Avis : The Lunchbox - Page 9

Un petit film que je qualifierais de frais... sans prétention, fin... mais lent.
Pour moi c'est le genre de film qu'on regarde d'un oeil... quand on tombe dessus, ou bien quand on veut tuer le temps.
Les acteurs sont bons, rien à dire. Les personnages sont bien définis , distincts les uns des autres et ont chacun leur couleur propre.
Ca donne du relief à l'histoire et surtout, un peu de "piment" et de rythme car on peut tomber dans l’engourdissement rythmique sans même s'en rendre compte quelques fois.
Les images sont sympa, le son est bon. c'est un film soigné.
On voit tout les messages que le réalisateur veut faire passer, l'attention portée au dé c'est quand même parfois un peu limite, cliché et /ou surfait.
Je m'attendais à une reélle comédie, mais ça reste toujours quand même sur le ton de l'humour... par petites touches... ça met le sourire aux lèvres !

Cette comédie indienne est un pure régal, de la bonne cuisine en intrigue, la correspondance de ces deux personnages est fantastique, faite de quiproquo bienveillant, j’ai pris plaisir à connaître la culture culinaire de l’Inde magique.

Tendre et émouvant, nous donnant de belles images de l'inde moderne. Un film marquant pour un vrai bon moment

Reposant sur un postulat de départ très réjouissant, cette gamelle tient presque toutes ses promesses, à part une fin légèrement éthérée. Le film conjugue très bien romantisme-sans-guimauve et peinture sociale très intéressante, même quand on répugne à faire son sociologue de comptoir à la moindre vision d'un film non-américain. Les passages au bureau sont réellement saisissants (des espaces ouverts d'un autre âge, l'invasion du papier... même les agences de la sécu française ont l'air moderne à côté...). Faut quand même reconnaitre que ce qu'on nous donne à voir des classes moyennes inférieures n'est pas des plus réjouissants. La même solitude qu'en Occident, mais la surpopulation en plus...bienvenue dans le XXIe siècle mondialisé !

Film indien, original, sympathique et révélateur de la transformation rapide de cet Etat-Continent, avec l'émergence d'une classe moyenne qui doit gérer tant bien que mal modernité et culture traditionnelle. A travers un échange épistolaire né d'une erreur récurrente dans l'acheminement d'une lunch box préparée quotidiennement par une jeune femme, normalement destinée à son mari volage et qui arrive vers un employé de bureau méticuleux, prêt de la retraite et misanthrope, le film montre subtilement les aspirations des indiens d'aujourd'hui, mais aussi leur vie quotidienne dans cette mégalopole qu'est Bombay : transports, hébergement, enfants des rues. Au travers de ces lettres s'expriment le désir d'émancipation de la jeune femme, et la sortie tardive de deuil et retour aux contacts sociaux pour l'employé. Quelques belles trouvailles dans la mise en scène, comme ces dialogues par la fenêtre de la jeune femme avec sa voisine du dessus qu'on ne voit pas et dont le mari comateux ne survit qu'en voyant tourner le ventilateur au plafond.

Une perle. Simplicité, efficacité, tendresse, profondeur. Je pourrais moi aussi me laisser servir une lunchbox aussi délicieuse tous les jours !

Comme souvent, ce sont les petits films quasi-inconnus qui vous surprennent le plus et c'est bien le cas avec cette excellente petit boite.

Dans un monde de mégalopoles difficiles à appréhender, où les individus disparaissent dans des flots d'usagers, Ritesh Batra s'appuie sur un grain de sable dans l'absurde organisation qui déshumanise les masses pour imaginer une relation improbable et bouleversante pour ses personnages. Un film plein de saveur et de sentiments. On prend le temps de découvrir l'âme et les secrets des acteurs de ce drames sensible et sans pathos, de les voir changer, briser des barrières pour vivre et croire de nouveau en l'avenir.
Un très beau film; prévoir un resto indien après, parce que vraiment ce qu'il y a dans cette "Lunchbox" donne trop faim.

Un très joli film, qui nous fait découvrir ce système incroyable des lunchboxes, ces petites gamelles à repas qui transitent à dos de porteur, par train ou par voiture de fortune entre l'épouse qui cuisine et le mari qui se régale au bureau, ne rentrant pas forcément chaque soir au domicile. Mais lorsque la gamelle d'une femme mariée sans amour arrive sur le bureau d'un célibataire endurci, la curiosité va bien faire les choses... Une intrigue originale, entre drame, romance et aventures en pays lointain ; des acteurs peu connus mais au grand talent, une relation humaine pleine de beauté, et une voisine de la cuisinière qui est absolument irrésistible (les réflexions inattendues qu'elle lance depuis la fenêtre de l'appartement du dessous sont à mourir de rire !). Une fin merveilleuse, et un film entier qui prône le droit de rêver à une vie meilleure... Une ode pleine de sens humain.

