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    Le Labyrinthe du silence
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    264 critiques spectateurs

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    Jack R.
    Jack R.

    14 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2021
    Incursion au sein du système juridique allemand confronté à la chasse aux nazis 20 ans après la fin de la 2ème guerre mondiale. Cette histoire nous permet de découvrir les rouages de la traque des anciens nazis coupables de crimes et les résistances auxquelles est confrontée la justice pour les faire comparaître devant un tribunal. Même si cette problématique dans laquelle se trouve l'Allemagne de l'époque n'est pas présenté sous toutes ses coutures, ce film est néanmoins une bonne réflexion sur les contradictions du système et sa complexité. C'est également, à mon sens, une excellente allégorie de notre monde actuel dans lequel les intérêts des uns et des autres paralysent la résolution des problèmes de nos civilisations...
    Evelyne75
    Evelyne75

    8 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2015
    Que retenir de ce film ? Une image émouvante de deux hommes s'étreignant dans le souvenir douloureux de leur vie d'épouvante, pour l'idéologie la quête de la vérité qui atteint chaque Homme
    HT29
    HT29

    10 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2015
    Difficile de dire ce qui est le plus fascinant: l'enquête et l'intrigue en elle-même ou le voyage dans le temps et la réflexion sur la Mémoire, avec un grand M, le pardon et la Vérité historique. Avec en plus de très bons acteurs à découvrir!
    Yetcha
    Yetcha

    739 abonnés 4 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    Une période fascinante de l'Allemagne face à son passé encore récent et d'anciens chefs nazis en balade un peu partout et libres de leurs mouvements. Une réflexions et une acceptation du passé en cherchant la vérité et surtout les témoignages de milliers de personnes persécutées. Une période de l'histoire passionnante et peu abordée dans les films. La réalisation est correcte sans attendre des sommets, tout comme les acteurs, mais le brio et l'intérêt du contenu vaut vraiment détour. A voir.
    Ti Nou
    Ti Nou

    400 abonnés 3 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2018
    Un premier long métrage assez scolaire où Giulio Ricciarelli s’efface derrière son sujet : l’Allemagne affrontant les traumatismes du nazisme. L’enquête est assez prenante car elle questionne les notions de culpabilité et de sens moral.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 728 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2020
    Un film dossier sobre et parfois complexe, mais passionnant, mené comme un thriller et porté par une interprétation efficace.
    Requiemovies
    Requiemovies

    185 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2015
    (...)
    Pour le fond, puisque c’est avant tout de ça dont il s’agit, le film reconstitue parfaitement les faits de l’époque (une part fictionnelle importante est présente dans le déroulement des actes, des affaires). De cet ordre émarge avant tout l’aspect pédagogique du film qui prend le pas sur la dramaturgie qu’on voit trop souvent poussée à son extrême sur un tel sujet. C’est donc un parti pris intéressant et, s’il n’est pas nouveau, s’avère salutaire. « Le labyrinthe du silence » vise juste et tente d’établir son devoir de mémoire sans pour autant tomber dans une émotivité exagérée. Là où Giulio Ricciarelli s’avère un peu plus maladroit c’est quand ce dernier tente de s’aventurer sur les pans de la romance. Elle a bien sûr sa place dans le récit mais dans la manière de dresser son récit vers des pans dramatiques, le réalisateur montre des faiblesses en contrepoint des accents historiques du film, qui eux, s’avèrent émouvants et passionnants.
    C’est donc une missive intéressante et presque nécessaire que Giulio Ricciarelli offre au spectateur, par ses mouvements divers (investigation, pugnacité d’une nation meurtrie ou ignorante de son passé, administration et pouvoirs politiques aveugles), comme par son intégrité morale. Le film tutoie alors de grands moments sur ces points.
    Représentant de la volonté d’une partie de la nation à combattre ses vieux démons enfouis, l’acteur Alexander Fehling, quasi inconnu à l’internationale jusque-là, personnifie habilement et avec le charisme nécessaire le jeune procureur qui a changé un pan de l’Histoire.
    (...)
    « Le labyrinthe du silence » sous plusieurs aspects (historiques comme pédagogiques) semble servir de plaidoirie nécessaire à une Allemagne qui veut affronter et assumer son passé. Le film émerge même au-delà de ces frontières géographiques et tutoie l’universel, l’actuel. Hélas, des défauts mineurs, ne peuvent inscrire le film dans les chefs d’œuvres du genre, par l’aspect peut-être trop figé et littéral d’un scénario qui hésite entre fidélité historique et fiction empirique. Difficile de rester sur des accents mitigés pour un premier long, on retient alors l’engagement, la réflexion individuelle et personnelle auxquelles s’associent chacun au moment du générique.
    andika
    andika

