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    Bande de filles
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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 novembre 2014
    Ce film de par son ambition ultra-réaliste pour dépeindre le quotidien à la fois haut en couleurs et glauque de jeunes filles noires issues des banlieues défavorisées s’enferre hélas trop dans cette réalité faute de la transcender. En effet, dès le départ, leurs comportements évoquent un désir paradoxal, à la fois, de retour aux racines tribales par le biais d’attitudes et cris d’animaux ainsi qu’un désir inaltérable de nouveauté et d’affranchissement social. Tout ceci en réaction à cette soumission aux hommes laquelle s’avère non seulement trop ostentatoire mais les précipite d’autant plus dans une schizophrénie les faisant alterner tantôt vers des statuts de bourreaux intimidantes tantôt de victimes désarmantes.
    Les seuls autres acteurs de confrontation qui s’offrent à elles s’érigent comme étant d’autres congénères, leurs familles et une représentation très accessoire et transitoire du système éducatif. Mais sont relégués totalement au titre d’abstraction tous les « autres », en l’occurrence la société dans sa diversité sociale, morale et culturelle. En effet, nous ne partageons leur réalité qu’en comapgnie de leurs voisins de cités ou familles au détriment de réelles confrontations avec des individus étrangers à leurs microcosmes.
    Entre racket, décrochage scolaire, vols à l’étalage et pugilats verbaux et physiques, à défaut de passer en section supérieure,
    ces filles excellent en section « loubardes » exigeant d’elles des singulières aptitudes.
    Ce qui est dommage, c’est que ces rebelles manquent cruellement d’idéaux hormis l’instinct de domination sur les autres, les réunions intimes et festives à l’écoute des chansons de Rihanna et la séduction facile. Leur misogynie qui leur est inspirée avant tout par leurs familles et les hommes du quartier les empêche de faire évoluer leurs préjugés. Quand l’une prétexte à l’autre la perte de ses cheveux par l’assaut injuste d’une coupe faite par un père irrespectueux et tyrannique, elle passe sous silence la difficulté d’assumer la perte de féminité et donc d’identité au travers de l’absence de perruque les obligeant à affronter leur image véritable. Quand elles revoient leur ancienne acolyte de bande devenue jeune mère, on en vient à se demander si l’alternative n’est pas trop réductrice sur les opportunités d’épanouissement personnel : maternité ou délinquance ? Les études semblent hélas exclues de par l’aspect faussement émancipateur des 2 premières échappatoires où règnent alternances de rivalités et de réconciliations par lesquelles leurs égos faillibles ouvertement « surdimensionnés » se construisent.
    Ainsi, à l’instar de quantités de films relatant les dérives propres à l’âge ingrat et ce d’autant plus dans un cadre et une époque difficile, la fascination procurée par ce film fonctionne d’autant plus chez leurs semblables mais aussi chez les spectateurs qui ne sont pas régulièrement exposés voire importunés par leurs frasques. En effet, ils appréhendent le film comme une plongée unique et inédite dans un monde inédit à l’image d’un documentaire traitant d’une couche de population trop longtemps négligée. L’approche ethnologique du film a beau permettre ce regain d’intérêt, la dimension personnelle de renouvellement positif et constructif à travers des valeurs pas si idéalistes telles que l’élévation intellectuelle et spirituelle qui aurait pu nous faire sublimer leurs vécus et psychés est vraiment trop sous-exploitée.
    Et malgré les deux occasions au cours desquelles on les voit se balader et se réunir hors de leurs cités nous renvoient à chaque fois à leurs invectives bruyantes et agressives avec d’autres bandes de filles noires, la réalisatrice laisse dans la plus totale abstraction les réactions des gens autour, en l’occurrence les usagers du métro et le tenancier de la sandwicherie. Ils sont comme littéralement « gommés » et tenus complètement à distance face aux bruyantes élucubrations destructrices de toute tranquillité et donc de respect des autres. La totale absence de feed back des gens autour les fait apparaître tels des amazones fières et insouciantes de mortifier tous ceux amenés à les croiser. En faisant la part belle à une telle impunité d’attitude, le film perd en crédibilité voire pire, semble la cautionner.
    Faute d’accepter de pouvoir continuer à mener sa vie d’amazone urbaine, le choix de vie que fait l’héroïne Marieme paraît une fois de plus trop partial en offrant un choix de vie des plus manichéens : vivre avec son amoureux le bonheur trop lisse des gens normaux ou la « liberté » de se livrer à un mode de vie marginal.
    En voulant fuir la répétition des mêmes schémas, et surtout ceux liés à sa condition féminine qu’elle trouve aliénants, Marieme s’enferme dans leurs équivalents masculins, propres au marchés parallèles rendant sa quête d’identité encore plus douloureuse.

