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    Mommy
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    4,4
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    James Betaman
    James Betaman

    59 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2015
    Mommy se présentais comme étant le meilleur film de l'année 2014. Et je ne suis pas vraiment de cet avis. Certes, Mommy est un film très beau, avec une histoire assez intéressante, et surtout, une mise en scène tout simplement parfaite. C'est pour moi la chose la plus réussi, les jeux de lumières, c'est très bien fait. Les acteurs sont excellent, en particulier le jeune garçon blond. Quant aux personnages, ils sont très bien travaillés. J'adore Steve. C'est un personnage attachant mais aussi très violent et très perturbé. Et j'apprécie énormément ce genre de personnage qui font (ou disent) des choses atroces, et pourtant, tu peux pas t’empêcher de les aimer.
    Après, je dirais que le gros problème du film, bien sûr, c'est l'accent. Tabernacle, si ta pas les sous-titres tu comprend rien. Et je me demande si y a des gens qui ont réussi à tout comprendre sans sous-titre parce que franchement, j'ai essayé pour les vingts dernières minutes, et j'ai eu beaucoup de mal. Heureusement, les acteurs articulent, sauf pendant les scènes où Steve pète un câble, là, c'est incompréhensible.
    Bon après, je trouve qu'il y a pas grand choses à dire sur ce film, niveau émotion, c'est super, mais à part ça, la mise en scène et le personnage de Steve, le film est un peu vide. Dommage, l'histoire est bien trouvé pourtant, il y avait les moyens de faire bien plus.
    Par contre, j'aimerai parler de la fin, et... c'est assez original. On se retrouve un peu face au même type de fin que Inception. On ne sait pas vraiment comment l'histoire se fini. Mais je trouve que dans Inception, c'est bien fait, tout simplement parce qu’il y a des indices. Mais là, tu n'as rien, spoiler: juste cette porte
    .
    Bon, le film reste tout de même très bon, mais je ne trouve pas qu'il mérite son succès, la faute à qui? 4/5 Voilà qui est dit!
    Hastur64
    Hastur64

    190 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2015
    Ce film avec “Adieu au langage” de Jean-luc Godard a obtenu le prix du Jury à Cannes. Pour le film de Godard je laisserai les cinéphiles acharnés juger de la qualité du long-métrage et de la pertinence d’une telle récompense tant le film est absolument déroutant et ne ressemble à rien de ce qui se fait au point de m’être apparu totalement abscons. Pour le film de Xavier Dolan je suis un plus à même d’avoir un jugement plus valable au vu d’une structure narrative plus classique. Dans son film le réalisateur québécois se plonge encore dans une relation mère-fils au travers du récit de ces quelques mois de vie commune entre Diane et son fils Steve. La relation entre les deux est aussi passionnée que conflictuelle. Si Diane a un caractère bien trempé et mène bien sa barque même en tant que mère isolée, Steve lui est un enfant hyperactif, violent et provocateur qui s’il aime sa mère, l’aime justement un peu trop. Le retour du fils prodigue à la maison tourne rapidement à l'échauffourée et la situation ne revient sous contrôle que par l’apparition de Kyla, voisine du duo, qui est aussi douce qu’inhibée, inhibition qui se manifeste par des difficultés d'élocution. Ce trio va commencer alors à mettre en place un modus vivendi qui n’est pas loin du bonheur. Malheureusement, les fantômes du passé ne sont jamais très loin pour gâcher ce bonheur naissant. La force de cette histoire réside dans la très grande écriture des états d’âme des protagonistes qui pour non-explicités qu’ils soient sont toujours perceptibles par le spectateur qui s’attache rapidement à ce trio d’êtres blessés par la vie. Rien n’est jamais vraiment explicité par les concernés (surtout par Kyla), mais les émotions sont toujours incroyablement transparentes pour nous. L’interprétation est à la mesure de cette grande qualité d’écriture et la partition du jeune Antoine-Olivier Pilon est à ce titre bluffante de réalisme et renversante de force. Pour un jeune acteur dont c’est presque le premier rôle c’est prometteur. Un film très prenant dont le cadre très étroit favorise l’immersion dans la psyché des personnages. Ce n’a pas été, pour moi, la claque annoncée, mais tout de même un grand moment de cinéma. À voir sans hésiter.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 janvier 2016
    Le film n'est pas le chef-d'oeuvre dont tout le monde parle. "Mommy" est une belle chronique avec de beaux personnages, dont la profondeur psychologique est intéressante. On notera une belle réalisation, des acteurs très performants mais un scénario qui déçoit toujours. Dommage. Beau film tout de même.
    kris-31
    kris-31