    93 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2015
    Très beau film qui raconte une histoire de la plus haute importance. C’est toujours intéressant de se replonger dans l’histoire avec un grand H pour ne pas oublier sachant que ces événements de la seconde guerre mondiale sont souvent l’objet de l’obsession des négationnistes. Il ne faut pas passer ces événements sous silence, jamais, il faut que cela se sache.

    C’est exactement le raisonnement de ce jeune procureur de la toute aussi jeune RFA en 1958. Il ne connaissait pas Auschwitz au début de l’histoire de ce film, une honte pour lui comme le dit le personnage du journaliste. Mais pas simplement une honte pour ce magistrat mais une honte pour chaque allemand, chaque citoyen du monde et c’est une honte qui n’est pas acceptable.

    Ainsi, les protagonistes sont à la recherche de nazis à débusquer et il est assez effrayant de constater à quel point cette tâche s’avère difficile et à quel point ils seront entravés. Ainsi, on apprend que le Dr Mengele ne sera jamais inquiété pour toutes les atrocités qu’il a commises.

    Mais ce film n’est pas que cela, il ne s’agit pas simplement d’histoire, c’est également une ambiance qui est parfois légère, parfois glaçante. On ressent le besoin d’oubli de ce peuple qui a tout de même vécu des choses terribles. Le besoin de se dire que la vie reste belle malgré tout. Mais plus on avance dans la découverte des horreurs, plus il est difficile d’oublier. En effet, chaque protagoniste se retrouve alors confronté à son passé, au passé des ses proches de ses parents et découvre qu’il était bien difficile à l’époque de ne pas être nazi.

    Enfin, c’est un film sur la résilience. Résilience des victimes qui viennent témoigner afin de pouvoir passer à autre chose mais que le monde n’oublie pas. Résilience du jeune procureur qui devenu parano parvient à sa retrouver et savoir qui il est et où se trouve le bien. Et enfin résilience de l’amour qi demeure toujours possible même dans une RFA qui sort du nazisme. Malheureusement, il n’en a pas été de même en ex RDA où les autorités n’ont pas eu le même zèle à poursuivre les anciens nazis.

