Derniers Avis sur La Belle vie

Cette histoire est peut-être incroyable dans la France contemporaine mais elle est basée sur une histoire vraie. L'affaire Fortin le père et ses deux fils ont été en fuite de 1997 à 2009, pour mémoire, le père coupable a été condamné à deux mois d'emprisonnement sans remise. Jean Denizot proclame l'influence de Renoir et il fait un merveilleux usage de celle ci, de la vallée de la Loire, des endroits calmes où l'on peut fuir un monde qui est fait de parias. spoiler: Le film se concentre sur la dernière année de cette unité familiale marginale, lorsque la relation tendue entre eux commence, le fils aîné qui se plaint d'être encore un garçon vierge, disparaît tôt dans le film avant de réapparaître pour une scène admirable. Le plus jeune garçon compare les fenêtres éclairées d'un immeuble à un Calendrier de l'Avent que l'instituteur a apporté à sa classe. Le scénariste ne porte pas de jugement sur les personnages, papa est un homme bien il vit pour ses enfants et certains appellent cela du chantage émotionnel car ses enfants peuvent retourner auprès de leur maman s'ils le veulent. Quant à la mère, on apprend qu'elle est bourgeoise, qu'elle est éduquée mais elle n'est jamais vraiment blâmée. Le réalisateur évite d'être partiale et cela peut expliquer la fin brusque.
Des performances fortes de tous les acteurs, un beau conflit dans un contexte lyrique et des événements hostiles que nous n'avons jamais vus dans un film auparavant font de La Belle vie un film unique...

un film pour les pervers et voyeur .... Je me demande l interret de mettre toutes ces scenes de nus ......sa gache toute l histoire et le visuel .....dommage...

Inspiré de la vie d'un père et de ses garçons qui ont des années durant trouvé dans les forêts de l Ariège la possibilité d'échapper aux autorités après une séparation douloureuse d'avec la mère, ce film nous conte leur fuite en avant, leurs espoirs et leurs craintes. Fait divers étonnant que les médias avaient abondamment commenté il y a quelques années Le film tente de nous rendre attachants les trois personnages ballot-tés de bois en bois, de ferme en fenme dans leur petite caravane. Les fils finissent par se séparer de leur père malgré l'amour qu'ils lui portent. Sujet très intéressant pour un film la gisant qui nous fait suivre ces Robinson de l'infortune, en particulier sur une île de la Loire Ils vont et viennent de leur abri à la rive, nagent dans le fleuve comme dans une piscine malgré les (véritables) remous et tourbillons qui en font un cours d'eau très dangereux pour les baigneurs. Le début était assez prometteur mais les mésaventures du trio s'étire en longueur et la jeune fille que rencontre le plus jeune des garçons, bien que manifestement issue d'un milieu bourgeois, nous régale d'une diction empâtée façon "racaille" et d'un débit de paroles si rapide que les sous-titres seraient presque indispensables On s'ennuie.

Inspiré de l'affaire Xavier Fortin, qui enleva ses deux fils à son ex-femme et mena avec eux une vie nomade à la marge de la société pendant de nombreuses années, ce premier film sans prétention n'est pas sans qualité. Porté par le jeune et talentueux Zacharie Chasseriaud, La belle vie se concentre surtout sur l'éveil à l'adolescence du fils cadet. Joliment mis en scène.

Alors là... Après le film rural déprimant (Saint Amour), le film rural rafraichissant. Pas d'optimisme béat ou de Rousseauisme naïf (d'ailleurs la fin est assez amère... spoiler: mmmmh, les cages à lapin de la banlieue orléanaise, c'est ça la belle vie ?
). Simplement une histoire très touchante de deux gamins qui s'émancipent : c'est assez déchirant, mais sans pathos, sans exagération, à l'image du dernier plan, magnifique. En fait, ce film retranscrit vraiment bien l'éveil à la vie adulte et l'énergie des adolescents découvrant la liberté et l'amour. Ouais, je sais, ça fait tarte à la crême d'écrire ça, mais c'est pourtant toute la force de la Belle Vie. Et puis les décors naturels sont à tomber. C'est beau la nature quand même...

Film très plaisant à suivre sur un sujet délicat. Le jeune Zacharie est un acteur très talentueux et on ne décroche pas une seconde. L'ambiance un peu bayou donne un charme au film et on se met à la place de ces pauvres gamins coupés de toute vie sociale par leur père et on se demande comment tout cela peut bien finir. Une bonne surprise car j'avais peur d'un manque de rythme certain mais en fait le scénario se suffit à lui même !

Sorti après le film de Cedric Kahn "Vie Sauvage" mais produit avant, le film de Jean Denizot relate cette histoire de ce père en fuite avec ses fils dont tout le monde a entendu parler. Une histoire touchante brillamment interprétée par des comédiens peu connus mais vraiment talentueux. Ils sont en effet tous bien dans leur rôle, très convaincants ce qui rend le film d'autant plus émouvant. Malgré quelques défauts (quelques temps morts qui cassent légèrement un rythme déjà très tranquille) l'histoire est vraiment captivante, elle amène à nous poser des questions notamment sur la légitimité de cet enlèvement du père décidé à offrir une éducation différente à ses deux garçons.... Même ambiance (photo quasi identique!) même rythme et même émotion que pour "Vie Sauvage", je serai bien embêté si je devais en conseiller un ! L'un ou l'autre, bon moment garanti !

