Avis : The Lunchbox - Page 8

Encore une pépite venue d'Asie! D'Inde cette fois-ci mais pas de Bollywood. L'histoire semble simple mais elle s'avère particulièrement bien racontée et merveilleusement interprétée grâce à des comédiens épatants. De délicieuses scènes humoristiques apparaissent ça et là, rendant ce film encore plus exquis. Un vrai régal.

Trop formaté, le plat perd de sa saveur et la livraison n'aboutit pas véritablement, mais le chemin n'est pas inutile à parcourir.

"Moi qui appréhende les films de Bollywood car je n'aime pas les comédies musicales, le film "The lunchbox " a été une agréable surprise par son histoire originale, poétique et drôle ! C'est une belle histoire d'amour platonique entre un employé, veuf solitaire et une jeune femme délaissée par son mari, qui se découvrent à travers de la livraison des plats cuisinés par cette dernière. La jeune épouse devait cuisiner pour son mari mais ses plats "The lunchbox", sont livrés par erreur à un autre homme qui va imaginer la personnalité de cette femme en dégustant des plats. Ils vont se découvrir en s'écrivant des petits mots, ils vont se confier leur histoire personnelle… Romantique ! Dans ce film, j'ai eu l'impression d'être touriste perdu face à la foule dans les transports à Bombay, à la culture (vêtements colorés) et la gastronomie indiennes, je me suis même étonné à essayer de renifler les plats épicés ..MMMmmhh ! Sans le montrer, ce film critique aussi l'univers informatique, la froideur des mails. Les petits mots écrits, les lettres suscitent en nous des émotions, rien qu'en touchant le papier et en lisant l'écriture d'un correspondant … Des acteurs remarquables ! Beau film ! A voir ! "

Un film pas terrible et l histoire mignonne à propos d un repas après on ceux doute comment ça va finir

Nous sommes en Inde. Tout ce film respire l'Inde. Que ce soit le circuit impossible des lunchbox, le sourire et l'amabilité insistante du remplaçant, la beauté de la femme, la conversation avec sa voisine cachée et le langage du panier qui monte et descend, les rues et les trains pleines de monde, les bureaux à l'ancienne emplis de paperasse d'où notre homme émerge, la cantine ... et ce que l'on ne sens pas dans le film ,les odeurs indiennes, les saveurs détaillées, fines ... et puis toujours cet humour subtil ne serait-ce qu'en imaginant la boite à repas devenir un boite de correspondance, source du scénario. Décidément un film à voir, pour voyager en Inde, passer un bon moment, et à la fin, se lever lentement de son siège en regrettant que le film se soit terminé. merci !

un petit régal, confirmée par Eliette, qui m'accompagnait, et a vécu en Inde.
Un film plutôt intimiste, avec des acteurs jouant tout en retenue, à l'opposé de ce que l'on peut s'attendre dans un pays surpeuplé et des standards de Bollywood.
Le monde des fonctionnaires gratte-papiers de Bombay est réjouissant à souhait, et à nouveau correspond à la réalité, tout comme cette incroyable mécanique de distribution des "lunchboxes".
Prendre le temps de manger, de lire et d'écrire, de se poser des questions, de réfléchir dans les transports en commun, voilà qui pourrait être très européen comme scénario. En revanche je me demande comment est perçu à Bombay ce Batra qui nous enchante pour son premier long métrage,.
Après ce film, on ne pourra jamais entendre "Auntie" de la même façon, ce petit mot amical pour parler à une voisine plus âgée, invisible et omniprésente à la fois.
Un régal des yeux comme pour le sont pour les papilles les plats échangés par la lunchbox.
dec13.

Une belle réussite indienne, qui a le mérite de montrer que Bollywood n'a pas le monopole du cinéma dans ce pays. C'est bien joué, c'est simple, ça donne faim (les petits plats indiens, mhummmmm.... on sent presque l'odeur des épices sortir de l'écran), ça montre pas mal de choses graves à travers une histoire légère... C'est accessible à tout le monde, mais bon ça reste un simple téléfilm, aussi joli soit-il !