Une belle histoire, certes pas des plus emballantes, mais divertissante. Les acteurs, excellents, suscitent beaucoup de sympathie. "The lunchbox" est une sorte de romance, basée sur un scénario malin, et qui par là même nous dévoile une partie de la mentalité indienne.

Pour ceux qui croiraient que le cinéma indien se résume aux comédies musicales à la Bollywood, voici une petite comédie romantique, à la fois fraîche et mélancolique, déroulant une relation improbable entre un homme et une femme à travers une boîte à repas. Entre malentendus et silences lourds de sens, ce sont deux solitudes qui s'exposent au spectateur, avec deux interprètes tout en sobriété et une écriture fine. On regrettera quand même un côté un peu lénifiant et répétitif, un humour peu présent et une fin amère et abrupte. Néanmoins, The Lunchbox fait son petit effet et dépeint avec beaucoup de justesse cette culture indienne et ses traditions.

Ila, femme au foyer indienne, élève sa fille et voie bien que son mari ne la regarde plus guère. Elle décide de partir à sa reconquête, aidée d’une mystérieuse voisine « Auntie ». La stratégie tourne autour de l’estomac ; tous les matins, elle lui prépare une lunchbox qu’un gigantesque service de livraison de Bombay livre à midi aux employés. Le soir, elle attend les compliments, mais rien ne vient. Les Dabbawallahs (livreurs), reconnus dans le monde entier pour leur absence d’erreur, n’ont pas livré le plat au bon client. Ila va alors débuter une relation épistolaire touchante et pleine de tendresse avec un homme qu’elle ne connaît pas ; Saajan. La gamelle va devenir une boite à lettres mobile éclairant le passé et les attentes des deux cœurs solitaires : un véritable ballet entre les deux protagonistes. Cette correspondance lente, d’un autre temps, est une véritable bouffée d’oxygène dans ce monde du numérique (mail et SMS) habitué à l’instantanéité. L’idée de cette correspondance est toute simple mais Ritesh Batra la magnifie.
Ce jeune réalisateur Indien tourne ici son premier film et dresse par de petites touches délicates un état des lieux de son pays. A Cannes, il a été très remarqué et pour cause. Il reprend les schémas classiques de la comédie romantique, mais apporte une touche d’humanité très singulière pour livrer un film délicat, sensible et profond. Sans artifice et effets, chaque détail sonne juste et dit beaucoup de la société indienne en pleine mutation dans ce Bombay fourmilière. Tous ces gens seuls dans la foule sont symbolisés par les deux personnages principaux, deux solitudes ; ce seront les deux seuls acteurs du film à être filmé à plusieurs reprises seuls dans le cadre. La foule est sinon omniprésente. Puis un troisième personnage va faire son apparition, Shaikh, qui doit être formé par Saajan en vue de son départ en retraite. Encombrant, menteur, superficiel ; difficile à cerner ; il va se révéler plus complexe qu’on ne pouvait escompter. Il est celui qui fait bouger les lignes d’une société indienne figée sociologiquement ; avec lui, la mutation de l’Inde est en route. C’est aussi un personnage léger qui entrainera le rigide Saajan vers des choix loin de son éducation. Ce trio porte une profondeur d’âme galvanisante. Et leur interprétation émeut à chaque instant, chaque regard et chaque silence ; et ils sont nombreux. Une belle alchimie entre ces trois entités. En terme de mise en scène, Batra use du hors champs : parfois comique (le running gag avec la voisine invisible qui prodigue des conseils de cuisine et d’amour), tantôt tragique (le suicide de la mère), et très souvent romantique entre les deux personnages jamais dans le même plan.
Ritesh Batra articule son récit autour de la reconquête de l’époux affairé par la cuisine. Cette dernière est reconnue comme un mode de rapprochement des êtres humains. D’où un regret devant tous ces plans magnifiques emplis d’amour lors de la préparation et la consommation des repas ; la 3D partout pour quelle plus value parfois ; l’absence d’odorama, ici, une frustration absolue.
A voir absolument… Un petit bijou indien loin du clinquant de Bollywood.

Un jolie film indien sur la solitude. Une comédie romantique avec quelques longueurs parfois mais qui montre bien que l'on peut se sentir seul dans une ville aussi peuplée que Bombay. Une histoire d'amour platonique où les deux protagonistes ne se rencontres finalement jamais. ça scénaristiquement c'est assez malin !

Un régal ! Au sens propre comme au figuré !
Histoire originale, touchante, servie par de très bons acteurs, avec un scénario bourré d'humour!
Allez y les yeux fermés! (enfin, façon de parler) et surtout en ayant mangé avant ... ;)

Film indien très réussi (sans bollywood).
Tout ce que j'aime : la redécouverte d'une culture, de l'humour, des sentiments, de l'émotion.