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    La Bataille de Solférino
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    104 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 octobre 2013
    Vaguement intéressant au début, le film devient vite brouillon et lassant. Où est l'intérêt de filmer des élucubrations entre amis ? Que devient le spectateur là dedans ? Vite pénible. On évitera.
    Julien D
    Julien D

    1 132 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2013
    Reprenant le défi de ses premiers films documentaires qui consistait à filmer la foule ainsi que les deux personnages de son premier court-métrage de fiction, Justine Triet réussit à mettre au point un film qui justement s’interroge sur la limite entre fiction et documentaire. Réussir à mettre en scène une histoire de couple avec pour contexte les manifestations qui ont entourés le second tour des élections présidentielles a dû être, pour ses techniciens comme pour ses acteurs, une expérience éprouvante. Cette ambition mérite d’être saluée tant le résultat des scènes tournées en extérieur, même si elles correspondent à la partie du film où le scénario est le plus restreint, retranscrivent avec précision l’agitation de la foule. Les autres scènes, tournées en intérieur donc, sont essentiellement des dialogues filmés à contrario dans l’espace réduit d’un appartement et où les acteurs s’en donnent à cœur joie pour donner de l’intensité à leurs personnages et à leur conflit dans la garde des enfants. La scène d’engueulade finale est d’ailleurs remarquable dans ses ruptures de ton qui rendent difficiles pour le spectateur de prendre parti pour l’un des deux personnages. C’est bien dans son réalisme transcendant que La bataille de Solferino réussit à être tour à tour drôle, tragique, émouvant et impressionnant.
    traversay1
    traversay1

    3 193 abonnés 4 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2013
    Générationnel. Qualificatif vaguement galvaudé mais qui correspond bien au propos du premier long-métrage de Justine Triet. Portraits croisés de trentenaires en crise, qui font ce qu'ils peuvent, plutôt mal que bien, dépassés par les événements. Avec son inflation de dialogues et son atmosphère tendue et hystérique, La bataille de Solférino est un film harassant. Ce n'est pas un reproche, mais une constatation. Parce qu'il sonne juste et réaliste sur la famille (disloquée) et la politique (déconsidérée), entre autres. La bonne idée est d'avoir situé le film dans l'effervescence collective d'un jour d'élection présidentielle. La sphère privée, étouffante entre quatre murs, se retrouve concassée par une foule qui a d'autres préoccupations en tête. La scène de ménage au milieu de la multitude devient aussi pathétique que drôle. L'humour est toujours subtil dans La bataille de Solférino, c'est l'une des qualités de cette oeuvre "cassavetienne" qui agace parfois par sa surcharge verbale. Le plaisir que l'on prend au film n'est pas immense sur l'instant, il est plus grand rétroactivement.
    Septième Sens
    Septième Sens

    77 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    La petite pleure, la mère est encore en pyjama, l'amant ne fait que parler pour ne rien dire, le père est en bas de l'immeuble et veut voir ses enfants, le baby-sitter débarque dans cet appartement qui ressemble plus à un enfer (les flammes en moins) qu'à une famille. C'est le jour des élections, Hollande va être président, et la France va changer. Le spectateur débarque en plein milieu de cette bataille qui fera beaucoup de dégâts. Mais vous savez ce qu'il y vraiment de génial ? C'est qu'après avoir vu le film, on en redemanderait presque !

    Filmer la rue de Solférino le jour des élections donne lieu à une mise en scène difficile à installer (autorisations, placement des caméras, figurants). Cela demande également beaucoup d'improvisation dans les mouvements et dialogues des personnages. C'est pourquoi ces derniers sont si remarquables et apportent un vent frais au cinéma français, à commencer par Vincent Macaigne, aussi déjanté qu'émouvant. C'est ici le manque de communication qui est la source de tous les problèmes. Que cela soit ce couple qui se détruit à petit feu, ou ces milliers de gens défilant dans les rues pour une cause qu'ils croient juste.

    Le choix de placer son récit le 7 mai 2012 n'est pas anodin. Alors que Triet avait déjà réalisé un documentaire sur les élections présidentielles, elle va plus loin en montrant qu'au-delà de ne plus croire à la politique, on ne peut plus avoir foi en la cellule familiale non plus. Habituée à faire des documentaires, la réalisatrice manie le réel avec efficacité et dynamisme. Les plans longs et la caméra mobile donnent à son dispositif filmique un ton original et décalé. Ni figé ni trop sérieux, La Bataille de Solférino fait du bien car il ne suit aucune convention établie. Il est brouillon et donc, émancipateur. C'est l'immédiateté de la situation qui lui donne tout son charme, en plus d'interprètes qui vivent pleinement leurs rôles dans ce processus créatif libérateur.

