Avis : Le rôle de ma vie - Page 2

Le rôle de ma vie aurait pu être excellent, excellentissime même, et presque se hisser au niveau de Garden State. La poésie et la qualité d'écriture de Braff sont toujours présentes. Un je-ne-sais-quoi sur chaque scène, chaque réplique, qui donne de la vie et de la magie tout le long du film, ou presque. Seulement, cette magie est plombé par un côté religieux du film beaucoup, beaucoup trop prononcé. Les 30 premières minutes du film nous assomment à coup de religion juive en veux-tu en voila. C'est lourd, trés lourd, surtout pour un type comme moi qui ne supporte pas qu'on parle de sa religion dans un film, et de Dieu par extension. Le problème, c'est qu'une fois que la poésie se met en place, on est déjà bien loin, on est déçu, et du coup, on a du mal à rentrer dans le film. De temps en temps, quand on est enfin heureux de notre visionnage, Braff nous ressert quelques minutes de religion juive totalement inutiles. Une seule de ces scènes est réussie.Mais rassurez-vous, c'est là le seul point noir du film. Le casting est astronomique : Zach Braff, Kate Hudson et Mandy Patinkin sont parfaits. Ce qui incroyable, c'est l'énorme tendresse qui ressort de l'interprétation du couple Braff - Hudson . On y croit vraiment. Josh Gadd est merveilleux lui aussi, quand aux gosses, campés par Joey King et Pierce Gagnon, sont impressionants. Enfin, Zach nous ressort des acteurs de Scrubs ou de Garden State pour notre plus grand plaisir : il est évidemment impossible pour un fan comme moi de ne pas citer l'apparition de Donald Faison, ou encore celle de Bob Clendenin, d'Alexander Chaplin, trés bon, et de Michael Weston, déjà présent dans Garden State. Et évidemment, d'un toujours aussi parfait Jim Parsons.Quand il ne parle pas de religion donc, le film est merveilleux. Des scènes lentes, douces, des plans typiques Braff, qui oscillent entre tristesse et joie sans jamais faire dans le tire-larmes ou le drame profond. Le changement de cet acteur au chômage nous émeut sur tous les plans, de sa relation avec sa femme, avec ses enfants ou sons frère, tout est beau, tout est réussi.Évidemment, la B.O. est magistrale. De sublimes mélodies au piano, des chansons très bien choisies. Et une fin très belle par sa simplicité.Bref, le rôle de ma vie reste une réussite. Malheureusement, Braff pêche par un excés de religion, et c'est vraiment dommage. Parce que quand le film reprend son propos, la poésie du réalisateur de Garden State opère encore avec brio.

Que ce fut difficile de rentrer dans ce film qui ne propose une réelle émotion qu'au bout de la trentième minutes. On découvre une famille juive, plus religieuse par tradition que par réelle foi, qui se voit chamboulé lorsque le grand-père tombe malade et lorsque la fille décide de se raser la tête en signe de protestation. On passe par quelques sourires, quelques moments de vives émotions, sans jamais être prit par le sujet, ni même sans se sentir concerner.

Depuis dix ans, que Zach Braff a en grande partie consacré à la série Scrubs, nombreux étaient les spectateurs qui attendaient avec impatience un second long-métrage de la part de l’auteur du très réussi Garden State. Si ce premier film puisait sa force lyrique dans le thème, aux inspirations autobiographiques, du retour sur les terres de sa jeunesse d’un jeune homme, Le rôle de ma vie est à l’inverse bâtit autour de la thématique de l’acceptation de ses responsabilités par un homme d’une quarantaine d’années (encore une fois incarné par Braff lui-même dans un rôle qui s’apparente au devenir du personnage de son précédent film) vis-à-vis de ses enfants et de son père mourant. Son personnage de rêveur un peu désabusé devient rapidement attachant, d'autant que son introspection s’agrémente d’un ton comique, en particulier autour de son rapport au judaïsme, et que ses moments passés en famille sont écrits avec une délicate sincérité. Le gros manque à gagner apparait dès lors qu’il parvient enfin à donner à son existence la part de fantaisie dont il avait besoin et que, de notre côté de l’écran, on ne voit jamais réellement décoller cette véritable magie onirique qui, mêlée à l’émotion et à l’humour sur lesquels repose ce scénario convenu, aurait fait de ce film indépendant le feel-good movie rafraichissant qu’il aurait pu être.

