Avis : Le Sixième Sens - Page 2

Une mise en scène magistrale, une très bonne intrigue, inquiètante, et surtout un twist final grandiose !

A l'aube de l'an 2000 sortait "Sixième Sens", un thriller psychologique puissant qui avait propulsé son réalisateur M. Night Shyamalan au rang de célébrité incontournable en raison de son twist-final dévastateur qui l'amena à être considéré comme le nouveau maître du thriller. Mais cette réputation élogieuse ne dura qu'un temps, le cinéaste étant ces derniers temps beaucoup critiqué car il faut reconnaître que sa filmographie n'a cessé de s'effondrer en qualité : auparavant il déployait toute sa maîtrise pour nous offrir des métrages intenses alors que maintenant il est sombré dans les méandres du cinéma Hollywoodien avec des blockbusters de piètres qualités. Ici, il met en scène Cole Sear, un garçon solitaire ayant un secret traumatisant : il voit les allées et venues des personnes décédées. Ce pouvoir l'enferme dans une peur continue et il refuse de le révéler jusqu'au jour où il rencontre Malcolm Crowe, un psychologue pour enfants. Réalisé par un M. Night Shyamalan au sommet de son art, "Sixième Sens" a dépoussiéré le film fantastique tout en remettant à jour ce genre quelque peu délaissé. Basé sur un scénario fort prenant qui instaure une atmosphère pesante, le film parvient à tenir en haleine grâce à des séquences passionnantes ponctuées de dialogues intelligents. La réalisation est impressionnante avec une image sombre, des plans serrés et très peu de caméras en mouvement. Et que dire de ce twist final impressionnant qui invite le spectateur à revoir le métrage et à comprendre toute la maestria de son auteur. En plaçant le surnaturel au premier plan, le cinéaste instille une atmosphère troublante aboutissant à un certain malaise, accentué par quelques scènes trashs disséminés le long du film et d'une musique enivrante bien dosée. Le duo d'acteurs est transcendant avec un Bruce Willis émouvant comme on ne l'a jamais vu et du petit Haley Joel Osment qui parvient à transmettre toutes ses peurs. Bref, "Sixième Sens" c'est un drame fantastique émouvant d'une grande justesse qui se finit en apothéose.

Ah la belle époque où Bruce Willis faisait encore des films excellents. Je n'irais pas jusqu'à dire que Le Sixième Sens est un chef d'oeuvre, mais c'est tout de même un très bon film fantastique à la limite de l'épouvante. Car oui, le suspense et l'angoisse sont au rendez-vous, mais certaines scènes bien que brèves sont assez traumatisantes, et c'est un point fort du film car la majorité de celui-ci est basé sur l'histoire de cet enfant qui possède apparemment un mystérieux don, et aussi sur la vie privée de ce psychologue qui semble avoir perdu sa bien aimée. Il y a donc pas mal de paroles, mais les textes sont très bien écrits et les rebondissements sont très bien placés dans le film ce qui donne une superbe mise en scène. L'intrigue, quand à elle, est sans doute une des meilleures que j'ai pu voir dans un film. Et si on compense avec un très bon jeu d'acteur, ça en fait quelque chose de superbe. Un très bon thriller fantastique, à voir absolument.

Sixième sens est une clauqe monumentale. Sans doute le meilleur thriller fantastique jamais crée. Les acteurs sont excellents, le scénario grandiose, l'intrigue exceptionnel. En plus de cela, Sixième sens arrive à nous faire peur à certains moments. Je l'ai même trouvé plus angoissant que la majorité des films d'horreur sortis ces dernières années. Et puis la fin .... Quelle claque ! Bref , excellent film.

Je voulais mettre 4,5 à Sixième sens mais c'est impossible, je tiens à dire que je connaissais la fin du film avant de l'avoir vu car on m'a dit son titre chinois qui le spoil entièrement. Malgré cela le film est un chef-d'œuvre. Quand je vois tout le génie de ce film, je me demande comment Shyamalan qui l'a réalisé a pu tomber aussi bas avec After Earth. Les scènes ont une puissance et une porté exceptionnelle vraiment énormes, le scénario est intelligent, bien écrit, l'ambiance est tendue mais aussi très belle émotionnellement grâce aux relations entre les personnages qui sont superbement écrites. Les personnages, d'ailleurs sont attachants surtout Malcolm Crowe et Cole Sear, les deux héros, et ils sont merveilleusement interprétés par un Bruce Willis tout en finesse et en émotion, et un Haley Joel Osment exceptionnel pour son âge, car il joue aussi bien voire même mieux qu'un adulte. Mais les seconds rôles tels que Tony Colette ne sont pas non plus à oublier car ils sont très bons. La réalisation est excellente, la fin est surprenante, même pour moi qui la connaissais, et elle est très bien amenée.
Un film à voir, un chef-d'œuvre.

