Avis : Eden - Page 2

Quel ennui ce film ! Du bout en bout, on assiste au déroulement d'histoires et de personnages sur un ton désespérément monocorde ! Pas de passion, pas d'élan, pas d'éclat, pas d'intensité... C'est "calme bloc ici bas" ! Les acteurs ne sont pas tous crédibles, les dialogues sonnent faux, bref on n'y est pas du tout ! Et même la musique, pourtant excellente, paraît terne ! On espérait un Eden, on a peniblement souffert un purgatoire !

Mal filmé, mal interprété, long, beaucoup trop long et musicalement insipide

Eden demande une approche particulière.
Il ne faut pas le voir pour son scénario mais plutôt pour ce qu'il y a autour. Un peu de romance, un peu de mélancolie cela ne fait pas de mal mais ce n'est pas le point fort du film.

En revanche la bande son... La bande son, elle, est exceptionnelle. Un concentré qui reflète parfaitement les époques et les lieux présentés dans le film. La sélection souligne aussi très bien l'évolution qu'a connu la house en quelques années.

Je le recommande donc aux fans de garage, de house et bien sur, des Daft Punk. Parce que même s'ils ne sont pas au centre du film il était impossible de ne pas leur faire quelques clin d'oeil (très appréciables) dans un film sur la french house. Et chaque apparition ou morceaux des Daft Punk fera plaisir au fan.

Pour ce qui est des acteurs ils sont très convaincants. Félix de Givry est vraiment très doué. Il incarne son personnage avec brio et c'est d'ailleurs très agréable de voir le regard que porte Eden sur le monde la nuit. Il ne diabolise pas les drogues sans pour autant en faire l'apologie. Il raconte ce que c'est vraiment.
Eden n'est sans doute pas le film de l'année mais c'est un bon film. Un long métrage très réaliste armé d'une bande son incroyable. Et c'est bien suffisant !

Dans la série des films dispensables de 2014, "Eden" se pose là, comme un petit manifeste d'insignifiance assez luxueusement réalisé avec casting branché et hétéroclite, dont on n'a pas envie de dire trop de mal, sans en cacher la vacuité. Après "Un amour de jeunesse", Mia Hansen-Love semble avoir trouvé sa vocation dans la peinture du temps qui passe et n'affecte pas les corps, à rebours du très beau "Boyhood". Comme le film de Linklater, "Eden" ne raconte pas grand-chose de chapitre en chapitre. Mais ce qui fait la grâce de l'un, à savoir un travail étalé sur 12 ans qui rend visible ce miraculeux passage du temps sur la peau des interprètes, est complètement étranger à l'autre. La réalisatrice se contente d'actualiser les accessoires, et doit incruster des dates pour que l'on comprenne qu'on est "trois ans plus tard", puis en "2001", etc. Félix de Givry incarne un personnage... peu incarné, flottant dans des torpeurs d'ecstasy ou de nuits blanches cocaïnées. Au 70e rail, on se dit qu'il a dû reniflé l'équivalent de Paris-Bordeaux et on ne s'étonne pas que sa vie prenne la tournure d'un voyage en tortillard vers une voie de garage. Alors, portrait d'une génération ? Ce serait faire au film un éloge bien immérité. Plutôt une sorte de sitcom, un peu classe, grâce à la musique - il est question de la "french touch" mais plutôt comme contexte que comme sujet en tant que tel, une sorte de "Paul et les filles" à haute teneur versaillaise où se reconnaitra peut-être un peu de la jeunesse aisée née dans les années 70 et qui, dépassant la quarantaine aujourd'hui, ne se souvient plus de grand chose.

