Avis : Une merveilleuse histoire du temps - Page 10

Dans ce biopic, ce qui est étonnant, c'est que le personnage principal pourrait être très bien remplacé par un total inconnu ayant la même maladie tellement sa "célébrité" est mise de côté. En effet, Stephen Hawking fût l'une des grandes figures de la recherche cosmique, en particulier les trous noirs, et ici c'est abordé que durant quelques passages, la plupart du film se consacrant à sa vie avec sa femme. Effectivement, c'est intéressant de voir comment le couple arrive à vivre avec cette maladie, les hauts et les bas, les tentations. Mais c'est dommage qu'il ait fallu utiliser une personnalité reconnue pour en parler. Le film est bien réalisé, le rythme est bon et le couple d'acteur est très touchant. Il faut que reconnaître que l'interprétation d'Eddie Redmayne est parfaite. Mais son ascension aux oscars va en faire parler plus d'un car ce biopic est un peu trop formaté pour la célèbre statuette.

Une très belle démonstration d'amour que ce biopic autour de la personnalité de génie de Stephen Hawking, avec des acteurs remarquables en tous points et une progression scénaristique sans réelle surprise mais justement dosée. Le seul vrai bémol du film sera d'avoir trop peu développé sur les travaux de recherche et l'apport indéniable à la science actuelle, pour se concentrer presque exclusivement sur l'aspect personnel, avec beaucoup de justesse dans le ton (même si certains passages frôlent l'exagération dans leur mise en scène du pathos). Un film fort sur une vie aussi improbable et douloureuse que merveilleuse.

« Non seulement Dieu joue aux dés mais il les jette parfois là où on ne peut les voir. » En réponse à la célèbre citation « Dieu ne joue pas aux dés » d'Albert Einstein, Stephen Hawking s’est très tôt imposé dans le paysage cosmologique, lui qui prône déjà des idéaux très (dé)raisonnables, lui qui est à tout juste vingt ans clairement en avance sur son temps. Lorsque l’on connaît un tant soi peut le personnage, il peut être surprenant de ne le découvrir au cinéma que 51 ans après son entrée dans la célèbre université de Cambridge. Si « Hawking », un téléfilm diffusé sur la chaîne BBC en 2004, se concentrait principalement sur la réalisation de ses théories, « The Theory of Everything » se fédère d’avantage sur l’humain et sur sa relation avec le monde qui l’entoure aussi unique et complexe soit-elle. James Marsh ne laisse pas place à l’improvisation et calibre parfaitement bien son biopic qui donne à voir et à apprendre sans tourner dans le pathos. Les années passent, les difficultés se multiplient, et pourtant, l’homme garde une foi implacable en l’élaboration de formules défiant toute « morale éthique ». Cette fabuleuse histoire d’amour entre Hawking et sa femme Jane, un couple uni bien au-delà du subconscient collectif, n’est pas étrangère à cette incontestable réussite sur la vie, le temps étant clairement l’ennemi de chacun d’entre nous. Eddie Redmayne et Felicity Jones donnent énormément au film, leur performance méritant très certainement une distinction toute particulière. Quand au reste, incroyablement bien soigné (décors et costumes d’époque plus que séduisants), il participe à l’enracinement de ce biopic au coeur même du panthéon du septième art. Chamboulant, attrayant, formateur, crève cœur, émouvant, « The Theory of Everything » démontre qu’il n’est pas nécessaire de courir après le temps à la seule condition de lui consacrer son énergie, sa dévotion, et le plus important : une passion éternelle.

