Derniers Avis : Mommy - Page 3

Cette expérience c’est celle d’une crise de non-larmes, éprouvante, inouïe.
Avant on embellit l’instant avec des mots, beaucoup, si peux, trop ou trop peu par pudeur, en poussant, quand il faut quant à la violence des sentiments qui nous habitent. On s’emplit les yeux de belles images, de beaux sourires, d’une belle rencontre, de regards en quête, perdus aux confins du passé. Cependant que l’on s’emplit le cœur de la pureté du don que ces immenses acteurs nous livrent, parmi la riche palette de leurs sentiments devant la caméra!
Un gros cœur surtout que celui de Xavier Dolan pour permettre à tous les autres de tant exister à l’écran. Quel cadeau ce Mommy ! Cadrage humain, lumière envoutante, musique émouvante. Mais vraiment, impossible d’oublier la folie dévastatrice et hyper-aimante d’Antoine-Olivier Pilon, Steeve, dans cette extraordinaire performance d’acteur ; la merveilleuse générosité aux mots et parcours brisés de Suzanne Clément, Kyla, quelle riche subtilité de jeu ; l’incroyable force de vie contre tous les chaos d’Anne Dorval, Diane, Die, ni tous les autres acteurs. Mais j’avoue : Die m’a tuée, à fracasser les larmes de sa déchirure à coups de poings sur ses joues pour laisser place à des cris murés par la déraison du don, jusqu'à l'abandon de soi, aux tréfonds d’un regard porté vers la folie!
Belle Anne Dorval vous êtes une grande, très très, très grande, immense actrice! Tabarnak de tabarnak ! Et que dire de tous les autres sinon comme Kyla, nous retournant vers l’écran en quittant la salle, que dire d’autre que « Merci » dans un souffle court, submergeant d’émotion ? Suzanne Clément le fait si bien avec une telle douceur dans le regard !

L'un de mes films préféré!

Aujourd'hui on parle de Mommy, réalisé par Xavier Dolan et sortie en 2014.

C'est ma 25éme critique! (Bon en vrai c'est ma 27éme critique mes 2 de mes critiques ne sont jamais sortie) et pour fêter cela on parle de l'un de mes films préféré! Quand j'écrit cette critique on est le 15 janvier 2022(et bonne année 2022 à vous) à 14:06 (si vous voulez savoir pourquoi je dit cela, je vous conseille d'aller lire ma critique de Evil dead 3: L'Armée des Ténèbres). la dernière fois que j'ai fait une critique c'était il y a 16 jours, un certain moment quoi. Je ne crois pas au film parfait, d'après moi il y aura toujours des problèmes, mais là je trouve qu'on se rapproche le plus d'un film parfait, il y a juste un problème, même que ce n'est pas vraiment un problème, c'est que je comprend rien a ce qu'il disent avec l'accent canadien, du coup je suis obligé de mettre des sous-titre pour un film avec ma langue natal. Mais le vrai problème que j'ai avec les sous-titre, c'est que ça me sort de l'histoire, pas tout le temps par exemple avec les Monty Python sa ne me sort pas de l'histoire, mais là ça ma un tout petit peu sortit peu sortie de l'histoire, et pour un film pareil c'est vraiment dommage, mais je trouve tout de même que l'accent canadien lui donne un certain charme. Parlons un peu de son réalisateur, Xavier Dolan est incroyable, réaliser un film pareil à 25 ans c'est incroyable, c'est le seul film que j'ai vu de lui (je vais m'empresser d'aller voir ses autres films), et j'adore déjà son style, ses choix des musiques, ses visuels, comment diriger les acteurs, tout! Et bein tient les acteurs, Anne Dorval est excellente en tant que mère, Antoine-Olivier Pilon pareil, incroyable, et Suzanne Clément bein encore une fois pareil, elle attachante. spoiler: Il y a beaucoup de scène qui mon marqué dans ce film, la fois où il essaye de tuer sa mère et la course poursuite était très intense, il y a aussi la scène du bar et celle de la tentative de suicide qui était très intense, il y a la scène de la course poursuite entre les gardes et Steve qui est l'une des scène qui m'a fait le plus fait pleurer de ma vie (pour ne pas dire celle qui m'a fait le pleurer tout court), et aussi le dernier dialogue entre Diane et Kyla, et la dernière scène.
Donc pour résumer si vous n'avez pas vu Mommy je vous le conseille fortement, et pour moi c'est l'un des meilleurs films de tout les temps.

