Avis : Magic in the Moonlight - Page 7

On retrouve un Woody Allen plus classique .....Mais on sent aussi qu'il navigue entre deux eaux... (entre drame et comédie mal définis)
Le film comprend à mon avis deux parties, la première heure, plus légère (ne vous attendez pas à des numéros de magie, ils ne sont qu'un volet abstrait des personnages), établit la relation entre Emma Stone (jeune média) et Colin Firth (prestidigitateur confirmé) dans de riches propriétés de la riviera ......Les décors et les paysages sont somptueux, les costumes et la musique parfaitement en harmonie avec l'année des évènements (1928).... Cette partie là, je l'ai trouvé moyenne, ne vous attendez pas à des joutes spirituelles ou des bons mots......Là où le film devient vraiment intéressant ; c'est plutôt dans la dernière demi heure, où les dialogues peuvent être interprétés comme une vision philosophique de Woody Allen sur sa vie (et son sens) et sur son œuvre.....les pensées de Colin Firth prennent alors une orientation particulière quand on sait qu'au fond c'est Woody Allen qui s'exprime sur ce qu'il croit de l'éternité ou autres concepts spirituels.....Le film a quand même une certaine monotonie dans son scénario, il se cantonne presque à une discussion entre les eux acteurs principaux, et ne propose pas de temps fort ou de twist évocateur.......Un film plutôt "cérébral" que drôle, une comédie timide mais subtile, c'est quand même du Woody Allen, donc à voir........

Emma séduit alors que cela n'avait pas été le cas dans Amazing Spiderman. Elle est parfaite en nouvelle égérie de Woody Allen. Tous les acteurs sont justes et le romantisme année 30 m'a conquis. Je recommande ce duo magique.

Je ne suis pas très fan de Woody Allen d'habitude. Mais "Magic in the Moonlight" m'a fait changer d'opinion sur son auteur (sur le papier comme derrière la caméra). Même si on reste globalement dans les thèmes de prédilection du cinéaste new-yorkais, il y a dans ce long-métrage une pêche et une envie de bien-faire que je n'avais pas ressenti dans les derniers films que j'ai vu de lui. On se prend d'ailleurs assez vite au jeu, tant les dialogues sont savoureux et les personnages bien écrits (avec les excellentes interprétations de Colin Firth, Emma Stone et Eileen Atkins). A ce titre, il serait stupide de ne pas citer quelques joutes verbales comme par exemple la rencontre entre Stanley et Sophie, ou les répliques jubilatoires que se lancent Stanley et Vanessa lorsque celui-ci avoue enfin qu'il aime Sophie. Le tout accompagné par une musique jazzy (comme à l'accoutumée mais on ne s'en lasse pas) et une intrigue typiquement Allenienne qui participent à la bonne humeur générale du film. Jubilatoire et enchanteur !

Ce qu'il y a vraiment de magique, c'est de voir que le charme suranné des comédies de Woody Allen fonctionne toujours autant. De plus en plus éloigné de ses propres préoccupations égocentriques, livrant de belles images du sud de la France loin des images d'Epinal, utilisant comme toujours de remarquables morceaux musicaux et surtout ciselant des dialogues d'une grand finesse, Woody Allen signe à nouveau une délicieuse comédie dramatique. Dans le rôle principal, Colin Firth fait des merveilles, n'essayant pas de jouer à la Woody Allen mais se servant de ses mots et de ses expressions pour composer un personnage Allenien terriblement attachant. Face à lui, Emma Stone dégage un charme irrésistible qu'on avait pressenti auparavant mais qui explose réellement dans ce film.

Plein de charme et de fraicheur. Woody Allen nous ensorcelle encore avec humour et délicatesse dans ce film "magique"

Je l'avais loupé l'année dernière au ciné, mais j'ai pu finalement le voir sur grand écran dans le cadre d'un festival. Je n'avais pas envie de le visionner sur ma télévision, en petit format, car la bande annonce présentait de très jolies images et puis l'ambiance des années 20 bien retranscrite, donne toujours quelque chose de très beau. Et c'est bien le cas ici. Entre les couleurs du film, les décors splendides du sud de la France, les costumes et la BO, Allen nous immerge complétement dans la fin des années folles et c'est un véritable délice pour les yeux et les oreilles. Colin Firth et Emma Stone sont absolument charmants autour de cet amour naissant sous fond de prestidigitation et de magie.
Magic in the Moonlight aborde différents thèmes existentiels comme l'amour, la mort, la croyance en Dieu, mais toujours sur un ton léger et avec beaucoup d'humour et d'élégance. Un petit bijou.