Un Biopic oui, mais très réussi! James Marsh a totalement réussi à mettre en scène le parcours de cet homme courageux sans trop en faire, sans essayer de faire pleurer le spectateur coûte que coûte ce que je redoutais. Non , ici pas besoin d'en rajouter pour émouvoir, la ténacité de Stephen Hawking donne une belle leçon de vie. Je me suis de suite attaché à ce personnage différent qui malgré la maladie n'a jamais laissé tombé et a persisté à vivre et continuer à travailler en ce qu'il croyait. Est ce cette volonté de venir à bout de ses recherches ou l'amour de sa femme qui lui auront permis d'y parvenir? Probablement les 2. Aucun temps mort, personnages attachants merveilleusement interprétés (et un Oscar pour Redmayne, un!), scénario et mise en scène juste comme il faut... L'ensemble donne un superbe film très émouvant et qui malgré sa mise en scène plutôt classique vaut le coup d'oeil... A voir!

Ce film est touchant par l'histoire humaine d'un grand scientifique qui a le mérite d'avoir rendu plus accessible au grand public la théorie sur la naissance de l'univers. La naissance de l'univers n'aurait aucun intérêt pour nous si nous ne sommes humains, d'où nos tâtonnements, nos désirs de comprendre et savoir notre destin sur terre. Ce que j'ai beaucoup retenu du film qui a montré l'attitude pro-life de Jane Hawkings car sans cela Stephen Hawkings ne serait plus de ce monde depuis belle lurette. L'attitude positive de Stephen Hawkings aussi est une grande leçon d'humanité. Les jeux d'acteurs sont superbes, et la réalisation ne manque pas de révéler la singularité des rapports humains, qui fait la singularité de notre conscience en rapport avec le temps et l'espace. C'est cela l'histoire du temps. A noté la grande performance de Eddie radmayne qui a interprètes à la perfection Stephen hawking et qui a remporté l'oscar du meilleur acteur en 2015

Il n’a que la vingtaine quand on lui découvre une sclérose latérale amyotrophique, plus communément appelée ALS, cette fameuse maladie pour laquelle des milliers de personnes s’étaient versées de l’eau glacée sur la tête l’été dernier. Stephen Hawking a aujourd’hui 73 ans. La raison de cette longévité ? L’amour !?! En tout cas c’est clairement le parti pris d’Une merveilleuse histoire du temps. Ne vous fiez pas à ce titre mielleux, le film de James Marsch est le meilleur film sorti depuis le début de l’année.
Eminent scientifique, Stephen Hawking est surtout connu du grand public pour ses travaux sur les trous noirs et son best-seller Une brève histoire du temps qui vulgarise ses recherches en cosmologie. Son biopic ne s’intéresse pourtant que très peu à ses activités. Une merveilleuse histoire du temps est surtout l’histoire de l’homme derrière le savant mais aussi et c’est toute l’ingéniosité du film, l’histoire de la femme derrière l’homme. En 1965, Hawking n’a que 23 et est tout juste diagnostiqué quand il épouse Jane Wilde, une jeune étudiante en lettre. Elle devient « sa raison de vivre ». Sans Jane dont James Marsch adapte l’autobiographie (Music to Move the Stars: A Life with Stephen), Hawking n’aurait pas...

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Époustouflante ! L'histoire vraie du célèbre théoricien cosmologiste Stephen Hawkin est un chef d’œuvre à elle seule. Formidablement réalisé avec ses couleurs douces , sa bande son travaillée, le film émeu au plus au point et se suit sans se rendre compte des 2 heures qui passent. N'ayez crainte rien d'ennuyeux quant aux sujets évoqués (l'espace et le temps) , la dégénérescence du professeur combattu par sa petite amie est une immense leçon d'humanisme, le spectateur ne peut qu’être en admiration devant tant de compassion.

Je trouve honorable de rendre hommage à quelqu'un de vivant, pour une fois, au lieu de profiter du décès médiatique pour s'en emparer. Sans doute même que nombre de spectateurs ne connaissaient pas du tout Stephen Hawking, car il faut effectivement s'intéresser à la physique et à la cosmologie pour connaître ce nom. Pour le jeu des acteurs, contrairement à ce que disent beaucoup de personnes, Eddie Redmayne ne surjoue pas du tout. Ceux qui disent cela n'ont donc jamais vu le vrai Stephen Hawking; c'est en réalité assez bien observé. Felicity Jones joue son rôle sans problème. Côté scénario, je regrette comme d'autres que les aspects scientifiques soient aussi peu développés, quitte à vulgariser. Dans Imitation Game à la même époque, on avait un peu plus de scientifique. Or le titre du film propose justement "a theory of everything", l'oeuvre de sa vie, mais finalement peu abordée.

