Avis : Northwest - Page 4

Tout sonne très juste... Ce film est une fenêtre ouverte sur une génération dont le banditisme est aussi immature qu'irréfléchie... Ce qui nous donne à nous, tout le loisir de la réflexion. Encore un très bon film du cinéma Danois sur un sujet plus essentiel qu'on ne le croit... Merci;-))

Northwest est un film Danois un peu similaire au film Hollandais "Wolf" ou à la trilogie "Pusher" on suit un jeune qui tente de se faire sa place et gagner sa vie en vendant des biens volés jusqu'au jour ou cela ne lui suffit plus et va travailler pour un rival ce qui va lui causer pas mal d'ennuis. C'est un bon film bien réalisé, divertissant et bien rythmé mais l'histoire est pas très original avec le trafic de drogue, la prostitution etc. Le film manque de tension, d'intensité et d'émotion dommage que ça soit plus comme dans le final, la relation entre les deux frères est intéressante et les acteurs sont très convaincants mais malgré ça c'est un film qui ne sort pas du lot.

Une virée dans la mafia du Nord de l'Europe. Décapant et intéressant.

Magnifique thriller. Le scénario est soigné. Les acteurs choisis. On est immergé dans ce monde qu'est la délinquance, la descente aux enfers. Le film est dur à l'image de ses personnage. La fin est percutante, haletante.

Énorme claque! Subtile et radicale plongée dans le quotidien d'un gamin de 18 ans, où les vols et autres trafics lui permettent de subvenir en chef de famille aux besoins de celle ci, dont la mère élève seule ses trois enfants. Évitant tous les clichés du genre, c'est d'une caméra à l'épaule maîtrisée que le réalisateur dépeint avec force et pudeur un monde mafieux où des communautés sociales aux méthodes diverses se confrontent, et au coeur desquelles notre héros danois va se retrouver inéluctablement coincé, la faute à un appétit trop grandissant pour l'argent facile et à l'influence quasi paternelle de Bjorn, l'un des chefs de clans qui va forcer son destin. Porté par des acteurs tous aussi incroyables les uns que les autres, sans fausse note aucune, ce film noir est d'abord un grand drame familiale, ou rien n'est laissé au hasard, à hisser au même rang qu'un Little Odessa, Boy A ou Bullhead, plus récemment aperçu. Les français feraient bien d'en prendre acte. En un mot, bravo!

Un thriller social nerveux et prenant qui nous plonge sans fioritures, dans la délinquance d’une cité de Copenhague. 3,75

Une petite pépite du nord filmée style caméra aux poings pour plus de cohérence pour décrire les milieux difficiles et impitoyables. Le réalisateur porte son film sur une famille vivant difficilement et surtout le fils aîné qui tente sa chance de façon opportuniste pour monter les échelons. Film dur mais réaliste, notamment dans les émotions des personnages et leur comportement mais effleurant certains sujets qui aurait mérité plus de profondeur car intéressants (les relations au sein de la famille notamment). A découvrir sans attendre.

Très bonne descente aux enfers d’un jeune issu d’un quartier pauvre de Copenhague qui après de petits cambriolages va entrainer son jeune frère dans une spirale infernale. Scénario classique sans grande surprise mais une interprétation et une réalisation qui valent le détour. Ces jeunes sont remarquables que ce soit dans la rue ou au sein de leur famille, c’est finement joué et la montée crescendo imposée par ce réalisateur Danois, qu’il va falloir surveiller de près, est extrêmement bien maitrisée. Il n’y a que la fin que je trouve un peu brutale nous laissant un peu sur notre faim et notre incompréhension…

On sent lourdement peser l’inspiration de la trilogie Pusher de Nicolas Winding Refn sur la mise en scène très acerbe et le ton terriblement fataliste avec laquelle Michael Noer nous a filmé cette histoire de descente en enfers d’un délinquant danois. Ce schéma classique de scénario de film de gangster est tout de même assez bien exploité puisque Northwest nous dresse, sans le moindre sentimentalisme ni parti-pris, un panoramique assez effrayant de la criminalité et de l’extrême violence auxquelles a mené la détresse sociale du personnage principal, mais le problème vient du rythme de ce récit qui, à force d'être constamment ponctué de scène violences, en deviendrait presque monocorde. Il n'y a finalement, dans ce film noir, rien de réellement innovant pour le cinéma de genre scandinave en pleine expansion, à part peut-être le visage austère du jeune acteur Gustav Dyekjaer Giese qui mérite de poursuivre sa carrière dans ce sens.

