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Prad12
77 abonnés
1 085 critiques
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3,0
Publiée le 29 juin 2015
Un film totalement dans l'air du temps avec le débat du genre (Ozon fait preuve d'un manque cruel d'audace en collant si près à l'actu....) mais totalement mal exploité...... c'est honteux de flinguer pareillement un bon sujet...... aucune émotion, aucune profondeur psychologique (ce qui est un comble pour ce sujet.....). Duris ne semble jouer que pour la perf et montrer qu'il est vraiment trop cool comme acteur et engagé en plus..... le plus terrible c'est quand même la fin, digne d'un Walt Disney quand la belle se réveille de son coma car son amie a la super idée de l'habiller en femme, pouf il se réveille et eurent beaucoup d'enfants (elle est enceinte mais peut être pas du mari, de sa nouvelle amie.... enfin à vous de décider....ozon reste volontairement ambigu, le petit sacripant.... ) et ils partent dans le soleil couchant, heureux comme l'idéal de la famille recomposée bobo qui casse les codes (et vous êtes priés d'y croire bande de mécréants).... on pari qu'ils vont au McDo avec le slogan "venez comme vous êtes".......rien à voir avec Transamerica ou Laurence Anyways, qui eux creusent le sujet.......
Plutôt convaincant...un bon film...des thèmes intéressants sont traités...malgré des moments où on frise le ridicule...Romain Duris se sort bien de ce rôle casse gueule...
Attention : si vous êtes conservateur et n are pas le changement n allez pas voir ce film. Pour moi. Le meilleur film de l année. Ça cassées règles, la femme est au centre du monde, et ce film montre l acceptation des choix des autres.
Ozon recycle ses thèmes de prédilection, mais ne parvient pas à construire une véritable histoire. Le film est ennuyeux et ne sait pas trop ce qu'il raconte. Même un grand metteur en scène peut donc rater un film.
"Les garçons naissent dans les choux et les filles dans les fleurs, moi je suis né dans un choux-fleur..." C'est sur ce "bon" mot d'auteur que Ozon file une "fantaisie-transgenre-chez-les-bourges". C'est vain, grotesque, Duris fait peur en travesti dont la barbe bleuit sous le maquillage et Anaïs Demoustier surjoue un rôle mal écrit. Mais Ozon s'en fout, il filme platement toute la collection de ses fantasmes qui s'avèrent bien convenus. On s'ennuie beaucoup, on rit parfois de scènes dont ce n'était visiblement pas l'intention et le "trouble" qu' Ozon essaye d'installer ne passe jamais (pitoyable scène d'amour entre la "vraie fille" et la "fausse" sur fond d'opéra). Navrant.
difficile d'aborder le travestisme par la comédie dramatique sans pour autant tomber dans la caricature. en mêlant un deuil commun, François Ozon arrive habilement à nous rendre des personnages touchants. un film sur la tolérance et le droit à la différence, très audacieux.
Ancré dans l'actualité, à l'époque de Conchita Wurst, le mariage pour tous, la théorie du genre, après des films comme la vie d'Adèle, Guillaume et les garçons, à table!, Yves Saint Laurent... ce film de François Ozon heurte notre vision de l'humain, du genre, de l'homme, de la femme, du couple... A l'heure ou l'être humain se cherche et se trouve parfois au delà de son physique, de son genre, de sa sexualité, du qu'en dira t-on et "des bonnes moeurs" en général, Romain Duris et Anais Demoustier nous offre un duo complémentaire, à la fois touchant et terriblement humain, fait de certitudes et de contradiction, plein de compréhension et d'amour. S'il est choquant presque de découvrir Romain Duris affublé d'une perruque, d'une robe, de bas ou encore de rouge à lèvres, maladroit, et hésitant du haut de son mètre 80 et qu'un grand rire de surprise s'empare de la salle, on se prend d'amitié et de compassion pour ce père veuf et désemparé en même temps qu'Anais Demoustier qui excelle dans son rôle et devient quelque part l'œil du public, qui découvre, rejette, accepte ou s'attache à ce personnage. Pendant tout le film on se demande pourquoi un tel film et ou veut en venir le scénario, mais après analyse de ma propre critique j'en ai finalement la réponse... A vous de trouver la votre!
Bizarre autant qu'étrange. Mélange des genres et des sexes...on ne sait plus trop qui est quoi, homme, femme, ami(e). On en ressort mitigé, et mélangé, comme le film. Belle prestation des deux acteurs principaux - les étoiles sont pour eux. Quant au scénario bof, bof...
Un triangle amoureux qui montre et démontre toutes les ambiguités et les complexités des sentiments pour finalement placer le transgenre en simple paramètre de l'histoire. Les sentiments sont universels et, en parallèle, Ozon illustre de belle manière l'idée de Simone De Beauvoir "on ne nait pas femme, on le devient"... Ozon signe un beau et bon film, maitrisé et bien écrit à défaut de surprendre complètement.
"Une nouvelle amie" pourrait n'être qu'une réaction aux débats puérils sur le genre récents... sauf que François Ozon est bien trop malin et talentueux pour ça et préfère signer un réjouissant portrait de deux ami(e)s en quête de leur féminité.
Alors là, notre ami Ozon, grand cinéaste, s’est sacrément lâché ! Peut-être est-ce nos talibans de la Manifs pour tous et les allumés de la théorie du genre qui lui ont porté sur les nerfs… et on le comprend ! Mais ça ne l’a pas inspiré pour autant. Voilà un film maîtrisé, empli de beaux moments ou mélodramatiques ou drôles, bien interprété… et qui m’a profondément déplu ! Parce que la subtilité incontestable est annihilée par les clichés permanents, parce que l’ambiance et les décors “Marie-Claire” sont insupportables, parce que la psychologie développée relève d’une fable sans objet, parce que les personnages sont aussi crédibles que nos politiciens ou nos experts économiques. Bref, un film de François Ozon, donc bien léché, à oublier cependant très vite pour ne conserver que le souvenir enchanté de « 8 femmes », « Potiche » ou « Dans la maison ».
"Une nouvelle amie" est un film surprenant, très bien interprété par un Romain Duris convaincant. L'histoire est très crédible et son déroulement bien amené. On assiste crescendo à la mise en place de la nouvelle personnalité de David en Virginia et ses nouveaux rapports avec son amie. Les images sont léchées et le tout très esthétique. Le milieu social élevé, la déco des jolies maisons, Ozon a soigné son environnement et ses décors comme à son habitude. En outre, une fin pour une fois pertinente de la part de son réalisateur. J'ai déploré quelques longueurs, un certain parti pris pour la cause homosexuelle, travesti, bi trans mais un chien ne fait pas des chats comme disait ma grand mère. Un film agréable toutefois.