    Un film à voir absolument.
    philhag
    philhag

    24 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2015
    C'est un excellent film. Car exact sur les faits et surprenant dans ce que l'on apprend : en 1958, comment faire un procès aux nazis ? Le film est subtil sur un sujet qui est violent pas lui-même. En France, ce procès n'a jamais eu lieu. Tout est bon dans ce film : scénarios surtout, jeu des acteurs, caméra, même la bande son ...Il est rare d'entendre des applaudissements à la fin d'un film à Paris. A voir et à revoir. Je ne mets pas 5 étoiles car je réserve 5 étoiles à la fiction.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 730 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 janvier 2020
    C’est quoi ce titre qui ne dit pas de quoi on va parler ?
    C’est quoi ce film allemand à coté duquel j’étais complètement passé, merci aux amis du Ciné-tchat de nous l’avoir «imposé » dans un timing personnel perturbé et perturbant.
    C’est quoi ce film qui parle d’Auschwitz que ma femme ne s’était pas précipitée à voir ?
    Quoi, quoi, quoi…Voilà un caillou dans la chaussure plutôt qu’un pavé dans la mare. Mais il s’agit d’un caillou acéré.
    Parler d’Auschwitz aujourd’hui n’est pas une révélation, comme cela l’était au début des années 60. L’ancien camp d’extermination se situe en Pologne dans le camp communiste, de l’autre coté du rideau de fer, c’est très loin et inaccessible; à Francfort à cette époque, on est bien bien loin de l’Allemagne réunifiée des années 90. Ne serait-ce que pour l’intérêt de ce rappel sociologique, on peut adhérer sans retenue à ce roman historique, servi par un scénario alerte et inspiré d’une histoire vraie, qui lui donne toute sa crédibilité.
    Metteur en scène italien inconnu du grand public, acteur de série TV résidant en Allemagne, Giulio Ricciarelli nous propose un thriller germanique mené tambour battant.
    Certes, l’histoire est probablement embellie et les rebondissements distillés dans le déroulement de l’instruction de ce procès hors norme et politiquement incorrect (à l’époque, poursuivre des nazis devant un tribunal allemand…) ont pour objectif de retenir l’attention du spectateur. Et c’est tant mieux!! Le fond de la démarche reste intact : briser le mur des silences et ne pas se perdre dans le labyrinthe des non-dits. Le plus perturbant dans cette histoire n’est pas l’impudence et le manque de remords des condamnés finalement rattrapés pas la justice allemande – et non plus celle internationale des vainqueurs de 1945 – nuance de taille-, mais plutôt la question qui assaille le jeune procureur : puisque même mon père, dont la devise a inspiré ma croisade, en était un (SS), comment moi je me serais situé dans la même position, pris dans l’engrenage d’un totalitarisme redoutablement efficace parce que répondant aux aspirations d’un peuple humilié et revanchard.
    Question redoutable, universelle, et à la réponse incertaine.
    Voilà un film qui pourrait servir utilement dans nos écoles. Cours d’histoire, de philosophie ou de morale?
    A noter, une belle galerie de « gueules » émouvantes, bien choisies, qui n’ont pas de texte à dire ou si peu, et servent seulement à apporter le témoignage visuel qu’elles ont été a Auschwitz, d’un coté ou de l’autre… Il s’agit des personnes qui défilent dans le bureau du juge Radman, elles sont à mi-chemin entre certains personnages Felliniens et les témoins de la guerre d’Algérie que Tavernier faisait parler pour la première fois trente ans plus tard dans La guerre sans nom… Remarquable. Cinéma juin 2015
    Eselce
    Eselce

    1 196 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2016
    Très intéressant sujet et bien abordé. Nous assistons à l'Allemagne face à son passé de la dernière grande guerre et principalement face à ce qu'il s'est passé au sein du camp d'Auschwitz. Le déni, les réactions et la vie d'anciens nazis sont présentés. Certains ne veulent rien savoir, d'autres veulent oublier, beaucoup ne savent pas. Une leçon d'histoire.
    Benito G
    Benito G

