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    Sils Maria
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    Roub E.
    Roub E.

    727 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 juillet 2015
    C est du déjà vu et revu. Un film d actrices sur les actrices pour les actrices. Une interrogation sur le métier qui n apporte pas grand chose sur un sujet déjà traité une multitude de fois au cinéma. Du coup cela donne au film une dimension nombriliste que je n aime pas. Alors oui l interprétation de Juliette Binoche et de Kristen Stewart est très bonne, ainsi que l ambiguïté de certaines scènes de répétition de la pièce que le personnage de Juliette Binoche prépare. Mais au final il m a terriblement ennuyé car j ai eu l impression de l avoir déjà vu une dizaine de fois.
    Nyns
    Nyns

    188 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 août 2015
    C'est mon premier Olivier Assayas, mais il faut dire que je ne suis pas forcément attiré par sa filmo, et cette dernière œuvre en date ne fait que valider mes craintes. Parmis les différentes lectures que propose "Sils Maria", la digression sur le métier d'acteur (surtout d'actrice en fait) est de loin la plus intéressante. La situation des anciens dont le talent était repéré sur les planches est opposée aux nouveaux dont la vie privée et les diverses frasques font plus parler d'eux que leur capacité scénique. Le classicisme ringard (ennuyant?) face au voyeurisme moderne (illusoire?). C'est vite résumé mais en gros dans le fond c'est ça. La réalisation se construit de façon métaphorique, grâce au jeu ambiguë entre une comédienne de quarante ans et sa jeune assistante : fiction ou réalité? On ne nous donne pas les réponses (et moi ça, ça m'agace). La photographie est propre (trop), on a le droit à de superbes paysages des alpes suisses caractérisés par un phénomène naturel angoissant et magnifique (les nuages, la partie du titre anglais retiré pour la France). Finalement avec tous ces bons sentiments ça sentait le jackpot, car même du point de vue du casting tout est très soigné et solide (un trio d'actrice improbable et réussi). Mais le problème est qu'Olivier Assayas est tout sauf impartial, il nous impose son avis de façon si peu subtil que s'en est même choquant. Et ça tue le film. La séquence du cinéma est irréaliste, sans déconner c'est quand la dernière fois qu'il a vu un blockbuster? 40, 50 ans? Si j'ai bien compris lunettes 3D = daube? Du coup ce côté très prétentieux ne m'a pas du tout parlé voire carrément déplu. Et puis globalement le film agace plus qu'il interpelle, et la dernière partie est tout simplement bâclée, pas du tout aboutie. En conclusion "Sils Maria" se résume à : on nous fait la morale à coup de grands discours bien travaillés sous forme de petites répliques entre une célébrité et son employée. Bien dommage.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    150 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2014
    Un très grand film ! Olivier Assayas fait preuve ici d'une très grande ambition, tant dans le sujet traité que dans la forme. Le scénario et les dialogues sont très bien construits, emboitant la pièce de théâtre jouée et la vie réelle. Le film est aussi une passionnante immersion dans le monde des gens riches et célèbres. La mise en scène est d'une inventivité constante, alternant des séquences très contemporaines et d'évidents hommages à la peinture romantique allemande. Les actrices sont magistrales. Bref, à voir.
    NewBoorn
    NewBoorn