Encore un super film hyper réaliste, fort et sans concession du nord! Un film coup de poing qui m'a captivé de bout en bout de par son réalisme, rien de trop gros, on arrive facilement à s'attacher à ce personnage principal très bien interprété. Le jeune dégage beaucoup de sincérité, on comprend ses réactions notamment quand il doit prouver sa loyauté. Et on, comprend aussi son frère plus jeune qui n"a justement pas la même notion des réalités vu son âge et ne voit pas dans quoi il pourrait s'embarquer. Tous les acteurs sont très bons, pas de caricatures. On pourrait le considérer comme un prequel à "R" tout aussi prenant et fort. Captivant, passionnant. A voir!

Un petit film de voyou qui n'a d'autre intérêt que de venir des pays du Nord. Les plus politisés arriveront sans doute à y voir une critique de la société et/ou du multiculturalisme selon leurs bords respectifs.

Dans la tradition de Pusher ce film prend pour cadre la banlieue de Copenhague mais la grande différence réside dans la force des liens qui structure la famille du « héros ». Beaucoup d’amour et de tendresse qui s’opposent à la dureté du monde extérieur. Le drame en devient encore plus fort.

Fraîchement recruté, le danois Gustav Dyekjaer Giese possède une prestance brute et impressionnante. Il donne la réplique à son propre frère Oscar Dyekjaer Giese encore plus sauvage. Northwest est un film de gangs revisité dans le naturalisme d’un quartier de Copenhague. La caméra à l’épaule nous secoue les trips et nous saisie jusqu’à un intense final. Second film de Michael Noer après R, qui d’ailleurs ne sortira qu’en 2014, le réalisateur maîtrise déjà la tension de l’action tout en mettant en avant la dimension humaine de son projet. On pourra reprocher le manque de nouveauté dans le scénario, mais celui-ci a été exploité avec brillantissime.
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C'est à un film sans pathos que nous convie Michael Noer. Casper, un jeune danois représentant la "racaille" autochtone survit de cambriolages minables, dont il revend le butin à la "racaille" immigrée. Manquant d'envergure, de jugeote, parfois de courage aussi, il surnage difficilement dans son quartier défavorisé. Une rencontre avec un caïd qui recrute lui ouvre de nouvelles perspectives plus prometteuses mais également plus dangereuses... Le réalisateur a la bonne idée de ne pas porter de jugement. On suit les trafics du jeune loubard qui entraîne son frère dans sa dérive, son ascension fragile, son goût de l'argent facile qu'il dépense aussi vite qu'il l'a gagné, l'accroissement des tensions avec les trafiquants plus installés, etc. Le personnage principal de même que son frère sont joués par des acteurs peu expressifs. Pas facile de s'intéresser à leurs parcours qu'on devine vite assez sombres. Seules quelques scènes familiales, notamment avec leur petite sœur, viennent égayer une grisaille quotidienne persistante. Les délinquants immigrés n'ont pas droit à ces quelques plans humanisants, ne restent donc pour eux que des scènes de menaces, de confrontations violentes ou de chasses à l'homme. Le quartier - ou plutôt ghetto - semble complètement abandonné par l’État et dégage une atmosphère pesante et désespérée.

Film nordique un peu lourd à digérer !! Le début est prometteur mais vite on s'ennuie et le côté un peu noir et pesant ne suffit pas à remonter ce film qui se perd dans la masse des films de voyous qui sortent en grand nombre ! Un de plus mais vraiment pas le plus abouti !