Avis : Dumbo - Page 5

Le pauvre Dumbo n'a pas de chance : il naît avec de grandes oreilles et même chez les éléphants c'est une source de moqueries. Récit d'apprentissage du plus touchant des éléphants, le film est parfois cruel, parfois émouvant mais a du mal à trouver son rythme. Certains moments restent d'anthologie : la construction du chapiteau, la séquence avec les corbeaux et surtout le passage où Dumbo, ivre mort, voit des éléphants roses qui est d'un psychédélisme génial et en avance sur son temps.

Ce quatrième classique d'animation Disney sorti en 1941 et réalisé par Ben Sharpsteen est plutôt bon. Cela faisait maintenant bien longtemps que je n'avais pas vu ce film, je ne m'en souvenais donc plus vraiment et le revoir a été une expérience assez intéressante. C'est un petit peu ce qui contribue à la magie des Disney, c'est que en dehors de leur histoire, les films font également resurgir des souvenirs d'enfance propre à chaque spectateur, ce qui accentue le côté magique et bon enfant des films. Pour celui-ci, malgré sa très bonne réputation, je n'ai jamais été réellement fan et même encore aujourd'hui quand je le revois, je me dit que oui, c'est une belle histoire mais il ne fait pas parti de mes préférés des studios. Cependant, j'ai quand même accroché à l'histoire et j'aime beaucoup le message que le film veut faire passer. L'histoire est très simple et c'est une très bonne chose pour un film aussi court car on ne s'ennuie pas et on rentre tout de suite dedans. De plus, cette histoire peut renvoyer à un souvenir particulier et différent chez chaque spectateur car qui n'a pas un jour subi des moqueries pour telle ou telle différence. J'aime d'ailleurs beaucoup la fin pour cela, on peut faire quelque chose de cette différence et même quelque chose de très bien ! Comme le fait ici cet éléphanteau à qui on peut très facilement s'identifier. De plus l'animation est simple, elle aussi, mais très réussie et nous avons de très belles scènes mémorables comme notamment le rêve psychédélique de Dumbo qui, d'un point de vue artistique, est magnifique (surtout pour l'époque avec toutes ces couleurs) et puis la scène, je dirais la plus triste du film, celle du câlin entre Dumbo et sa mère, enfermée. "Dumbo" est donc un bon film, prometteur d'une bonne soirée, mais ne fait malgré tout pas parti de mes Disney préférés.

Un Disney au charme fou. Cela tient bien sûr à l'histoire finalement très moderne puisque le héros est un petit handicapé rejeté par les autres, en l'occurrence un éléphanteau aux trop grandes oreilles. Pas de temps morts pour faire de ce handicap une force (se servir de ces fameuses oreilles... pour voler !) et un seul détour narratif, celui de la psychédélique séquence des éléphants roses. Dumbo est un des classiques Disney qu'on peut faire découvrir aux enfants les plus petits tant il est adapté à leur niveau d'attention. Mais les plus grands peuvent y trouver leur bonheur aussi... tel John Lasseter, le PDG de Pixar (de Toy Story à Là-Haut) qui le cite souvent comme son Disney préféré et celui qui l'a le plus inspiré.

Encore un magnifique film sur la différence physique et le rejet des autres. Ce dessin animé sait être drôle, touchant, attachant, mignon mais il peut être aussi bouleversant, émouvant, triste et assez cruel. On nous présente une histoire très triste, avec des chansons émouvantes. "Dumbo" fait partie de ces films au scénario simpliste, clairement destiné aux plus jeunes. Le personnage de Dumbo est très attachant et suscite rapidement l'empathie. C'est mignon à souhait, c'est adorable, c'est beau. C'est calme, court. Les numéros dans le cirque itinérant sont à la fois cruels et fascinants, avec ses pompiers plus ignares les uns que les autres. La chanson "Le train du bonheur" illustrant la venue de la cigogne avec le bébé est très jolie. Et on retiendra surtout la formidable séquence où Dumbo, enivré, se met à faire un rêve psychédélique, avec des éléphants roses en mouvement. L'animation est vraiment très belle et donne beaucoup de charme au film. Ce dessin animé signé Disney est l'un des plus tristes du studio, mais il est certainement aussi l'un des plus poétiques. Il n'y a pas de véritable méchant, c'est juste l'entourage qui considère Dumbo comme une bête de foire. Le personnage de Timothy Mouse est une version améliorée de Jiminy Cricket et est un personnage des plus sympathiques et qui a un vrai rôle dans le film. En ne traitant pas son sujet de manière mièvre, "Dumbo" se trouve être un film inoubliable, fabuleux, un régal pour les yeux et une véritable leçon de cinéma par une équipe de visionnaires. Disney signe avec "Dumbo" l'un de ses films les plus attachants. En traitant de la tolérance et du handicap avec beaucoup de finesse, le film a une autre dimension, une seconde lecture. "Dumbo" est un grand film incontournable, culte, c'est un classique Disney que l'on peut savourer à tout âge, tant il semble suivre les époques sans prendre une ride

Dessin animé Disney devenu culte, Dumbo est une gentille histoire sur la différence. Les dessins sont sympa pour l'époque et une bonne morale. Assez triste quand même de temps en temps, mais c'est ce qui rend les moments qui suivent encore meilleurs.

