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    Voyoucratie
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Voyoucratie" et de son tournage !

    Un projet dur à monter

    FGKO évoque les difficultés rencontrées pour monter le projet Voyoucratie : "Le temps. Le temps, c'est de l'argent, et nous courons après le temps. Quand tu prends du matériel pour dix jours, ça coûte un bras, alors il faut tout organiser de façon millimétrée. Sinon, chaque journée supplémentaire te coûte un bras en plus. Derrière, il faut motiver les gens et, sans argent, c'est dur. Mais, au final, on a gagné une grande confiance en nous cars même si parfois on s'est chiés dessus, au bout du compte, on a réussi à convaincre et à séduire des mecs géniaux de bosser pour nous sans être payés d'avance. Je pense à l'acteur principal Salim Kechiouche, un mec formidable qui a tout donné. Mais aussi à Hichem Yacoubi, qui interprète Reyeb dans le film Un prophète de Jacques Audiard. À aucun moment, ils ne nous ont lâchés. Ils se sont même battus pour aider Voyoucratie à voir le jour. On doit notre film à tous ceux qui ont bossé dessus. Tout le monde possède Voyoucratie, tous les participants ont des parts dans les films, c'était le seul moyen pour nous de les payer. Nous, on voulait juste exister."*

    *Source Le Point

    Un film hors la loi

    FGKO confie une anecdote étonnante concernant le tournage de Voyoucratie : "Au départ on n'avait ni fric ni... autorisation ! On a tourné à l'arrache. Une fois, on s'est fait arrêter par les flics en plein tournage. On tournait une scène de braquage avec homicide et fuite à scooter. C'était tellement réaliste qu'ils y ont cru ! La police nous a poursuivis sur plusieurs centaines de mètres. Je ne vous raconte pas le nombre de fois où on a bloqué la circulation et filmé dans une rue sans autorisation... Dès qu'on se faisait prendre, on disait que c'était une vidéo pour notre école de cinéma. Au final, on s'en est sortis sans rien prendre. Tout le film a été fait hors la loi ! Notre matériel, notre production, sans règles de travail ni visa ni contrat..., rien n'a été dans la norme !"*

    *Source Le Point

    Multi-récompensé

    Voyoucratie a été très remarqué en festivals, recevant notamment 4 prix lors du Manchester Film Festival (film du festival, meilleur long-métrage, meilleur réalisateur, meilleur acteur pour Salim Kechiouche).

    La mise en scène

    FGKO revient sur la mise en scène de Voyoucratie : "On filme caméra à l'épaule en se plongeant dans le quotidien des gens un peu à la manière du courant la Nouvelle Vague. On tourne des images nerveuses, façon documentaire parfois. On ne recrée pas la réalité comme le fait en général le cinéma traditionnel, on filme les décors tels qu'ils sont. On impose la réalité dans le cinéma. On a, par exemple, tourné des scènes à l'arrache dans Barbès sans donner de directives aux gens, sans monter de décor. On a planté notre plateau et enregistré nos images en prenant les lieux tels qu'ils sont réellement.

    Les jeux de couleurs sont également un détail qui nous différencie. On fait un film noir, mais aussi beau et coloré. Par exemple, tout le long du film, on a voulu que la veste du héros affiche le même rouge sur tous les plans. Ça nous a demandé un travail dingue en post-production pour obtenir le même rouge tout le temps, malgré les lumières et les différents filtres. L'un des éléments les plus importants, pour moi, c'est aussi la musique. Les sons, les ambiances, les chansons... L'univers musical joue un rôle majeur dans nos réalisations. Je dirais même que la musique est un personnage dans nos films, elle communique l'univers raconté."

    *Source Le Point

    Le reflet de la colère

    FGKO a eu l'idée de Voyoucratie en 2013. Ils ont travaillé dessus durant une période où ils étaient intermittents du spectacle, ce qui leur a laissé le temps de monter le projet : "On voulait faire quelque chose de jamais fait auparavant. J'ai grandi en banlieue dans le 92, où j'ai vu des mecs vriller, des mecs aller en prison, des pratiques illégales, des mecs se sortir de la merde aussi. Rapidement, j'ai voulu suivre « un sale type ». Filmer le quotidien d'une racaille, montrer sa réalité. Ces types-là sont en colère contre le système, ils dénoncent des soucis dans la société et en sont le reflet d'une certaine manière. On a tous rencontré des types énervés. Quand on est plus jeune, on se révolte face à plein de choses, le système qu'on ne comprend pas, et cette colère nous a inspiré."

    *Source Le Point

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