Bof c'était pas un film terrible, bien que la B.O soit pas trop mal le film est long et plutôt décousu, de plus, l'histoire est pas très passionnante... 2/5

Le retrospective sur l'electro, un jolie parallèle de la french touch qui a cartoner et celle qui continue. La réalisation et les acteurs son excellent ce qui permet de s'immerger dans le film acompagné d'une bonne song qui rappelle d'ecelent souvenir. Et oui c'est la musique de mon adolescence ......

très belle chronique, mélancolique mais jamais dépressive. Il faut se laisser porter et emporter ...C'est vraiment une fresque et en même temps ça avance par glissements progressifs, par petites touches impressionniste et subtiles. Le meilleur film de la réalisatrice dont les précédents étaient déjà de grandes réussites à mon avis. Un film qui restera longtemps dans ma mémoire. à déconseiller aux amateurs de Transformers 4 mais si vous aimez Hou Hsiao Hsien, Kyochi Kurosawa, Jarmusch et tous les grands cinéastes qui savent filmer la beauté, le temps qui passe et la poésie des choses mineures, alors vous êtes au bon endroit.

Des dialogues dignes d'un épisode de Dora l'Exploratrice, des acteurs au jeu très faibles, énorme cliché sur la cocaïne, seule la bande son sauve un peu le tout même si on aurait aimé entendre des morceaux un peu moins connus à certains moments.

J'ai l'impression que personne ne l'a aimé ce film... mais moi j'ai trouvé ça tout à fait sympathique bien qu'un peu long.

En fait j'y connais rien au monde des DJs... Mais vraiment rien et donc l'histoire racontée ici je ne la connaissais pas, mais malgré un acteur principal assez tête à claque j'ai été plutôt touché par ces tranches de vie. On suit donc un type qui veut devenir DJ et ce qui est intéressant c'est qu'immédiatement en parallèle on a les Daft Punk dont même moi je connais le succès. Et donc on a le héros qui galère, qui ne s'en sort pas financièrement et on a les autres qui brillent à côté... Ainsi, même si on voit le gars qui se démène à fond pour son projet, on voit bien que quelque chose ne va pas, qu'il manque un truc et que clairement ça ne va pas aussi bien qu'il pourrait l'espérer.

J'aime bien l'idée de faire la chronique d'un échec, où l'on voit les rêves des personnages se trouver en totale inadéquation avec ce que demande le public, les producteurs... où le type se retrouve seul avec ses rêves qui ne sont plus partagés.

Surtout que là on a un cinéma que j'aime bien et qui s'intéresse à une bande de copains, on voit les hauts, les bas et surtout les amours. Je dois dire que j'ai beaucoup aimé la relation qu'a le héros avec Pauline Étienne. Elle est absolument ravissante avec son charme naturel... en tous cas elle m'a conquis. Ce qui fait que toutes les scènes de couple je les trouve formidables parce qu'elle soit heureuse ou qu'elle fasse la gueule elle est parfaite.

Mais pour moi la meilleure séquence c'est celle qui m'avait donné envie de voir le film, celle où la bande de copains se retrouve pour voir Showgirls de Verhoeven. Il y a tout, on retrouve les discussions totalement triviales qu'on connaît tous, les proximité d'une bande d'amis, le côté tranche de vie, les disputes pour des trucs nuls... Franchement j'ai adoré.

Par contre je dirais que les moments d'euphorie ne fonctionnent pas tous bien. Disons que ça aurait pu être plus fou et puis il y a deux ou trois trucs bizarres. Genre on a le héros et son pote qui mixent et on a une chanson des Daft Punk en fond... c'est quoi ? c'est eux qui passent cette chanson ? c'est juste une musique d'illustration ?
Enfin c'est du détail... mais si moi je reconnais la chanson, c'est que ça doit réellement être très connu...

Mais concernant la musique, moi qui n'aime pas spécialement ce type de musique, j'ai trouvé que globalement elle était plutôt bien utilisée et qu'elle rendait vraiment bien. Il y a notamment une musique qui passe à un enterrement Veridis Quo des Daft Punk... et franchement la scène est sublimée par le morceau. On va dire que pour un film sur la musique, il ne fallait pas rater son coup à ce niveau et franchement ça arrive à ne pas être inaudible pour le profane que je suis. Donc je suis content.