Etrange Disney. Le film est Très court, et la scène de défonce (fallait oser surtout à l'époque !!) est démente !!

Film Disney culte ! Dumbo. Très sincèrement, ce film de 1h, est très moyen. Peu de choses se passe à l'écran et le film ne raconte rien. Il suffit dr regarder les 10 dernières minutes du film pour voir le seul moment intéressant du film.

Par contre, les personnes qu'on fait ce film, devaient être sous LSD. Certaines scènes n'ont rien à faire dans un film comme celui là. On va dire que c etait l epoque...

Voilà un Disney dont le re-visionnage n’aura pas été inutile, tant je n’en conservais que peu de souvenirs ; il faut dire aussi que bien qu’étant un classique intemporel du studio aux grandes oreilles, Dumbo fait partie de ces films au scénario simpliste comme pas deux, clairement destiné aux plus jeunes. Dans les faits, ce parti pris pour un univers cucul la praline et faible en réelles péripéties découlait des résultats insuffisants des précédents Pinocchio et Fantasia, pourtant réussis, d’où le choix d’une histoire parmi les plus enfantines du studio. Pour autant, Dumbo n’est pas inintéressant en soi, avec comme bon nombre de Disney une gentille morale tenant alors en un hymne à la tolérance et la différence, le célèbre pachyderme et ses grandes oreilles en constituant la trame même ; ce dernier est par ailleurs une figure des plus attachantes, suscitant avec aisance l’empathie, d’autant que la foule de personnages secondaires caricaturaux à souhait ne manquent pas de chambouler son existence. Néanmoins, ces derniers brillants d’une simplicité exacerbée destinée aux plus jeunes, les péripéties sont en elles même plutôt faibles, tandis que le film dépasse de peu l’heure en termes de durée. Pour le reste, il subsiste une animation agréable quoique plus cartoonesque, donnant notamment lieu à un long délire alcoolisé visuellement audacieux, et comme toujours des refrains réussis. Un bon Disney en somme mais loin d’être le meilleur, car bien moins consistant que ses pairs.

Sorti en 1941, "Dumbo" n’est que le quatrième long-métrage d’animation des studios Disney. Sa très faible mais suffisante durée en fait le plus court de tous (à peine soixante minutes, soit sept de moins que "Bambi"). Une animation de bonne qualité sert un style graphique simple et plutôt agréable. S’adressant essentiellement aux tout petits, cette œuvre ravissante a conservé toute sa magie. Bien entendu il sera difficile de parler de modernité à l’écoute de la bande sonore française, celle-ci nous ramène en effet allégrement six ou sept décennies en arrière et ferait presque passer le répertoire d’Edith Piaf pour du rock. Grâce à d’indémodables thématiques, l’histoire fonctionne toujours à merveille. La scène où madame Jumbo attend la livraison par cigogne d’un bébé qui ne vient pas est déchirante. Son personnage aimant et digne m’a bien plu. Le bébé arrivera alors que le rigolo petit train du cirque traverse la Floride. A cause de ses immenses oreilles, son enfant sera sujet aux railleries de tous (humains comme pachydermes). Le plus mignon des éléphanteaux se voit même affublé du sobriquet Dumbo par les commères éléphantes. Voilà une bonne manière d’apprendre la tolérance aux bambins en leur exposant bêtise et racisme blessants qui les toucheront. Pleine d’initiative, la souris Thimothée redonnera confiance à Dumbo. Seul petit bémol pour le public enfantin, la longue séquence éthylique de la marche des éléphants paraît bien space pour ne pas dire inquiétante. En même temps elle a pour vocation de montrer les méfaits de l’alcool (pas surprenant dans un pays où moins de dix ans en arrière sévissait encore la Prohibition). En termes d’émotion, il s’agit indéniablement de l’un des tout meilleurs Disney. Ancien mais admirable.

Si les studios Pixar devaient une partie de leur univers décalé et créativité à un long métrage d'animation, il faudrait voir du côté de Dumbo ! D'une inventivité et d'une audace visuelle incroyable pour l'époque, Dumbo est un véritable concentré de poésie et d''humour. Disney travaillera d'ailleurs en collaboration avec Dali pour certaines séquences. Un conte très touchant, une oeuvre majeure de Disney.

