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    A Most Violent Year
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    benoitG80
    benoitG80

    3 312 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2015
    "A Most Violent Year" au delà de l'histoire passionnante et fort bien mise en scène par J.C. Chandor, est une excellente invitation à la réflexion sur la justification des moyens mis en œuvre pour arriver à ses fins...
    Après avoir posé les bases de la vie d'Abel Morales, homme d'affaire aux dents longues, à travers sa réussite sociale et ses projets, on est tout de suite happé par sa personnalité et sa ligne de conduite, toute lisse et propre, à l'écart de la criminalité et des milieux mafieux, que ce dernier prétend défendre coûte que coûte alors que son entourage proche est lui, loin d'être au diapason !
    À commencer par son épouse, remarquable Jessica Chastain, être déterminé, complexe et calculateur qui ne semble pas vouloir défendre les mêmes idées, tout en respectant apparemment la philosophie de son mari, jusqu'à son conseiller lui-même, véritable bras droit ou homme de confiance, semblant aussi en accord sans être tout à fait convaincu non plus...
    Le déroulement des événements qui s'accumuleront autour de ce couple chic et élégant, et par ricoché autour de leur entreprise, en s'opposant au projet d'expansion qui leur tient à cœur, va apporter une épaisseur, une tension extrême et un malaise qui vont aller crescendo, en nous révélant toute l'ambivalence de l'espèce humaine, toute l'ambiguïté des décisions à prendre envers et contre tout...
    On est alors complètement embarqué dans la spirale infernale qui enferme Abel fabuleusement interprété par Oscar Isaac, tout en étudiant ce personnage avec beaucoup d'acuité, en prenant en compte ses contradictions, ses faiblesses pour réaliser que lui-même fait tout pour se persuader de sa loyauté et de son intégrité, alors que tout finira par n'être qu'une simple façade...
    C'est bien toute cette démonstration qui captivera le spectateur...
    En effet, comme le bon élève qui réussit toujours en se vantant de ne rien faire, Abel Morales ressemble bien à ce patron paternaliste et attentionné avec ses employés, au dessus de tout soupçon, qui lui aussi réussit alors que les chemins empruntés ne sont pas aussi innocents qu'il n'y paraît.
    Et comme il l'expliquera lui-même à cet inspecteur de police bien encombrant : "Le tout est de prendre le chemin le plus droit possible parmi d'autres" !
    Car c'est grâce à de petits détails bien révélateurs que nous sommes petit à petit renseignés sur la démarche et les vrais sentiments d'Abel, qui sera amené à évoluer, à changer de cap pour s'adapter aux difficultés et aux situations qui se présenteront à lui, jusqu'à la fin d'une cruauté terrible quant à sa véritable apparence !
    Pour nous combler complètement, on est gâté jusqu'au bout par l'atmosphère toute en nuance, toute en subtilité et raffinement, aussi bien dans la peinture des personnages impeccables dont rien que les manteaux de nos deux héros resteront une image forte et symbolique, que dans la photographie d'une grande beauté sur des paysages de New York, de son urbanité et de ses friches industrielles !
    À la fois puissant et tout en douceur, sombre et lumineux, intelligent et instructif, ce film bien loin du mythique rêve américain, est une vraie révélation sur le monde des affaires et de la finance, de tous ces hommes qui le représentent, patrons, dirigeants,... devenus très riches dont le parcours et l'avancée cachent bien des zones d'ombre...
    Ce reflet d'une Amérique désenchantée et déshumanisée où ne compte que le profit, est tout simplement édifiant, d'autant plus que le reste de la planète suit ce mouvement aveuglément !
    Un vrai phénomène que cette réalisation magistrale de J.C. Chandor telle une main de fer féroce et rusée, glissée dans un fort beau gant de velours !
    Edgar L.
    Edgar L.

    184 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Ce film est un petit bijou de noirceur. Dès les premières minutes, on est totalement happés dans un univers magnifiquement filmé par la caméra de J.C Chandor. Toute l’intrigue se passe dans le New-York de 1981, année où le crime gangrène et où la violence a atteint son paroxysme. Dans cet univers violent, Abel Morales, un jeune entrepreneur qui prospère dans l’industrie du pétrole domestique, tente tant bien que mal de survivre face aux pressions de la mafia et aux investigations du FBI. Il souhaite acquérir un terrain immense dans lequel se situent d’anciennes cuves lui donnant accès aux docks et lui permettant de faire prospérer encore davantage son commerce.
    [...]
    Visuellement, le film est de toute beauté. Chandor nous dépeint un New-York sombre plongé sous une épaisse couche de neige. Les teintes brunes et beiges de la ville nous offrent un film visuellement très réussi malgré une réalisation très sobre. L’élégance est de mise, et le bling-bling est totalement exclu. Le rythme du film est certes calme et parfois lent, il n’en reste pas moins qu’on est totalement captivés par l’ambiance et l’esthétique de celui-ci.