    54 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Ce "Sils Maria" est une belle surprise, avec un duo inattendu mais loin d'être incompatible, bien au contraire. Sur fond de superbes paysages des Alpes, Olivier Assayas joue remarquablement sur les parallèles du temps qui passe, à travers la relation qu'elle entretient avec son assistante incarnée par une très sérieuse Kristen Stewart et au gré de leur répétition, mais également de par la rencontre avec la jeune et sulfureuse actrice dans un pièce de théâtre destinée à inverser les rôles. Juliette Binoche éclabousse de son talent ce film où son jeu semble même nous transmettre à demi-mot le même message que le personnage qu'elle incarne. Une chose est sûre, on est loin d'avoir envie qu'elle arrête... A noter également l'effort de modernité et de réalisme sur les métiers et le monde actuel du cinéma, agréable et assez rare pour le signaler.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2017
    Remarquable mise en perspective de la vie d'une actrice (le plus beau rôle de Binoche ?) et de la pièce qui l'a rendue célèbre et qu'elle accepte de rejouer 20 après.
    La mise en scène d'Assayas est remarquable de précision et de fluidité ; on reprochera peut-être au scénario la trop brusque disparition du personnage joué par Kristen Stewart, dont il ne sera plus question jusqu'à la fin du récit. Si le cinéaste est habituellement doué pour les ellipses, on aurait apprécié ici qu'il en usât plus modérément.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 septembre 2014
    spoiler: Hydre emmêle En trois parties "Sils Maria" dresse un état des lieux fascinant de la vie de comédienne. Trois temps, trois visages et trois visions qui mettent en abyme les frustrations et ambitions de chacune. Les sentiments de Binoche, Stewart et Chloë Grace Moretz se lient avec leurs rôles et ceux qu'ils interprètent. La première partie présente habilement le contexte. Infiltration ultra-réaliste (nom de radio, d'acteurs, d'écrivains... existants) dans la vie d'artiste. Dans un train à vive allure Valentine (Kristen Stewart) se plie en quatre pour satisfaire au confort de la vedette Maria (Juliette Binoche). Au fil de d’innombrables coups de téléphone le récit se met en place et les personnages se dessinent. Une jeune femme aspirante comédienne dévouée et en admiration pour une grande du métiers au crépuscule de sa carrière. Une fois le chemin tracé, elles se cloîtrent dans un village Alpin (Sils Maria) propice à l'écriture et à la répétition pour ce cas précis. L'assistante de Maria lui donne la réplique entre deux randonnées. La deuxième partie est fascinante dans sa mise en abyme en trois dimensions. La résonance du vécu et des sentiments de chacune des quatre personnages et deux comédiennes est troublante. On ne serait presque plus démêler le vrai du faux, c'est bien vu et bien voulu. Kristen Stewart est une jeune femme dépassée par l'ampleur qu'a pris sa notoriété. Juliette Binoche joue en fait son propre rôle. La relation privilégiée entre Maria et Whilhem est l'illustration de celle pleine de fidélité et d'admiration qu'elle et Olivier Assayas ont. Valentine ne fait pas que lire le texte, elle joue très bien son rôle. Il est rapidement évident que la demoiselle n'attend pas que de servir Hollywood. Kristen Stewart excelle dans cette frustration doublée d'admiration. Elle voue une véritable adoration pour sa patronne et sa serviabilité n'est pas foncièrement intéressée. Néanmoins elle attend une forme de reconnaissance de la part de l'actrice. Face à ce manque d'attention, Valentine s'échappe, balance coussins et portables sans violence mais pas sans peine, fuie. Elle n'exprime jamais son envie de percer dans le cinéma (ou le théâtre), mais elle est évidente. Et ça accentue l'égocentrisme de Maria qui ne parle que de ses projets, ses souvenirs et ses sentiments sans être vraiment à l'écoute de son assistante. Le constat qu'elle fait de la pièce exprime à l'envers la sensation de ses personnages. 