Si on enlève la scène des éléphants roses qui est, disons le, du grand n'importe quoi, le reste est très réussi et touchant. J'ai même versé une petite larme à la chanson de la maman.

1941, pleine seconde guerre mondiale mais le studio aura réussi à sortie un nouveau film sur le thème cette fois-ci, du cirque, 1h04 (très court) ou l'on aborde plusieurs sujets malheureusement toujours actuels tel que le racisme, les différences physique et social ainsi que bien plus récemment, l'interdiction d'animaux sauvages dans les cirques. Un Disney musical ou comme pour les précédents, chaque notes, chaque paroles remémore les souvenirs d'antan. "Dumbo" reste encore et toujours un symbole pour cet animal aux oreilles démesurées qui sensibilise toujours sur ce pachyderme aujourd'hui menacé, un film qui donne envie d' "adopter" ce bébé moquer, insulter avec légèreté mais fermeté par les membres de sa même espèce par sa différence physique. Des femmes éléphants représentant la bourgeoisie par leur accessoires vestimentaires, leur manière de parler et ton verbale, le tout avec une "marâtre" imposant ses directives comportementales. La mère de notre éléphanteau représente quant à elle la classe moyenne, classe sociale d'en dessous en recevant avec retard son "cadeau" de naissance par cette cigogne, elle-même représentant le mythe des naissances par cet oiseau légendaire. Notre souris, mini meneur de cirque, est l'exact équivalent de notre Jiminy Criquet en accompagnant par conscience, Dumbo dans sa folle course de l'acceptation de sois, l'entrainer à dompter ses oreilles, sa non dégourdise jusqu'à la rencontre qui va tous changer, les corbeau. Caballeros par excellence, ces 4 bambins au fort accent fonce d'abords dans le tas avec cette moquerie stupide et non réfléchie, mais notre souris sera là pour les remettre à leur place et envoyer notre duo au sommet de la gloire. Une gloire vengeresse dans un monde de show-biz, de spectacle et de concurrence ou le seul maître à bord ne sera pas l'animal mas bien l'homme qui ne se mettra jamais à la place du détenue, du captif. Séquence poétique et sensible avec l'emprisonnement de Madame Dumbo, Disney aura signer dans ce quasi court-métrage, LA SCENE la plus dramatique pour un film familiale et en aura fait pleurer plus d'un, et plus d'une. Classique, musical, dramatique, comique et bien sûr exotique, "Dumbo" reste et restera ce qu'il à toujours été, une grosse peluche aux grandes oreilles.

Un immanquable, un incontournable de la période du 1er Age d'or des chef d'oeuvre de Walt Disney ! Ici c'est l'histoire d'un éléphant : Dumbo, celui-ci a une particularité qui fais de lui la pauvre et injuste victime des moqueries des siens, il a des oreilles gigantesques. Le film dégage toujours et encore aujourd'hui une puissance émotionelle extraodinaire, rien qu'à la vue de 3 scènes : La séquence de Dumbo avec sa mère sous la chanson ""Baby Mine"". Celle de Timothy la souris, qui défend Dumbo face à des oiseaux moqueurs, et l'inssuportable scène des enfants qui se moquent de Dumbo et la colère de sa mère qui défend son petit. Au final le scénario se révéle assez prévisible (ou peut-être le film est- t-il trop court ?), un peu comme tous les films de l'oncle Walt, mais en compensation comme toujours, se démarque une trés belle histoire qui celle-ci montre une vraie hymne à la tolérance comme on en vois si peu. Je trouve que l'animation assez ""Cartoonesque"" ne colle pas au style de film de Walt Disney, c'était comme si le film tombait dans la facilité côté animation, mais ce n'est pas le cas ! L'animation donne beaucoups d'humanité à Dumbo ainsi que tous les autres personnages avec leurs expressions faciales qui deviendra comme la signature de Walt Disney sur ces films. Une hymne à la tolérance à la puissance émotionnelle toujours aussi grande aujourd'hui (Oui je me répéte un peu), les défauts que j'ai pus lui trouvé sont une durée peut-être trop courte, et une animation qui ne colle pas et qui donne une sensation de suffisance. [17/20]

