Bon je ne m’attendais pas à être agréablement surpris, quoi que la dernière partie peut-être, mais non, en fait c’est surtout la première qui est assez sympa, lorsque Pratt est seul dans ce grand vaisseau vide face à son destin funeste, enfin du moins l’idée, parce que dans l’application c’est moyen, ça rappelle The Martian en moins bien, on ne sent pas vraiment la solitude (encore moins le vide intersidéral, froid et austère). Ensuite j’ai juste trouvé ça bête, toute cette mécanique de romance ne tient pas debout une seconde, le film tombe dans une sorte de drama-guimauve insupportable, aucun soucis de psychologie, on ne s’intéresse pas à l’humain, son caractère, ses pulsions, le personnage de Pratt aurait pu être bien plus ambiguë. En fait il condamne Lawrence dans un geste très égoïste, donc faisons-en un enfoiré, sauf que non ! Comprenez bien c’est l’amour ! Bullshit ! On m’aurait dit qu’il avait juste envie de baiser ok, mais là non faut arrêter (on s’adresse à qui ? À la pucelle de 15 ans qui est en nous ?), parce qu’en plus on te fait durer le secret alors qu’on sait pertinemment qu’il sera révélé (la gueule de Lawrence *smiley bouche en cul de poule*), en plus pour partir limite en scène de ménage ridicule, putain mais c’est quoi cette histoire ?! Et comme ça ne va nulle part le film sort du tiroir de nouveaux enjeux pour recoller les morceaux, j’avoue que parfois c’était tellement con que j’ai rigolé entre deux soupirs, et la conclusion pfff, genre c’est un drame universel, l’amour qui défie le temps et l’espace, beaucoup trop niais pour moi désolé.
Atroce, et chiant par dessus le marché !