Avis : Les Héritiers - Page 3

Ça tourne au ridicule...Bien sur qu'il y a une part de responsabilité de la République dans le génocide, et que cette abomination doit être évoquée, mais l'Histoire ne peut ni ne doit se résumer à cela ! Ce film s'inscrit encore dans un mouvement de culpabilisation à l'extrême, sans parler des affreux clichés qu'il véhicule...là on se repent, on se repent encore, on se repent toujours, et puis finalement on se pend !!!

Un autre détestable spécimen de la bande des "entre les murs" et autre "detachment" qui non content de combiner bêtise et prétention semblent croire nous ouvrir les yeux sur la dure réalité des banlieues et de l’école, alors qu’ils ne font que brasser un ramassis de clichés gênants et éculés. Rien que devant la première scène je suis restée incrédule et je me suis demandé si je n’avais pas surestimé mes forces. Les dialogues sont tellement ineptes et sonnent tellement faux qu’on hésite entre rire et gêne (c’est malheureusement cette dernière qui l’emporte). En fait cela pourrait simplement être gentiment ridicule si les sujets abordés n’étaient pas aussi graves et sérieux. Mais là ils auraient vraiment pu s’abstenir ou s’inspirer un peu de « la journée de la jupe » pour voir ce que c’est qu’un film qui en a !

Film à la confluence de deux courants propagandistes : d'une part le culte du martyrologe juif de la "Shoah", qui interdit toute mise en perspective, sous peine d'anathème social et de condamnation judiciaire, et d'autre part la célébration "républicaine" de la xénophilie. La scène est dans un lycée fleurant bon la moraline, au coeur de quelque banlieue rouge et communautarisée, où l'autochtone se raréfie à vue d'oeil (Créteil, apparemment). Une enseignante de gauche (pléonasme..), prof d'histoire-géo très "impliquée", tente de sortir les élèves de la plus mauvaise de ses secondes de leur vacuité culturelle et de leur agressivité existentielle en les inscrivant à un concours édifiant sur "Les enfants et adolescents et les solutions génocidaires des Nazis" (ou quelque chose du genre). Rappelons que 75.000 Juifs (tous âges confondus) furent déportés depuis le territoire français. Sur un total européen de 6.000.000 environ. Un peu plus de 1 % - et quasiment tous des Juifs étrangers. Une vérité statistique que Mme Mention-Schaar (la réalisatrice), en pleine affliction mémorielle prosélyte, oublie évidemment de faire préciser à ses "historiens" en herbe, issus presque tous de l'immigration de masse récente. C'est d'un ennui pesant, cette "pédagogie" très orientée qui s'éternise, versant dans un angélisme sirupeux pour tout "appareil critique". Seule Ariane Ascaride relève le niveau du casting - mais cela ne suffit pas à compenser la soupe servie.

"Les Héritiers" n'est pas sans rappeler "Freedom Writers" sorti quelques années plus tôt. Les deux films développent le même thème, des élèves très différents et en situation d'échec qui s'unissent autour de l'histoire de la seconde guerre mondiale, et sont tous deux des histoires vraies. Ce film-ci est un peu en-deçà de la version américaine, peut-être à cause de ses lourdeurs didactiques, mais touche tout de même. A dire vrai, il faudrait avoir un coeur de pierre pour ne pas verser une petite larme quand on voit des témoins/témoignages de la seconde guerre mondiale. Cela nous montre encore une fois combien notre monde actuel est empli de stupidité, et de gens qui se détestent pour des broutilles. Tous les jeunes devraient aller voir ce film, ou ce genre de film, pour prendre une bonne leçon d'humanité.
Enfin, Ariane Ascaride est très reposante et impose le respect, tout le monde voudrait avoir un professeur comme elle.

Je ne pleurs jamais au ciné... la j'ai pleuré! ;-) Emotion certaine, et une belle façon à travers le regard des jeunes d'aujourd'hui de ne jamais oublier l'Histoire. Je suis ressortie de la secouée et touchée par ce message de paix version 2014, bien mené par des acteurs naturels et une très belle prestation d'Arianne Askarid. Un film d'une grande et vraie humanité ou chacun peut trouver son intérêt, quelque soit l'âge ou l'origine... Pour tout ça je dis chapeau à la réalisatrice et à l'équipe et courrez y à ceux qui ne l'ont pas encore vu!

