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    Tel père, tel fils
    Note moyenne
    4,2
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    336 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 décembre 2015
    Film magistral qui laisse augurer du souffle nouveau habitant le cinema japonais. Souffle qui retranscrit très bien le carrefour et les choix inhérents auquel cette civilisation magnifique mais en lent déclin se confrontera
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 février 2014
    Prix du jury à Cannes pour ce très beau film que je conseille à tous et surtout aux pères... j'avais un peu peur car le sujet n'est pas nouveau..."la vie est un long fleuve tranquille" (pour le français)... Mais Hirokazu Koreeda ne s'arrête pas à l'éducation qui est différente, il s'attache au lien du sang, à la culpabilité, la paternité... Un père qui se croyait être exemplaire va découvrir des valeurs humaines qu'il ne connaissaient pas... c'est intelligent, subtile et touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 février 2014
    film ou chaque plan evoque le sentiment dominant la scène. un film à voir pour les non dits et la remise en question de l innée et l'acquis
    Ciné2909
    Ciné2909

    63 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2014
    C’est qu’il va finir par devenir incontournable ce Hirozaku Kore-Eda ! Après les merveilleux Still walking & I wish, le réalisateur japonais revient avec un sujet fort - l’échange de nouveau-nés - pour mieux s’intéresser à la filiation et plus particulièrement à celle unissant un père et son fils. Par sa rigueur, son égocentrisme ; le personnage de Ryota a de quoi faire dresser les cheveux sur la tête du spectateur jusqu’à cette incroyable scène où sa carapace se fissure. Une larme s’échappe et pourrait bien contaminer dans la foulée quelques uns d’entre vous. Voilà un cinéma tout en délicatesse avec de formidables comédiens et beaucoup d’émotions ; Tel père, tel fils mérite évidemment un Coup de cœur Ciné2909.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 février 2014
    J'ai fortement aimé ce film.
    Très bien réalisé, il retranscrit bien ce que ressentent et vivent les différents protagonistes de cette aventure simple (bien que peu courante) et très humaine.
    Le déroulement des événements est proche de la réalité car le moindre des détails est filmé alors qu'il pourrait être considéré comme anecdotique et oublié. Le temps est prit pour dérouler à bon rythme ce type d'histoire. Les relations humaines tissées entre le père et le fils ou des mères envers leurs enfants et leur mari sont touchantes car réalistes.
    Les scènes sont bien filmées avec parfois des longueurs pour apprécier les événements et ressentis des personnages.
    Emilie C.
    Emilie C.

    16 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2014
    Une analyse juste et émouvante avec plusieurs niveaux. Un film profond et complexe mais à la sensibilité palpable par tous. J'ai adoré.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 janvier 2014
    J'ai bien aimé ce film, le sujet était très fort : Des parents à qui l'on apprend que leur enfant de 6 ans n'est pas le leur car il a été échangé à la maternité. Il va donc falloir rencontrer les "autres parents", et trouver une solution.. L'échange ?
    Ce qui m'a troublé c'est la différence qu'il y a entre ce sujet traité au japon, et ce sujet s'il avait été traité chez nous. Nous voyons là une grande différence de culture. Les deux familles ressentent sûrement beaucoup de choses.. mais ne les montrent pas. Donc pas besoin de boite de mouchoirs près du siège, alors que je m'y attendais carrément, vu le sujet.
    Chez nous la manière de filmer les émotions aurait été beaucoup plus forte... C'est filmé assez froidement... On essaye tous de se mettre à la place de ces deux couples en se demandant comment on réagirait, et bien sûr ça nous serait impossible d'échanger notre enfant ! Mais là.. tout se fait, avec un peu plus d'émotions pour une des mamans, mais le reste des protagonistes de cette histoire, accepte la seule décision qu'ils trouvent logique... Pas d'émotion au niveau des enfants non plus... Bizarre ces japonais !
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2014
    Là où Etienne Chatiliez, d'un thème aussi grave que l'inversion d'enfants à la maternité, avait fait une comédie légère, désopilante, entre les Le Quesnoy et les Groseille, Hirokazu Koreeda reprend le thème gravement, trop gravement...à la japonaise ??? dans un film trop long marqué des stéréotypes de la société japonaise , le travail, l'éducation, la réussite sociale, une certaine froideur, illustrée par le père "aisé" aussi déshumanisé que l'univers dans lequel il évolue..dans une société aussi contrainte, l'acquis prend vite le dessus sur l'inné, et assez vite on comprend que le retour des enfants dans leur famille de sang sera un échec...Plutôt déçu !!!
    eric S.
    eric S.

