Avis : Creed - L'Héritage de Rocky Balboa - Page 6

Véritable événement de l'année 1976 et lauréat de l'Oscar du meilleur film, "Rocky" reste une référence incontournable dans le domaine de la boxe. Quarante ans plus tard, un spin-off voit le jour et il faut dire que dans ce type de projet c'est rarement prometteur, sans grande ambition ni originalité pour un maximum de pognon. Mais pour le coup, Sly frappe un grand coup avec "Creed, l'héritage de Rocky Balboa", un remake qui assure entièrement son statut de passerelle générationnelle et dont tout les fans de boxe seront comblés. Fils du célèbre champion du monde poids lourd Apollo Creed, Adonis Johnson rêve de marcher dans les traces de son père. Une décennie après avoir décroché sa revanche contre Apollo Creed (1979) et avoir été son élève dans "L’Œil du Tigre" (1983), Rocky va désormais jouer le rôle d’entraîneur de celui qui porte son héritage à défaut de porter son nom. Révélé il y a peu de temps avec "Fruitvale Station", le jeune Ryan Coogler s'attaque ici à un projet couillu que de revenir à la saga du grand boxeur. Malgré un académisme frappant, une romance classique dont tout le déroulement est prévoyant, le spin-off séduit et donne au spectateur de belles séquences. Nullement innovant, le film reprend le même rythme que ses aînés (entraînements, péripéties et enfin le grand combat final), et parvient à insuffler une certaine fraîcheur bienvenue. Revenant aux fondamentaux de la saga, "Creed" joue la carte de la nostalgie et disséminant des clins d'oeils par ci par là que les fans apprécieront, tout en livrant de très beaux plans séquences et des combats bien orchestrés toutefois moins épiques qu'avant. Avant tout humain, ce nouvel opus est l'occasion de revoir un Sylvester Stallone plus touchant que jamais dans le rôle du mentor vieillissant. Il va entraîner le charismatique Michael B. Jordan, reprenant parfaitement le rôle du fils de l'icône Apollo Creed et voulant écrire sa propre histoire. Porté par une bande originale percutante, "Creed" est une agréable surprise, alliant drame et divertissement avec une grande habileté.

Ce film à été une double surprise ! Tout d'abord parce que je ne l'attendais pas du tout, je l'ai découvert avec sa bande-annonce peu de temps avant sa sortie. J'avais bien entendu Sylveter Stallone affirmer son souhait de redonner vie à son personnage fétiche, mais je ne pensais pas si vite. Ensuite parce que le film est très bon, et comme l'ont dit plusieurs critiques, il marque le retour au sources de la franchise. On avait quitter Rocky alors qu'il était seul, sans Adrienne, et avec l'envie d'un dernier combat. On le retrouve aujourd'hui âgé, inscrit dans une routine, et dernier rescapé d'une génération. On découvre le jeune Adonis Johnson Creed, dont la carrière de boxeur est devant lui, qui choisi Rocky comme mentor et qui ne sait pas trop qui il est. En somme, retour sur le premier film, où Rocky tient le rôle de Mickey et Adonis celui de l'Ètalon Italien. Et c'est juste un régale pour les fans comme moi, de voir la trame continuer, comme une boucle bouclé et l'ouverture sur une nouvelle génération. On y retrouve les points que l'on a aimé, davantage le côté humain et social plutôt que la boxe en elle-même. On a également les frissons nostalgiques en entendant la musique emblématique, en voyant l'entraînement des deux boxeurs, ce combat finale dont on ne peux cesser de faire le parallèle avec le match Apollo vs Rocky. Mais en même temps, ce n'est pas du tout le même film, ce ne sont pas les mêmes enjeux, la même classe sociale, la même histoire. On s'attache assez facilement aux personnages d'Adonis Johnson. J'ai beaucoup aimé la réalisation et la photographie du film, je regrette simplement que Stallone ne soit plus totalement au commande même s'il reste producteur. La bande originale est vraiment sympas, sa change de dynamique. On a beaucoup de plaisir à retrouver Sylvester Stallone dans son rôle de Rocky même si lui comme le personnage ont bien vieilli, ils n'ont pas encore tout transmis. Michael B. Jordan est très ressemblant à Apollo, sa m'est apparu dès le début du film. Il fait une très bonne prestation et sera un bon acteur pour redonner vie à la franchise. Je suis déjà heureuse de savoir qu'une suite est en préparation. Rocky est moi, c'est une longue histoire, j'aurais juste du mal, le jour où ce personnage disparaîtra. Non vraiment le seul point négatif que je peux trouver réside dans l'introduction, un détail qui peut être minime mais qui m'a choquée tout de suite. Pourquoi la majorité de la population de la prison pour mineure doit-elle être noir ? Enfin, c'était dans les années 50 ce genre de référence ou que le personnage de couleur était toujours le premier a décédé ! Il faudrait peut être être davantage ouvert et dans la diversité. Voilà ormis ce point, qui me semble important, le film est très bon, on passe un très bon moment et on a pas du tout envie de les quitter.