    [...]

    J.C Chandor nous livre donc ici un film d'une noirceur et d'une élégance rare porté par un casting fort. Très peu de choses à reprocher au film si ce n'est un rythme parfois un peu lent (et pourtant tellement captivant) et un dénouement un peu décevant.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    Il y a des fois j’aime qu’on me serve quelque-chose d’audacieux, qu’on prenne des risques quitte à se planter ; qu’on aille explorer des sentiers inconnus… Et puis d’autre fois, au contraire, ça me fait vraiment plaisir de tomber sur un film dont le réalisateur semble me dire dès la première minute : « Bon, je vous l’annonce tout de suite : je vais vous jouer un très grand classique très technique que j’ai un peu réarrangé à ma sauce. Pas de surprise. Je fais juste ça pour vous rappeler jusqu’où le cinéma a été capable d’allé jusqu’à présent et jusqu’où il est actuellement capable d’exacerber nos sens. » Pour moi, ce « A Most Violent Year », c’est ça. J. C. Chandor nous montre dès la première scène qu’il maitrise ses codes sur le bout des doigts ; qu’il entend jouer une grande symphonie mafieuse comme savaient les composer autrefois des gars comme Scorsese ou Friedkin ; mais qu’il n’en oublie pas pour autant d’y apporter sa tonalité, afin que l’œuvre reste unique. Or, pour moi, ce que j’ai adoré dans ce film, c’est qu’on est allé bien au-delà de l’exercice de style. Il ne s’agit pas juste de reprendre ce qui a été fait auparavant. Chandor respecte les codes avec une minutie rare pour proposer son angle de vue, sa sensibilité par rapport à ce que ce genre cinématographique peut nous dire de notre humanité et de notre monde. Or, là, pour le coup, je trouve le regard juste, pertinent, et d’une remarquable limpidité car servie par une structure narrative et formelle d’une incroyable qualité. Voilà bien des conditions idéales pour que le trio Isaac – Chastain – Oweyolo brille de mille feux. Aucun n’a manqué à l’appel. Tous ont été irréprochables de justesse et de charisme, à l’image de la remarquable partition qui leur a été fournie. Autant vous le dire tout de suite : après « Margin Call » j’avais déjà noté dans un coin de mon esprit le nom de J. C. Chandor. Avec ce « A Most Violent Year », je peux vous dire que ce nom est désormais au cœur de mes préoccupations futures de cinéphile. Brillant.
    Cine vu
    Cine vu

    123 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Le temps s’arrête sur une réalisation somptueuse, une lumière magique, une photographie de haut vol et un casting de rêve mais le temps s’arrête aussi sur le scénario, plus que linéaire. Il est plat comme une limande qui peine à se frayer un chemin dans de si beaux draps.

    On s’accroche, on veut y croire mais on s’ennuie, on ne décolle pas sur cette histoire de fioul et d’obstination à vouloir être plus blanche qu’une oie, la noirceur des caractères d’un film de James Gray nous manque terriblement.

    On reste en surface et les rôles ne sont pas exploités… Bien dommage car tout est nickel sauf le scénario. On soupçonne Lorna Pruce d’avoir voulu aller à contre courant et nous bercer dans la lenteur des choses mais il manque l’essentiel : le relief des caractères comme ses maîtres ont su faire (Lumet, Pollack ou De Palma

    Oscar Isaac est engoncé dans son intégrité comme une chemise amidonné de bonne conscience.

    Jessica Chastain compte et recompte mais rien ne se passe, le rôle manque d’envergure.

    Les autres on aurait aimé mieux les connaître Albert Brooks, David Oyelowo etc…

    Cerise sur le gâteau : la relation du chauffeur et d’Abel est à peine crédible… voir larmoyante.

