Avis : Une merveilleuse histoire du temps - Page 6

Bien sûr que l'on peut reprocher à ce film une certaine paresse sentimentaliste, une complaisance lacrymale, mais diantre, le sujet est suffisamment difficile pour contrebalancer le combat terrible de ce grand scientifique.
Et lui qui a vendu10 millions de son livre sur le temps, a lui-même triomphé du temps lorsqu'il lui était compté sur deux ans...
Et puis la performance extraordinaire de Eddie Redmayne, ainsi que touts les acteurs qui gravitent autour font de ce film un bon film, hollywoodien sur la forme, mais ce snobisme à bouder une certaine marque de fabrique n'honore pas toujours les critiques qui se drapent à l'intérieur...

Attention, Une merveilleuse histoire du temps n’est pas le biopic du scientifique Stephen Hawking et de ses travaux, mais bien de cette histoire d’amour qui doit vivre dans les difficultés du handicap. Une fois les choses centrées, on est bien d’accord sur le cœur de ce drame de James Marsh. Découpé en deux parties, la première connaît un rythme croissant. On y découvre un Eddie Redmayne dans la fougue de sa jeunesse. L’acteur joue à la fois le brillant élève et le jeune rebelle qui veut absolument séduire sa princesse. On entre alors dans cette seconde partie où le couple est soudé et la maladie démange peu à peu le quotidien de la famille. On se détache alors, car l’histoire n’a pas de véritable accroche. Les personnages vivent leur vie avec des difficultés, mais l’enjeu filmique n’est plus au rendez-vous. Le thème d’Une merveilleuse histoire du temps est typique des favoris aux cérémonies de prix cinématographique, mais son exploitation est trop lisse pour en faire une œuvre à part.
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S'il y a bien quelqu’un qui mérite de voir sa vie portée à l’écran, c’est bien le physicien Stephen Hawking. Et de son vivant qui plus est. Le mythique scientifique britannique est donc le sujet de ce biopic hyper calibré pour les Oscars. Dire cela peut paraître péjoratif mais ici, la magie opère, le film est une réussite sur de nombreux points. Le scénario est intelligent, s’intéressant plus à la vie quotidienne de l’homme qu’à ses exploits scientifiques. Il s’agit, en fait, de l’adaptation des mémoires de son ex-femme, qui offre sa vision, certes partielle, mais pour autant passionnante. Le film est très bien produit : les décors, les costumes, la photographie, tout est parfait. Il est également important de souligner la partition musicale remarquable de Jóhann Jóhannsson. Mais la performance la plus notable, c’est celle d’Eddie Redmayne. Le jeune acteur britannique fait des merveilles en composant un personnage, qui pourtant évolue physiquement, de manière particulièrement marquante. Il arrive à exprimer beaucoup d’émotions même lorsque Hawking a perdu la capacité de s’exprimer. L’acteur arrive à s’effacer littéralement derrière le physicien. Il est bien accompagné par la brillante Felicity Jones qui interprète un rôle complexe de femme courageuse devant faire face à des choix difficiles. Le film de James Marsh est captivant, bien construit, très agréable à regarder et offre donc à Stephen Hawking toute la reconnaissance qu’il mérite.