Le succès critique d'Une brève histoire du temps pouvait passer pour acquis. En effet, un acteur perfectionniste pour un rôle puissant et coûteux aussi bien physiquement qu'émotionnellement, c'est le genre de setup qui tend l'Oscar sur un plateau d'argent.

C'est avec ce préjugé – mais aussi l'idée de le remettre en cause – que j'ai entamé mon visionnage. Il s'est vite trouvé que, s'il n'est pas passé loin de se vérifier, il y a un autre « problème » qui le maquille bien vite : on sent bien que Hawking était encore vivant lorsque le film a été fait.

Je parle de problème entre parenthèses car ce n'est tout simplement pas un film qui se regarde aussi froidement et cyniquement que j'ai écrit ces deux premiers paragraphes, pas plus qu'il n'est, en fait, criticable sur la forme. Il décroche en effet son immunité par la douceur et le respect dont il fait preuve, objectivement encombrants du point de vue cinématographique, mais qui lui donnent tout son éclat de biopic.

Alors oui, Redmayne est brillant et l'Oscar lui était acquis. Et surtout, c'est tant mieux. Car le film a dû faire sa place tout seul : de la synergie avec Felicity Jones à la musique de Jóhannson (Premier Contact ♥) en passant par les inimaginables compromis qu'il a fallu faire avec l'histoire réelle pour ne pas froisser la valeur testimoniale de l'œuvre (ni le spectateur à la recherche de belles émotions), tout cela en devant garder à l'idée que le Maître allait la visionner, rien n'était gagné d'avance.

Certes fortement ancré dans certaines valeurs et parfois pas tant film biographique que compilation d'extraits choisis (très axés d'ailleurs sur l'interprétation romantique dont la beauté était parmi les aspects les moins risqués à lustrer), Une brève histoire du temps est à voir non avec indulgence, mais avec humilité : c'est une brève histoire de Stephen Hawking.

→ https://septiemeartetdemi.com/

Très beau film avec une excellente performance de la part d'Eddie Redmayne dans le rôle de Stephen Hawking, ça devait vraiment pas être facile de jouer un tel rôle ! L'actrice qui joue sa femme, Felicity Jones, joue également très bien. Une histoire touchante et émouvante, le pauvre Hawking n'a pas eu de chance d'avoir développer une telle maladie si jeune... et dire qu'à la base il ne devait survivre que 2ans... !
4/5 pour ma note

C'est l'histoire d'un homme d'exception pour qui "l'élasticité" du temps aura eu une emprise salvatrice ... Une interprétation exceptionnelle, un humour très "british" et une histoire passionnante qui évite l'écueil du larmoiement, bref un très beau biopic !

Un film bouleversant, j'ai adoré du début à la fin. Les acteurs sont absolument parfaits surtout Eddy Redmayne qui campe avec véracité le génie de Hawkins. Les images sont belles et les couleurs nous offrent cette merveilleuse patine du temps passé.

Un film autobiographique vraiment très bien ficelé.
Mais le plus époustouflant pour moi reste la prestation absolument magistrale de l'acteur principal.

Eddie Reydmaine incarne très bien un personnage complexe, génie scientifique et rongé par la maladie. J'aurais bien aimé un peu plus d'aspect scientifique (ses découvertes...) que le seul aspect biographique, mais je le recommande. Il vous fera sûrement penser à un Homme d'Exception.

L’histoire de Stephen Hawkins est pas mal, triste, folklorique, un personnage intelligent s’intéressant au monde qui l’entoure, la science fut son domaine de prédilection malgré le malheur de son handicap neurologique, il avait de forte conviction.