Avis : Blackbird - Page 3

Une merveille, terriblement poignante, sur une adolescence perdue et surtout seule contre un monde extérieur !

Les tueries dans les écoles, lycées ou universités commises par des étudiants sont un sujet très sensible tellement ce genre de crime peut heurter toute une population par sa froideur sanglante et morbide. Mais qu’en est-il des jeunes futurs tueurs qui sont arrêtés à temps avant de passer à l’acte car ils ont été grillés par leurs messages laissés sur internet ? Même en France, on a connu cela tout récemment, où le jeune adolescent de 17 ans qui avait proliférer des menaces de massacre collégien sur internet, a enfin été interpellé et mis en examen à Strasbourg! Et bien Blackbird, c’est exactement cela! Ce petit film canadien relate les faits similaire où un jeune gars, aux tendances gothiques, est rejeté par ses pairs de par sa différence physique mais aussi son mode de vie hors norme. De ce fait, il publie sur le net son envie de meurtres qui pour lui n’est qu’un rêve. Sans vraiment vouloir réaliser cela, il se fait quand même arrêter par les flics et est automatiquement jugé par toute la communauté de sa ville. Devenant un danger public sans avoir commis de délit au sens propre, il se retrouve incarcéré. Et c’est vraiment le point fort de ce long métrage qui pointe du doigt, tout ce mécanisme naturel zappant la présomption d’innocence face aux non-faits. Il plonge le spectateur dans le doute mais aussi le malaise en le poussant à choisir sa morale: soit celle du père et de la copine, ou alors celle de tous les autres habitants qui sont tout sauf cléments!

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Un premier film canadien sur un ado goth accusé d'avoir voulu commettre un massacre à la Colombine dans son lycée de ploucs, mais les choses sont plus complexes que cela et les apparences sont plus que trompeuses. Le film montre d'une manière sobre que lorsque le "principe de précaution" de la justice est appliqué sans discernement, cela peut être absurde, le "freak" étant moins abruti et violent que certains des élèves qu'il doit côtoyer. La tension et le sentiment d'injustice montent graduellement et ne laissent pas indifférents. Dans la deuxième partie, notre ado corbeau finit avec une coupe à la Justin Bieber mais fait preuve de courage et de ténacité. On a droit aussi à une romance crédible. Le film sort dans peu de salles, il mérite pourtant d'être vu, par un public ado ou non. Quelques défauts au niveau du rythme et l'acteur a souvent les mêmes expressions, mais c'est sans doute son personnage qui veut ça.

Des histories d' Sean,il faire un vengeance de autres, je trouva pas horrible du tout.
c'est nul.

Un film très simple dans ses idées et dans son écriture, mais qui reste tout de même extrêmement prenant. Impossible de se déconcentrer. (J'avais écris un pavé d'environ 1600 caractères qui a été supprimé suite à un bug des supers serveurs de ce site. Je n'ai pas le courage de le réécrire.)

Une réalisation traitant énormément de sujets,un adolescent avec une personnalité atypique ayant du mal à s'adapter au lycée,les armes à feu en Amérique du Nord et la psychose du système judiciaire à subir de nouveau un massacre de masse,le conflit père-fils,une histoire d'amour entre ados interdite etc…Et tout est traité intelligemment! sans tomber dans des stéréotypes! Je ne suis pas d'accord avec ceux qui disent que les parents ne sont pas présent la mère certes! mais le père est très présent pour son fils et lui montre même de l'affection et le fait sortir de prison en donnant réellement de sa personne,malgré ça ont voit bien l'immaturité que l'adolescence peut avoir, et Sean joue avec le feu un peu trop souvent! En tout cas un film qui n'a aucune prétention moralisatrice aucune! ou chacun se fera sa propre conclusion!sans démagogie! ils posent simplement multiples questions sur notre société moderne et nous pond une véritable réussite cinématographique,dommage qu'il n'est pas un peu plus sa chance dans nos salles de ciné :) 4/5.

Jason Buxton signe là un film sensible, poétique. Un jeu d'acteur bluffant.

Un final un peu trop exagéré peut être.

A voir.

Réussir à faire un film qui traite tout à la fois de justice et d'injustice, d'adolescence et de parentalité, de conflits intérieurs et de cybercommunication, de communauté et de vie carcérale, sans jamais toutefois verser dans le cliché ni la subjectivité, relève du coup de maître. On sort du film remué comme jamais.

20 mars 1999, Columbine. 16 avril 2007, Blacksburg. 20 juillet 2012, Aurora. Des tueries inexpliquées produites par des êtres déstabilisés psychologiquement. Comment peut-on en arriver là, et y a t-il des raisons à de tels actes ? D'une certaine manière, Blackbird essaye de répondre à ce genre de questions. Sean semble être un ado comme les autres. Sauf qu'il écoute du metal hardcore au lieu d'aimer les hits à la radio. Sauf qu'il porte une veste en cuir cloutée au lieu de s'habiller « à la mode ». Souffre-douleur de son lycée, il écrit une histoire de vengeance virtuelle sur internet. Le jour où la police tombe dessus, sa vie va basculer.