Je ne connaissais pas du tout l’histoire de Stephen Hawking donc je serais incapable de commenter la véracité historique de ce qui nous est présenté. Je suis donc allée voir ce film un peu à l’aveugle et sans connaître à l’avance les rebondissements, et j’ai été agréablement surprise. Déjà, j’ai apprécié le fait que, même si c’est le biopic d’un grand scientifique, on ne croule pas sous les discours pointus et incompréhensible. Je veux dire, forcément il y a quelques répliques un peu nébuleuses, mais elles ne font pas lourd (et d’ailleurs la différence entre physique classique et physique quantique est dans une scène expliquée de manière simple et compréhensible, ce qui marque aussi du respect pour le spectateur lambda). Ce qui est bien plus accentué, c’est le combat d’un homme et d’une femme contre la maladie, et tous les sentiments que l’un et l’autre peuvent éprouver, « en tant que » malade incurable décidé à vivre et épouse qui se bat pour qu’il vive, ainsi que toutes les personnes qui gravitent autour et ont chacun une vision différente de la situation. Et ces sentiments, ces états d’esprit conflictuels qui s’enchaînent, la résignation, la souffrance, l’espoir, l’amour, la déception, la colère, sont magnifiquement interprétés par deux acteurs principaux extrêmement convaincants et justes dans leur jeu. Je ne les connaissais pas (ou presque, j’avais vu un seul film avec Felicity Jones, et elle était à peu près son seul point positif…) avant il y a quelques jours, mais tous les deux m’ont conquise. Une musique assez agréable vient quand même relativement souvent appuyer les images (il y a un côté insistant pas subtile qui peut être pénible à la longue…), mais sans ces performances, elle ne serait rien. J’ai vraiment cru à cette histoire, j’étais plongée dedans, ne me suis pas ennuyée, voulais savoir la suite, compatissais avec les personnages… En bref, ce film (quoique pas le film de l’année) est une réussite très sympathique que je n’avais pas vu venir.

Un film magnifique qui apporte, tout au long, un florilège d'émotions ! Il nous sert l'histoire hors du commun d'un être d'exception et des belles personnalités qui ont croisé sa route. Il développe surtout sa vie de couple : le dévouement de sa première épouse est, en particulier, à la mesure de l'amour qu'elle lui porte. La lutte de Stephen Hawking dans son quotidien et pour ses travaux scientifiques est touchante, et sa destinée, alors qu'on lui prédisait brutalement que deux années à vivre, est remarquable. Les acteurs, la réalisation qui s'appuie sur une mélodie entrainante, sont d'une grande qualité. La composition d'Eddie Redmayne, saluée par un Oscar, est extraordinaire de vérité. Il en résulte un film "tout à la gloire de", sans fausses notes qui aurait mérité toutefois d'évoquer les facettes plus sombres de son personnage principal. A ne pas rater !

Drame romantique et biographique sur la vie de Stephen Hawking, The Theory of Everything de James Marsh touche et charme, mais malheureusement, comme ses précédentes fictions, n’a rien d’inoubliable. ? ? ½

James Marsh est un réalisateur anglais qui alterne documentaire et fiction. Coté documentaire, on lui doit Man on Wire (Oscar du Meilleur Documentaire en 2009), Project Nim et le documenteur culte Wisconsin Death Trip. Du coté de la fiction, il en est à sa quatrième tentatives avec rien de mémorable au compteur: des essais maîtrisés qui, malgré des gros noms au génériques (Gaël García Bernal, William Hurt, Owen Wilson), peinent à sortir de l’anonymat. Ce n’est pas avec le présent film que James Marsh marquera les esprits, inspiré de l’autobiographie de Jane Wilde Hawking, The Theory of Everything souffre du même mal que les fictions précédentes du réalisateur, un film fort bien réaliser, rempli de moment touchant et passionnant, mais qui dans l’ensemble est d’une banalité inouïe.

L’histoire de Stephen Hawking a quelques choses de passionnant à la base, cette homme atteint de la maladie de Lou Gehrig qui, malgré cela, réussit à devenir l’un des plus brillant scientifique de notre époque. Le film de Marsh est basé sur le récit de la femme de Hawking, ce qui donne une vision de l’extérieur sur les événements, portant beaucoup d’importance sur le coté amoureux et sentimental de leur histoire. Le coté scientifique est mis de coté, un personne non-familière avec les travaux de Hawking n’en apprendra pas beaucoup ni sur lui, ni sur la façon qu’il a pu continuer ses recherches malgré sa maladie, accent est plutôt sur cette femme qui tente de vivre sa vie de tous les jours avec un grand malade. Marsh met beaucoup d’emphase sur les difficultés quotidiens qu’apporte la maladie: montrer des escaliers, manger, boire, faire l’amour, etc.

