Avis : Le Tout Nouveau Testament - Page 8

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ressenti cette impression étrange qui m'a empli, une fois pris dans l'histoire du film.
Drôle d'impression dû, il me semble, a une bande-annonce et une affiche laissant penser que mr. Poelvoorde serait aux premières loges, et que le film s'inscrirait grossièrement dans un registre cynique. Et pourtant (car un "hélas" serait trop dévalorisant pour un film loin d'être mauvais), on se met vite en tête que le registre auquel on pensait n'est pas le bon ; que les interventions de l'acteur pressenties sont rassemblées dans une bande-annonce trompeuse, vendant tous les gags par avance. En outre, l'empreinte du film se veut plus poétique et plus profonde, avec ces portraits d'hommes et de femmes obscurs, errant dans l'existence comme Dieu s'égare devant son ordinateur.
Honnêtement, je suis ressorti déçu du film, car je pensais vraiment qu'il en serait tout autre chose. Pour autant, la bande-annonce ne fait pas le film, et il ne faut pas tout mélanger.
L'ensemble (qu'est le film) reste très curieux, peut commun à vrai dire... Et la poésie est fine et douce : ( spoiler: Connait la petite musique qui bat en toi et tu sauras qui tu es
). Les personnages sont attachants (par ailleurs, François Damiens est dans un rôle qui lui convient à merveille), la musique bien choisie... Et les effets spéciaux complètement douteux, mais ça ne retire rien à la qualité du film. Quant à la fin... Il vaut mieux en rester sur le développement des six personnages.
Pour conclure, un film que je reverrai complètement détaché de sa promotion à la "Bruce tout puissant à la belge", et qu'ainsi, je pense apprécier d'autant plus.

Un film très original, qui mélange le fantastique, le magique, l’ irrévérence et un grain de folie . C’est comme si « Amélie Poulain » et sa féerie quittait son monde de bisounours pour être transposée dans le monde de Kerven et Delépine. Le scénario de base est très original, l’idée de raconter Dieu , le vrai , et de voir ses enfants , d’abord J.C., le plus célèbre , puis une Jeune fille, sa sœur Ea, et de suivre leur arrivée sur terre est passionnante . Beaucoup d’astuces et d’ingéniosité : la machine à laver comme tunnel d’accès au monde, les SMS annonçant la date de la mort de chacun, la recherche des apôtres, les clins d’œil au texte sacré : la multiplication des pains, la fille de dieu qui marche sur l’eau. On sourit souvent, mais on rit peu. A noter l’incohérence (pour ne pas dire la tromperie) de la bande annonce qui montrait les 5 seuls gags du film. Ne surtout pas s’attendre à une comédie, quelle erreur, beaucoup de spectateurs seront déçus. Le film difficilement classable est, un conte onirique, une farce grinçante, satirique, moqueuse. Le film bascule parfois dans la facilité , et veut faire « tendaânce » surtout vers la fin , en abordant des sujets délicats et défendre certaines « causes » « , avec la zoophilie/mixité allégorique de Deneuve ( clin d’œil au film « Max mon amour » de Oshima , avec Charlotte Rampling, très controversé à l’époque ). La « mixité » zoophile, sociale , ?! Le couple se reproduit même au final, avec la naissance d’un enfant . Puis avec l’arrivée du dernier apôtre, petit garçon qui veut s’habiller en fille ,qui met une robe ,on aborde le transgenre , la fille de Dieu aime cet androgyne . La fille embrasse la fille qui est un garçon. C’est un peu too much, et on veut choquer pour choquer, mais on est aussi dans un schéma de déconstruction. Il faut par contre mentionner la grande poésie du récit, et dans cette même phase finale de grands moments de cinéma : Sur la plage belge où sont réunis tous les mourants du jour il y a ce Boeing qui va venir s’écraser , c’est beau , c’est hallucinant ,et enfin le personnage de la déesse va les sauver in extremis, puis elle va alors colorier le ciel avec des backgrounds de fleurs, c’est une très belle idée , magnifiquement réalisée, c’est l’arrivée du paradis sur terre. Tout le monde est heureux, Dieu ( Déesse) est enfin un gentil dieu qui intervient dans la vie des hommes pour faire le Bien . Ce qui répond à la principale interrogation sur l’existence de Dieu, pourquoi n’intervient-il pas sur les évènements terrestres ? Un final époustouflant , magique et lyrique . A noter l’ excellent jeu de tous les acteurs,( bravo pour la direction d’acteur de Jaco van Dormael ) ,avec une prime particulière pour la jeune Pili Groyne, qui est excellente dans ce rôle complexe et tourmenté ,et très loin du conte enfantin. Elle joue très juste, toute en finesse, et valide tout le postulat du film qui reste une œuvre unique dans son genre, avec une réalisation pleine de brio et de maestria .