    1 abonné 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2015
    un film au rythme effréné !! des acteurs fantastiques !!! un sujet de plus en plus traité, le film "une mère" avec Mathilde Seigner porté au cinéma tout récemment en sera certainement la version française... Attention film dur et violent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 octobre 2016
    Voilà le cinéma que j'aime ! qui me fait vivre des choses, qui me fait pleurer, qui me fait rire, car pour moi ce film est le meilleur film français de tout les temps ! (rien que ça !) la réalisation est excellent,
    les acteurs sont incroyable. Vraiment au début je me suis dit " Ca va pas être extraordinaire " et si ce film est extraordinaire ! Bon il n'y a pas grand chose a dire mais allez le voir mais preparez vous avant de le voir .
    amateur_de_film.
    amateur_de_film.

    7 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 juillet 2015
    Ce film est juste mauvais. Pourquoi? Parce que tout ce qui le compose est mauvais, je ne trouve pas grand chose d'autre à dire. Je vais expliquer brièvement mon avis.
    - Le film est ennuyeux, j'étais blasé et je m'ennuyais déjà terriblement après 30 minutes, j'espérais que quelque chose se passe, mais non, rien, rien pendant plus de 2 heures et dès qu'il se passe quelque chose, la mise en scène détruit cette action.
    - La mise en scène que je viens d'évoquer est tout simplement à chier. L'image qui change tout le temps de taille, la mise en place de méthodes pour rendre le film le plus ennuyeux possible...
    - Le film est vulgaire, c'était prévu mais ça devient vite insupportable.
    - Le film est incohérent, ils sont censés "tenter de joindre les deux bouts" mais il semble qu'il soit plutôt aisé ( la maison est grande et le fils a un casque à 300 € ).

    Seul le jeu des acteurs sauve ce film d'un 1/5 qu'il aurait mérité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 juillet 2015
    Mommy, c’est d’abord une histoire qui peut sembler banale sur le papier mais qui devient extraordinaire à l’écran. Le grand fan de Titanic qu’est Xavier Dolan nous emmène dans un futur proche, très proche, mais fictif. Nous sommes au Canada. Et nous faisons la connaissance de Diane, jeune femme veuve, sur la paille, et qui doit faire face au caractère violent et incontrôlable de son fils bipolaire aux allures d’un Gilbert Grape du XXIe siècle, Steve. Ils font la rencontre de leur voisine, Kyla, qui souffre de bégaiement. En bref, des personnages au coeur d’une société hostile, qui forment alors un cercle intime qui va les renforcer, ou plutôt, les faire évoluer, pour surmonter les difficultés rencontrées.
    A cela, Xavier Dolan y rajoute toute la profondeur qu’un récit doit acquérir pour étinceler : plus qu’une œuvre sur la relation fusionnelle entre une mère et son fils, ou amicale et complice avec un voisin, Mommy est un film sur l’adaptation dans un milieu peu favorable, la reconversion dans une nouvelle vie, et surtout, sur l’attachement. La crédibilité du film tient quant à elle à la performance des acteurs, chacun en parfaite symbiose avec leur personnage et leurs partenaires de jeu.
    Notre génie de la transposition d’un sujet lourd sous une forme plus souple nous propose aussi un mélange intelligent entre drame et comédie, film d’auteur et film populaire, fantaisiste et réaliste, léger et profond, décalé et sérieux, terne et coloré. Tout un mic-mac surfait mais savamment structuré pour une œuvre qui ne manque pas de rythme, lui-même orchestré par des musiques malicieuses. Céline Dion, Oasis, Lana Del Rey ou Andrea Bocceli… Ultra-populaires, elles nous parlent et nous rapprochent des personnages du film tout en nous procurant un sentiment encore plus virulent dès qu’elles débarquent dans des séquences toujours marquantes. Marquantes par la présence de cette musique justement, mais aussi par la truculence des dialogues… (trop ?) souvent vulgaires.
    C’est dans ce contexte que... la suite à lire sur Super Bobine !
    Samuel S.
    Samuel S.

