent les comédiens dans leur tumulte. Allez voir ce bijou intime pudique rare ou la vie le deuil la consolation et la paix arrivent. Bravo au réalisateur
    officielaurore
    officielaurore

    2 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2020
    Un film dur mais émouvant et que j'ai trouvé avec une certaine beauté. Les passages nostalgiques avec son grand-père sont vraiment beaux à voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 novembre 2018
    Un film assez mal accueilli par la critique, et c'est bien dommage. En effet, si le projet peut faire peur (film contemplatif sur le deuil, à l'intrigue minimaliste et comportant peu de dialogues) , il n'est ni l'œuvre prétentieuse, ni le monument d'ennui décrit par certains.. Il demande juste un petit effort au départ, effort récompensé par la beauté des images, et la sensibilité de l'ensemble. C'est une histoire de résilience et de deuil très touchante, traitée sans tendance au mélo .
    Ce qui a déconcerté aussi, c'est peut-être le changement radical de style pour Mennegun, après son premier film, Louise Wimmer, chronique sociale assez âpre sur une femme en situation précaire. Même chose d'ailleurs pour Masiero, qui interprétait le rôle-titre et qu'on retrouve ici dans un registre bien différent.
    La musique joue un rôle importent, notamment pour l'ambiance, le personnage principal étant pianiste. L'interprète du rôle l'est aussi (même s'il est avant tout comédien professionnel), et il interprète tous les morceaux qu'on entend dans le film.
    En bref, un belle surprise que ce film, à côté duquel j'étais complètement passée lors de sa sortie en salles.
    Sophie W
    Sophie W

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 avril 2017
    Le réalisateur aurait pu faire un effort sur les dialogues. On s'ennuie à mourir, il n'y a rien à voir, il faut tout deviner, même pas de générique de début. Un film chiant comme la mort.
    SandL7
    SandL7

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2017
    Vous voulez voir un film différent , un autre regard sur la vie.Un film pictural qui nous fait toucher de près le coeur et l'âme des personnages et ne vous laisse pas indifférent .Arrêtez-vous un moment .Prenez le temps de vous promener dans la campagne .Vous pourriez vous y retrouver ….
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 avril 2017
    La consolation est un film rare et d'une beauté tragique qui nous emmène dans la quête de la vérité de l'identité qui je suis? On passe un moment intime bouleversant avec deux acteurs puissants qui nous portent de lincertitude au deuil à la consolation et à la libération de soi. Un film à aller voir dans l'urgence
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 avril 2017
    Film d'une très grande sensibilité, servi par des acteurs d'une grande finesse. Mention spéciale pour Alexandre Guansé dont les interprétations au piano sont simplement magnifiques.
    80 minutes passées hors du temps, en état de pleine conscience, le temps de se reconnecter à ses émotions. Un Cinéma trop rare de nos jours et qui fait un bien fou, n'en déplaise à la presse écrite qui comme souvent est passée complètement à côté...
    Merci à Cyril Mennegun de nous proposer un film qui n'existait pas encore, et qui nous donne envie de retourner au Cinéma !
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