    Le plan-séquence finale représente à lui-seul les motivations de l'auteur. Donner carte blanche à ses comédiens, utiliser l'humour pour mieux dénoncer l'incommunicabilité, laisser la réalité s'emparer de la pellicule, doucement mais sûrement. Et sortir de la salle en ayant la voix grave et sensuelle de Ryan Gosling n'est pas désagréable, bien au contraire.
    Hortense H
    Hortense H

    13 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 juin 2017
    Les élections présidentielles ont été un événement sous haute tension en France, dans un contexte historique très dense et grave. Dans "La Bataille de Solférino", rien n'est arrière plan. Justine Triet avait réalisé un court-métrage sur les manifestations anti CPE et avait voulu retrouver ces mouvements de masse pour son premier long-métrage. Si le film était situé sous une dictature, on pourrait comprendre ce point de vue intime confronté au fondamentalisme du Pouvoir. Mais non, nous sommes en France où les chaînes d'information en continu sont de nouveaux marqueurs. Le personnage principal est journaliste TV ; on éprouve des difficultés à la situer face à d'autres événements politiques, malgré la sympathie qu'elle insuffle à son rôle. Un film clanique où l'on peut rire par moment sans se confronter à notre rapport à l'histoire contemporaine ou à la couverture médiatique d’un événement majeur. Un peu "tebê" on se sent, un peu de temps on a perdu.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    82 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 octobre 2023
    Une décennie, c’est l’espace-temps séparant le premier et dernier (en date) long-métrage de fiction de Justine Triet. Si Anatomie d’une chute (2023) a valu à sa réalisatrice la Palme d’Or du présent millésime, dix ans plus tôt, La bataille de Solférino (2013) révélait au grand public une jeune réalisatrice alors âgée de 35 ans. La récente sortie en salle le 23 août dernier de la Palme d’Or cannoise 2023 se voit donc prolongée par la ressortie au cinéma en version remasterisée d’un premier film de fiction aventureux à défaut d’être pleinement réussi. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2023/10/06/la-bataille-de-solferino/
     Kurosawa
    Kurosawa

    526 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2014
    Justine Triet signe un film décevant car elle peine à aller au-delà du mélange troublant réalité-fiction. Si les scènes à Solférino sont bien les meilleures, avec ces acteurs qui jouent leur rôle bien que perdus dans une foule qui ignore totalement le tournage du film, le reste est beaucoup moins convaincant. On se rattache tant bien que mal à l'interprétation décalée et jubilatoire de Vincent Macaigne, qui parvient à transcender des scènes a priori assez fades sur le papier. Car justement, l'écriture est le gros problème de ce long-métrage pas assez rigoureux sur ce point. Les dialogues manquent parfois de précision pour être véritablement percutants mais c'est surtout une histoire qui s'étire de façon incompréhensible qui finit par lasser. La dernière demi-heure est ennuyante au possible car elle n'ajoute rien à ce qui a été dit précédemment. Une mise en scène moyennement inspirée pour un film original mais franchement inégal.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2013
    Entre recherche intellectuelle et envie profonde de cinema qui se ressent, la cineaste Justine Triet sort comme ça, en toute simplicité, une histoire de "garde" : l'affront d'une mère journaliste et son ex compagnon (la petite guerre) au centre d'un grand changement dans le pays : l'arrivée d'un nouveau président (la grande guerre). Elle exploite tout ; des images (celles de son chef Op', celles qui sont improvisées et celles de la télé, mais le mélange colle a merveille), des sons de partout, comme une chanson des Dead Man's Bones, oui oui le groupe de Ryan Gosling. Il y a "un" vrai décor: une ville, en l'occurrence ici Paris, filmée des millions de fois, la capitale est vu aujourd'hui d'un autre angle où la masse citoyenne s'assemble formant un autre lieu. Au milieu de tout ce brouhaha parfait, c'est la vraie comédie, pas dans le sens "humour", mais plutôt celle du jeu: la révélation Laetitia Dosh, elle tremble de panique, elle est nous, comme nous sommes elle ; Vincent Macaigne, déjà monstre sacré du septième art, il ouvre un nouveau passage: l'espoir qu'aujourd'hui on puisse voir des acteurs différents, et dégageant ce quelque chose bizarre de l'être au physique étrange, mais fascinant. Il faudrait en faire couler davantage de l'encre pour ce renouveau du Cinema Français, mais le dire et haut fort, serait plus judicieux. Si il y a bien un film a voir dans ce mois de septembre 2013, il est la sous vos yeux en toute fraîcheur. Riez et pleurez si vous le pouvais, mais criez surtout qu'un grand film a vu le jour se lever.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2013
    Film insipide !! Des gens qui se crient dessus deux heures durant sur un fond politique quasi inexistant me font regretter d'être aller au ciné aujourd'hui. Je ne comprend pas toutes ces merveilleuses critiques et je vous déconseille fortement d'y aller !
    poet75
    poet75