    22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    Sujet de reflexion assorti d' émotions : et qu' est ce qui se serait passé si ça m' était arrivé ? Situations et jeux des acteurs portent ce film , pourtant il manque quand même l' intensité d' un mal être pas très bien ressortie , il est vrai que la culture de ce pays et le rapport entre homme et femme en sont peut être les raisons .Dommage car il est prenant .
    guifed
    guifed

    54 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    Pour son neuvième long-métrage, Hirokazu Koreeda aborde l'un de ses thèmes fétiches: la paternité. Après Nobody knows (déjà candidat à la Palme d'Or) et Air Doll, le réalisateur signe un nouveau bijou, justement récompensé par le Prix du jury(méritait-il (au moins) le Grand Prix? C'est mon avis).Il l'admet d'ailleurs avec une certaine lucidité: "Je vais sans doute continuer à aborder la paternité dans mes prochains films jusqu’à ce que j’en comprenne les raisons profondes". Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est ambitieux. Car ce film en cerne déjà les dimensions essentielles, me semble-t-il.
    Tel Père, tel fils est en cela, n'ayons pas peur des mots, un chef d'oeuvre. Le film démarre sur une scène symbolique de la réalisation de Koreeda: épurée, simple, humble et, authentiquement belle. Un père, un fils, une mère. Trois chaises, trois personnes, un mur blanc. "Je m'appelle Keita" fredonne l'enfant. Deux regards pleins de fierté. Deux sourires pleins d'amour. Tout est là, entre ses trois coeurs qui battent au rythme des deux autres. Derrière, devant, autour, le néant. La vie, c'est l'amour et la famille. Le ton est donné.
    C'est en fait l'histoire d'un père et d'une mère qui découvrent que leur fils n'est pas leur fils biologique. L'accident est survenu le jour de la naissance: échange malencontreux des bébés. Dès lors, s'engage un questionnement foisonnant sur la légitimité du lien du sang. Le lien filial est-il d'essence biologique ou affective? Un père devient-il père par le lien du sang, ou par le temps passé avec son fils? Une autre scène illustre parfaitement à la fois les enjeux posés par Koreeda et l'histoire et la personnalité des personnages: au retour de l'hôpital, juste après avoir appris l'"incident", Ryota, le père, a cette phrase lourde de sens: "Tout s'explique". La mère le regarde, abattue, sûrement révoltée, et se tait. L'homme ne se sentait pas père. Ou du moins n'avait-il pas encore eu le sentiment d'aimer son fils de manière inconditionnelle. Il veut qu'il lui ressemble. Il a peur qu'il ne lui ressemble pas. Et là, on lui annonce qu'il n'est pas son fils. "Tout s'explique". Tout s'explique? Le film prend même des accents sociaux et politiques, quand la confrontation entre les deux familles, l'une bourgeoise et l'autre ouvrière, tourne à l'opposition "Qui est la meilleur famille? Quelle est la meilleure éducation?". Le réalisateur prend définitivement parti pour l'humilité quand Lily Franky, l'ouvrier, demande à Ryota, le manager, s'il veut qu'il prenne soin de son fils à sa place.
    La question de l'échange provoque des déchirements qu'on anticipe, mais qui nous bouleversent d'autant plus que le réalisateur n'a pas la caméra tout à fait amorphe. Une mise en scène léchée, hyper-travaillée, alternant les plans à des moments forts, dans une harmonie proche de la maestria. Quelques scènes demeurent à l'esprit, encore après des semaines. C'est le propre des grands films. La scène du train ("Viens Keita, on s'en va, loin de tout" "D'accord..Et papa, où il est?" "Papa? Il travaille, papa." Lumière noire. Sombre lueur sur les yeux de la mère et du fils, alors que le train arrive à la gare), la scène de la photo de famille, du "Oui il t'aime plus que moi" devant la fureur de la rivière, la scène où Ryota découvre les photos de Keita, et surtout celle de la discussion entre Keita et son père, sur deux routes différentes, séparées par une haie. Magistral.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    Très beau film, plein de délicatesse... Il s'agit ici de s'intérresser à ce qui fait de nous des parents, mais aussi de redéfinir ce que couvre le mot "réussite". Pari réussi !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    Thème déjà abordé, mais c'est un film très émouvant. La retenue japonaise est brisée par l'émotion trop forte d'un père pour son fils.
    prix du jury à Cannes mérité !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 janvier 2014
    Film universel sur la parenté, dans lequel H. Koreeda traite avec toute la tranquillité et la zénitude dans sa mise scène des réalisateurs japonais et asiatiques. Simple, extrêmement bien découpé avec de superbes acteurs qu'il n'hésite pas à faire parler à travers des silences, des émotions sur leur visage et des dialogues non superflues quand il y a beaucoup à dire sur le sujet. M. Fukuyama, qui joue le personnage principal du film et le plus torturé, le plus sûr de lui en apparence et avec la meilleure condition sociale est excellent ; que H. Koreeda va remettre à plat et décortiquer afin d'en faire un personnage attachant alors qu'il était méprisable en apparence et lâche. Car, ce que j'ai retenu de la question posé par la situation du film, c'est qu'il est impossible de juger ses décisions à la va-vite. C'est un sujet épineux sur lequel le réalisateur arrive à filmer avec une grande maîtrise et une poésie tout en retenue mais extrêmement jolie. C'est aussi un film qui s'est joué sur un détail pour son dénouement, un détail qui donne une telle sincérité qu'il en devient l'élément essentiel. Au final, le film est plein de maîtrise et juste dans son récit. H. Koreeda réalise un film universel avec un dénouement personnel.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Du boulevard !
    Rivalité de familles :une aisée,une un père brillant, carriériste,ambitieux et un homme simple avec trois enfants tenant un commerce d’électricité....Film longuet et sans de véritable issue......
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    film magnifique sur la filiation tout en sobriété dans un japon actuel où les valeurs commencent à changer, à voir absolument!
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