James Marsh fait un fait dans l’air du temps, une façon de capté la lumière, de filmer cette époque, le début des années soixante, cela ressemble beaucoup visuellement à An Education. Il crée un objet filmique qui est long d’être déplaisant à regarder, mais qui n’a pas sa propre signature, quelques choses de plus qui le distinct de la quantité de film, pour reprendre un expression de Positif, qui mettent en scène le «passé proche». Et tout le coté maladie n’a malheureusement rien de plus qu’un commun téléfilm de Lifetime Channel. On est loin de Le Scaphandre et le Papillon de Julian Schnabel qui par moment nous amenait littéralement dans le monde intérieur de Jean-Dominique Bauby.

Une merveilleuse histoire du temps est incontestablement un film à oscar : c'est un biopic sur une personnalité fascinante, Stephen Hawking, sorti quelques mois avant la cérémonie, qui met en scène un acteur qui se donne à fond dans un rôle à oscar ( dans la veine de Daniel Day Lewis dans My left foot ). Mais film à oscar n'est pas incompatible avec bon film ou bel hommage. Car une merveilleuse histoire du temps est un très beau film, qui s'intéresse moins à la vie complète de Stephen Hawking qu'à son combat et celui de sa femme contre la maladie dont il est atteint. La mise en scène est très bonne et la BO est excellente. Eddie Redmayne offre une composition géniale et Félicity Jones est au top. Le film se concentre sur l'histoire d'amour entre Stephen et Jane, qui est une très belle histoire, et sur les découvertes scientifiques de Stephen. L'émotion est au rendez-vous et malgré quelques longueurs, le film réussit à être captivant.
Une merveilleuse histoire du temps est un très beau film et un superbe hommage à l'homme exceptionnel qu'est Stephen Hawking et à sa femme.

Un joli film qui retrace la vie du brillant cosmologiste Stephen Hawking. Adapté du roman de son ex-femme j’ai eu peur que le film soit tourner uniquement sur la romance entre Jane et Stephen et qu’on fasse l’impasse sur les avancées scientifiques… et pour ce qui concerne la seconde moitié du film (qui m’a le moins plu d’ailleurs) ma crainte était justifiée… Mais le film reste magnifique et est d’une rare richesse en tout point de vue.

Comment critiquer ce film sans parler de l’incroyable interprétation des deux acteurs principaux… Eddie Remayne est tout simplement bluffant et hallucinant. Quant à Felicity Jones, pour qui j’ai un faible ces derniers temps, se révèle être à nouveau une grande actrice avec une réelle intention de jeu, elle est émouvante, elle est bouleversante, plusieurs scènes sont magnifiques celle que j’ai en mémoire c’est sans aucun doute ce moment où Stephen joue au croquet et dans lequel son regard, son corps, ses lèvres, sa profondeur sont fascinants. Tous deux incarnent formidablement leurs personnages, un grand bravo pour ça.

D’un point de vue photographie, oui désolé je suis obligé d’en parler dans chacune de mes critiques mais c’est un point que je trouve crucial dans les films d’aujourd’hui, de très belles choses, une belle synergie avec le reste. L’évolution des couleurs, des contrastes et que dire de la lumière qui est sublime… Un film à voir en HD pour pouvoir apprécier tout cela. Le bal de fin d’année à Oxford est l’un des meilleurs exemples sans doute, même s’il y en a plein d’autres à vrai dire, pour ses couleurs et notamment ses reflets du cours d’eau se réfléchissant sur les façades en pierre. Bref. De très belles images, un plaisir pour les yeux.

A souligner aussi la puissance des plans, tantôt en grand angle, tantôt en petite focale. Des effets de profondeur pour renforcer une détresse totale, quand inversement l’immensité des plans nous plonge dans une grande solitude. La mise en scène a été tellement soignée, il en va de même pour les mouvements de caméra, pour les métaphores, pour les symbolismes, pour les transitions. L’émotion est là, au travers de la mise en scène qui la cristallise mais aussi dans le regard des acteurs. La réalisation a été tellement soignée et intéressante, je doute qu’on puisse leur reprocher cela même en étant rabat joie.