    261 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2013
    Voilà un film bien sympathique, qui mêle savamment la grande et la petite histoire, un grand événement nationel et les embarras de la vie privée. Nous voici donc revenu au 6 mai 2012, deuxième tour des élections présidentielles et victoire de François Hollande. Laetitia, une journaliste télé, est envoyée rue de Solférino pour couvrir l'événement. Mais peut-on faire abstraction de sa vie privée, des tracas et des soucis, même quand on est en charge d'une telle mission? Or dans la vie privée de Laetitia il y a beaucoup de complications. Vincent, son ex, débarque devant son domicile en réclamant de voir les deux enfants qu'ils ont eu ensemble! N'ayant pas gain de cause, il fera appel à un ami avocat qui se fera un plaisir de s'immiscer dans le débat. Quant au baby-sitter engagé par Laetitia, il a beaucoup de mal à gérer la crise... La bataille autour des deux enfants fait rage, y compris au coeur de la foule rassemblée rue de Solférino pour acclamer François Hollande.
    Excellent film réalisé par Justine Triet, une nouvelle venue qui a mené ce film avec soin et intelligence. On déplorera peut-être les scènes finales, un peu trop étirées, un peu trop longuettes, mais l'ensemble reste de grande qualité. 7,5/10
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 octobre 2013
    Effectivement, La bataille de Solferino est "vivant" pour reprendre les critiques dithyrambiques de la presse bobo mais en même temps c'est un peu facile d'enchainer des scènes où des personnages ne font que s'engueuler. Oui c'est "vivant" mais c'est aussi incroyablement ch.... à regarder ! Le film ne parle de rien, tout reste superficiel et inachevé. C'est décevant aussi bien d'un point de vue esthétique que thématique. Justin Triet nous fait croire qu'elle veut faire du cinéma qui se rapproche du documentaire, quelque chose de vrai, mais la vérité est qu'elle n'a absolument rien à dire et qu'elle n'est pas capable de faire un seul plan bien composé.
    velocio
    velocio

    1 208 abonnés 3 050 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2013
    Avec La bataille de Solférino, à 35 ans, la réalisatrice Justine Triet se lance dans le long métrage de fiction après 3 documentaires et un court-métrage de fiction, Vilaine fille, mauvais garçon, très bien reçu au Festival de Berlin 2012. Réalisé en 2007, son 2ème documentaire avait pour titre Solférino et elle y observait la fabrication de l'événement que représente une élection présidentielle. 5 ans plus tard, elle profite d'une nouvelle élection présidentielle pour mettre en parallèle la coupure au sein de la société française au moment des élections et celle qui peut exister dans un couple après une séparation.
    Le Prix du Public attribué à La Bataille de Solférino au Festival Paris Cinéma 2013 n'est vraiment pas usurpé. L'entreprise consistant à filmer un épisode important d'une fiction au milieu d'une foule en délire n'était pas évidente, elle est pleinement réussie. Justine Triet dirige parfaitement d'excellents comédiens et, même si le scénario n'est pas vraiment neuf, la façon dont il s'imbrique dans un événement historique permet amplement de le dépoussiérer et de faire de La Bataille de Solférino un des événements de la rentrée.
    Piwi47
    Piwi47

    30 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2013
    Trois mois à peine après « La fille du 14 juillet », revoilà le très prolifique Vincent Macaigne en tête d’affiche d’un nouveau long métrage, en l’occurrence « La Bataille de Solférino », premier film de la scénariste / réalisatrice Justine Triet, présenté au Festival de Cannes dans la programmation de l’Association pour le Cinéma Indépendant et sa Diffusion (ACID).

    Synopsis Allociné : 6 mai 2012, Solférino. Laetitia, journaliste télé, couvre les présidentielles. Mais débarque Vincent, l’ex, pour voir leurs filles. Gamines déchaînées, baby-sitter submergé, amant vaguement incruste, avocat misanthrope, France coupée en deux : c’est dimanche, tout s’emmêle, rien ne va plus !

    Coup d’essai, coup de maître. « La Bataille de Solférino », brutale, viscérale, offensive, politique, rageante, courageuse, cruelle, implicite, drôle, dramatique, militante, intimidante, délicate, poignante est une petite pépite. Un coup de cœur inattendu, mis en boîte par une apprentie réalisatrice repérée par Les Cahiers du Cinéma l’an dernier.