J'ai donc passé un moment franchement agréable, un portrait d'une génération qui voit ses rêves se dérober sur ses pieds et avec quelques bons acteurs et une tête à claque.
Donc j'essayerai de voir d'autres films de la réalisatrice, son cinéma me parle et est mélancolique, tout ce que j'aime.

Un film long, creux et terriblement ennuyeux qui ne parvient jamais à nous intéresser à son sujet (la scene électro française des années 90') et encore moins à le mettre en valeur. La faute à un scénario pas maîtrisé donc, qui n'arrive pas à faire ressentir le frisson du succès et l'ascension de son héros principal (un DJ) et, par opposition, encore moins sa déchéance. On ne se s'attache jamais aux personnages, aussi creux que l'histoire elle même, et le film ne parvient malheureusement pas à communiquer une quelconque émotion, et ce n'est pas la réalisation, plate et sans rythme (un comble pour un film qui parle de musique) qui relève le niveau. Bref, on sent les intentions, mais le résultat n'est pas là, et le film déçoit malgré une brochette d'acteurs sympathique et une bande son efficace.

Alors autant le dire tout de suite, je ne vais pas être très objectif sur le jugement de ce film, tout simplement parce que la Bande Originale, c'est la Bande Originale de ma vie (ou presque, parce que "One more time" des Daft Punk, j'aime pas). Le film raconte la vie d'un de mes DJs préférés, alias le frère de la réalisatrice, à savoir Sven Love. Dans le film, je suppose que l'acteur qui joue son pote de "Cheers" joue le rôle de Greg Gauthier. Il y a aussi des acteurs qui jouent le rôle des Daft Punk. Et puis quelques DJs et chanteurs / chanteuses de renom en guest (dans leur propre rôle, ça va de soi) : India, Arnold Jarvis, Terry Hunter, Tony Humphries : c'est vraiment du très lourd. Un nombre incalculable d'extraits de morceaux house / garage cultes : j'ai chanté pendant tout le film. Enfin bref, moi j'ai aimé, c'est super, juste la BO ça m'a fait ma soirée.
Pour ceux qui veulent découvrir ce que c'est que de la bonne "dance music" de très haute qualité, il ne faut pas aller chercher plus loin.

Inspiré de la vie du frère de la réalisatrice, Eden est un film insignifiant au possible, qui ne s'intéresse ni à ses personnages, ni à son sujet, qui ne parvient même pas à mettre en valeur les séquences de musique électro, pourtant au cœur de l'histoire. Les acteurs jouent terriblement mal. Ennuyeux à mourir, et affligeant de platitude.

Cela raconte l'histoire d'un gars (né en 1974) sur plusieurs années, le film débute en 1992 et se termine en 2013.
On le voit devenir DJ, voyager, galérer, avoir des soucis financiers et des soucis sentimentaux, tout cela sur le thème de la musique électro/house/garage.
On ne s'ennuie pas mais c'est un peu long et pas extraordinaire.
C'est juste pas mal, je m'attendais à beaucoup mieux.
Toutefois, le gars est plutôt sympathique donc on suit le film facilement.

En brossant le portrait d’une certaine jeunesse des années 90, la réalisatrice déploie les techniques d’un courant musical alors balbutiant, le garage house. Un mouvement lié sur l’arbre généalogique de l’électro, aux raves, dance floor et autre hip hop, matrice d’un film révélateur de l’engouement de l’époque. Mia Hansen-Løve en est visiblement très imprégné, au point de se laisser emporter par son plaisir, et de tourner à la longue un peu à vide. Vincent Macaigne, chef de fil involontaire d’un nouveau courant du cinéma hexagonal entraîne dans son sillage de jeunes comédiens dont Félix de Givry , et Pauline Etienne.
Pour en savoir plus

L'histoire d'une lente déchéance, des free parties aux clubs bobos.

Interminable, sans vrais enjeux, ce film démontre seulement que la cocaïne ne mène pas qu'à de la mauvaise musique, mais aussi à de mauvais scénarios.

C'est d'autant plus dommage que le casting est excellent.