Il fallait oser et Ryan Coogler l'a fait : créer un spin-off de Rocky, l'enfant chéri de Sylvester Stallone, où l'inventeur du personnage ne serait juste qu'acteur et coproducteur. Ryan Coogler réussit l'exploit de s'approprier cet univers en gardant et en approfondissant l'âme du personnage de Rocky, seul des personnages principaux de la série à être encore en vie (Mary Anne Creed n'étant que très secondaire dans les autres épisodes).
Ainsi, comme le titre l'indique, le personnage principal du film est celui d'Adonis Creed (ou Adonis Johnson pour être plus précis) et non plus celui de Rocky Balboa. Cela entraine un univers très différent de celui lié à Rocky, notamment à cause de la différence de générations et des origines sociales des personnages (même s'il a été un enfant difficile, Adonis n'est pas le loubard qu'était Rocky et a eu une adolescence dorée). La confrontation avec l'ancien boxeur incarné par Stallone entraine des séquences parfois assez drôles (une première dans la saga) mais également émouvantes.
Ces dernières sont essentiellement liées à l'ancien héros de la saga bénéficiant du jeu remarquable de Sylvester Stallone. En effet, si toute l'interprétation est brillante (en particulier Michael B. Jordan et Tessa Thompson sans oublier, dans un rôle plus secondaire, l'ex-star du Cosby show, Phylicia Rashād), celle-ci est écrasée par la performance de Sylvester Stallone qui rappelle par son intensité et sa mélancolie celles de Copland et de Rocky Balboa. Bien que ce ne soit pas lui qui ait écrit le scénario, il s'investit totalement dans son personnage au point que ce soit le sort de ce dernier qui monopolise l'intérêt du spectateur qui prend avec recul l'aspect sportif.
Celui-ci est pourtant filmé de manière tout à fait brillante et plus réaliste que dans les films précédents. Malgré la réussite artistique du combat final, c'est le match central qui est exceptionnel car il n'est constitué que d'un seul plan-séquence parfaitement chorégraphié (saluons au passage la performance physique des acteurs). Ryan Coogler se détache ainsi totalement des styles cinématographiques (l'aspect visuel de Rocky Balboa étant déjà très différent des précédents) de la saga pour s'approprier entièrement le film et faire accepter le fait que nous n'assistons pas à un septième Rocky mais à une nouvelle série découlant de la précédente.
Ce changement passe également par la musique qui est totalement différente (à plus grande influence hip-hop) de celles de Bill Conti malgré la reprise de Going the distance à un moment stratégique. Elle est parfaitement adaptée au film mais est hélas moins marquante que celles des autres volets.
Avec Creed, Ryan Coogler a réussi une brillante transition entre deux séries et offre un rôle exceptionnel à Sylvester Stallone passant avec tout son cœur la main à une nouvelle génération. On attend la suite.