Boîte à bonheurs
Si ce n'est pas un petit bonheur, ça y ressemble fort. D'une grande simplicité apparente, ce film indien touche des points sensibles, fait se serrer la gorge et se détendre les maxillaires, en parlant de ce qui fait le sel de l'existence, l'amour la mort la vie… Avec énormément de pudeur, de finesse, d'émotion, le réalisateur et ses acteurs éclairent peu à peu les personnages et la situation, en jouant sur les regards, les ambiances sonores, les contrastes…
Le décor, formidablement exploité, c'est la ville de Bombay, et son incroyable, ingénieux et presque infaillible système de livraison de petits sacs contenant les déjeuners d'employés, préparés par leurs femmes ou des restaurants… On se doute que ceux qui utilisent ce service ont des moyens financiers bien au delà de la moyenne en Inde, mais qu'importe, ce qui arrive à l'un d'eux est universel, la rencontre, la remise en cause de soi-même, de ses aprioris, de sa vie toute entière ou presque. Mieux vaut en savoir le moins possible pour déguster tous les petits délices que procure ce film. Un seul détail, qui n'en est pas un, lorsque l'on sort de la projection, on a la terrible envie, entre autres, d'aller se délecter de quelques spécialités indiennes…
Une très, très jolie surprise.

The Lunchbox est une bonne surprise. Même si le synopsis n'est pas engageant et que l'origine du film est inhabituel, ce film mérite d'être mieux connu. Il ne s'agit pas d'une romance mièvre mais une histoire touchante, subtile et étonnamment avec une façon de pensée très universelle. Le film est bien interprété et les personnage sont attachant. il permet également de mieux connaître l'Inde et notamment son système difficilement compréhensible de Lunchbox préparé par l'épouse le jour même de la livraison.

Un joli film , sur un thème très orignal, qui décrit parfaitement bien la crispation , et la tradition de la société indienne. Mais le rythme est lent. C'est filmé au ralenti, et c'est souvent très répétitif. De l'émotion oui, mais trop dilué dans un récit nonchalant .

Un bon petit film sur une correspondance inattendue et savoureuse entre deux personnages, en plus d'un regard social direct sur l'Inde d'aujourd'hui, le statut de femme au foyer, la routine minutée des employés de bureau, les transports en commun surchargés : sa sobriété le place loin, très loin des chorégraphies colorées de Bollywood. S'il présente la plupart des caractéristiques du film gratifiant pour le spectateur, avec des acteurs au charisme indéniable, The Lunchbox pèche un peu par répétition mais ne manque globalement pas sa cible !

Encore un film sur la cuisine ?? Oui mais non ! Bien que centré autour , celle-ci ne sert que de point de départ à cette rencontre entre cet homme solitaire un peu tristounet, blessé par la perte de sa femme quelques années auparavant et cette jeune femme dévouée à son mari qui l'ignore... Même si on voit venir l'histoire à 3 km, spoiler: (le vieux ronchon va casser sa carapace au contact de cette ravissante femme...)
on rentre facilement dans ce petit jeu entre ces deux âmes blessées. Ils vont tous les deux se servir de cette relation pour exister: Elle qui ne sait plus que faire pour relancer son couple et lui pour sortir de sa routine déprimante et retrouver un peu de lien social. Grâce à une mise en scène qui entretient tout le piment de cette relation "aveugle" à distance et aux deux acteurs, vraiment extra,. On s'attache facilement à leurs personnages qu'on a envie de voir sortir de leur solitude et être plus heureux... Un film vraiment touchant qui sort de l'ordinaire et qui m'aura fait découvrir la façon de vivre des Indiens dans une une grande ville... ,A voir absolument

The lunch box est un tres beau film. Tentôtt drole, tentôt romantique, on suit avec interet cette histoire simple, mais efficace. 5/5

Bombay est il aussi exotique que Kaboul? On se le demande... Imaginez une ville où, chaque midi, des coursiers (les Dabbawallahs, illettrés et incultes) viennent livrer aux employés de bureau, non pas d'infâmes sushis ou une immonde pizza.... mais le petit plat préparé par bobonne, dans des récipients qui se superposent comme les paniers à dim sun pour séparer le riz, la viande, la sauce, les galettes.

Des coursiers à mobylette collectent dans les quartiers les récipients dans leur housse protectrice, puis ceux ci sont dispatchés, prennent les transports en commun dans de larges plateaux avant d'être à nouveau confiés à un coursier local. Le tout dans un bordel généralisé. Service assuré, rappelez vous, par des gens qui ne savent pas lire, il est donc inutile d'inscrire le moindre nom ou adresse.... Eh bien, il n'y a jamais d'erreur! Une sur un million, comme le rappelle un livreur courroucé d'être soupçonné de négligence, les savants de Harvard sont venus examiner le système et l'ont approuvé!