Alors ça c’était les commentaires généraux, après comme je l’ai dit plus haut, le film est vraiment découpé en deux grandes parties, la dernière étant elle-même divisée en deux sous-parties. La première heure du film est magnifique et la majorité des scènes intéressantes du point de vue de la réalisation sont concentrées dans la première moitié et puis il a ce dynamisme porté par les deux acteurs, entre les recherches de Stephen Hawking et leur histoire d’amour compliquée. Mais la seconde moitié représente davantage la difficulté de la vie d’Hawking et de celle de sa femme qui a tout sacrifié pour lui. Je suis rentré dans une sorte de routine, mais une belle routine cela dit, on emprunte un chemin classique et bien encadré, on se laisse porter, sans surprise, sans changement de rythme. C’est ce manque de changement rythme justement, je pense, qui m’a manqué en seconde moitié et qui était présente lors de la première heure.

Émouvant, une bonne leçon de vie et de courage! Bravo

Film très réussi. Touchant et plein d'espoir. Se laisse suivre sans ennui. A voir !

c'est émouvant, on ne s'ennui pas même si le film fait un peu "intello", j'ai passé un très bon moment.
spoiler: une bonne intrigue, des rebondissements que l'on attendait pas, ni trop long ni trop cour, l'ambiance est très réussi (elle rend le film captivant), et une touche d'humour pour combler les moments qui en manquent.
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une bonne surprise d'une année qui commence bien!

Enfin un film dans lequel on met en avant un mec intelligent, qui travaille pour rendre sa vie plus riche (et non pas son porte-feuille seulement) et qui montre que le travail donne la force de surmonter le pire des handicaps et à survivre (plutôt qu'un mafieux ou un roi de la magouille qui s'en sort bien et qui donne aux jeunes lobotomisés l'envie de s'identifier à des criminels ou des losers

un film plein d'émotion et intelligent.

A ne pas manquer

Une merveilleuse histoire du temps raconte l'histoire d'un homme qui est mathématicien et qui va attraper une maladie très grave !!! le film manque de profondeur dans les émotions des personnages et traîne en longueur !!! Le film mérite tout de même d’être vu pour sa belle histoire vraie !!!!

Effectivement tout le monde relèvera la performance étourdissante d’Eddie Redmayne, interprétation majestueuse de Stephen Hawking. Rôle qui lui permettra probablement d’avoir l’Oscar du meilleur acteur cette année, aux dépends de Michael Keaton («Birdman»). Comme chaque année les votants décidants (dissidents ?) d’octroyer la statuette à tout acteur se transformant…on y reviendra. Versant biopic, le film est beaucoup moins légitime. Pourtant, le réalisateur James Marsh, qu’on avait beaucoup apprécié sur «Shadow Dancer» et l’excellent documentaire «Man on Wire» n’est pas avare d’une mise en scène soignée, efficace et loin d’être tape à l’œil. C’est peut-être le principal problème du film, cette adaptation du livre de la conjointe de Stephen Hawking manque cruellement de relief, cette petite note, cette ampleur qui fait passer un film lambda à une œuvre éblouissante. Reste donc comme un étendard l’unique argument (qu’on retrouve très/trop souvent cité) pour aller découvrir le film en salle, de l’interprétation. Cela s’avère justifié mais un peu léger comme argument malgré la dimension XXL qu’Eddie Redmayne donne à son rôle.

un biopic traité avec sobriété et qui s'avère fort. E. Redmayne, qui n'a aucun charisme est, pour ce personnage extraordinaire, un choix judicieux. F. Jones incarne parfaitement une épouse qui aura donné sa vie, tel un sacerdoce, pour ce génie. c'était effectivement un vrai sujet dramatique pour le cinéma où le spectateur ne peut être qu'ému!