Avis : Une vie entre deux océans - Page 7

5 ans que j ai pas mis de critiques, mais ce film mérite d'être reconnue dans l'année 2017 , pour moi tout simplement bouleversant, acteurs magnifiques, histoire tragique, photographie et travellings hors normes , tiré d'un best seller que je connaissait pas est vraiment très touchant. Les deux protagonistes (fassbender et vikander) sont tout simplement parfait tous dans les yeux et les sentiments sont la , ils crèvent l écran , j assume j ai utiliser un ou deux mouchoirs pour la fin du film !!! Le dernier plan de Tom reste dans les annales basé sur le pardon , le temps , la souffrance, la perdition,l'amour,la solitude et le courage de la vie 🙏🏻🙏🏻🙏🏻🙏🏻🙏🏻

« Une Vie entre Deux Océans » est un très beau film romantique, disposant certes, d’une histoire que l’on peut aborder comme dramatique, mais que l’on peut également juger de morale, dans le sens noble du terme. L’intrigue est plaisante et la distribution est somptueuse. Michael Fassbender, Alicia Vikander et Rachel Weisz offrant des prestations tout en subtilité. La photographie est splendide et la bande originale est délicieuse, accompagnant parfaitement le rythme de la trame principale. À l’arrivée, on se retrouve avec une adaptation bien agencée et superbement orchestrée avec une bonne dose de sentimentalisme qui s’avère agréable. Un film qui mérite qu’on s’y intéresse.

Un très beau drame romantique à la fin de la première guerre mondiale en décembre 1918. Une belle épopée romanesque.

Un homme de retour de la guerre décide de devenir gardien de phare afin de fuir l'humanité. C'est un grand film classique et romantique. Pour autant ce n'est pas vieillot, grâce aux jeux des acteurs et à la réalisation. Le scénario est particulièrement bien construit, mais ce sont les images surtout qui marqueront nos esprits. A voir

« Une vie entre deux océans » est une très jolie romance dramatique. Le sujet, grave, est intelligemment mis en image par Dereck Cianfrance, un réalisateur américain de 40 ans. Le rythme du film, très justement dosé, nous permet de prendre le pouls, de nous poser aux côtés de Tom et Isabel. Le metteur en scène humanise ainsi chaque protagoniste, de l’enfant tant attendu aux différents adultes touchés par une douleur imprévue.

Tout au long du film, on évolue au plus près du quotidien de ce jeune couple, partageant leurs joies, leurs peines et appréhendant la psychologie de chacun d’eux. Si l’histoire a des airs de déjà vu (et est à certains moments un peu convenue), elle réussit le pari de nous emporter malgré tout. Par contre, malgré sa très jolie photographie et ses excellents comédiens on ne se laisse garde une petite distance face à certaines émotions et restons, par moment, extérieurs à l’histoire malgré toutes les qualités qu’elle recèle.

Le paysage désolé, l’isolement du phare sur cette île loin de tout dramatisent un peu plus l’histoire singulière des jeunes époux qui voient dans l’arrivée de cette enfant apportée par la mer, la possibilité de fonder enfin une famille. Et on le sait, le thème de la famille est cher au réalisateur.

Dereck Cianfrance, a déjà mis en scène cette thématique à travers deux autres longs métrages (le thriller « The place beyond the pines » en 2013 et la romance « Blue Valentine »), tous deux avec Ryan Gosling. Ici, il fait appel à un autre grand comédien de notre époque : Michael Fassbender. De « X-Men » à « Steve Jobs », l’acteur a déjà démontré qu’il savait se fondre dans des univers radicalement différents et le fait ici encore. Bientôt à l’affiche de « Alien : Covenant », « Assassin’s Creed » ou encore de « Weightless » de Terrence Mallick, le comédien enchaîne les tournages et les performances sans jamais décevoir son public. Marqué par la guerre, son personnage se retrouve gardien d’un phare et doit faire face à des états d’âme importants. L’acteur au parcours impressionnant sait tout faire et nous le prouve une fois encore avec ce rôle sensible et totalement assumé. Tiraillé par des non-dits, l’homme ressent une grande souffrance palpable tout en étant pudique, et doit faire face à des responsabilités qu’il ne peut qu’assumer. Le rôle de Tom sied comme un gant au comédien de talent et fera chavirer le cœur de bon nombre de spectateurs.