Sorti de son contexte, le film ressemble à une balade d'un père et son fils. Un peu comme un road-movie, traité avec une musique country. Puis on rentre dans le sujet grave et le tourment de ce jeune de 16 ans qui apprend la vie et l'amour, qui repousse le choix du père tout en le respectant; ce père rempli d'amour pour ses deux fils. C'est vraiment superbe comme film. Touchant et sensible.

l'amourette entre les 2 adolescents est non seulement inutile mais donne de la longueur au film qui fini par devenir ennuyeux à bailler, mais en plus prévisible. (franchement t'as pas 7 comptes ???)

Inspiré (et assumé comme tel) par l’affaire Fortin, “La belle vie” n’en est pas pour autant une chronique exhaustive de ce fait divers, le réalisateur Jean Denizot, ne se sert de ces événements que pour raconter une chronique adolescente. Il ne s’intéresse en fait qu’aux derniers jours de cette cavale de plus d’une décennie et à l’attitude de ces enfants devenus adolescents et qui commencent, comme c’est souvent le cas à ces âges, à remettre en cause la vie qu’ils mènent. Le film se centre sur le personnage de Sylvain, 16 ans, qui suite à une énième fuite se retrouve seul avec son père en Robinson Crusoé sur une île au milieu d’un fleuve et qui hésite entre rejoindre son frère, partit de son côté, et rester avec ce père. En somme commencer une nouvelle vie où il n’aurait plus à fuir et rester avec un père qui, sans ça, se retrouverait seul. Le film tient donc plus de chronique initiatique où un jeune garçon homme en devenir fait face au douloureux passage à l’âge adulte où les décisions concernant sa vie ne sont plus déléguées à une autre personne, mais qui sont de sa responsabilité avec les erreurs et les renoncements que cela implique. L’interprétation de Zacharie Chasseriaud est vraiment impeccable en adolescent déchiré entre son amour pour son père et sa volonté d’une vie plus normale. En face de lui Nicolas Bouchaud joue avec beaucoup de délicatesse ce père pétri d’idéaux et plein d’amour pour ses fils, mais qui les voit grandir et s’éloigner de lui avec la perspective de la solitude, voire de la prison. Un film initiatique en forme de road movie qui s’éloigne des faits dont il est tiré pour nous tracer le portrait d’un jeune ado à la croisée des chemins sur fond d’amour filial et d’aspiration à la liberté. Un film intéressant qui vaut un petit coup d’œil.

Les acteurs sont bons mais le rythmr reste plate. On connaît l histoire bien évidemment mais on reste sur notre fin: on ne voit pas l arrestation du père, la réaction de la mère... bref il manque des éléments importants. Un peu déçue...

Long-métrage plutôt intéressant, "La Belle Vie" se dote d'un scénario assez original en s'inspirant des faits réels. De fait, l'histoire est prenant même s'il manque un certain rythme que la réalisation aurait pu apportée, cette dernière étant quelque peu juste. Quant aux acteurs, ils jouent bien surtout les deux jeunes protagonistes. Ainsi, le film est plaisant mais pas totalement captivant.

La Belle Vie, un titre explicite, mais qui contraste avec le contenu du film, c'est un choix astucieux du réalisateur qui veut montrer qu'il n'y a pas de vie parfaite ni définie et peu importe la situation pour certaines personnes la belle vie, c'est d'être avec les personnes qu'on aime. J'ai trouvé le film assez inégal surtout très poussif au début même si ça monte en "puissance", j'aurai bien aimé voir la relation père/fils encore plus approfondi avec plus de ressenti de la part des enfants histoire d'avoir de la consistance, car même si le sujet est fort ça manque vraiment d'émotion puis ce choix d'aller vers l'amourette d'ado quand on a un tel sujet entre les mains est un choix extrêmement discutable tant ça diminue l’intérêt qu'on pourrait porter à cette histoire.

Je ne comprends pas ce qu'on les français à fantasmer sur la vie bohémienne, surtout quand il s'agit de la vivre dans une fugue très longue, en marge de la société.. au moins les gens du voyage, eux, rencontre des gens, là il s'agit vraiment de fuir tout le temps. Après avoir vu "la vie sauvage" qui était parfaitement maîtrisé, je peux dire que celui-ci est ennuyeux et l'on ne voit pas où est la belle vie sous-entendue dans le titre.. Zacharie Chasseriaud est la seule qualité du film, mais il ne faudrait pas qu'il s'enferme dans ce type de réalisation. Déçu !

Fortement inspiré par l’excellent « A bout de course » de Sydney Lumet, ce premier film surprend par la belle tenue de sa mise en scène, qui donne un souffle romanesque à la chronique d’un « déni de fuite » (le père et son utopie alter) et au récit initiatique d’un fils qui sort de l’enfance. C’est sur ce thème universel que le cinéaste fait se rencontrer, avec un talent indéniable, western et naturalisme français. « La belle vie » n’est cependant pas exempt de défauts : son récit est bien trop sage pour susciter l’élan que sa mise en scène est pourtant prête à accompagner, et son interprétation est trop inégale (le père en particulier, manque cruellement de charisme et d’incarnation). On se prend à rêver à ce que le cinéaste pourrait faire d’un récit plus audacieux et mieux charpenté…