Cinq ans après Mr. Nobody, Jaco van Dormael revient au cinéma pour notre plus grand plaisir. En plus de s’entourer de quatre figures du grand écran, Poelvoorde, Deneuve, Damiens et Moreau, le réalisateur a également brillamment choisi ses autres acteurs. Sans comparaison, la petite Pili Groyne joue la fille de Dieu avec un talent indiscutable. Aux premiers abords, Le Tout Nouveau Testament pourrait être une parodie de la Bible. En réalité cette œuvre drôle et touchante en est plutôt une critique. Grâce à une mise en abyme déjà prouvée auparavant, le cinéaste raconte ce qu’aurait pu être nos vies si le monde avait été créé différemment. Si l’amorce entre chaque apôtre est répétitive, on ne peut s’empêcher d’être admiratif à passer du rire aux larmes. Le Tout Nouveau Testament est un récit poétique et divinement bien dirigé.
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La bande annonce nous promettait un film drôle, au final Le Tout Nouveau Testament s'avère plutôt être un drôle de film, plus sombre et plus cynique qu'il n'y parait. Si Benoît Poelvoorde, parfait en dieu odieux, nous offre quelques moments hilarants, l'histoire se focalise surtout sur Ea (formidable Pili Groyne), sœur cachée de Jésus qui, pour se venger de son père, révèle les dates de décès de tout le monde (cela donne des scènes absolument bouleversantes) et part à la recherche de six nouveaux apôtres afin d'écrire de nouveaux évangiles. Le film vire alors à la comédie douce-amère. On sourit, on s’émeut et on grince des dents (préparez-vous à deux ou trois séquences assez éprouvantes) durant six chapitres consacrés à chacun de ces apôtres. Mais Le Tout Nouveau Testament, c'est aussi un bijou de mise en scène, avec de l'inventivité dans chaque plan. Le réalisateur Jaco Van Dormael (auteur un peu barré à qui l'on doit Mr. Nobody) utilise divers effets cinématographiques (regards caméra, travellings contrariés, demi-bonnettes, images de synthèses...) parfois un peu kitschs mais qui apportent un côté très ludique, voire poétique, à son long-métrage. Une sorte d' "Amélie Poulain trash" en somme, puisque certaines de ces trouvailles visuelles et narratives (voix off, présentation des personnages...) ne sont pas sans nous rappeler le cinéma de Jean-Pierre Jeunet. En conclusion, une comédie touchante (malgré un chouïa de niaiserie) et au scénario délirant, servie par une belle brochette d'acteurs et d'actrices (Benoît Poelvoorde, Pili Groyne, Catherine Deneuve, François Damiens, Laura Verlinden et la toujours géniale Yolande Moreau). Voilà enfin un film original, qui se démarque de nos comédies francophones souvent désastreuses.

Vu ce film en avant-première lors du festival de cannes dans la section la quinzaine des réalisateurs, et en présence du réalisateur et de Yolande Moreau. Beaucoup de rires tout au long du film et longs applaudissements à la fin. Certes, le contexte du festival, ainsi que le public cinéphile présent y est certainement pour quelque chose, mais force de reconnaitre, même avec du recul que ça faisait longtemps qu'un long métrage français, bien que coproduit avec la Belgique et le Luxembourg, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, ne m'avait procuré une telle sensation à l'issue de la projection. Il ne ressemble à aucun autre, même si la manière de filmer et la narration peut ressembler à du Jean-Pierre Jeunet, remarque d'ailleurs dite d'un spectateur lors des questions réponses après la fin du film. Le mieux pour se faire une opinion est d'aller le voir, sans appriori sur le sujet traité: la religion et la croyance, qui n'est qu'un prétexte à nous divertir intelligemment , et à nous poser les bonnes questions sur nous-mêmes et le fait d'exister en ce monde.