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 juillet 2015
    Pourquoi alors qu'il existe tellemnt de films qui ont un réel intérêt avec une prise de risque faut il que la critique nous bourre le mou avec des films comme ça, hyper conscensuel au possible
    Le film n'est qu'une suite de scènes pathos affligeantes, le format carré est haïssable au possible, tout dans ce film est à jeter.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 juillet 2015
    Super réalisation, film magnifique et bouleversant. Les deux personnages principaux ont une présence incroyable, ils vous hypnotisent littéralement.
    Je me suis laissée emportée par cette histoire très dure, par cet amour-haine prenant, et je ne me suis pas ennuyée une seule minute.
    Chaque passage est aussi interessant que surprenant, c'est triste, c'est drôle, c'est glauque, c'est magnifique, c'est toute la splendeur, la complexité et l'ambiguité des relations humaines dans les problèmes qui est ici révélée au public avec brio.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 juillet 2015
    Un film intéressant avec de vrais moments de grâce, de bons acteurs et une bonne réalisation.
    Ce qui gâche une partie du film et qui m'a empêché de totalement m'immerger, c'est l'accent québécois.
    Tabernacle ! J'ai po comprai un dialogue sur troais.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juillet 2015
    Ce film est tout simplement un chef-d'œuvre, je conseille vivement à n'importe qui de voir ce film. Au début il y a un temps d'adaptation avec l'accent canadien, mais après quelques minutes, la magie opère. Ce film est émouvant touchant rempli de sincérité.
    Tout cela accompagné d'une bande originale magnifique
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juillet 2015
    J'ai passé mon temps à rire de ce Québécois horrible et incompréhensible (Steve qui dit "Tabernacle !" toutes les deux minutes c'est trop drôle). Mai j'ai réussi à tenir jusqu'au bout et j'étais triste devant la fin, même si j'avais assez compris un quart des dialogues de tout ce qu'il y a eu avant cette fin, cette chute, auquel je ne m'attendais pas, faut dire que j'avais pas trop suivie, j'étais surtout énervé par ce cadre qui restait étroit, spoiler: j'ai carrément oublié qu'on était das un Canada fictif...

    Ce film aurait été meilleur s'il avait été français je vous le dis. Les vingts minutes de la fin et surtout la musique de fin, que j'ai dans la tête depuis deux jours au moment d'écrire, justifie ce 4/5.
    fixos
    fixos

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 juillet 2015
    Mommy, le cinquième film de Xavier Dolan, se situe dans un Canada fictif où il est devenu possible d’abandonner ses enfants à l’État définitivement et sans conditions. Après avoir été viré du dernier centre fermé qui l’acceptait encore, Steve, 15 ans, doit retourner chez Die (diminutif adulescent de Diane, qu’elle n’a jamais abandonné), sa mère. Entre ces deux êtres au caractère bien trempé, la relation oscille en permanence entre conflit et affection débordante. Pendant un temps, Kyla, une voisine et ancienne prof, va se lier avec eux et leur apporter un équilibre précaire. Mais le retour du réel, via les conséquences retardées d’un ancien acte de violence de Steve va les entraîner dans une spirale dramatique.