incompréhensible, long pour rien... un perte de temps.
il n'y a aucun rebondissement, pas d'action le langage est dur à comprendre

Dolan, on aime ou on n’aime pas. Et pour une fois, j’ai plutôt bien reçu cette « Mommy » de ce réalisateur atypique. Ce film est pétri d'amour et la bombe émotionnelle qui s’en dégage nous explose à la face pour mieux nous embarquer dans cette pauvreté sociale et culturelle. Ce mélo électrique, aux dialogues percutants, dépeint les relations fusionnelles d’une mère célibataire et de son fils délinquant dans une candeur et une brutalité qui carburent à plein régime. L’emphase et le lyrisme font échos, nous parlent, nous étrillent, nous bouleversent parfois et donnent l’ivresse que procure un film réussi.

"Mommy" est le film dont je voudrais être vierge pour le découvrir et le redécouvrir toutes les fois que je le regarde. Admirablement mis en scène et joué, des lumières et images sublimes.
Une histoire à fleur de peau, écorchée vive comme les 3 protagonistes.
La musique qui part dans tous les sens en terme de style et nous explose aux oreilles avec un réel plaisir tant elle est bien accordée à l'image.
Il faut passer le cap du "québécois sous titré" où je comprends un peu mais pas tout donc faut quand même que je lise!
Passé ce cap, on regarde alors notre propre coeur s'éplucher petit à petit pour qu'il se retrouve lui aussi à vif...

Je n’ai pas plus accroché que ça à Mommy. Pourtant j’ai bien aimé Juste la fin du monde et Laurence Anyways, également réalisé par Xavier Dolan, mais là je n’ai pas trop aimé Mommy. C’est en partie à cause du fait que les personnages sont très bruyants et se comportent souvent assez bizarrement, ce qui fait que je manquais d’attachement pour eux. Mommy garde quand même les qualités traditionnelles d’un film de Xavier Dolan : une excellente BO, une photographie magnifique (le format 4/3 n’est pas du tout dérangeant) et des acteurs au top de leur forme.

Xavier Dolan s'attache à un trio explosif dans la banlieue québécoise : une mère immature, un fils adolescent impulsif et violent, et une voisine renfermée qui cherche un échappatoire. Le tout pour un drame intense et difficile. On peut saluer d'emblée l'excellente prestation des acteurs, car leurs personnages étaient hautement détestables sur le papier, et leurs premières apparitions donnaient envie d'enclencher la machine à baffes. Diane apparait au départ comme une mère indigne, irresponsable, et vulgaire. Mais Anne Dorval parvient à la rendre attachante, et à faire transpirer l'amour qu'elle ressent pour un fils très perturbé. Steve est quant à lui un insupportable adolescent, totalement irrespectueux et instable. Mais Antoine Olivier Pilon, au-delà d'interpréter brillamment cet énergumène, va rapidement montrer que derrière cette façade se cache un être malade et sensible. Pour filmer leurs relations, Dolan a opté majoritairement pour un format carré, avec une photographie jaunâtre. Un choix étonnant, voire perturbant au départ, mais qui trouve son sens artistique et narratif sans mal. Ce format d'image permet à la fois de se centrer exclusivement sur les protagonistes, sans diversion, et de s'immerger à fond dans cette ambiance explosive. Les sacrées performances des acteurs étant également mises en valeur par ce procédé. Enfin, soulignons l'étrange temporalité du film. Censé se dérouler dans un Canada fictif post-2015, le scénario souligne cela avec des écrits faisant références aux années 2010. Mais tout le reste (style vestimentaire, musiques, technologie employée par les personnages) fait ouvertement référence au début des années 2000, période d'adolescence de Xavier Dolan. Cette forme de nostalgie pour le réalisateur ajoute un poids étrange à ce drame costaud.

