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    Vierges
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    21 critiques spectateurs

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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    582 abonnés 2 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2021
    Vierges convertit la précarité sociale et culturelle de la petite ville côtière de Kiryat Yam en un réservoir de fiction, la sirène cristallisant ce besoin de faire communauté et de rassembler les solitudes individuelles autour d’un récit qui, à mesure qu’il se répand et qu’il se médiatise, redonne goût à la vie. L’intérêt à trouver au long métrage tient donc moins à son regard porté sur la misère, somme toute conventionnel, qu’à la tonalité fantastique qui soulève les humbles de terre en les engageant dans quelque chose qui les dépasse ; ce faisant, le long métrage projette ses personnages dans un au-delà porteur d’espoir, dans un horizon ouvert à tous les possibles qui court-circuite cet idéal de pacotille qui doit conduire l’adolescente à Tel-Aviv, ville « où l’on se perd ». Mais la foi placée en la fiction n’est jamais aveugle ou naïve : elle se teinte toujours de cynisme, vue par le prise d’un désenchantement qui fait d’elle un je ne sais quoi de trébuchant, de fragile, d’incertain, balloté par les vents et les marées. La clausule, que nous ne révèlerons pas ici, certainement la plus belle séquence du film, mêle la noirceur à la magie de façon remarquable. De quoi justifier le visionnage de Vierges dont la sirène agit telle une métaphore d’une adolescente qui rêve d’ailleurs. « Longue vie au rêve ».
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 avril 2019
    J'ai beaucoup aimé la poésie de ce film et sa douceur. Les jeunes comédiennes sont très bien. Je regrette qu'on ait pas plus entendu parlé de ce film. Je vais suivre cette réalisatrice !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 172 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 janvier 2019
    Lana a 16 ans et vit à Kiryat Yam, petite station balnéaire au nord d’Israël. Bouillonnante à l’intérieur, elle souhaite aller faire la fête à Tel Aviv. Sa mère qui tient un café en faillite sur la plage l’en empêche. De plus, son petit copain est coincé. Le film peine à démarrer jusqu’à l’arrivée d’un journaliste et de la rumeur d’une sirène qui attire les touristes. « Vierges » est la chronique d’une adolescente qui se perd dans un rythme lent et d’une mise en scène édulcorée.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    Une ville délaissée d'Israël où on s'ennuie, le spectateur aussi. La salle a commencé à se vider dès la moitié du film, il faut dire qu'il ne s'y était encore rien passé. Ce film reste donc une énigme pour moi, mais je n'étais vraisemblablement pas tout seul !
    Daniel C.
    Daniel C.

    132 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2018
    Etre adolescente ne va pas de soi. Lana, 16 ans a du caractère et ne s'en laisse pas compter. Sa virginité l'encombre, les garçons de son âge reculent parfois face à son audace. Sa mère, d'origine russe, tient un café dans une station balnéaire un peu perdue, à proximité de la frontière avec le Liban. La promenade s'arrête un peu en amont du café, il y a comme une atmosphère de fin du monde. La légende de la sirène interroge également la féminité. Seule avec sa mère, lana s'affronte souvent avec elle. Lorsque la garde de Tamar, sa jeune cousine orpheline de mère, lui est demandée par sa mère, Lana accentue son côté rebelle. Puis, vient la rencontre d'un poète journaliste. La séduction d'un adulte, la séduction par un adulte, se sentir désirable et désirée, tout cela remue cette adolescente. Où se loge le désir de sa mère ? Comment lorsqu'on est une jeune fille, femme en devenir, s'affirmer face à cette mère ? La rivalité, la mise à jour de ses contradictions sont des ingrédients dans cette quête du devenir femme. Tamar est en quête de retrouvailles avec sa mère morte. La sirène dans la mer pourrait-elle lui fournir un accès à celle qui lui manque ? Au fond, "Vierges" est un film de femmes en lutte face à des hommes plutôt fuyants ou absents. Lorsque vient le générique, un sentiment d'inabouti se fait sentir, comme si le propos restait quelque peu en suspend...
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2018
    tout au bout de la plage la jeune fille rêve de Tel Aviv, pour combler l'ennui on parle de sirène on rêve de beau jeune homme on côtoie des vieux.et des pecheurs .mais comme la jeune fille on s'ennuie ferme . le sujet qui aurait pu être interessant s'embourbe dans des considérations improbables, ce n'est pas un mauvais film, mais il ne sert a rien.
    Yves G.
    Yves G.

