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    Mon Amie Victoria
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    264 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2014
    (...) Mon amie Victoria est une ballade dans les méandres des projections, des peurs et des bonnes intentions, douce comme un souffle, cruelle comme la réalité. (...) Sans slogans et avec une extrême sensibilité, Mon amie Victoria donne à percevoir l'assignation subie du fait de la couleur de peau, et l'intériorisation de l'infériorité qu'elle implique. C'est dans cette conscience et fort de cette émotion que le spectateur peut chercher la créativité permettant de sortir de la fixation et de la répétition.
    FaRem
    FaRem

    7 394 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2015
    Un film très académique, trop classique et un peu gâché par cette voix-off monotone qui nous endort peu à peu. Cette chronique n'est pas inintéressante, mais c'est vrai qu'on reste un peu trop spectateur, le traitement reste superficiel, on n'évite pas les clichés, on ne s'attache pas aux personnages et l'ennuie nous guette, c'est dommage, car apparemment, le livre est réussi, mais bon livre ne fait pas obligatoirement bon film.
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 janvier 2015
    Il y a peu à dire sur “Mon amie Victoria”, si ce n’est qu’il n’est pas très réussi (euphémisme !). Sans doute parce que Victoria, petite fille invisible, puis jeune fille effacée est sans doute un très bon personnage de roman (le film est tiré de l’œuvre de Doris Lessing, prix Nobel de littérature en 2007) mais, et moins passionnant au cinéma. Ou alors avec un réalisateur un peu plus convaincu, et de ce fait convaincant, de son sujet. Il introduit l’histoire de cette jeune fille, en la faisant raconter par sa meilleure amie qui souhaite en tirer un roman. Nous accompagne donc pendant toute la durée du film une voix off désincarnée ponctuant, de-ci de-là, la force que ne peut avoir l’image par rapport aux mots. Le jeu des acteurs est quant à lui tout aussi approximatif, voire amateur. Et ce n’est pas un Pascal Grégory surexcité qui en vient relever le niveau. Seules Guslagie Malanda et Catherine Mouchet (« Eternelle « Thérèse » dans nos cœurs) réussissent à faire exister un peu Victoria et Elena. L’une mutique à souhait, l’autre bobo au grand cœur. Là où l’on s’attendait à un film joliment idéaliste, plaçant ingénieusement un critique sociale où racisme, hypocrisie et ambition étaient dénoncés, s’est immiscé le vide et l’ennui. Tant qu’à faire de revisiter le roman de Lessing, Civeyrac aurait mieux fait de creuser le personnage du demi-frère de Victoria, abandonné de tous ou presque. Psychologiquement cela aurait été nettement plus intéressant. Peut-être l’occasion de faire une autre adaptation ? Sans doute mais avec un autre réalisateur alors… Amat Victoria Curam !
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Elles sont amies depuis l'enfance, à la fois semblables et différentes. Semblables par l'origine et le milieu social, différentes du fait de leurs caractères et de leurs intérêts. L'une est une élève douée qui révèle très tôt ses dons pour l'écriture, l'autre est une rêveuse qui s'ennuie sur les bancs de l'école. Bien plus tard, la première décide de raconter la seconde, son amie Victoria (Guslagie Malanda), une parmi d'autres, une qui sait ce que c'est que de vivre et d'aimer mais qu'on remarque à peine...
    spoiler: Enfant, par un hasard de circonstance, du fait de la maladie de sa tante qui en a la garde, la petite Victoria a découvert un autre monde que le sien, celui des Stavenay. Hébergée pour une nuit dans le grand et chic appartement de cette famille bourgeoise d'artistes, elle en reste marquée à jamais. L'appartement dans lequel elle vit avec sa tante ne tiendrait-il pas tout entier dans une seule des pièces de celui des Stavenay?! Au fil des années, Victoria, que les Stavenay ont à peine remarquée, aura cependant de nouveau affaire à eux. Mais de quelle manière? Séduite par le fis cadet de la famille, le temps de tomber enceinte et d'accoucher d'une fille sans même que le père soit au courant. Victoria ne semble jamais être maîtresse d'elle-même et de son sort. Ou, quand elle l'est, cela ne dure pas longtemps. Comme avec celui seul qu'elle aimera vraiment, un musicien souvent absent et dont elle aura un fils. Quant aux Staveney, elle croisera à nouveau leur route mais pour se voir, subtilement et insidieusement, privée de tout.

    Adapté d'un récit de la grande romancière Doris Lessing, on retrouve dans ce film toute l'intelligence et tout l'art minutieux et précis de cette dernière. Tout en se gardant bien de brandir des idéaux, le réalisateur, Jean-Paul Civeyrac, sait habilement faire apparaître le racisme le plus ordinaire, celui qui se remarque d'autant moins qu'il se cache derrière les meilleures intentions du monde. Les Staveney sont des bourgeois de gauche qui seraient pétrifiés d'horreur si on les accusait d'être racistes. Ils donnent l'impression d'être ouverts, accueillants, bienveillants, compatissants, généreux... Autant de qualités pour mieux dissimuler leurs réflexes hautains et, au fond, méprisants. Derrière leurs belles paroles et leurs grandes déclarations, y a-t-il une once de réelle tendresse pour Victoria?
    Sorti le 31 décembre sur les écrans, il serait dommage que ce film excellemment réalisé, à la fois tragique et extrêmement touchant, passe inaperçu! Courez le voir! 8,5/10
    César D.
    César D.