Un film qui touchera au plus profond les amateurs de Rocky. Le réalisateur est un fan de la saga et ça se voit, au travers des multiples clins d'œil et références aux 6 Rocky, qui sont présents tout au long du film.
On retrouve un Stallone éblouissant, pour un Rocky dur et touchant.
Mickael B Jordan reste le premier rôle mais de peu, la présence de Stallone étant juste époustouflante.
Le réalisateur pousse le cadrage des combats au rang d'art.
À voir d'urgence.

Des films de boxe, ça n’est pas ça qui manque et l’avant-dernier en date, « southpaw », m’avais bien déçu malgré la prestation ultra physique de Jake Gyllenhaal. C’est donc un peu en traînant les pieds que je me suis rendu sur le ring de mon cinéma pour voir « Creed ». Je dis ring car il y avait pas mal de spectateurs au physique de boxeur dans la salle, au point que ça en devenait une caricature. Pourtant, à ma grande surprise, le film m’a diverti et même plu. Et ce, malgré son côté très classique et bien qu’il ne renouvelle pas le genre. L’atout du film, c’est Stallone qui joue vraiment bien et qui n’hésite pas à se montrer vulnérable et solitaire au point qu’il en devient même touchant ! Sans se souvenir parfaitement des premiers Rocky, on savoure tout de même les clins d’œil tout au long du film. Balboa assume son âge, il passe le relais d’une fort belle manière, avec humour et retenue.

Sorte de remake du tout premier Rocky, Creed retrouve tout ce qui faisait la saveur du premier opus, à savoir un certain parfum d’authenticité, du réalisme dans la description des quartiers de Philadelphie et aussi des grands sentiments, liés ici à la fois au vieillissement du personnage de Rocky, mais aussi à la notion de filiation qui est au cœur du scénario. Si le cœur même de l’intrigue n’a rien de novateur (on assiste à nouveau à l’entrainement d’un novice qui devra battre le champion du monde en titre), c’est le traitement très premier degré qui donne toute sa saveur au film. On sent que cette entreprise tenait à cœur au scénariste-réalisateur et qu’il ne s’agit pas seulement d’exploiter une fois de plus une franchise à bout de souffle. Du coup, malgré des rebondissements prévisibles, on marche à fond. Michael B. Jordan s’impose comme un athlète crédible, tandis que Stallone rappelle à tous ses détracteurs qu’il a toujours été un bon acteur, même s’il s’est parfois caricaturé lui-même au cœur des années 80. Bref, un spectacle très recommandable, d’autant que les combats font à nouveau très mal.

L'idée du film est tout à fait excellente. La présence de S. Stallone présentait un gage de confiance dans le projet et pourtant c'est la déception qui m'a gagné. Ce qui cloche, c'est le manque de fidélité aux valeurs de ses prédécesseurs et une étonnante précipitation dans chaque scène et dans le récit. On aura voulu semble-t-il donner carte blanche à metteur en scène qui est loin d'avoir fait ses preuves et qui semble avoir le vent en poupe du côté du cinéma afro-américain. L'acteur qui enchaîne avec ce même réalisateur ne semble pas bien dirigé et semble bien loin du charisme de son aîné. Vraiment dommage, on regrette que cette équipe ne se soit pas inspiré du formidable film de boxe sorti l'été dernier : La rage au ventre.