Si je dois reconnaître une chose à Woody Allen avec cet opus, c est qu il a fait un très joli film. Le travail sur la lumière est vraiment magnifique et une nouvelle fois le ton mélangeant romantisme et ambiance Jazzy donne au film un goût désuet mais charmant. L interprétation très "anglaise" de Colin Firth à la fois guindé mais brûlant d envie de sortir des Conventions convient parfaitement à ce que je viens de décrire. Le film est aussi une belle interrogation sur les croyances, qui sont ici vues comme un moyen de voir la vie plus légèrement et le cartésien que je suis a apprécié de voir qu une vision des choses trop terre à terre conduit souvent à une forme de pessimisme et de cynisme dans lesquelles je me suis retrouvé. Et effectivement se laisser aller à la rêverie et à l imagination permet de sortir d une vie trop morne et sans surprise. Même si ce n est pas forcement mon genre de film, ce dernier a réussi à m embarquer. Bravo Woody.

Retour en Europe, dans le sud de la France plus exactement, pour ce nouvel opus du réalisateur new-yorkais. Et avec une certaine réussite.

Une véritable illustration de l'arroseur arrosé que ce jeu du chat et de la souris où un magicien de renom est appelé a confondre une prétendue médium et, en pensant avoir réussi son coup, va aller au devant de quelques surprises.
La confrontation des 2 mondes, magie et "obscurantisme", écrite façon Agatha Christie et Conan-Doyle mélangés, est fort bien amenée, la reconstitution des années 20 très fidèle (musicalement et costumes parlant) et le tout interprété impeccablement par l'ensemble des acteurs, le duo Colin Firth-Emma Stone en tête.
En dépit d'une chute "extra-magie" pouvant quelque peu décevoir, cet opus est a recommander et en VO, une évidence pour moi...

Cette critique ne sera pas une belle étude bien construite et bien argumentée expliquant en quoi Woody Allen ne se renouvelle pas, en quoi le réalisateur ne présente qu’une vision rêvée des villes qu’il visite, ou bien en quoi la niaiserie est un parasite. Non cette critique va être faussée par toute la joie que m’a procurée « Magic in the moonlight ». Après avoir frappé très fort en 2011 avec « Minuit à Paris », Woody Allen dévoile aujourd’hui sa suite spirituelle. Aucune chance de détester l’un si vous avez aimé l’autre. Les deux se situent en France déjà. Ils montrent une vision douce et romantique de notre cher hexagone. Pas réaliste pour deux sous mais qu’importe. L’important est de faire rêver, et c’est quelque chose qu’Allen fait plutôt bien. La musique des années 20 charme les oreilles pendant que les yeux s’ébahissent devant la beauté des décors de la Côte d’Azur, devant leur ensoleillement constant, ainsi que devant les intérieurs, accessoires et garde-robes des acteurs. Même en omettant dialogues, histoires et personnages, le film à lui-seul est beau. Du côté de l’histoire, rien de révolutionnaire. Un "Boy meets girl » ordinaire. Pourtant, il y a cette petite dose de cynisme apportée par le personnage de Colin Firth qui rend le tout piquant... du moins au début. Voir Stanley succomber progressivement aux charmes de Sophie, tout en cherchant dans le même temps à la coincer est un délice ! Les répliques sont cinglantes et du coup, cocasses. Au fur et à mesure les sentiments s’immiscent et l’humour cède sa place à la tendresse. Le bonheur et l’optimisme touchent Stanley tout comme le spectateur. Le film rend heureux, et le jeu des acteurs y est pour beaucoup. Colin Firth et Emma Stone, merveilleux de naturel et de simplicité, se donnent la réplique avec beaucoup de plaisir, cela se voit immédiatement. Leur complicité naissante réchauffe le cœur. Et même si on pouvait aisément prévoir le dénouement de leur histoire dès les premiers mots échangés, celui-ci rend tout simplement heureux. L’histoire d’amour est si douce qu’on en oublie la niaiserie, les acteurs si talentueux qu’on en oublie la différence d’âge (30 ans !), la France si belle qu’on en oublie que c’est chez nous. Un magicien ce Woody Allen !