    33 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    même si j'ai trouvé l'histoire de cette petite fille, devenue femme, devenu mère, plutôt intéressante, les commentaires de sa soeur, qui ponctuent chaque scène, m'ont vraiment lassé. si on arrive à faire abstraction, il reste un film honorable, bien interprété, mais académique et sans réelle personnalité.
    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2015
    Plein de bons sentiments et à travers une histoire un poil mélo, le réalisateur effleure sans en avoir l'air pas mal de questions à propos du "vivre ensemble", du racisme, des différences culturelles et sociales. Et pourtant, on reste sur le seuil de cette histoire, sans jamais pouvoir pénétrer dans l'intimité des sentiments de la principale protagoniste de cette histoire, la jeune Victoria. La faute à l'extrême pudeur du scénario et peut-être aussi à un jeu d'actrice tellement inexpressif qu'on en vient à douter de son intelligence du rôle. La récitation en voix off du déroulement de l'histoire finit également par lasser...
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2015
    Victoria est une petite fille noire qui, suite à tout un jeu de circonstances, se retrouve à passer la nuit dans la maison bourgeoise d'une famille bobo parisienne. Ce petit moment dans un monde si éloigné de son univers habituel beaucoup plus spartiate, lui restera en mémoire comme une parenthèse douce et lumineuse. De loin en loin, au fil des années, elle passera devant cet immeuble, rêveuse. Devenue adulte, elle croisera sur son lieu de travail le fils cadet de cette famille, entamera le temps d'un été une liaison avec lui, d'où naîtra Marie dont elle taira la naissance à son géniteur...
    "Mon amie Victoria" est un film fragile car traité par le réalisateur de façon un peu littéraire et illustrative. Une voix off, nous raconte l'histoire, c'est l'amie d'enfance de Victoria. Elle essaie de reconstituer sa vie de cette jeune femme peu bavarde et secrète, avec les éléments qu'elle a perçu tout en connaissant mal ce qui peut se passer dans sa tête. Du coup, durant la première partie, à l'écran, tout est un peu redondant, sans réelle profondeur. Victoria semble laisser aller sa vie au gré du vent sans qu'elle y mette un peu d'énergie pour la diriger. Elle avance, le visage lisse et impénétrable.
    Et puis, lorsque tous les éléments narratifs sont posés, le film bascule doucement vers quelque chose de plus insidieux. Derrière la douceur de l'héroïne principale et cette narration simple, apparaît en filigrane une violence vénéneuse. L'image de cette bourgeoisie de gauche, bien pensante, souriante, bienveillante, ne reproduisant en fait que de vieux réflexes de classe basés sur un fond d'exclusion, en est le parfait témoignage.Victoria va se sentir colonisée par cette famille et pacifiquement se laissera faire. Constamment tiraillée par ces deux modes de vie, Victoria sera partagée entre le désir d'assurer un avenir meilleur à sa fille et l'envie de garder un semblant de libre arbitre...Eternel et cruel dilemme que celui de savoir s'il vaut mieux prendre une main tendue par commisération ou refuser tout compromis.
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    Hastur64
    Hastur64

    190 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    À sa sortie le film n’avait pas vraiment reçu des critiques dithyrambiques, personnellement la bande-annonce m’avait intrigué et, faisant fi de cet accueil tiède, je me suis mis devant avec un certain enthousiasme. Hélas, la désillusion a été assez nette et je dois avouer avoir été quelque peu déçu par ce que j’ai vu. En fait le principal problème pour moi est que je de n’avoir pas pu percevoir ce que le réalisateur voulait vraiment dire dans son film. Est-ce un drame sur le racisme ordinaire, sur les différences sociales, sur l’absence de racines, une combinaison de tout cela, la trame du film flotte sur tous ces thèmes et ne permet pas de se passionner pour ce qui se dit devant nous. En outre le film a pour personnage principal une fille, puis femme, plutôt irrésolue qui ne semble pas toujours comprendre elle-même le pourquoi de ses décisions et de ses actions et du coup semble se laisser voguer au gré du courant ce qui ne la rend, sinon antipathique (tout de même pas), du moins peu sympathique à un spectateur qui a du mal à avoir de l’empathie pour un personnage si renfermé. Il faut en plus ajouter que la voix off qui narre les événements est très présente et fige l’histoire dans un récit un peu terne qui ne permet pas une réelle immersion par le spectateur. Les ellipses temporelles (au nombre de trois si mes souvenirs sont bons) achèvent de donner un aspect survolé au film et de rendre l’histoire encore plus artificielle. Résultat de tout cela on ne s’ennuie pas franchement devant ce drame, mais l’intérêt qu’on pouvait avoir au début disparaît rapidement devant une intrigue très fade et artificielle qui laisse le spectateur en dehors de l’histoire, déconnecté des personnages et dubitatif quant à ce qu’il doit en penser. Un drame pas complètement inintéressant, mais dont le visionnage est loin d’être incontournable.
    Chris Art
    Chris Art