J'ai vu ce film pour faire plaisir à quelqu'un , de ma propre initiative je ne l'aurais pas vu .
Que dire ? Au vu des très nombreuses critiques élogieuses sur ce film , je me demande si nous avons vu le même film ...
Dès les premières minutes , on devine que l'on va avoir droit à un melo a tendance sociale ...
Entre les mains de Ken Loach ou Miki Leigh , un melo social c'est tres bîen , sauf qu'ici ce n'est ni l'un ni l'autre ...
La réalisation est formatée , typique du produit de grande consommation ...
Aucune patte , aucune trace d'un quelconque style , le réal filme un scenario et c'est tout.
Les scènes de combat sont ratées , le comble étant la finale qui est risible ....
Le scenario est un plagiat du Rocky original , que l'on a mis au goût du jour .
La love story est ridicule , tout est hyper prévisible , codifié , comme dans un téléfilm de TF1 .
On a droit aux bons sentiments à la louche , le ridicule se montre souvent , et il est vrai que même si il n'était pas un chef d'œuvre sur ce point , le Rocky original etait au moins un peu mieux ecrit ...
Le casting est pathétique .... Le petit jeune fait le grand énervé , cabotine a outrance .
Stallone est ridicule , pourquoi lui dresse t'on des lauriers pour ce rôle ???
Le reste du casting , en particulier l'anglais est à mourir de rire ....
En somme , je n'en attendais rien de ce film , donc impossible d'être déçu par ce téléfilm laid , hystérique , mal joué , qui écœure par l'avalanche de bons sentiments ....

Succession de clichés, on ne risque pas de finir KO... sans saveur particulière ce film résume bien finalement la boxe d'aujourd'hui : une vaste fumisterie...

Voici donc Rocky de retour mais cette fois non pas dans le rôle-titre mais en vieux roublard dans un spin-off casse-gueule où le champion se voit revenir entraineur du fils "oublié" de Appolo Creed Premier bon point le choix de l'acteur pour Adonis Creed est parfait, la ressemblance est idéale Malgré les soins apportés aux détails techniques le scénario n'est pas parfait. Le bonus c'est que Ryan Coogler s'approprie le monde de Rocky sans le copier, il signe un spin-off intelligemment écrit sans être un ersatz quelconque.

Un film magnifique, l'histoire est touchante les acteurs sont bon breff à ne pas rater ! Je vais même y retourner!

Etant un fan absolu de Rocky, aller au cinéma afin de voir Creed était inévitable ; et je n'ai pas été déçu. Ce film est un véritable passage de flambeau, Rocky donne les clés à Adonis qui lui se révèle avoir un coeur aussi noble que celui qu'il se plait à appeler "Tonton". Que dire de plus ? Allez le voir, Stallone est une fois de plus magistral, et Michael B. Jordan endosse de plus en plus la veste d'acteur star d'hollywood.
Un pur régal.

Creed, L'heritage de Rocky Balboa. Un sacré coup de jeune à la franchise Rocky. Bien sure un air de déjà-vu, c'est opus est un mélange du 1 et du 5, bien que le 5 ressemble plus à un hommage a Rocky qu'a un rocky à part entière. Le Jeune Johnson/Creed tout comme rocky à ses débuts,sorti de nul part se fait vite un nom. Mais est il vraiment sorti de nul part ? Ce jeune homme, fruit d'une "erreur" de parcours du grand Creed, (dans l'impossibilité d'avouer a sa copine que la musique qu'elle produit est une horreur) deviens le poulain de l'illustre Rocky pour peut être s'inscrire dans la légende.

N'ayant encore pas vu un seul "Rocky" je suis ressorti du cinéma en étant vraiment content du film que je venais de voir !
Super film avec un très bon scénario ainsi qu'une petite dose d'humour bien sympa, des personnages très attachant, de petits moments assez triste, des combats de boxe vraiment top! Des bandes sons agréables (en particulier celle de "Rocky") j'aurai bien mis 4.5/5.0 pour le fait que la toute fin se soit fini trop vite mais non... non ce film est niquel, rien à redire mise à part que je vais me mettre aux "Rocky" et que j'attend impatiemment la sortie de "Creed" en dvd ! ^^
À voir !

Creed Stallone au sommet de son art touchant à souhait quel beau passage de relais petit bémol il manque la musique fabuleuse de Bill Conti mais ça ne retire en rien toutes les qualités de ce grand film