Un homme réalisant son premier film doit forcément prendre des risques pour se différencier des autres, tout en assurant ses arrières en utilisant des codes bien établis. Il est vrai que le récit de Buxton est fait de stéréotypes (parents absents, archétype de l'équipe de hockey). Mais pour dénoncer certaines vérités générales, il faut bien passer par ce genre de schémas pour être le plus juste possible. Ça tombe bien, Blackbird arrive à tenir son propos du début à la fin.

Cette première œuvre réussit dans deux domaines, sans forcément révolutionner les thèmes qu'elle traite. C'est à la fois un récit intelligent sur la prison et sur un système pénal parfois totalement inapproprié. Mais aussi et surtout un douloureux portrait d'un jeune homme (magnifiquement interprété par Connor Jessup) qui apprend la dure loi de la réalité : celle de se fondre dans la société pour être intégré. Mais il y a un prix à cela, qui est de renier son identité et ses convictions qui lui sont propres. Qui est-il et qu'a t-il vraiment fait ? Ce sont les questions que nous nous posons durant le visionnage.

Si nous pensons forcément à la mise en scène de Gus Van Sant (Elephant) lorsque Sean est filmé de dos dans des espaces qui l'étouffent (maison, école, prison), c'est à l'excellent Boy A que Blackbird fait référence lorsqu'il évoque le sujet du repentir et de la réhabilitation difficile après un séjour en prison. L'Amérique est clairement remise en cause vis à vis de sa paranoïa sur d'hypothétiques attentats, mais le spectateur lui, se souviendra d'autre chose. Il aura eu l'impression d'avoir assisté à une vie bafouée et ressortira avec un goût amer. Preuve que le film est une réussite.

Un 4;5 étoiles...c'est bien le minimum pour ce film que j'espère vous aurez la chance de voir si il est programmé dans votre ville. Laissez -vos tentez sans hésitation par le synopsis, Blackbird est à la croisée des chemins entre un Despues de Lucia et un Dog Pound sur fond de romance...voyez plutôt !!!Les thêmes ont déjà été abordé au ciné mais ils sont portés ici de façon remarquable par les acteurs et notamment Connor Jessup dans le rôle principal et Alexia Fast...ils sont troublants ! J'ai bien aimé le personnage du père joué par Michael Buie, un homme qui passe pour un dur mais qui est très prévenant et attentif avec son fils..on échappe au conflit père-fils habituel surjoué et exagéré même si il y a quelques tensions, elles restent crédibles et mesurées...Un très très bon film !

Un premier film pour le canadien Jason Buxton (réalisateur, producteur, scénariste) et c'est très réussi ! Le jeune Sean aime s'habiller Gotique sans vraiment l'être, se fait maltraiter par des élèves du lycée... il va alors écrire sur son blog une histoire de vengeance et ça .... ça le mènera en Prison... Le film est prenant, on chemine dans cette histoire au coté du jeune acteur (Connor Jessup très bon) on s'attache à lui pour sa sincérité et son désir d'être aimé et il voudrait aussi qu'on le laisse aimer (sa copine, sa petite soeur..). Le film témoigne et fait réfléchir sur la dureté des ados envers qq un de différent, les dangers d'internet, la famille et la vie en prison quand on a 16 ans... même si certains des sujets ont déjà été largement traités dans d'autres films, cette mise mise en scène sobre et réfléchie, ces acteurs, donnent à ce film une force incroyable... BRAVO !!

Sean, un adolescent différent et solitaire, est inculpé pour avoir planifié un massacre dans son école. L'histoire d'un ado dépassé par ses paroles et son imagination, jugé par des adultes sans pitié et prêts à toutes les interprétations pour protéger leur propre sécurité. L'histoire d'une injustice, le procès d'intention d'un jeune rejeté par les autres qui va très vite passer du statut de souffre douleur à celui de criminel en devenir, craint par toute la communauté.
L'acteur principal est formidable.

Un petit bijou dans son genre !
La tristesse, l'injustice et l'empathie sont à la fois au rendez-vous au travers d'un film qui ne demande qu'à faire ressortir notre sentiment de révolte :)

Comme "Leçons d'harmonie", un premier film vu aussi au Festival d'Annonay, Blackbird traite des difficultés de l'adolescence et de l'incompréhension du monde des adultes. Ce film décrit parfaitement comment un groupe de personnes désirant éliminer quelqu'un est capable de se liguer et trouve dans l'institution judiciaire écoute et résultat final espéré.

Un film qui m'a scotché du début à la fin. La musique et le montage font qu'on a toujours l'impression que le personnage prncipal va péter un cable et puis non au contraire il s'assagit, grandit, prend du recul. Par contre, le film perd une étoile pour le choix de l'acteur principal. Il ne joue pas mal mais son personnage est censé intérioriser ses sentiments mais ces derniers doivent transparaitre dans les gestes, le regards, les expressions. Ici c'est toujours la même mou et puis un truc pas possible: tous les ados canadiens ressemblent à Justin Bieber?