    C’est pourquoi, je crains que ce film vienne conforter les groupes de filles (Les fatous) issues de ces communautés noires de banlieues qui n’ont hélas rien à envier à leurs homologues masculins en termes de comportements, belliqueux, provocateur et fortement bruyant. En effet, les mettre en scène a certes, le mérite de dénoncer un univers difficile jalonné d’humiliations, de désespoirs et d’agressions dans lequel ces filles sont contraintes de surnager et d’exister. Mais ce film, en exaltant cette part de folie dont elles peuvent faire preuve dans leurs quotidiens et à tout moment (pourvu qu’elles soient en groupe) pourrait aussi leur donner raison de se complaire dans des positions frisant parfois l’hystérie révélatrice de leurs psychés en construction dont elles usent et abusent à l’égard non seulement des machos traditionnalistes et injurieux ainsi que de leurs rivales féminines mais aussi à l’égard de tout individu mécontent ou porteur de regard désapprobateur à l’égard de leurs attitudes. En effet, le simple fait d’être importuné par leur bruyante, extravagante et souvent excessive exubérance de groupe (parmi lequel elles se sentent surpuissantes) et de le leur manifester peut déchaîner leurs foudres. J’ajouterais que si l’individu en question a l’inconvénient d’être de race blanche, de sexe féminin et d’un âge jeune à moyen, la
    recrudescence de leur mépris et de leur animosité peut s’avérer d’autant plus forte.

    La seule "babtou" (femme blanche) à laquelle les filles se confrontent s’incarne en une vendeuse de vêtements soupçonneuse de les voir déambuler lascivement à travers les rayons en recherche d’opportunités pour commettre quelques larcins. Or, même s’il n’y a rien d’exceptionnel à ce qu’une vendeuse après réception de consignes soit méfiante à l’égard d’une bande de filles aux regards à l’envie et la frustration un peu trop appuyés, cette confrontation ne fait que mettre davantage en exergue une interprétation au détriment de l’autre au risque d’en déséquilibrer la portée morale : la discrimination raciale pousserait les jeunes issus de l’immigration aux actes délictueux par revanchardise et goût pour la provocation gratuite. Pourtant, bien sûr, ce parti-pris implicite n’est pas défendable pour autant que l’élan du groupe soit tout aussi responsable il n’en est hélas non moins blâmable.
    C’est pourquoi, pour ce film, il serait important, en parallèle à son encensement pour ses qualités et l’originalité de son sujet, d’en signaler les éventuelles dérives en termes d’influences sur les sujets réels représentés…
    J’en veux pour preuve que celui ou celle qui n’a jamais ou a été trop peu confronté à l’extrême égocentrisme et à l’arrogance, en clair, à l’impolitesse dont certaines font preuve notamment dans les gares, magasins ou lieux publics situés dans les grands axes de transport en commun tels que Chatelet les Halles ou St Denis, vont voir ce film en marge du problème identitaire d’une partie de la société dont elles sont le symptôme. Et ils resteront ainsi au sens propre comme au sens figuré de simples spectateurs…
    A l’exception de l’avoir vécu et subi soi-même, en ayant eu l’audace, le courage (ou la bêtise diront certains) de les interpeller et de les affronter dans le seul but de les inviter à modérer en public leur exubérance. Crime de lèse-majesté oblige, leurs réactions est que tantôt elles se foutent « superbement » de vous d’un air méprisant agrémenté de rires de mouettes ou vous crachent au visage toute leur rage et leur inculture (références socio-culturelles bling-bling et fautes de français à l’appui) pour traumatiser le/la pauvre quidam ayant osé perturber leur tranquille impunité. Car au final, ces bandes de filles, en recherche d’identité et d’affirmation de soi, à force d’être maltraitées, ont la fâcheuse tendance à faire de leurs réflexes de défense une réaction systématique à l’encontre de la moindre personne en désaccord avec leurs comportements. C’est ce qu’on pourrait appeler un amalgame de paranoïa relationnelle…