Ce film est un pur bonheur : drôle, touchant, émouvant, sensible, avec des dialogues totalement justes, le tout servi par des acteurs vraiment épatants. A partir d'un scénario plutôt simple, Zach Braff a réussi à développer une palette très riche de situations et d'émotions qui font réfléchir au sens de la vie, de l'importance des autres dans notre existence, à nos racines, aux relations parents-enfants, le tout de manière pas triste ni rébarbative du tout. J'avais raisonnablement aimé "Garden State" qui tournait (je pense) un peu autour du même thème, mais j'ai adoré ce film-ci, et ce d'autant plus qu'il a fait vibrer en moi des sentiments un peu mis à mal récemment par des évènements familiaux assez similaires. A voir, c'est vraiment bien.

Vraiment pas accroché, peut-être à cause du jeu des acteurs et de la mise en scène. J'ai trouvé ça surjoué et surfait.

Ce film est une déception. Elle n'a ni queue ni tête ! Quels ont été leurs arguments pour financer un tel projet plat. Ce film ne se raconte pas, il n'a aucun but, aucune morale

Film ennuyeux et vraiment lourdingue. Vraiment très déçu.

Souvenez-vous il y a dix ans, un petit film indépendant américain créait le buzz et mettait aux nues un nouvel auteur/acteur à suivre, en l’occurrence celui de de la série « Scrubs » Zack Braff. Ce film s’appelait « Garden State » et il pérpétuait et/ou lançait, c’est selon, la mode des ‘feel-good movies’ à la « Little Miss Sunshine » et consorts. Peut-être un peu surestimé mais quoi qu’on en dise original pour l’époque, on a attendu la suite durant des années. Après quelques problèmes de financement, Zack Braff revient donc avec son second film et retente de nous faire le coup du film culte. Mais on n’est pas dupes deux fois et le culte ne se décrète pas. Tout est affaire d’atmosphère, d’osmose entre le spectateur et le film et de hasard et magie. Ici, hormis quelques jolies scènes trop sporadiquement éparpillées dans le long-métrage, c’est du néant et du déjà-vu. Entre esthétique chic qui fait flop, considérations et phrases sentencieuses sur le deuil, la vie, les rêves ou encore ode à la famille mille fois rabachée, on nage dans la chronique déjà démodée qui nous fait trouver le temps long. Heureusement que la trop rare et charmante Kate Hudson vient égayer ce film aidée par la jeune Mandy Patinkin. A part ça passez votre chemin !!!

Dix ans après la réussite de Garden states, Zach Braff sort enfin ce deuxième film tant attendue. Et si l'attente fut longue, le résultat est loin d'être à la hauteur. Braff, avec le rôle de ma vie, nous livre une véritable synthèse de tous les clichés et poncifs du ciné indé américains. Entre la musique planante, les envolées pseudos oniriques, les personnages un peu marginaux mais pas trop qui cherchent un sens à la vie et les éternels serments sur la famille et le pardon..., on finit par s'ennuyer et le scénario, cousu de fils blancs, ne nous surprend jamais. Si le film se veut cool (le Sheldon de Big Band en guest), il est surtout extrêmement conventionnel. On se retrouve très vite devant un mélodrame plein de pathos et sans aucune subtilité. Si on sourit parfois, que les acteurs Braff et Kate Hudson en tête sont sympathiques et s'en sortent plutôt bien, le rôle de ma vie donne surtout l'impression d 'avoir déjà été vu mille fois. Bref, certes regardable mais aussi vite vu qu'oublié...

Zach prouve qu'il est un réalisateur de talent et qu'il est trop rare sur nos écrans. Une petite merveille.

Drôle, Frais, touchant et Empuvant ce film est sans doute LE film de 2014!

Le rôle de ma vie c'est une montée en puissance excellente. Le film est un peu mou au début, sans véritable enjeu. Puis il décolle pour servir une excellente dernière demi-heure. Les musiques sont très bonnes.

De la difficulté pour les parents d'élever les enfants et de devenir adulte. Zach Braff régresse un peu depuis Garden State, par un film est poussif, sans grande originalité. Les scènes sur son père et sur la situation professionnelle de son épouse n'ont pas grand intérêt. Le film ne décolle jamais. Reste la bande son "pop" aussi excellente que celle de Garden State, le réalisateur paraît être fin connaisseur.

Trop de bons sentiments , longs plans ralentis mielleux ... C'est sympathique mignonet mais too much a mon goût !

Un très bon film dans la lignée de Garden State mais la maturité en plus. Zack Braff nous livre un film touchant, d'une grande sensibilité, mais pas misérabiliste pour autant et non dénué d'humour. Le casting est excellent avec des seconds rôles savoureux, même les enfants sont interprétés avec brio. La réalisation est calibrée, l'écriture soignée. De plus la BO est de grande qualité. Un gros coup de cœur pour un très bon film.