Donc, le film, c'est l'histoire de cette erreur.... sur un million. La lunchbox préparée amoureusement par Ila (Nimrat Kaur), femme au foyer délaissée par un mati indifférent qui ne lui adresse même plus la parole, atterrit sur le bureau de Sajaan (le très connu Irrfan Khan). Sajaan est un veuf grognon et solitaire; à la veille de prendre une retraite anticipée, il met une mauvaise volonté militante à former son successeur, Shaikh (Nawazuddin Siddiqui), il est vrai particulièrement collant et ballot....

Ila comprend, d'après la réaction de son mari, que la lunchbox s'est trompée de destinataire; elle met donc un petit mot, le jour suivant, qui va être le début d'une correspondance entre ces deux solitaires mal dans leur peau.... Jusqu'à se rencontrer? Sajaan ira au rendez vous, mais devant la jeunesse et la beauté de la jeune femme, se sentant bien vieux, il tournera les talons. Mais cette rencontre l'a changé: il devient ami avec Shaikh l'orphelin (lui aussi un solitaire à sa façon), allant jusqu'à devenir son témoin de mariage.

Le film du jeune Ritesh Batra est charmant, émouvant.... et très dépaysant. Elle fait un peu peur, cette ville, avec ses trains de banlieue vétustes et surchargés. Tellement vieillotte! Ainsi, dans le pays de l'informatique de pointe, les employés de bureau gribouillent sur des registres avec tout juste le soutien d'une calculette..... Un ordinateur? Où ça, un ordinateur.....

La magie du cinéma unit la même semaine Bombay et Kaboul. Deux villes qu'à priori tout oppose, et pourtant, pas tant que cela. La situation d'Ila, coincée dans sa vie traditionnelle, est elle vraiment beaucoup plus enviable? Réjouissons nous d'être européennes, les filles! N'en déplaise aux fanatiques de la commission Théodule désignée par Ayrault, (qui n'en rate pas une), et qui, on n'en croit pas nos oreilles, préconisent que la France "s'arabo-orientalise". Non merci! Très peu pour nous!

Un empilement de gamelles protégé par un sac en tissu, lui-même clos par une fermeture-éclair : voilà ce que l'on nomme à Mumbai la "lunchbox", l'équivalent du panier-repas destiné au déjeuner des employés travaillant loin de chez eux. La "lunchbox" est préparée par une épouse bienveillante qui la confie à un "dabbawalla", autrement dit à un livreur qui, sur son rickshaw, devra acheminer toute une cargaison de "lunchboxes" à destination du lieu de travail des maris besogneux. Nous sommes déjà en plein dépaysement, du moins nous autres Occidentaux, qui découvrons des coutumes propres à la capitale économique de l'Inde. Mais quelle n'est pas notre surprise lorsque nous est contée une histoire d'amour impossible à partir d'une erreur de livraison ! Rien de moins poétique a priori et pourtant ce qui pourrait donner lieu à un documentaire devient l'objet d'une intrigue passionnante et d'un humour irrésistible. Certes les situations évoquées auraient de quoi donner lieu à un sombre mélo : une épouse délaissée, un veuf souffrant de solitude, une femme dont le frère est décédé, une autre qui s'est jetée dans le vide avec son enfant dans les bras, autant de drames du quotidien évoqués en toute pudeur mais qui n'invitent guère à sourire. Le film va donc jouer sur la méprise qui conduit Ila, délaissée par son mari, à amorcer une liaison épistolaire avec l'heureux destinataire, en l'occurrence un veuf acariâtre qui sans y paraître crève de solitude. Oh, ce ne sont que quelques mots échangés au fond d'une de ces gamelles, mais ils suffisent à Ila pour chercher à connaître le mystérieux inconnu, un comptable du nom de Saajan, proche de la retraite et auquel un jeune homme est appelé à succéder. Des liens profonds vont ainsi se nouer d'abord entre Ila et Saajan sans que la moindre rencontre ait lieu, mais aussi entre Saajan et Shaikh, le jeune homme qui doit bientôt se marier. Et le comptable austère va progressivement gagner en humanité et s'ouvrir au monde extérieur. C'est d'une grande beauté formelle, les plans sont souverainement maîtrisés, et l'écriture du scénario ne comporte pas la moindre faille. Les acteurs sont impeccables : Irrfan Khan (Saajan) et Nimrat Kaur (Ila) donnent l'entière humanité qui convient à leurs personnages en évitant toute démesure, tandis que Nawazuddin Siddiqui s'en donne à coeur joie pour camper le personnage de Shaikh, qui tient à la fois de l'ingénu et du roublard. Heureux de saluer un film indien : ce n'est certes pas ce qui manque, mais peu d'entre eux nous parviennent.