20 ans après avoir joué la charmeuse Sigrid, Maria se voit offrir le rôle de la femme mûre charmée. Elle déteste ce personnage d'Helena qu'elle trouve sans intérêt et en fin de compte éclipsée par la jeune femme. Les scènes de répétitions appuient très bien sur cette étrange ambivalence entre fiction et réalité. Valentine lance ses répliques comme des perches tendues. Elle défend l'idée d'un duo qui se complète quand Maria veut lâcher le rôle d'Helena. Elle défend une réciprocité dans l'échange entre la patronne et sa stagiaire, comme pour demander un retour à son employeuse. Un besoin d'affection qui est à peu près la même détresse qui pousse Helena au suicide. La blessure n'est pas aussi profonde mais elle est nourrie par la même indifférence. En cela l'actrice Maria est bien plus proche de la jeune femme qu'elle à jouée à ses débuts que le rôle qu'elle reprend. Mais on peu aisément penser que ce fût l'inverse quand elle commençais le métiers. Quand Valentine interroge le passé de la relation entre Maria et Whilhem on devine qu'il était son mentor. Ce que Valentine attend de Maria, elle va le donner à la jeune Jo-ann. Il y a tout de même de superbes scènes de complicité entre les deux femmes. Plutôt qu'un conflit leur différence de génération est nourrissante et cocasse. La scène du casino est géniale, en plus d'être très drôle c'est assez fort que ce soit Kristen Stewart qui défende le blockbuster. On pourrait remplacer les mots "vaisseau" et "combinaisons spatiales" par "vampire" et "loup-garou" que ça ne sonnerait pas différemment. Finement écrit et grandement interprété. La portrait de Jo-ann fait à Maria par Valentine (Kristen Stewart donc), vaut aussi son pesant d'or. Description à base de "googlé" laissant entrevoir une jeune femme prometteuse finalement fracassée par le star système. Le contre coup de découvrir une fille pleine de classe et d'élégance est un superbe pied de nez qui brise l'écran de fumé que peut être le média d'aujourd'hui. Cette rencontre scelle le désespoir de Valentine. La jalousie entre les personnages n'est jamais clairement montrée et pourtant le mot est très utilisé. On ressent assez clairement celle de Valentine à la fin de la rencontre, les louanges échangées l'agace. Le ton n'est pas orageux ou pesant mais une petite grisaille souffle le troisième temps. Le film ne descend pas en qualité mais le récit perd de sa richesse. En dehors du nouveau binôme qui y est bien exploité, cet épilogue est un peu vain et long. On voit encore plus clairement la difficulté de Maria à laisser place à la relève. Elle n'accepte définitivement pas de voir une autre qu'elle camper le rôle avec lequel tout à commencé. Et elle finira pourtant par faire une recommandation à contre courant de cela, une sorte de prise de conscience. La mise en scène accentue le bon réalisme du film et s'inscrit dans un ensemble visuel magnifique. La première partie nous laisse admirer les belles actrices, mais surtout on plonge par la suite dans un paysage alpin sublime. Sils Maria (la ville) est plus que dépaysante avec ses montagnes où les nuages s'insinuent comme des serpents, une terre de retraite parfaite. Il y a donc aussi la scénographie de la dernière scène qui brille. "Sils Maria" est une de ses nombreuses introspection hollywoodienne, très inspiré celle-ci. Un scénario d'une richesse et d'une finesse rares, une très belle photographie et des actrices brillantes. Sans une petite longueur et une certaine lenteur, Olivier Assayas ne serait pas loin d'avoir tout bon.
    leobis
    leobis