    La première chose qui frappe le spectateur qui connaît un peu l’œuvre de Dolan est l’importante symétrie entre Mommy et le premier film ("J’ai tué ma mère") du jeune réalisateur, qui n’avait que 19 ans à l’époque. Deux histoires de mère et de fils qui s’aiment autant qu’ils s’insupportent mutuellement, deux histoires de pensions et de centres fermés, deux histoires de rejet par le fils et d’impuissance de la mère. La symétrie se situe dans le changement de point de vue : du regard du fils de « J’ai tué ma mère » on passe à celui de la mère de « Mommy ». Pour un film doté d’un tel titre, rien que de très normal, évidemment !

    La deuxième chose qui nous étonne est le cadrage. Dolan a choisi une image carrée, n’occupant guère plus d’un tiers d’un écran habituel, à l’exception de deux brefs moments seulement où le cadre s’élargit. Il s’agit du seul passage du film où tout semble aller bien, et d’une séquence de rêve. Dans les deux cas, le retour à la réalité misérable se matérialise par le resserrage oppressant du cadre. Le procédé est bien trouvé, mais il faut néanmoins le supporter pendant quasiment deux heures et demi. On comprend que l’intention de Dolan visait à cadrer ses personnages et leurs visages au plus près, qu’ils remplissent quasiment tout l’écran, afin de transmettre un maximum d’émotions par leur jeu d’une grande intensité. Mais le résultat est surtout qu’on a l’impression d’un film entièrement tourné sur l’écran d’un téléphone mobile, d’autant que l’étalonnage lorgne du côté des virages au goût douteux d’Instagram. Il semble que Dolan voulait manifester un refus du cadre large car il romantise l’action ; de toute évidence, le résultat fait extrêmement quotidien-prosaïque, vie-de-tous-les-jours. On appréciera la réussite technique pour ce qu’elle est, tout en détestant l’oppression de cette image à œillères.

    A part lors de rares plans larges, les acteurs, dont les prestations sont absolument remarquables (indéniablement, Dolan aime ses acteurs et en tire des choses puissantes), sont donc cadrés au plus près, afin de nous inonder de leurs émotions. En plus du travail indiscutable de son image (qu’on aime ou non) Dolan utilise un son très précis, aux aigus bien détachés et à volume élevé afin de nous toucher par tous les sens à sa portée. Et cela marche très bien. Pendant tout le film, le spectateur a une impression de proximité immédiate et de partager l’intimité des personnages. Et c’est là que le bât blesse le plus. Mommy dégouline d’émotions et de sensations, il nous noie dans son utilisation hyper-efficace de grands succès de musique populaire (Wonderwall, White flag, Vivo per lei, On ne change pas, etc). On vous défie par exemple de ne pas avoir de frissons pendant l’emblématique scène de la cuisine. Mommy nous submerge d’effets, nous englue par son émotivité épidermique et anesthésie en nous toute distance et toute réflexion. Pas étonnant que Cannes ait adoré. Les commentateurs reprochent souvent quelques erreurs de jeunesse à J’ai tué ma mère ; pourtant, ce dernier montrait une maturité et une intelligence étonnantes que, paradoxalement, on ne retrouve pas dans Mommy

    Malgré cela, tentons d’examiner un peu le fond du film. Pour l’essentiel, il s’agit d’un portrait de paumés vivant à la petite semaine, s’accrochant pour survivre dans un environnement auquel ils ne savent pas s’adapter. Si l’on adopte le point de vue du film, on dira que le monde s’acharne contre eux. La première partie décrit les dysfonctionnements de cette famille monoparentale déséquilibrée. Pendant toute la deuxième partie se forme et se renforce le duo ambigu entre Die et Kyla, rivale dans l’affection quasi-amoureuse de Steve ; à plusieurs reprises, la situation ressemble furieusement à un fiston avec ses deux mamans. Dolan est trop malin et trop bon réalisateur pour que cela soit un malencontreux hasard ou une interprétation tirée par les cheveux. Cela dit, il ne fait jamais basculer Mommy dans le ménage à trois ni le prêchi-prêcha moralisateur.