Monsieur Night Shyamalan peut avoir la prétention d'avoir fait commencer l'année 2000 en beauté. Ah que c'était bien ces années-là. On pouvait s'estimer heureux d'avoir encore ce merveilleux acteur qu'est Bruce Willis au top de sa forme mais plus pour longtemps malheureusement. Willis est accompagné de Haley Joel Osment un jeune garçon quasi- inconnu, oui quasi car il avait apparu durant quelques scènes de l'excellent Forest Gump 6 ans plus tôt. Ce petit gars est incroyable, tellement incroyable qu'il arrive à voler la vedette à Bruce Willis. Ne laissant pas les spectateurs indifférents. Il véhicule tellement d'émotions que cela permet de rendre son personnage presque vrai. Je pense que si il n'avait pas eut ces acteurs, Shyamalan pouvait dire adieu aux merveilleuses critiques qu'il a reçu, car sans eux le scénario reste, bien qu'original, très film d'épouvante traditionnel. Bien qu'en fait en regardant le film ce n'est pas du tout le cas, le film n'est même pas qualifié en tant que tel. Disposant d'un twist ending magistral auquel on est loin de s'attendre, et personnellement c'est le genre de film que j'affectionne particulièrement. L'ambiance devient peu à peu de plus en plus étrange au fur et à mesure que le film avance, la musique bien que d'habitude y joue beaucoup n'est pas la seule à qui on doit cela, les révélations que confie Cole à son psychologue font froid dans le dos et renforce cette atmosphère particulière dont dispose le film. Ne m'en voulez pas si je lui met un petit 5 étoiles car pour ma part, il le mérite bien.

Film culte , bluffant et magnifiquement joué , même si l'on peut découvrir le truc avant la fin ça n'en reste pas moins magnifique . Bruce Willis tient ici l'un de ses meilleurs role , l'ambiance est elle excellente .
A voir absolument , film culte !!

"Sixième Sens" ( 2000 ) est le 3ème film du réalisateur M. Night Shyamalan, réputé ( depuis ce film d'ailleurs ) pour ses fins de films mémorables. En voila la plus belle preuve. Un des meilleurs film de l'année 2000, avec un très bon casting réunissant Bruce Willis ( qui retrouvera Shyamalan dans Incassable à la fin de cette même année ), Toni Colette et Haley Joel Osment, dont le jeu très inquiétant mais excellent lui à valu les faveurs du public et des critiques.
J'ai eu beaucoup de mal à voir ce film en entier quand j'étais plus jeune, certaines scènes sont choquantes et même terrifiantes.
Le point négatif de ce film, c'est son manque de cohérence, car lorsque on l'a déjà vu et que l'on connait la fin, on se rend compte de l'absurdité de la situation et on se dit que ce n'est pas possible dans la vraie vie...
Un film à voir donc, mais seulement une fois, pour le plaisir du twist-ending final qui reste tout de même grandiose!

La fin d'année 1999 à vu éclore plusieurs talents dans le même film. Inconnu jusque là, M. Night Shyamalan entrait dans la cour des grands en signant l'un des thrillers d'épouvante les plus marquants de cette fin de millénaire. Il a tout réussi du premier coup. Parti d'un scénario malin (un psychiatre doit venir en aide à en enfant en proie à de terribles visions), Shyamalan dissémine habilement effroi, tension et émotion. L'autre réussite tient à sa direction d'acteurs exemplaires. On a presque l'impression de redécouvrir Bruce Willis qui manie sobriété avec génie. Révélation fracassante, Haley Joel Osment- jeune prodige de 11 ans- est littéralement dément en Cole, enfant hanté par de bien morbides hallucinations. Et pour compléter le trio, Toni Colette crève l'écran dans le rôle de la mère de ce dernier. Ce film fait partie de ceux qu'on prendra plaisir à voir et revoir tant les différents indices sont intelligemment placés. La musique de James Newton Howard résonne encore longtemps dans notre esprit. Voilà ce qui s'appelle un coup de maître. Un film dont il vaut mieux ne pas trop en dire pour que plus grand soit le plaisir.