    1 287 abonnés 3 293 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2018
    Lana a seize ans et elle s'ennuie à Kiryat-Yam, une station balnéaire sans âme, à une encablure d’Haïfa, dans le bar glauque que sa mère Irena, immigrée russe de fraiche date, a racheté sur le front de mer. L'arrivée de Tamar, une lointaine cousine, âgée de six ans à peine, qu'elle a la charge de surveiller, concourt à l'accabler.
    Un vieux client du troquet prétend avoir vu une sirène dans le bateau qui jadis l'emmena en Israël. Sans chercher malice, Lana colporte cette légende à Tchipi, un journaliste échoué dans le coin. Celui-ci en fait pour "Haaretz" une brève qui, de fil en aiguille, place la paisible villégiature sous les feux de l'actualité.

    "Vierges" est le premier long métrage de la jeune réalisatrice Keren Ben Rafael. Il tient la corde raide entre le fantastique fantasmé (cette sirène qu'on sait chimérique mais dont on attend tout au long du film l'apparition) et le réalisme le plus trivial du quotidien de ces trois femmes : une adolescente mal dans sa peau, une gamine abandonnée de tous, une mère en pleine crise de la quarantaine.

    Le personnage de Lana est au centre du film. Ce n'est pourtant pas le plus intéressant qui répète celui, déjà mille fois filmé, de l'ado rebelle, pressée de perdre sa virginité pour enfin rentrer dans le monde des adultes. Elle le fera dans les bras d'un séduisant journaliste au risque de briser le cœur d'un ami d'enfance qui se consumait d'amour pour elle.

    Le personnage de Irena est autrement plus riche. Cette - belle - femme sent la vie lui glisser entre les doigts dans un bar qu'elle a racheté en se couvrant de dettes mais qu'elle ne parvient pas à faire prospérer, la faute à une promenade, construite par la mairie, qui attire les rares touristes loin de son établissement. Le père de Lana a disparu depuis longtemps. Irena couche de temps en temps avec le maire, malgré le lourd passif qui les oppose. Son désarroi et l'énergie qu'elle met à en venir à bout sont l'occasion des plus beaux passages de ce film inabouti mais prometteur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 août 2018
    Ce film m'a touchée. J'ai eu l'impression qu'il parlait du vide que nous avons tous plus ou moins en nous et chaque personnage le portait en lui.
    Le pêcheur nostalgique de sa mère, la mère de Lena célibataire qui attend que son amant secret divorce, la nièce de Lena orpheline trop jeune de mère et presque de père tant il la délaisse, le journaliste errant, séducteur sans doute encore blessé de sa rupture et de ne pas voir son enfant, la chanteuse qui veille son enfant à distance par téléphone...

    La sirène serait-elle une métaphore de ce vide que nous souhaiterions tous combler? La croyance en son existence nous aide-t-elle à mieux supporter la vie?

    Je ne sais pas si c'est de cela qu'à voulu parler la réalisatrice mais c'est ce que j'y ai vu. Et c'était touchant, émouvant.

    Le parcours de cette Lena au début trop garçon manqué et révoltée qui fini par s'ouvrir et prendre le risque de se blesser. Elle devient de plus en plus femme.