    Et c’est probablement là que réside la faiblesse du film. Dolan a tellement d’affection pour ses personnages qu’il refuse d’émettre un quelconque jugement moral et nous le dénie aussi quasiment. Avec son absence de distance, il nous impose l’empathie et nous demande de comprendre, mais pas de juger. Ce qui est commode. Tout est acceptable, quand on ne cherche qu’à comprendre. Y compris cette fausse famille et son quasi-inceste. Y compris aussi la fin du film. ATTENTION SPOILERS – ATTENTION SPOILERS – ATTENTION SPOILERS. spoiler: Même si celle-ci contient une certaine ambiguïté. D’un côté, Die abandonne objectivement son fils car celui-ci pourrit sa vie ; elle va littéralement se le faire enlever par des hommes en blouse blanche dans un hôpital. Comme un avortement, le sang en moins. Mais on la comprend tellement, cette pauvre Die privée d’existence à cause de son fils envahissant. D’un autre côté, les deux dernières scènes surprennent. La première montre un face-à-face entre Kyla et Die où celle-ci manifeste un déni de ses propres actes qui laisse d’abord pantois, avant de révéler que c’est la seule protection qu’elle a trouvé pour gérer la violence de son acte. La seconde montre Steve tentant d’échapper aux hommes en blouse blanche et courir vers une fenêtre. On ne sait trop s’il s’agit d’une aspiration à la liberté ou d'une tentative de suicide, mais la joie que son visage exprime en courant nous ferait pencher pour la première interprétation. Oui, ce fils veut vivre, envers et contre tout, et le film semble légitimer cette aspiration. Voilà donc deux scènes allant complètement à rebours du discours dominant sur l’avortement, et qui nous amènent à nous demander si Dolan, dans son aspiration à la sincérité, a vraiment pris conscience de ce qu’il montre. Étant donné que le reste du film se situe à un niveau épidermique, on peut en douter.
    FIN DES SPOILERS – FIN DES POILERS – FIN DES SPOILERS.

    Au-delà d’une réalisation à l’esthétique puissante qu’on peut aimer ou détester, et d’interprétations d’une qualité indiscutables, Mommy reste un pur trip émotif et sensitif, trop long pour ce qu’il a à montrer, et trop premier degré pour prendre la pleine mesure de son message, sauf à voir en Dolan un improbable mélange de progressiste et de réac.
    Stéphane D
    Stéphane D

    92 abonnés 2 029 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juin 2015
    Peu de films peuvent maintenir l'intérêt avec juste le quotidien de 3 personnages mais les acteurs incarnent avec brio ce gosse au caractère dur et perturbé mais attachant, cette mère courageuse, et cette voisine fragilisée par la vie qui trouvent ensemble un certain équilibre. Format d'image surprenant mais adapté à la narration (cadre étroit et serré sur les personnages prisonniers de leur existence et rares moment d'insouciance où le cadre s'élargit).
    OCollus
    OCollus

    67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juin 2015
    Sublime, on ne sort pas indemne de ce film, comment un jeune homme de 25 ans peu faire ça ? Cela me fait un peu penser aux films de John Cassavetes. Les acteurs sont bons ainsi que le scénario et la mise en scène. Efficace, original, cette histoire d’amour entre une mère et son fils est bouleversante par l’impossibilité de tous les protagonistes à pouvoir s’aimer normalement. L’écran en 4/3 qui s’agrandit quand tout va mieux, je n’en dirait pas plus, Il faut absolument voir ce film !
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