    46 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2014
    Juliette BINOCHE n'est pas toujours convaincante dans son rôle d'actrice vieillissante , par moment on décroche, cependant le scénario est intéressant et le suspens psychologique est maintenu grâce à l'actrice qui incarne son assistante. Ce n'est certes pas le film de l'année à recommander.
    Steven O.
    Steven O.

    23 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 août 2015
    mon dieu que c'est long et ennuyant. Un début de film raté avec des dialogues et des conversations sans fin et c'est au téléspectateur de prendre l'histoire en route rien n'est fait pour l'aider. Les décors bien que sublimes sont plats et les personnages malgré les bons comédiens sont plats. Bref pas grand chose à sauver de ce film
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    216 abonnés 2 855 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 octobre 2018
    Mon Dieu que c'est laborieux !! Déjà il faut avoir le temps au début car 45 minutes autour de la mort de Wilhelm il faut le vouloir !! Que c'est long pour en arriver à l'essentiel !! Et quand le scénario se met enfin en place, on a déjà rendu les armes depuis longtemps et la mayonnaise ne prend malheureusement pas. Dommage car Juliette Binoche est encore prodigieuse dans ce film mais là trop c'est trop !!
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2016
    Sils Maria est le second long métrage que je visionne d'Olivier Assayas. Le premier étant une déception ( L'Eau froide ), mes craintes concernant cet oeuvre était considérable. Au final ce ne fut pas une surprise mais un énorme coup de cœur. L’ambiguïté qui règne tout au long des deux heures de film donne encore plus de puissance à son propos et et à la force de ces autres qualités. La réalisation ( mise en scène ) d'Olivier Assayas est tout bonnement prodigieuse, il prend acte de chaque détails et parvient à galvaniser chaque scène à tel point qu'il insuffle une forme de suspense à ce film qui n'en a pourtant pas le genre. Le casting est étincelant. J'aimerais m'attardé plus personnellement sur les individualités mais pour le coup ce n'est guère utile. Ils rayonnent tous ! Sils Maria est d'une certaine complexité, l'introspection est passionnante, les différents regards m'épate. Ce long métrage est divin. Plus aucun doutes, je vais visionné le restant de la filmographie de ce metteur en scène.
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    58 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 février 2015
    Quel ennui ! Quand je pense à la carrière passée de Juliette Binoche....Aujourd'hui, après le désastreux Camille Claudel, la voilà dans une énième médiocrité prétentieuse où il ne se passe quasiment rien. Ce film est consternant, d'un vide absolu. La direction d'acteurs d'Olivier Assayas est inexistante, une mise en scène plate et sans relief, une histoire à mourir d'ennui, au secour !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 août 2014
    Juliette Binoche est vraiment vraiment exceptionnelle dans ce film. Les autres perso la mettent en valeur. On se prend au jeu, on s'attache à cette femme
    Cyril B
    Cyril B

    13 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2014
    Pas mal. Un nouveau film où des comédiens se préparent à une pièce de théâtre qu'ils connaissent déjà. Après Alceste à Bicyclette sur l'île de Ré, voici Sils Maria dans les Alpes. Un joli film sur le temps qui passe avec un retour aux sources pour une comédienne devenue actrice et célèbre. Même si le film ne m'a pas transcendé et que je l'ai trouvé un poil trop long, il faut bien reconnaître la qualité de l'interprétation et la beauté des paysages et décors.
    Fabien S.
    Fabien S.

    452 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2017
    Un très beau film d'auteur. Juliette Binoche , Kristen Stewart et Chloé Grâce Moretz nous montrent trois beaux portraits de femmes.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    69 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2014
    Olivier Assayas mène une réflexion particulièrement pertinente sur la condition des acteurs, l'image qu'ils dégagent, celle qu'ils veulent dégager et ce qu'ils sont réellement. Le scénario est excellemment écrit mais c'est surtout la mise en scène, plaçant les corps des actrices au centre des préoccupations, qui fait la réussite de "Sils Maria". Les rides de Maria s'opposent ainsi aux traits juvéniles de Valentine et Jo-Ann, mais il ne s'agit pas du seul exemple de divergence entre elles. Ainsi, la retraite de l'actrice et son assistance devient de plus en plus étouffante en raison de la façon dont la première réprime la seconde. Là où on attendrait une réplique de l'histoire de Sigrid entre les deux femmes, c'est plutôt spoiler: un piège pour Valentine
    qui se met en place : Maria Enders, qui croit que sa maturité et son expérience de la vie la mettent au premier plan, finit par se concentrer uniquement sur ses soucis sans prendre au sérieux ceux des autres. spoiler: Il est alors très intelligent de la part du réalisateur de faire de l'assistante la véritable victime du scénario.
    Le film est donc extrêmement stimulant pour l'intellect, que ce soit grâce aux dialogues ou la façon dont sont filmées les montagnes. Ainsi, le serpent de Maloja, phénomène naturel qui apparaît plusieurs fois à l'écran – dont une fois, particulièrement mémorable, par le biais d'images d'archives – devient le fil rouge de "Sils Maria" et s'incarne peu à peu comme un élément fantastique, offrant à l’œuvre une dimension quasi-cosmogonique. Dans le calme de ces montagnes, le trouble naît ainsi de n'importe quoi : le recul que prend Maria par rapport au texte qui l'a rendue célèbre, les vidéos et ragots à propos de Jo-Ann qu'elle consulte sur Internet, l'hypocrisie des hommages et des réunions mondaines, l'apparition de nuages à l'horizon et bien sûr l'extrême sensualité avec laquelle est filmée Valentine. Magnifique et perturbant...
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