Un bon cru ce Woody Allen sur fond de spiritisme et de scepticisme, on se laisse prendre au charme d'Emma Stone. La lumière de la Provence est magnifiquement rendue, et Colin Firth inégalable en rationaliste coincé.

Comédie romantique sarcastique et arrogante à souhait, côté rétro agréable.......dialogue un peu long et l'histoire traîne traîne traîneeeeeeeeee!!!!!!!

Généralement pas fan inconditionnel de Woody Allen, là j’ai été véritablement bluffé, scotché par ce film d’une fraîcheur, d’un humour, d’espoir, de feel good incroyable. Les lumières, la photo, les cadres sont lumineux. Les décors et les costumes éclairent encore plus cette comédie avec une reconstitution d’ époque parfaite. Et puis il y a ce duo d’acteurs exceptionnels. Colin Firth se lâche et prouve sa capacité à incarner la comédie pure, le second degré, la capacité à s’oublier et à se moquer de lui même. Il est formidable en rigoriste buté n’attend qu ’une étincelle de magie pour s’échapper de ce carcans. Et puis il y a Emma Stone, fraîche, belle, pétillante, espiègle, séduisante, rayonnante et drôle qui ne peut que se faire aimer et nous conquérir. Elle prouve qu’elle est une des actrices les plus talentueuse de sa génération. Comme le titre du film le laisse entrevoir, ce film est magique!

Un Woody Allen réussi. Le film est extrêmement propre, soigné, rigoureux, que ça soit au niveau de la mise en scène ou des dialogues. Seule la musique pêche un peu par sa banalité. Les acteurs sont très bons. Rien n'est laissé au hasard dans ce film, dont chaque plan, chaque séquence, chaque dialogue est non seulement pointu, mais juste. Souvent bavard, Woody Allen est ici loin du "trop" qu'on lui assigne. Tout est pile poil.

Un film " rafraîchissant", plutôt bon enfant, idéal pour se détendre. Le scénario, sans être extraordinaire, est suffisamment surprenant pour maintenir l’intérêt d'un film qui aurait pu sinon être un poil monotone et répétitif. Le joli minois d'Emma Stone, la BO très années 30 et les paysages du Sud de la France (si ça a vraiment été tourné là!) mettent parfaitement en valeur la relation d'amour-rejet entre les deux personnages principaux. Du peu que je connais de Woody Allen, ce film sort un peu de son style habituel: moins tordu, plus détendu. Un film conseillé pour ceux à la recherche d'optimisme !

Le Woody annuel est un cru moyen…pas du niveau de To Rome with Love mais bien loin de ses derniers succès Blue Jasmine ou Midnight in Paris : Joli, simple et finalement assez moyen ??½

Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon (Colin Firth) a une très haute estime de lui-même, mais ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur : il y fait la connaissance de la mère, Grace, du fils, Brice, et de la fille, Caroline. Il se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de confondre la jeune et ravissante Sophie Baker (Emma Stone) qui séjourne chez les Catledge avec sa mère. En effet, Sophie a été invitée par Grace, convaincue que la jeune fille pourra lui permettre d’entrer en contact avec son défunt mari…

Prestidigitation sur des airs de jazz ! Dès les premières minutes, nous sommes dans des lieux communs assez chers à Woody Allen. Puis s’en vient une petite pochade sur fond de côte d’azur… qui ne devrait pas vraiment rester graver très longtemps dans les mémoires. Rythme plat et scénario plutôt léger pour ce nouvel opus où seule la direction artistique trouvera grâce aux yeux du spectateur.

Colin Firth campe un Woody à mille lieues de ces prédécesseurs (le dixième), très british et donc précieux mais nullement volubile… Si l’on prend du plaisir à voir Emma Stone dans un Woody Allen, elle ne sera pas encore sublimée par la caméra du réalisateur américain au même niveau que Scarlett Johansson; cela ne l’empêchera pas d’être de la distribution du prochain.

En espérant mieux…