Magnifique !!! Le casting est très bon et la chute imprévisible...

En l’an 2000, un jeune cinéaste indien du nom de Manoj Night Shyamalan est sorti de nulle part avec un Thriller fantastique intrigant et probablement l’un des plus bluffant du cinéma, mais ce pauvre gars est maintenant tristement connu pour avoir subit une des plus grosses pertes de popularité parmi tous les réalisateurs Hollywoodien et qui en a été réduit à réaliser deux films de commande à la suite qui se sont révélés être très mauvais quand elles ne sont pas parmi les pires adaptation de série animé qui m’ait été donné de voir.

Mais pourtant, c’est paradoxal de voir à quel point on peut aussi bien démarrer une carrière pour finir en bas de l’échelle. La première fois que j’avais vu "Sixième Sens", il ne m’avait pas tant marqué que ça malgré un final à ne pas spoiler pour laisser la surprise aux spectateurs, mais en le visionnant une deuxième fois après plusieurs mois, hier soir, j’étais complètement envoûté par cet œuvre, parce qu’à mes yeux il réussit sur quasiment tout les points et arrive à faire tout ce que les grands films doivent faire : faire ressentir des émotions aux spectateurs tout en ayant un scénario bien écrit (qu’il soit classique ou plus complexe), mais là je pense qu’on sera tous d’accord pour dire qu’on a été bluffé lors de sa sortie, car si il a été nominée aux oscars dans six catégories dont meilleur film, meilleur acteur dans un second rôle, meilleur réalisateur et meilleur scénario original, c’est largement justifié et pour ma part, c’est comme pour beaucoup mon film préféré de Shyamalan avec "Le Village".

Le premier point fort de ce film est son casting qui, ici, tout comme avec "Le Village", est parfaitement contrôlé et dirigé par Shyamalan et nous montre, tout d’abord, que Bruce Willis est largement capable de faire autre chose que des films d’actions plus ou moins bourrins, il est capable d’interpréter un personnage plus développé et évolué au niveau psychologique, et un petit mot sur la VF avec Patrick Poivey qui est toujours un plaisir à entendre pour doubler Bruce Willis. Malcolm est un psychiatre pour enfant qui est profondément bouleversé par Cole, un jeune enfant troublé par des phénomènes paranormaux qu’il est le seul à voir et qui fera revivre en Malcolm des souvenirs douloureux spoiler: avec l’un de ses anciens patients
, en plus d’avoir une situation amoureuse chaotique et perturbante avec sa femme avec qui il essai de renouer tout au long du film spoiler: jusqu’au Twist ending final
, mais chaque chose en son temps. Haley Joel Osment est la révélation du film, et on comprend pourquoi, ce gosse savait quelle expression prendre quand il devait être effrayé par ce qu’il ne connaissait pas ou quand il devait être émotif ou affolé, mais c’était aussi dû à une très bonne direction de Shyamalan à l’époque mais Osment avait du mérite et le personnage de Cole qu’il interprète est très bouleversant mais aussi riche et étonnamment intelligent au point de comprendre les émotions d’autrui. Et la relation entre Cole et Malcolm est soigneusement structurée et complexe pour les rendre tout les deux aussi tragiques qu’attachant et complet, Cole voit en Malcolm un homme qui apprécie mais qu’il pense incapable de l’aider tandis que Malcolm voit en Cole la possibilité de racheter les erreurs du passé et un symbole de ce qu’il n’a pas su sauver autrefois. Les personnages secondaires aussi sont très bouleversant et bien écrit, à commencer par la mère de Cole, Lynn, jouée par Toni Collette qui est surement le meilleur rôle féminin du film et également dramatique, elle cherche à comprendre désespérément son fils et pourquoi ce dernier a une attitude aussi anormale et on arrive à se sentir désolé pour elle. Olivia Williams aussi était très bouleversante, dans le rôle d’Anna et donc de la femme de Malcolm qui se révèle très crédible et convaincante, spoiler: et qui constituera l’un des principaux éléments du grand final du film
. Et bien sur, depuis "Sixième Sens", Shyamalan a l’habitude de faire un petit caméo dans ses films comme le fait Tarantino et le faisait Hitchock et il est correct pour le peu de temps qu’on le voit spoiler: en tant que médecin d’hôpital.
Donc pour le casting, les acteurs ont fait un travail quasi-parfait et la direction était contrôlée de bout en bout, difficile de dire quoique ce soit de négatif sur ce point, les backgrounds et le développement sont bien amené et intelligemment écrit sur tout les points.