    581 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2015
    Le labyrinthe du silence ou comment le peuple allemand préférait, après la Seconde Guerre Mondiale, oublier plutôt que punir ; oublier pour panser ses plaies plutôt que punir pour définitivement oublier. Un sujet méritoire et vraiment captivant qui nous permet de nous rappeler que le devoir de mémoire n'est pas à sens unique... Un regard interne sur l'Allemagne post-nazi et son histoire qui refait surface puisqu'elle n'a jamais été vraiment ensevelie. Un film passionnant sur le travail de justice, la fine frontière entre le militaire et le civil et l'histoire de ces allemands qui s'en sont pris à d'autres allemands, leurs semblables, leurs frères. Ces personnages judicaires nous redonnent courage quand on se rend compte qu'ils représentent le meilleur de l'espèce humaine. Des êtres qui finiront par trouver son chemin au travers d'une double problématique -qui finalement se rejoint-, celle du labyrinthe (administratif tout d'abord, et judiciaire : il y avait autant de coupables à Auschwitz que de soldats allemands) et celle du fameux silence qui rendait muets ces gens en proie à douter de leur propre père, de leur propres amis, de leurs propres voisins quant à leur passé supposé. Ce film rappelle qu'il ne suffit que d'une chose pour découvrir la vérité : ouvrir les yeux bien grands et affronter ses démons. Condition sine qua non pour enterrer le passé, même le plus abominable des passés. Une très bonne surprise qui en fera certainement réfléchir plus d'un.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mai 2015
    L'histoire se situe plus de 15 ans après ce qu'aujourd'hui, on nommerait l'évidence des camps, l'évidence de la terreur. Le prologue ouvre le film sur un échange de regard, un simple échange de regard, d'un échappé d'Auswitch avec un ancien bourreau, prêt à lui offrir du feu. Et c'est ce regard, et tous les autres qui vont suivre, qui constituent la matière même du film. La force de la mise en scène réside dans les détails : des mains qui se croisent, des yeux qui se ferment, des gorges qui palpitent, des bouches qui se taisent. Le réalisateur échappe à tout misérabilisme. On est très loin du soporifique "The Reader", car, d'abord le film est allemand, tourné en langue germanique, ce même pays qui tarde encore à se remettre de l'horreur de l'Histoire. Le réalisateur pose des questions d'ordre philosophique et politique. Philosophique dans cette question essentielle qui revient en boucle durant tout le film à savoir si les bourreaux à Auswitch ont agi en bons citoyens qui obéissent aux ordres ou en véritables psychopathes, convaincus du mal qu'ils généraient. Politique parce qu'une nation qui certes a voté majoritairement pour un parti autoritaire demeure pourtant un pays de femmes et d'hommes en quête de bonté et de mieux-être économique et social. Chaque individu est le témoin à sa façon de cet héritage nazi, jusque le héros lui-même, un jeune procureur zélé, décidé de faire éclore la vérité et la justice, qui va découvrir que son propre père avait adhéré au parti nazi pour des questions de pouvoir et de carrière. On découvre avec épouvante les barrières que le jeune juriste rencontre à la fois pour trouver des rescapés prêts à témoigner de l'horreur et de la honte, les coupables de ces crimes, et les administrations qui continuent de répandre le silence. On découvre que 15 ans après, l'Allemagne ne fait que commencer à guérir ses plaies. Le spectateur est happé dans ce labyrinthe pétri de silencieux, mais aussi de musiques, de dossiers énormes, de mensonges et de couleurs. La grandeur de ce film émerge dans le fait que le scénario ne tombe jamais dans la facilité, ni la démagogie. La complexité de la narration, la pudeur des images et des dialogues, la prudence du propos, font de ce long-métrage un chef d'œuvre indispensable, ne serait-ce que pour le souvenir.
    vidalger
    vidalger

    289 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Ce film est un quasi chef d'œuvre tant sur la forme épurée et classique que sur le fond. Le sujet traité, l'Allemagne après la seconde guerre mondiale, plutôt rarement évoqué au cinéma, est passionnant pour comprendre comment une nation, après l'énorme épisode traumatique de la guerre et...de la défaite, a pu oublier puis se remémorer et se reconstruire sur les cendres de l'Holocauste. Il a existé quelques personnages courageux en Allemagne et ce procureur Bauer méritait d'être sorti de l'oubli. Interprétation impeccable, reconstitution honnête, mise en scène remarquable, très belle photo.
    stallonefan62
    stallonefan62

    235 abonnés 2 462 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2016
    Film poignant sur un sujet très sombre et horrible de notre histoire !! L'histoire est captivante, grâce à une excellente prestations des acteurs notamment Alexander Felhing !! Dommage que par moment le rythme s’essouffle, laissant place à des longueurs !!
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