Alicia Vikander, elle aussi très sollicitée ces dernières années, se fondra prochainement dans la peau de Lara Croft. En attendant, elle s’investit dans des rôles délicats comme celui de Isabel, cette jeune femme qui espère être mère, mais que le destin décide de mettre à l’épreuve. La jolie suédoise qui nous avait déjà bluffé par sa sensibilité dans « Danish Girl » (pour lequel elle a obtenu l’Oscar du meilleur second rôle), sert ici encore des émotions fortes et touche le public en plein cœur. Ses bonheurs, sa détresse deviennent les nôtres et sa performance, louable, montre un investissement total et réaliste. Sa palette de rôles est si vaste que nous ne sommes assurément pas au bout de nos surprises…

Pour la jeune femme, chaque retour sur le continent est synonyme de désillusions, de bouleversements dans sa vie devenue enfin stable après une série de drames et qui a mis son couple à l’épreuve. Mais le poids de la culpabilité semble l’emporter sur la conscience de Tom et mettra à mal leur projet de bonheur entaché par un lourd secret. Le suspense est total, l’issue difficilement devinable et l’histoire agréable à suivre. Le couple Fassbender/Vikander est totalement crédible mais ce n’est pas étonnant car on nous souffle que depuis le tournage du film, le tandem à l’écran a, semble-t-il, décidé de l’être à la ville également !

A côté de ces deux figures fortes, une autre comédienne de renom, Rachel Weisz, plus discrète dans le film mais tout aussi performante. Veuve et dévastée par la perte de sa petite fille, elle n’a jamais cessé d’être en quête de vérité jusqu’au jour où le passé refait surface et qu’une lueur d’espoir brille dans son quotidien devenu triste et gris. Froide et distante dans un premier temps, elle fait siennes les épreuves de son personnage et évolue avec audace et brio, les traits marqués par le temps et les épreuves. Jamais véritablement absente des plateaux hollywoodiens, elle sait nous surprendre et nous offre ici un rôle mémorable et convaincant tant elle va loin dans l’émotion qu’elle nous procure.

La musique du talentueux Alexandre Desplat et la très jolie photographie (de Adam Arkapaw) subliment cette histoire basée sur le roman de M.L Stedman de bien belle façon. Le phare, lieu central de l’intrigue a une place de choix dans la mise en scène et dans le déroulement de l’histoire. Située sur l’île fictive de Janus Rock, il se situe en réalité en Nouvelle-Zélande et montre combien ces terres du Milieu ont encore de jolis recoins à offrir !

« Une vie entre deux océans » est donc un film qui compte en ce mois de novembre. Son interprétation exceptionnelle, sa photographie plaisante et son histoire prenante divertiront sans conteste les romantiques et adeptes de drames subtils. Touchant sans être larmoyant, le dernier film de Cianfrance vaut véritablement le détour.

Dans la beauté vierge et la langueur intemporelle d’une ilette de Tasmanie, incarnée par l’apparente longueur de la première partie, vit depuis 1918 un jeune couple de gardiens de phare, y trouvant la paix après l’horreur de la 1ère Guerre. Désespérés de la succession de fausses couches de l’épouse, ils décident, contre l’avis de l’intègre époux, de déclarer comme le leur un bébé naufragé dont la barque s’est échouée avec à son bord probablement le cadavre du père. Quatre ans plus tard, une fois l’enfant acquise dans la loi comme dans les cœurs, tombe l’affreux cas de conscience de découvrir l’identité, comme la proximité, de la mère biologique, et l’accablante histoire du fameux naufrage.
Cette épopée sensible s’adresse aux amateurs de romances, vertus, maternités et violons. Certes les dénouements sont un peu trop attendus, mais l’intérêt réside dans les cheminements évolutifs des personnages, les enjeux changeants, les différentes amours, les sentiments de chacun, la mise en scène et le jeu des acteurs, quoi offrent un beau moment de sentimentalisme et de plongée dans les personnages. Parfaitement interprétés par de très bons Michael Fassbender, comme d’hab., Alicia Vikander et Rachel Weisz, et ce malgré un sujet qui n’est pourtant pas ma tasse de thé, la maternité, l’aventure nous embarque dans une fresque où tous, y compris le papa décédé, sauront poser respectivement leur pierres à l’impossible édifice. Ce roman adapté à l’écran est gouverné par la conscience et la responsabilité, le sens du sacrifice, et surtout par la dignité, le triomphe, la douleur et la légitimité inhérents à l’amour.

Ce film m'a beaucoup ému (bon, c'est vrai, je suis un grand émotif). Comme je n'ai pas lu le livre, il est difficile de savoir si l'adaptation est fidèle. Toutefois, tu mets Colombo dans le film, le problème est réglé en moins de deux secondes. On pense que les personnages sont bien travaillés, finalement ils sont superficiels et les émotions ne cessent d'être renversées ou n'existent pas spoiler: (le père qui délaisse sa fille sans aucune émotion,et ne la revoit pratiquement plus jamais, c'est insensé)
. Mais ce film reste à voir, ne serait-ce que pour sa première partie.