    J. C. Chandor, je vous préférais bavard et impétueux comme dans « Margin Call »
    NoPopCorn
    NoPopCorn

    25 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2014
    Le prix de l'American dream !
    Avec cet excellent thriller atmosphérique sur fond de crime et de corruption sur lequel plane l'ombre de Sidney Lumet, dominé par un Oscar Isaac magistral, J.C Chandor approche les classiques des années 70.
    Lui manque juste une conclusion marquante.
    Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
    traversay1
    traversay1

    3 078 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    On pourra toujours reprocher à A most violent Year son classicisme très marqué eighties, mais, après tout, l'action du film est censée se dérouler dans le New York de 1981, l'année la plus noire de la ville en termes de criminalité. S'il n'est pas interdit de penser à Scorsese, voire à James Gray, J.C. Chandor ne propose pas un calque des films de ses prédécesseurs, créant une atmosphère délétère qui s'inscrit dans un récit faussement lent, presque jamais spectaculaire mais d'une densité et d'une intensité rares. Admirablement écrit, mis en scène avec fluidité, A most violent Year est une autopsie assez effrayante de l'entrepreneuriat à l'américaine où comment flirter avec les lobbies de tous genres, pègre incluse, semble une condition sine qua non pour réussir. Autant pour le mythe du self made man ! Dialogué à merveille, le film se déploie dans un camaïeu de gris, traçant au passage un portrait ambigu et fascinant d'un couple uni dans une même quête sociale. Très sobres, Oscar Isaac et Jessica Chastain contribuent à tirer le film vers le haut.
    tony-76
    tony-76

    1 009 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2015
    Le rêve américain. L'année la plus violente en question est celle de 1981, alors qu'un immigré tente de faire sa place dans le marché new-yorkais compétitif du pétrole. Malgré toutes ses bonnes volontés, notre héros qui porte bien son nom - Abel Morales - devra peu à peu enfreindre ses principes... Le cinéaste J.C. Chandor change de registre. Son scénario s'avère fascinant mais il aura fallu laisser la place à un rythme très lent. Pourtant, un grand soin a été apporté aux ambiances et à l'atmosphère à savoir la noirceur. Cette dernière semble être sur tous les plans. La musique omniprésente, mélodique et pleine de tension d'Alex Ebert, cela renforce A Most Violent Year. Et, un autre point fort de ce film est aussi son casting, très élégant. Oscar Isaac rappelle qu'il peut faire partie des grands. Il trouve un grand rôle avec cet être torturé. À ses côtés, Jessica Chastain est tout simplement sublime mais inquiétante en épouse et associée qui utilise tout ce qui est en son pouvoir pour arriver à ses fins. Le reste de la distribution comme David Oyelowo et Albert Brooks ne manque pas de gueule, pourtant ils sont assez inutiles et n'apporte pas grand chose au récit. Malgré qu'il soit boudé aux Oscars, on peut dire que A Most Violent Year est évidemment une fresque qui est à découvrir et qui ne manque pas de scènes fortes. Pas un grand film mais un bon film.
    Christoblog
    Christoblog

    740 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2015
    Les deux premiers films de JC Chandor ne m'avaient pas enthousiasmé, loin de là (cf ci-dessous). Je suis d'autant agréablement surpris par A most violent year, sorte de faux polar fatigué et lent.

    L'originalité du film tient dans le personnage joué par l'excellent Oscar Isaac : Morales est un jeune entrepreneur aux dents longues, qui veut développer son bizness honnêtement, dans un milieu qui ne l'est pas vraiment.

    Jusque là, rien de bien frappant me direz-vous... Mais Morales est inflexible comme un caïd de la mafia qui aurait appris la politesse et les bonnes pratiques pédagogiques ou managériales comme le renforcement positif. Ce que réussit Oscar Isaac, c'est de jouer un gentil avec des airs de méchant. Le film prend alors une ampleur considérable, le spectateur ne sachant pas trop sur quel pied danser jusqu'à la toute fin du film : faut-il céder à la violence ou pas ? le film sera-t-il une tragédie ou pas ?

    JC Chandor organise son suspense aux petits oignons et sa mise en scène est littéralement somptueuse, avec une photographie parfois très sombre, parfois lumineuse, qui rappelle le meilleur de James Gray. Jessica Chastain est une nouvelle fois parfaite.

    Un excellent moment de cinéma pour commencer la nouvelle année.