Le second point fort de ce film, c’est son ambiance et son scénario, qui sont gérés aux millimètres près, plus encore que dans "Le Village" qui était déjà un excellent film. Je reprochais à Shyamalan dans "Signes" de délaisser gravement son scénario au profil de l’ambiance du film, ce qui m’avait énormément énervé puisqu’un bon scénario est quand même l’ingrédient principal d’un bon film du réalisateur.

Mais ici, je ne sais pas ce qu’il avait mais le scénario est non seulement parfaitement cohérent, aussi bien dans sa bizarrerie que dans les dialogues, et il apporte les révélations en prenant son temps pour installer les éléments précurseur tout en s’intéressant aux personnages et à leur émotion, mais en plus de ça il arrive à surprendre et ce film a contribué à la naissance d’un nouveau genre avec Incassable (qui est très bon aussi mais pas autant que Sixième Sens ou "Le Village" quand même) et d’un nouvel élan du cinéma spoiler: grâce au retournement final presque entièrement indevinable et qui laissait très très peu d’indices pour découvrir l’incroyable vérité, à savoir celui que Malcolm est en réalité lui aussi un fantôme et qu’il est mort depuis le jour ou Vincent Gray l’a assassiné pour ne pas avoir su l’aider lorsqu’il était enfant. Plus tard dans le film, il découvrira grâce à un enregistrement cassette sur walkman que les fantômes existent et que Cole a le même don que Vincent, premier retournement de situation maîtrisé. Mais en plus de ça, les indices dans ce film sont très maigres : le fait que sa femme ne lui adresse jamais la parole et ne le regarde presque pas en l’ignorant entièrement, ou qu’on ne voit jamais une discussion entrez la mère de Cole et Malcolm sauf quand Cole arrive chez lui ou dans la même pièce, le fait que personne ne semble poser de questions à Malcolm lors de funérailles d’une fillette empoisonnée par sa mère ou encore que l’homme que fréquente désormais Anna et que Malcolm tient en jalousie n’entende pas ou ignore ses propos lorsqu’il repart en voiture un soir devant sa demeure
.

Tout est parfaitement contrôlé et pensé aux moindres détails, même en essayant de revoir certaines scènes de près je n’arrive pas à trouver la moindre faille au scénario du film, c’est un modèle à suivre avec un rythme lent mais qui arrive à séduire et à nous capter grâce à ses personnages et à l’ambiance qui doit beaucoup à la mise en scène de film qui se révèle très ingénieuse et contribue à rendre l’atmosphère tantôt angoissante, tantôt dramatique et tantôt émotionnelle. D’ailleurs, parmi les astuces de mise en scène qui m’ont les plus intéressé, il y a le plan sur le cadre en miroir de Malcolm on l’on voit le reflet de lui et de sa femme le soir spoiler: ou ils fêtent la distinction reçu par le personnage en tant que psychiatre pour enfant
, ou encore les scènes réalisés sans montage ou sans l’utilisation du contre-champ et en tant réel qui semblent simple mais arrive à développer une ambiance pesante et à créer quelques frissons, rien que la première scène spoiler: ou l’on suit la mère de Cole en train de faire le linge entre la cuisine et la lingerie jusqu’à ce qu’elle repasse à la cuisine et que tout les meubles sont ouvert en un temps record sans le moindre bruit
relève de beaucoup de travail. Le seul reproche que je peux faire, c’est juste un jumpscare que je trouve plus désagréable qu’effrayant en milieu de film mais c’est un détail sans importance. A côté de ça, certaines scènes se révèlent particulièrement fortes que ce soit pour être pesante spoiler: comme celle ou Cole découvre qui était son professeur dans son enfance et fait une crise de folie à ce moment
, ou alors et surement ma scène préférée, spoiler: celle ou Cole rend un service à sa grand-mère en parlant de son don à sa mère et en lui faisant part de ses pensées dans l’au-delà, lui disant qu’elle était fier d’elle chaque jour,
c’est juste émouvant à voir.