Ce film est un véritable conte philosophique. Il aborde des thèmes de fond d'une manière très originale. Il n'y a pas de tabou et on tangeante la ligne du blasphême sans toutefois la franchir. Les dialogues sont assez denses et on passe fréquemment du rire à l'émotion. Dieu est un personnage qui s'apparenterait plus au Diable, mais son fils Jésus, apparaît bien comme celui en qui nous croyons, plein d'Amour. C'est une œuvre qui s'oppose en quelque sorte à l'image de Dieu terrorisante que les religions ont parfois instauré et dont on voit aujourd'hui les tristes conséquences dans d'autres confessions que le Christianisme. L'idée de donner une petite sœur à Jésus-Christ et une famille divine dont la mère n'est autre que Yolande Moreau ajoute au côté burlesque et fantastique du film. Les effets spéciaux sont remarquables, et nous avons retenu en particulier les chorégraphies d'animation, qui sur une musique fort bien choisie nous emportent vers le Ciel. Ce film méritera d'être revu.

Un petit bijou belgo-belge, drôle, intelligent et subtil...
bref un tout bon moment de cinéma

Une comédie inventive où on se laisse porter, très agréable à voir

Surprenant et loin de ce que nous propose la bande annonce, une jolie fable conté par la fille de dieu, bien décidée à changer les horribles habitudes de son père..
Un beau conte oscillant entre comédie, tristesse et absurde.
Original avec des rôles bien interprétés et doté d'une esthétique bien à lui, une jolie surprise.

Pas mal. En voyant la bande annonce, on s'attend à beaucoup lors du film mais en fait il y a seulement les moments où Benoît Peolvoorde apparait qui sont marrants, il est excellent. Sinon le reste n'est pas très drôle, on s'ennuie un peu. Cela reste sympa à regarder, mais je m'attendais à mieux.

Un film qui joue sur plusieurs registres avec beaucoup d'idées... A la fois plein de poésie, politiquement incorrect, étrange, surréaliste, drôle, réaliste, fantasmagorique... Un film à part.

Encore une fois, Poelvoorde fait preuve d'un incroyable talent en incarnant un Dieu méchant et dont la personnalité est aux antipodes du Dieu dont l'image éclatante nous ai constamment renvoyé.
Ce film est un des plus poétiques que j'ai eu la chance de voir, il nous plonge dans un monde extra-ordinaire, où tout est synonyme de volupté. Il faut le voir avec un regard d'enfant, pour se plonger dans l'histoire. A voir sans modération, un film qui sort du lot, de l'ordinaire, et qui vaut vraiment le détour.

La bande-annonce "vend mal / ou trop bien " le film. En effet, on vient voir ce film pour se détendre, en sachant que ça sera par moment, peut-être un peu excessif, mais que ça sera déjanté. Ca n'est pas le cas.

Dommage que Dieu n'occupe qu'un second rôle; les passages de benoit Pelvoord sont trop rares

Trop de longueurs aussi. quelques passages à la "amélie poulain" sans arriver à cette finesse.

Martine et son gorille sont les apôtres de trop, le réalisateur s'est perdu.

L'idée de la musique en nous est originale et permet d'écouter de la bonne musique.

Contente d'y être allée. Ne vais pas recommander ce film à tout le monde.

N'irai pas le revoir.

Dieu est méchant, la preuve il a créé l'homme à son image......Benoit Poelvoorde est excellent dans le rôle de ce dieu qui lui va comme un gant. Yolande Moreau qui interprète l'épouse de dieu est elle aussi parfaite de même que la gamine qui joue la fille de dieu et sœur d'un certain JC qui n'a pas réussi dans la vie. Un film jubilatoire et déjanter à ne pas manquer.

Un petit chef d'oeuvre inventif, original et jubilatoire.
Bravo !