Depuis la première fois où je l’ai vue, j’ai bien grandi et le charme qu’il procurait est parti. Je ne l’ai trouvé vraiment pas terrible. Déjà, graphiquement c’est relativement moche. La firme américaine avait déjà fait largement mieux. Il y a tout de même une « justification » à cela. À la base, ce film d’animation a été fait pour rattraper l’échec commercial de Pinocchio et Fantasia. Donc, l’économie était de rigueur au moment de sa réalisation. Cela explique aussi pourquoi la durée est aussi courte, moins de 1h si on retire le générique. Logiquement, l’histoire n’a donc pas le temps de se construire. Toutes les actions sont beaucoup trop rapides. On est dans le schéma classique d’un Disney mais en accéléré. Quand on est enfant, ça ne dérange pas, au contraire même, par contre quand on est grandi, on aime avoir un contenu plus riche. Alors oui, le personnage de Dumbo est très émouvant. Son histoire est belle. De plus, son association avec la souris est plutôt sympathique, mais c’est précipité. Pas le temps de rentrer dedans que c’est déjà fini. C’est dommage car il y a des scènes très prometteuse, mais expédiées donc émotionnellement moins forte. 1941 était une autre époque, et ce qui avant ne dérangeaient pas, pose plus problème aujourd’hui. À aucun moment n’est remise en cause la maltraitance animale dans ce cirque qui pourtant les fouettes avec joie et les mets aux périls du feu pour le divertissement. On nous donne même l’image d’éléphants heureux de ce traitement. Ça m’a un peu choqué et il faut bien expliquer aux enfants que dans la vraie vie un animal souffre d’être ainsi enfermé pour amuser les gens.

Malgré sa brièveté, "Dumbo" est un film d’envergure. Son propos est simple, celui d’une fable : un éléphanteau pourvu de grandes oreilles est rejeté par les siens, mais il va faire de son handicap une force. Sur le papier, cela semble très moralisateur et un peu niais, mais les premières productions Disney utilisent souvent un schéma directeur similaire, peu original au premier abord et pourtant parfaitement juste et réussi lors du passage à l’écran. Ici, l’extrême délicatesse du film permet à cette alchimie de naître : les premières images, celles du vol des cigognes, indiquent la naïveté enfantine qui sera omniprésente par la suite. On a droit à quelques chansons et des portraits d’animaux humanisés, et tout cela est délicieux au plus haut point. La représentation du monde du cirque est elle aussi marquante, avec des jeux sur les ombres à travers les tentes, des plans sur les foules émerveillées ou en furie, une sublimation des standards de cet art (cf. la tour enflammée haute de plusieurs dizaines de mètres ou la magnificence des costumes et des décors, dont les wagons), le combat contre les éléments naturels se dressant lors du montage du chapiteau – scène impressionnante notamment grâce au morne chant entonné par des ouvriers sans visage et les images touchantes où mère et fils apprennent à se connaître par l’intermédiaire du travail – et la savoureuse pluralité des accents des personnages. Le cirque est évidemment un environnement joyeux, mais il n’exclut pas la solitude et les crises dues à l’itinérance. On sent que s’il est censé apporter le bonheur aux familles locales, il agit surtout en tant que façade, car ceux qui y travaillent font partie d’une histoire qui se poursuit de ville en ville : même si le public ne s’en rend pas compte, les inimitiés et les ego sont toujours présents quel que soit le lieu de passage. Le cirque est alors un refuge en même temps qu’une prison : tous ses employés s’élancent vers un but commun qui les soude entre eux, mais comme ils vivent dans une micro-société, les tensions restent évidemment présentes.Dumbo a du mal à faire son nid dans ce cadre et l’empathie est alors très forte pour le spectateur : comment ne pas être touché par cet éléphanteau si mignon et si maladroit, rejeté par tous et perdu dans un environnement nouveau pour lui ? Dans cet univers où la solitude est si forte, une simple berceuse devient alors le plus grand des réconforts. Il y a dans "Dumbo" une certaine cruauté mais la tendresse reste ainsi constamment présente, notamment grâce à l’adjuvant Timothée, figure de sagesse et sans doute le plus adulte des personnages du film. S’il permet à l’histoire de se développer sans grande surprise, celle-ci ne se contente pourtant pas de rester posée sur les rails d’un scénario bien ficelé mais peu original. En plus des différentes scènes déjà évoquées dans lesquelles la furie des foules et des éléments ou bien le calme de la nuit bouleversent l’état émotionnel des personnage, on trouve une hallucination surréaliste d’une splendeur remarquable, ressemblant au fruit d’improvisations effectuées par un groupe de jazz. En fin de compte, "Dumbo" semble tirer beaucoup de son inspiration des musiques afro-américaines. D’une certaine façon, on peut penser qu’il s’agit d’un instantané d’une période bien précise de l’histoire américaine : toutes les figures présentées, notamment celle du clochard céleste dont les corbeaux forment de beaux spécimens, semblent appartenir à une époque définitivement révolue, ère pendant laquelle le monde du spectacle était plus artisanal, avait moins de moyens, mais marquait plus durablement le public qui en bénéficiait.