Du pur Nolan : relations mère-fils électriques, gros plans dans un petit format carré qui individualise les personnages, intensité dramatique et insertion dans un Québec populaire non policé inhabituel. Un film de caractère.
N.B. : Les trois dernières minutes sont inutiles.

C'est singulier, on ne s'ennuie pas, les comédiens sont extras, mais les ficelles sont tellement grosses qu'on a un peu l'impression de se faire avoir... longuet, aussi.

"Mommy" est un film plutôt pas mal avec une histoire touchante et des personnages bouleversent. Cependant je trouve le film un peu long et j'ai trouvé quelques lourdeurs à certains moments du film.

Un film magnifique autant dans le fond que de la forme.
Pas une seule scène qui n'est pas magnifique, l'histoire est superbe et les personnages résonnent avec ceux que l'on connait vraiment. A voir absolument!

Le réalisateur de ce film semble ne rien savoir ou ne veut rien savoir sur la dramatisation. L'histoire est très ennuyeuse et inintéressante pour le grand public. Le jeu des acteurs est mauvais et surtout exagéré on sent et on voit que les acteurs et actrices jouent. Il y a peu de développement du personnages et lorsqu'il se développent c'est en raison de circonstances extérieures. Les transitions de Steve du calme à la manie sont déconnectées et sans fondement ce qui fait que l'histoire se déroule au hasard et non comme un drame. Il y a trop de personnes gentilles mais dysfonctionnelles et elles ne disent pas de choses intéressantes ou ne se lancent pas dans un arc d'histoire mais se contentent de parler sur leurs dysfonctionnements. Elles sont très improbables et sonnent souvent creux. Par exemple la mère de Steve une danseuse devient soudainement traductrice littéraire. C'est peut-être une bonne mère mais elle a toujours du mal à se faire appeler Madame par les autorités. C'est une absurdité psychologique est-elle une paysanne, une hippie ou une étudiante diplômée. Au lieu d'ancrer l'histoire de l'école à la maison dans une intrigue secondaire thématique le rôle de Kyla nous fait simplement dévier de l'histoire alors qu'elle souffre puis explose au visage de Steve sans raison...

C'est un film qui ne peut pas plaire à tout le monde et pour ma part, difficile d'en juger "très bon film" certe le sujet et bien traité et c'est touchant mais de mon point de vue global j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop d'hystérie pour rien au final et je m'attendais à une meilleure fin

Pas ouf, en vrai j'ai préféré Avengers Endgame dans le style. Y'a un moment ou l'autre pd il galoche l'autre pd et ça m'a gêné un peu le boss, mais bon tu connais rien de ne peu m'emouvoir autant que la mort de Tony Stark, en vrai c'était un peu le personnage central du Marvel Universe et je sais pas il méritait de vivre, genre il valait mieux tuer le soldat de l'hiver qui lui ne sert a rien (et en plus il est russe)

Indubitablement doué pour filmer ses personnages en leur conférant une tendre lumière, Dolan se laisse pourtant aller à quelques facilités, qu'il s'agisse de scènes explicites inutiles (le baiser incestueux) ou du recours redondant à tous les leviers dramaturgiques possibles (l'ultime minute, ratée) au lieu de faire confiance à l'interprétation de ses comédiens, pleinement concernés et convaincants, même si la représentation de la maladie n'est peut-être pas des plus pertinentes et que le personnage du fils se montre purement détestable, égoïste, colérique, irresponsable, englué dans une relation malsaine avec sa mère. D'ailleurs le titre ne trompe pas: il s'agit bien d'explorer la psychologie de cette femme apparemment capable d'un amour absolu, désintéressé, quitte à sacrifier la vraisemblance des deux autres héros (notamment de cette voisine victime d'un traumatisme dont les diverses hypothèses se révèlent toutes insatisfaisantes). Un beau film non dénué de défauts.