    Les personnages étaient attachants (Lena et le journaliste magnifiques!), les images, le cadre aussi.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2018
    L’action se déroule à Kyriat Yam, ville côtière (dont une grande partie de la population est russophone) au nord d’Israël, à 8 km d’Haïfa, pendant le mois d’août. L’histoire n’est pas très originale : Lana, 17 ans, est en conflit avec sa mère, seule spoiler: (mais qui est la maitresse du maire de la commune
    ) et qui tient un bar en faillite, au bord de la plage. Elle ne pense qu’à partir à Tel-Aviv. spoiler: Bien qu’ayant un petit ami, Asaf, elle perdra sa virginité avec un journaliste, divorcé et père d’une fillette de 4 ans. Ce dernier a écrit un article sur la ville où une sirène aurait été aperçue
    . Rien de bien original car sans enjeu dramatique réel ( spoiler: à part la fin, ouverte, où une fillette, orpheline de mère, disparait dans la mer
    ). Un film ressemblant à ceux du cinéma indépendant américain, au scénario écrit à la va-vite, au fil des idées qui viennent. Le film évoque trop de sujets, bien sûr, le passage de l’adolescence à l’âge adulte (ultra-conventionnel) mais aussi les villes délaissées en Israël ( spoiler: le maire, par provocation, est prêt à vendre sa plage sur eBay
    ) et le deuil (celui de la petite fille). .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 juillet 2018
    Très beau film. Des acteurs inconnus en France mais impressionnants. Une réalisatrice qui raconte son pays si complexe de façon totalement inhabituelle, avec un mélange surprenant de tension et de désinvolture, d’humour et de tristesse, de lassitude et d’espérance. Ce premier film ose nous emmener là où ne s’y attend pas et c'est comme ça qu'on aime le cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juillet 2018
    Un très beau film comme on aimerait en voir plus souvent ! Émouvant, drôle, poétique ... On n'est jamais certain du film que l'on est en train de voir : peinture naturaliste d'une station balnéaire dépeuplée ? récit de sciences-fiction autour d'une mystérieuse sirène ? contes et légendes d'Israël ?
    Une chose est sûre : nous ne sommes pas là en présence d'un énième film pseudo-engagé de propagande et c'est justement là tout son intérêt.
    Nuance, douceur, profondeur et légèreté... A voir !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juillet 2018
    Très beau film qui explore avec finesse, humour et fantaisie, l’espoir qui subsiste quand tout semble perdu. L’espoir comme un mirage, comme cette grande ville qui scintille de l’autre côté de la rive et que Lana rêve de rejoindre, comme cette sirène qui apparaîtra peut-être, peut-être pas... Tous les personnages sont justes et poignants et on se reconnaît en chacun d’eux. Les acteurs sont étonnants, l’image est très belle, l’écriture et la mise en scène aussi entraînante qu’inattendue. Un premier film pas prétentieux mais plein d'audace et d'originalité. à découvrir !
    traversay1
    traversay1

    3 102 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2018
    Dans Vierges, elles sont trois à justifier ce titre : une fillette, une adolescente et ... une sirène, puisqu'en hébreu le terme signifie littéralement "vierge de la mer". Pour faire le tour des personnages centraux du premier film de Keren Ben Rafael, il faut y ajouter la figure de la mère interprétée par une grande comédienne, Evgenia Dodina. Vierges raconte un été d'ennui dans une station balnéaire du nord d'Israël délaissée par les touristes. La prétendue apparition d'une sirène et l'agitation médiatique qui s'ensuit mettront un peu d'animation dans le morne quotidien des protagonistes. Un film que l'on qualifiera de féminin, si tant est que cela signifie quelque chose, avec récit initiatique plutôt balisé, révolte de la jeunesse et désillusions de l'âge mur. Le ton est à l'ironie et à l'humour caustique pendant une grande partie du film avec un voile de surnaturel. Rien d'extraordinaire mais c'est plutôt plaisant avant une dernière demi-heure plus laborieuse et un dénouement décevant. Entre gracilité et futilité, on peut y trouver son compte dans le confort d'une salle climatisée alors que dehors sévit la canicule.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juillet 2018
    Très bon film ! Jeune actrice formidable, à suivre.
    Et c'est super bien de faire un film qui parle pas du conflit palestinien. Ca change !
    Gruffalo75
    Gruffalo75

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2018
    Superbe film!! Drole, émouvant. Actrices formidables, qu'on suit avec émotion. L'image est vraiment remarquable, un véritable dépaysement.
    Je recommande vivement !
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