J'ai bien aimé ce film même si je l'ai trouvé un peu inégal par moment !! Le début est un peu trop fleur bleue à mon goût et je dois avouer que j'ai eu du mal à totalement entrer dans la romance (la VF n'aidant pas il faut aussi le préciser !!) puis le film prend un côté plus tragique et émouvant et là j'ai nettement plus accroché !! Les acteurs sont bons et la situation dans laquelle se retrouve les personnages est touchante et bouleversante et je ne regrette pas d'avoir tenu bon et d'avoir supporté les quelques longueurs dans le scénario !! Une bonne surprise !

ni grand Amateur de films de cette époque, ni de films romantiques, j’ai quand même bien apprécié cette histoire langoureuse.
Je ne sais pas si le pardon a cette force, mais on a envie d’y croire.

Très touchant, ce film m'a retourné tant par la dureté du drame vécu que par le jeu des acteurs principaux.
Grosses larmes, prenez vos mouchoirs!

Une vie entre deux océans raconte l'histoire d'un couple marié vivant dans un phare isolé qui trouve un bateau à la dérive dans la mer avec un bébé en bonne santé et un homme mort à l'intérieur. Ils élèvent le bébé comme leur propre enfant mais bientôt des défis moraux se posent et ils se trouvent à un carrefour important. Je suis impressionné par la beauté de ce film. Le paysage est si beau qu'il me donne envie de visiter cet endroit et de ressentir sa sérénité. La douleur du couple et les raisons qui l'ont poussé à prendre une telle décision sont bien représentées et je ressens pour eux le fait qu'ils ont vécu avec les conséquences de leurs torts. L'histoire est vraiment belle parce que c'est une histoire d'amour et paradoxalement elle raconte que parfois la bonne chose à faire n'est pas forcément la bonne chose à faire. Il est si difficile de déterminer ce qui est bien et ce qui est mal dans cette situation ce qui crée un conflit qui garde le film captivant. Je suis profondément ému par les performances de Michael Fassbender et d'Alicia Vikander. Le film me hante après sa fin et je suis toujours affecté et je rumine à son sujet...

Sujet original et deux acteurs charmants, le film s'enlise dans un récit désarmant de tristesse, qui, hélas, ne parvient pas à faire accrocher l'émotion du spectateur. Le réalisateur perd tout son travail, qui était pourtant reconnu sur ses deux premiers long-métrage, "Blue Valentine" et "The Place Beyond the Pines", en accomplissant un travail superficiel et impersonnel. Egalement, il fait des paysages des cartes postales, dû à son overdose de couchers de soleil, de plans sur la mer, les étoiles, etc.
Cependant, Alexandre Desplat vient rehausser le film en signant une bande-originale vibrante.

"Une Vie entre deux océans" avait tout dans sa trame pour être un excellent film. Et malgré ce couple magnifique, le cinéaste ne trouve pas sa base, son point de départ : le film tombe très vite dans le surfait, et le résultat est trop prévisible pour être un divertissement grandiose.

La vie est magnifique, entre deux océans ou entre deux continents. Michael Fassbender est solide en père de famille, Alicia Vikander est somptueuse et touchante en mère adoptive. Très beau film par ses quelques paysages, ses couleurs calmes et apaisantes, sa musique qui fait découler les mois de façon élégante. Les sujet du film, le couple et l’impossibilité d’avoir des enfants, l’abandon, l’adoption, l’amour, sont tous abordés de manières très fortes. Et toutes ces émotions convergent vers un être qui vis et grandi sans avoir rien choisi. L’enfant, sujet des caprices des adultes, se retrouve à faire leur malheur et leur bonheur. Et nous à travers cet enfant et ces familles, nous réflexionnons, réfléchissons, aimons et haïssons.

Film décevant du fait de la biblique : le péché, la conscience qui torture eparabolet amène à la dénonciation, le pardon et la rédemption. C'est du déjà vu pas très subtil. Ce qui sauve le film, même s'il est un peu long c'est l'atmosphère marin et le jeu de Michael fasbinder et sa partenaire qui éprouvent des sentiments aussi forts et violents que leur environnement sur cette île où les éléments se déchaînent.

La première demi-heure entre dans les personnages et nous nous attendions à une perturbation. C'est arrivé mais pas tout à fait ce à quoi je m'attendais. Très gentil et questionnant notre conscience. La fin est une bataille de consciences et comment changer les choses pour le mieux.