    71 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2015
    (...) Adapté de Victoria and the Staveneys, une des nouvelles de Doris Lessing rassemblées dans le recueil « The grandmothers », dont a également été tirée la nouvelle éponyme servant de base au film Perfect mothers d’Anne Fontaine, transposé à Paris, le métrage raconte l’histoire de Victoria, une jeune fille noire, française mais semblant étrangère en son pays, semblant étrangère même à sa propre vie (...) Au lieu d’affadir le texte, cette mise en perspective donne au contraire envie de lire ou relire le livre de Doris Lessing, tant la musicalité de ses mots est mise en avant par Jean-Paul Civeyrac (...) Le film est fait de petites touches de vie et de sensation, et avance par ellipses simples mais intelligentes. Avec toujours ce texte qui nimbe l’image d’un voile poétique et romanesque (...) La mélancolie et la solitude qui semblent constamment l’envelopper sont très bien illustrées par cette actrice à la voix douce presque éteinte, au physique fragile et menu, et dont le personnage jamais ne part en larmes ni en éclats de rire (...) on pourrait reprocher à Civeyrac d’avoir édulcoré le propos et rendu ses protagonistes trop lisses et trop aimables (...)
    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2015
    Prétendre que Jean-Paul Civeyrac, discret réalisateur s'il en est, fait du cinéma social et engagé, peut sembler incongru de prime abord. Mon amie Victoria n'a strictement rien à voir avec le cinéma des Dardenne ou de Loach, on est bien d'accord. Et pourtant, son héroïne, noire de peau, cherche sa place dans la France d'aujourd'hui, se nourrit d'illusions, est déçue, se rattrape tant bien que mal, fait des concessions et tente difficilement de vivre sa vie plutôt que de la subir. Toute la pression sociale est dans le sous-texte du film, récit intimiste adapté de Doris Lessing, qui semble laisser le racisme à distance, alors qu'il existe évidemment, sous d'autres formes, paternalistes, bienveillantes et quasi humanitaires. Mon amie Victoria est une oeuvre délicate, très en retenue, qui ne livre que peu de la psychologie de son beau et énigmatique personnage central. Un film subtil même si une voix off omniprésente le rend parfois trop littéraire ... et romanesque.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 janvier 2015
    Pendant une vingtaine de minutes, Civeyrac rend assez bien compte de la fascination exercée sur la fillette noire par le monde bourgeois blanc. Hélas, le film s’enlise ensuite dans une chronique superficielle et laborieuse filmée en des plans trop serrés, étouffants. Civeyrac nous fait attendre une prise de conscience qui n’arrive pas, malgré les inégalités de classes et la violence policière qu’il s’oblige à évoquer, en les maintenant toutefois à la marge du récit. Domine une mélancolie forcée, gage artificiel d'empathie. Dans les derniers plans, Mon amie Victoria effleure l’histoire du sacrifice du petit frère, au destin sans doute brisé par la chance qu’aura sa sœur et qui lui est refusée. C’est trop tard et c’est maladroitement fait (plan anodin sur le gamin de dos regardant passer des trains). Il y avait de quoi faire un beau mélodrame mais les personnages comme les milieux sociaux traversés restent fantomatiques.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 décembre 2014
    Etonnant comme une histoire assez prenante sur le papier devient sur grand écran étrangère à notre regard. Elle se dévide plus qu’elle ne se déroule. En cause me semble-t-il cette voix off qui n’arrive pas à poser le temps, les sentiments, mais qui débite l’histoire de Victoria, au fur et à mesure qu’elle nous apparaît sur les images. La représentation censée être une part du cinéma devient alors de l’illustration.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 janvier 2015
    Pour notre part, deux à le voir et deux à en ressortir totalement vide de sens... Quel message? D'une platitude et d'un ennui! Rien dans les tripes et mal joué par tout un chacun, pire pour les rôles principaux.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 janvier 2015
    Les noirs les pauvres noirs... Les blancs ces riches compatissants.... Quel message??? Ennuyeux et mal joué par tout un chacun, pas mieux pour les rôles principaux; film plat et sans rythme; deux à l'avoir vu deux a en être sorti avec un sentiment de vide de sens! Comment des films pareil peuvent ils sortir alors que tant d'autres restent dans les placards...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 février 2015
    Ce film est plus un récit d'une vit qu'autre chose, il est bien fait mais manque de profondeur et trop de cliché pour moi dommage, je trouve aussi qu'au niveau des réactions de la comédienne principale qu'elle fait pas grand chose, accepte tout, si le film avait été traité autrement le film aurait été meilleurs.
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