    Alors, oui ce film est salutaire s’il permet de sensibiliser les gens (voire les intéressées elles-mêmes) à un réel problème de société inquiétant sur l’aliénation morale et mentale que subissent ces jeunes filles noires tout en dressant les jolis portraits qui se cachent derrière leur masque social en vertu duquel néanmoins elles s’inventent un personnage à la fois glorieux et populaire mais hélas peu compatible avec la vie en collectivité. Car à force de compenser leurs complexes à travers une conviction de supériorité ouvertement assumée qui les font se prendre pour des déesses, elles ont tendance à se transformer trop souvent à la moindre petite remarque ou regard agacé en effrayantes hyènes, une image révélatrice de leur surenchère émotionnelle assez indigne pour des demoiselles en quête de respect…

    Par conséquent, ce film serait intéressant s’il ne prenait pas le risque (assumé ou pas) de servir d’exemple pour les jeunes noires en terme d’attitudes, de collusions et de choix de vie pas si épanouissants qu’il n’y paraissent sous peine de les exclure un peu plus d’une société à l’indulgence limitée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 octobre 2014
    Des filles noires de cités qui s'insulte dans le métro, on en a déjà tous vu non?
    Avec ce film magnifique vous entrerez dans la vraie vie de ces filles qui doivent faire des choix et se démener pour y arriver.
    Eblouissant!
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 743 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2019
    Débordant d’énergie et de grâce, Bande de filles capte à merveille ce qu’il y a de frénétique et de mouvant dans l’immobilisme social à tout prix repoussé, qui n’a de cesse d’harceler notre héroïne. Du dealer à la femme mariée et mère au foyer, voilà l’amplitude des possibles pour une adolescente noire des banlieues ; et toute la force mobilisée découle d’une fougue liée aux émois d’un corps en transformation, qui se cherche et trouve parfois des réponses au gré des expériences. L’unité adoptée est double : on suit une fille, on suit le groupe dans lequel elle a élu domicile. Il est aussitôt fascinant d’observer les relations entretenues d’une part entre l’individu et le collectif, d’autre part entre le groupe défini et les autres groupes. Omniprésente, la violence se change en chorégraphies : les plans sont superbement composés, la délicatesse du corps féminin capté avec sensualité et pudeur. En fait, Sciamma va voir derrière les apparences, derrière la provocation revendiquée par un ensemble d’attitudes (goût pour l’agressivité verbale et physique, exagération des émotions etc.) pour y dénicher une grande fragilité. Car les deux unités tendent peu à peu à se disloquer : le groupe se fracture à mesure que chacune trouve une voie – et non sa voie –, la caméra veille d’ailleurs à les isoler sur des fonds de couleur unie ; l’identité individuelle elle aussi se morcelle : les seins s’exhibent ou se cachent, les chevelures poussent ou sont rasées. Bande de filles est un corps en hésitation, un corps en constant mouvement, un corps qui laisse échapper une mélancolie amère lorsque l’innocence et le droit à l’erreur disparaissent, lorsque la franche camaraderie résonne dans les souvenirs sans qu’une réactualisation n’en soit possible (malgré la tentative finale). « Shine bright like a diamond ».
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 octobre 2014
    Film vraiment très très bien, à la hauteur de mes attentes. Extrêmement bien réalisé et ayant un casting talentueux. Décrit bien les difficultés des filles en banlieue et la difficulté d'en sortir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 octobre 2014
    Se faire entraîner pour voir une telle daube... Des dialogues d'ados incultes, un scénario inintéressant...ça joue mal, cela n'a aucun intérêt! Je suis complètement sidéré de voir autant de bonnes notes dans la presse ciné... Un monde sans pitié qui date était dans le genre rébellion mille fois plus fort
    traversay1
    traversay1

    3 082 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2014
    Après Naissance d'une pieuvre et Tomboy, Bande de filles est un nouveau portrait d'adolescente(s) de Céline Sciamma. Contexte différent : la banlieue. Comment dépasser les clichés ? Le langage, les attitudes, les garçons, le grand frère, la mère qui trime, le père absent ... La réalisatrice surligne parfois avec sa bande son, tente de magnifier un parcours somme toute banal et presque documentaire. Trop de style et d'esthétisation sans doute dans la mise en scène mais une vraie grâce parfois, dans l'originalité des prises de vue. Une élégance rare pour fouiller les vraies personnalités et un élan vital pour forcer les verrous et les tabous. Au risque de sublimer les vies de cette Bande de filles et d'en oublier le réalisme. On est partagé entre deux impressions mais l'énergie de l'ensemble emporte le morceau.
    Jorik V
    Jorik V