    Dans « La Bataille de Solférino », Justine Triet s’immisce dans la France contemporaine, au cœur de la journée cruciale de l’élection présidentielle du 6 mai 2012 – ce pays où personne ne sait plus parler à personne – à travers le prisme d’un ex-couple en plein chaos. Justine Triet réussit avec brio à distiller une tension permanente dans son récit, recourant parfois à l’hystérie collective (les scènes en extérieur ont d’ailleurs été tournées le jour même des résultats des élections) pour appuyer le propos et décrire finement la violence des rapports humains. Un peu comme dans « Le Passé », on en sort totalement lessivé et déboussolé. La jeune cinéaste en profite pour dresser un tableau sociologique sur cette génération de trentenaires victimes de la crise, et visiblement complètement à côté de leurs pompes, doublé d’un regard critique sur la justice (le tout pouvoir de la mère, des décisions parfois dénuées de sens …).

    Dans la peau des ex, Vincent Macaigne, acteur désormais incontournable, et Laetitia Dosch, excellente, carburent à plein régime, sont formidables de justesse et portent l’intensité des déchirements & réconciliations. Il faut dire qu’ils sont relativement bien servis par l’écriture millimétrée et barjo de Justine Triet (« J’ai envie de me branler tellement tu sens bon des pieds »).
    Seul bémol : l’emploi inapproprié des matériaux bigarrés et foutoirs que sont les interviews sur le vif des militants.

    Bilan : Un premier film funambule, mais couillu et puissant, sur un sujet choc (la bataille pour le partage de la garde d’enfants), étonnamment bien maîtrisé et porté par un duo d’acteurs au sommet.

    Anecdote : Incroyable mais vrai, « La Bataille de Solférino » est le quatrième film de l’histoire du cinéma avec le plus de figurants, classé juste derrière « Le Seigneur des Anneaux : le retour du roi » qui compte 20 600 figurants.

    Anecdote 2 : le film est rythmé par la chanson « Lose your soul » du groupe canadien « Dead Man’s Bones », fondé par … roulements de tambour … Ryan Gosling.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 décembre 2013
    J'essaye tant bien que mal de me sortir des clichés du cinéma français mais il faut bien avouer que celui-ci tend à les renforcer. Au delà des perles d'avant et après-guerre de la Nouvelle Vague et autre "Qualité française", le cinéma français sait se garnir depuis une grosse décennie de films à pseudo-caractère moraliste en racontant la vie dramatique d'une famille de prolétaire luttant contre ce monde injuste aux crocs menaçants pour le salut de leur quotidien.

    Une mère un peu co-conne, un père un peu perdu, un baby-sitter un peu limité, un voisin un peu importun, des moutards un peu baveux, un film mais juste un peu. J'ai pendant toute la projection tenté de percevoir le sujet du film. Il s'est avéré que je ne l'ai toujours rien trouvé mis à part : une famille a des problèmes. La pertinence de certains scénarios ne méritent même pas leur appellation, encore faut-il pouvoir les nommer ainsi. Un scénario peut n'être qu'un élément secondaire comme l'atteste le néo-classicisme italien d'après-guerre mais lorsqu'il "doit" être de la partie, on attend de ressentir sa présence.
    La Bataille de Solférino est à mi-chemin entre le reportage et la caméra opportuniste. Celle-ci est dans ce film la messagère de la confusion, véritable tornade qui n'arrive pas à captiver le regard du spectateur. Tout y défile sans but, histoire de montrer qu'il se passe quelque chose car c'est bien là le principal problème du film. Le temps s'écoule inexorablement tandis que nous attendons un twist, quelque chose qui arriverait à redorer le blason de l'attention cinématographique, sans succès. Des gens bougent, parlent, hurlent, se bousculent, s'engueulent, méli-mélo déconcertant et épreuve pour nos nerfs alors que nous résistons à l'envie de couper cours au massacre convulsif.

    Comme dirait le P'tit Gibus, si j'avais su j'aurais pas venu.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 août 2014
    Pour son premier long métrage, Justine Triet met en scène le quotidien sans dessus dessous d’un couple – ou du moins, ce qu’il en reste – qui se livre une guerre sans merci sur fond d’actualité électorale.Sans complaisance ni fioriture, la cinéaste capte ses personnages sur le vif, dans une urgence permanente, qu’il s’agisse de la mère dépassée par les événements et angoissée de voir son ex imprévisible débarquer à l’improviste (Laëtitia Dosch), du père à la fois attendrissant et terrible dans ses excès de colère, bouleversé par le fait d’être privé de la garde de ses enfants (Vincent Macaigne), du baby-sitter sous payé qui ne semble pas comprendre grand choses à la situation…Embarqué dans ce tourbillon effréné, le spectateur assiste à ce vaste bazar, fascinant et effarant, où l’intime se fait aussi anxiogène que l’extérieur...
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