Et l’ambiance n’arriverait pas à passer de l’angoisse à l’émotion en passant par le suspens avec la composition de, devinez qui, James Newton Howard (nom de dieu, il est dans tout les films que je visionne ce mec ou quoi ?) qui sort une des meilleures orchestrations qu’il a composé avec la bande-son du "Village" (qui reste quand même mon préféré entre les deux), entre les murmures sur certaines musiques à frisson et certaines qui engendre l’émotion que sont censé nous procurer les personnages, le travail est excellent et je suis même surpris qu’il n’ait pas été nominé aux oscars pour la musique du film comme avec "Le Village".

"Sixième Sens" de Shyamalan : intrigant, bouleversant, avec des personnages mémorables et une mise en scène ingénieuse et une histoire à la fois intelligente, tragique et déchirant sans jamais en faire trop et sombrer dans un tire-larme insupportable, en voyant ça je me dis que c’est triste de voir à quel point Shyamalan ait pu tomber aussi bas aujourd’hui en sachant que ce film et "Le village" font partie de mon Top 30 de mes films favoris. Et même en sachant qu’il a vite sombré avec ses trois derniers films, je reste quand même assez crédule pour espérer un éventuel retour en force avec "Sundowning", et si ce film se révèle être un nouvel échec alors là, on pourra définitivement dire que cet homme n’a plus rien à apporter au cinéma.

Davantage que dans l’horreur graphique, Sixième Sens est la preuve que la tragédie et dans une moindre mesure le drame, sont les terreaux les plus fertiles pour y cultiver les meilleurs films d’épouvante. Un film magistrale. Lire notre critique sur le site terreurvision !

Je tient à préciser qu'on m'a honteusement spoilé la fin, c'est sans doute pour ça que je ne lui met pas 5. Parlons du film : J'avais déjà vu Bruce Willis dans Piège de Cristal, Pulp Fiction, etc mais là ! Il se surpasse ! Donc oui pour ceux qui en doute : Willis est bien un acteur à part entière. Entant que Malolm Crowe, il est calme, drôle ( quand il le souhaite ) et également d'une étrange confiance. Bruce joue donc le rôle d'un psychiatre pour enfants, qui est malencontreusement victime de sa satisfaction, et rencontre son prochain patient : Cole Sear. Celui-ci préte,nd posséder la faculté de voir des fantômes. Le jeune Haley Osment nous gratifie d'une très grosse interprétation, sans jamais tomber dans le surjouer, à aucun moment il n'est fautif. Il pourrait presque voler la vedette finale à Willis. Chapeau pour le casting ! Il y a quelque petites incohérences : comme par exemple quand Cole révèle que son professeur s'appelait Stanley " Le Beg ". Comment le sait-il ? Vous allez me répondre " Mais fils de pute, un des fantômes lui a dit ! Asshole !! Tu touche pas à Sixième Sens ! " Je vous répond " FAUX " car Cole n'a commencer qu'à entamer des dialogues avec les fantômes que bien après. Mais ce n'est pas ça qui vas rendre le film totalement incohérent. Au final, Shyamalan boucle un très bon film. Qui vaut son pesant de cacahuètes dans son ensemble.

Le premier film du très inégal et regretté M. Night Shyamalan (mais si, il est mort) est une franche réussite. Le rythme assez lent, presque une constante chez le réalisateur, ne plaira pas à tout le monde c'est sûr. Que cela ne vous arrête surtout pas, vous passeriez à côté d'un film très intelligent et bien écrit, à la réalisation impeccable et formidablement interprété. Chapeau bas à Hayley Joel Osment qui en volerai la vedette à Bruce Willis. Par ailleurs s'il est servi par 2 ou 3 scènes assez angoissantes (qui marchent très bien, de par leur rareté) le film vaut beaucoup plus pour la portée de son histoire que par cette ambiance si géniale soit-elle. Le traitement des personnages est aussi un bon cran au-dessus de la concurrence: la relation paternelle qu'entretiennent Malcolm et Cole marche parfaitement, contrastant avec l’ambiguïté de la relation avec sa mère. Pour cause: l'idée de traiter ce "don" comme une malédiction plus qu'une bénédiction est ce qui porte tout le film. Dernière chose, le film est en partie devenu culte grâce à son twist final qui est absolument génial, alors évitez comme la peste tout forum avant le visionnage du film, sans rire ces mecs sont sans pitié.

En regardant le sixième sens, j'ai été totalement déconnectée de tout ce qui m'entourait. Ce film est magique, les acteurs parfait, le final époustouflant (si encore on ne se fait pas spoiler !!!). A voir absolument !