    1 194 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2014
    La scène pré-générique donne le la : ce film dit de banlieue ne sera pas comme les autres. Attention ce terme - sous-entendu avec des jeunes de cités et se déroulant dans une cité – n’est absolument pas péjoratif ou communautariste mais définit un sous-genre désormais codifié du cinéma français. Cette scène donne à voir un match de rugby sous une musique pop filmé d’une manière peu commune qui laisse à penser que nous sommes dans un teen-movie américain. Et tout le film, la forme est en totale inadéquation avec ce que l’on a l’habitude de voir pour ce type de long-métrage. Et ce n’est pas plus mal, en effet, pourquoi on devrait toujours filmer les cités caméra au poing ou sous une forme naturaliste ? Les images sont travaillées et la bande-son est immersive et planante à tel point que l’on croirait que le réalisateur de « Drive » a planté sa caméra dans une banlieue parisienne. C’est beau, c’est étonnant et ça change. Ce portrait d’une jeune banlieusarde davantage qu’un portrait de groupe pointe du doigt le déterminisme social auquel elle doit faire face et les choix qui en découlent. Un déterminisme de genre s’ajoute à cela quand on voit le comportement que les filles doivent adopter face aux garçons. Les actrices et leurs personnages sont tantôt fortement agaçantes et tête-à-claques, tantôt attachantes, mais dans tous les cas leur complicité crève l’écran. Dommage que la toute dernière partie soit totalement dispensable et emmène le film vers un sujet qu’il n’avait pas besoin de traiter en l’allongeant pour rien. Hormis cela, une jolie surprise.
    Lilive
    Lilive

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 novembre 2014
    Trop Long, ennuyeux, trop de gros plans répétitifs et paresseux. Très très surcoté, pas de vibration ni d'émotion scénario des plus banal. La purge.
    Imposture.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 octobre 2014
    un très beau film organique sans jugement ni psychologie, des êtres brut, des corps agressifs, une force et une énergie folle. La réalisatrice ne dénonce pas mais nous montre, elle dépasse les clichés pour donner une vision apaisée d'une bande de fille. Un film emplie de liberté et d'amertume, de solidarité et de violence. Tout est travaillé rien n'est laissé au hasard. ce film est l'image d'une lutte, une marche vers l'extérieur, sans jamais en voir la fin sans jamais en comprendre le sens.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 octobre 2014
    Allez le voir! Ce film fait réfléchir et agrandit le regard.
    Piouf' ça fait du bien !
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2014
    Si la fin verse hélas dans le cliché, ce film est miraculeux. Tourné au plus près des corps et des visages, le film est un hymne à la féminité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 octobre 2014
    Un bon film...à l'énergie communicative...une réalisatrice à suivre...des actrices épatantes...enfin un film qui ne traite pas des bobos parisiens...
    Sébastien D
    Sébastien D

    93 abonnés 541 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2014
    Un bon mélange de drame, de comédie et d'humanité. Ce film est très réaliste par ses scènes et ses situations, et l'amitié qui unie cette bande de filles est belle et sympathique à voir. Le point négatif est la fin, qui malgré un réalisme fort possible, m'a amener à presque détesté le personnage principal, à cause de ses choix, alors que je l'avais beaucoup aimé tout le film. Et malgré une belle exploitation du sujet, les sentiments et le destin des filles sont trop passés sous silence. Hormis ca, je retiendrai des clichés bien exploités et intéressants, deux scènes (le mini golf, et le "prenom") qui m'ont fait hurler de rire, des actrices très crédibles et un film que j'ai beaucoup apprécié.
    colombe P.
    colombe P.

    124 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2014
    Excellent film sur la vie, durant un été, d'une très sympathique fille adolescente de 16 ans, noire, dans une cité dans la banlieue de Paris.
    Elle se retrouve dans une bande de filles mais le sujet principal n'est pas la bande en fin de compte mais elle plus précisément.
    Ce film est à la fois joyeux, triste, émouvant, dur.
    Ce film m'a beaucoup parlé émotionnellement.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 août 2018
    Nul! A regarder un jour où vous ne parvenez pas à dormir car c’est un véritable somnifère. Ce film est un cocktail de préjugés stigmatisant qui doivent en réalité correspondre à 0,1% de la population féminine noire de banlieue, y associer toute une « bande de filles » c’est nourrir les préjugés... au delà de ça le film n’est ni captivant, même l’histoire ne brille pas ni de qualité ni de recherche...
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