    Aux 1000 articles :
    elbandito
    elbandito

    313 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    Malgré la violence qui règne sur New York en 1981, un ambitieux chef d’entreprise issu de l’immigration se bat pour développer son affaire qui fait des envieux. Oscar Isaac et Jessica Chastain tiennent les rênes de ce film passionnant qui ausculte les diverses tentations de céder à la criminalité galopante et les prouesses d’un homme infaillible pour rester honnête, protéger sa famille et tout ce qu’il a bâti. Digne des œuvres de Martin Scorsese, Sidney Lumet ou encore James Gray, le jeune et talentueux réalisateur J.C. Chandor poursuit son étude du capitalisme exacerbé dans un magnifique rendu visuel sobre, doré et feutré, de ce monde impitoyable aux sombres recoins, que rien ne semble pouvoir éclairer, et qui désacralise brillamment le rêve américain.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2015
    Ce film est tourné dans l'esprit d'un drame cornélien. S'il flirte avec force sur la question du bien et du mal, il pose des questions aiguës sur le capitalisme et la dérive financière voire mafieuse.
    islander29
    islander29

    755 abonnés 2 269 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 août 2019
    un film très surprenant, un mélange explosif de James Gray, les soprano, et de L.A confidential pour la provocante sensualité de Jessica Chastaing.....ET cela fonctionne, ne vous attendez pas à de l'action à la Jason Bourne, c'est tout le contraire, la lenteur prédomine, mais ce sont les dialogues qui sont explosifs....Chaque réplique presque interpelle sur la condition d'homme ou de femme, sur la faille qui existe en chaque être pensant.....Ajouté à cela, le New York des années 80, et vous avez un cocktail très contemporain au fond, sur les doubles facettes, de la vie, entre l'image de ce que l'on est, et l'image que l'on veut donner, ici la seconde subordonnant complètement la première, l'objectif étant la réussite sociale ....
    L'histoire quant à elle, trouve son origine dans le New York, pré Giulliani, ce New York où la corruption était telle, que ce maire en fit son unique combat....On dira que l'atmosphère est parfois oppressante, que les scènes d'action, deux ou trois pas plus, sont conduites avec magie et que peu à peu le film vous engloutit dans ce monde qui hésite entre le bien et le mal, une didactique très américaine, il faut le reconnaitre et qui peut nous sembler lointaine à nous autres européens.....C'est de la grande réalisation, décors, scénario, et une musique qui dans sa subtilité rythmique vous noue parfois l'estomac....je ne vais pas trop m'enthousiasmé, car certains pourraient croire au chef d'œuvre, mais sachez que si vous aimez James Gray et le monde de la pègre à la Scorsese, vous risquez d'être accroc.......
    septembergirl
    septembergirl

    563 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mai 2015
    Un film qui nous immerge dans le New-York de l’année 1981 où règnent violence, corruption et criminalité. Une réalisation très technique, soignée et sophistiquée au niveau de la mise en scène, nous offrant une superbe photographie et reconstitution. Cependant, si ce drame ne manque pas de séquences réussies, il souffre d’un scénario linéaire et sans relief, aux enjeux peu passionnants, et d’acteurs complètement éteints. Une réalisation qui manque cruellement de dynamisme, suspense et rebondissements ! Plutôt ennuyante voire soporifique par instants !
    Pauline_R
    Pauline_R

    172 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Un film extrêmement bien ficelé et prenant de bout en bout, allant de rebondissements en rebondissements tout en restant crédible et compréhensible, j'ai beaucoup aimé. Alors que je l'avais trouvé peu charismatique dans film des Cohen, Oscar Isaac est ici excellent tout comme Jessica Chastain, toujours géniale.
    selenie
    selenie

    5 412 abonnés 6 009 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2015
    Après l'excellent "Margin Call" (2011) et le moins réussi "All is lost" (2013) le réalisateur J.C. Chandor revient en forme avec un polar new-yorkais, un sous-genre en soi que Lumet ou Scorcese ont amené très haut... Deux niveaux de lecture s'imposent donc, le couple en lui-même et la lutte "commerciale". Cette lutte est avant tout placée comme la suite logique d'un capitalisme effrénée. Sous couvert d'un film de mafia J.C. Chandor signe un film plus profond, où l'ambition est un piège sur lequel n'importe qui peut glisser. On pense à du James Gray dans la forme, dans le fond Chandor impose sa perception du monde, assez pessimiste, voir cynique mais diablement intéressante. Un grand film.
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 981 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2015
    Des invraisemblances entourent le récit, le héros agit constamment seul sans conseiller autour de lui et se pose sans doute trop de questions morales, mais c'est justement cela qui intéresse JC Chandlor depuis son premier film, comment rester fidèle à ses valeurs dans un monde violent et en proie au chaos? Question intéressante que Chandlor travaille en évitant devenir trop moral et qu'il enrichit à l'aide de grandes scènes cinématographiques (ah ! les voitures américaines de la fin des années 70 !), d'une belle photo sombre qui concourt à rendre l'atmosphère inquiétante. Chez les acteurs, mention à Jessica Chastain qui fait exister son rôle de femme de tête en quelques instants.
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