Si j’avais à faire une liste des « pour » et des « contre » concernant mes sensations face à ces « Héritiers », je pense que la deuxième colonne serait bien plus fournie que la première. Et pourtant, malgré le peu d’éléments « pour » que j’aurais à retenir, je dirais qu’au final ce sont ceux-là qui l’emportent quand même. Car si j’ai bien retenu une chose de ce film, c’est qu’avant tout il avait su se faire honnête. Ce film est plein de bons sentiments, et même s’il m’est apparu parfois comme un peu dégoulinant ou alors bien horripilant, je dois bien lui reconnaître qu’il dégage un véritable sentiment bienveillant, que ce soit aussi bien de la part des acteurs qui l’incarnent que de la caméra qui nous les montre. J’ai entendu par-ci par-là qu’on comparait ce film avec « Entre les murs » or, heureusement, ce film n’est pas « Entre les murs ». Alors certes, si on se limite aux seules vingt premières minutes, cette comparaison est totalement justifiée tant ces « Héritiers » sont un décalque du film de Laurent Cantet. Même volonté didactique et militante ; même démarche de cinéma-spectateur ; et surtout même vision boboïsante de la banlieue faites de condensés faussés et de symboliques atrocement artificielles… D’ailleurs, si le film s’était limité à cela, je pense que je lui aurais mis autant qu’à « Entre les murs », soit une seule étoile. Mais bon, fort heureusement, au-delà de toutes ces tares qui apparaissent désormais comme autant de passages obligés dans notre cinéma dit « social », ces « Héritiers » savent faire l’effort de se livrer. Là, il y a une intrigue ; une dynamique du propos ; une volonté de transcender le fond par la forme. Alors certes, les procédés utilisés sont assez classiques, parfois même légèrement caricaturaux, mais comme dit plus tôt, dans l’ensemble, moi je trouve que ça fonctionne bien. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’on a ici à faire à un cinéaste qui se livre, qui veut séduire, qui veut convaincre, et qui parle au cœur autant qu’il entend parler à la raison. Tout n’est pas parfait donc ( spoiler: le final super-mièvre : aïe !
), mais je dois bien reconnaitre que certains moments savent se faire sobres et efficaces ( spoiler: le témoignage du déporté notamment, c’est un passage qui m’a bien touché car il n’en a pas trop fait
). Au final, c’est certes parfois noyé par les bons sentiments et une certaine forme de bien-pensance, mais bon… de temps en temps cela fait du bien de nous montrer le monde avec un regard optimiste, tendre et plein de générosité. Or ça, moi, ça me suffit…

Un film quelques peu réalité qui nous change des prodcutions actuelles et cela fait un bien fou! Quelques part entre les murs, Babel et j'en passe (ou le contexte était plus moins le même). LE film nous mais vite au coeur des prôblèmes, mais aussi de la solution qui rend de la vitalité pour les jeunes. On a toujours une profs, où apprendre et plus simple, plus sympa... Ici Ariane A. joue le rôle parfait. On passe du rire, à quelques sourires... De l'émotion à l'état pur qui ne parait pas surrestimées. Il interpèlle le spectateur puisque les jeunes arrivent à être passionnés par la méthode d'éducation quelques peu ludique mais ou les jeunes en retiendront bien plus qu'en écoutant une phrases sur deux. Là le sujet les interesse et la façon dont c'est amené ; rend la chose encore plus belle. L'émotion vient à) son comble quant la classe est confronté à Léon Z. (ancien déporté). Une scène d'une grande intensité mais à la fois très bouleversante. MAlheureusement on n'épargnera pas quelques longueures et quelques clichés à l'égard des jeunes de banlieue ou pour corrigé des jeunes étant dans une classe ou le niveau est relativement bas. MAis passé ce petit bémol, on n'en ressort convaincu et malgrè quelques maladresse ; le film devrait être visionné par les classes! (l'appréhension de cette pèriode serait plus ludique et ce témoignage en "direct", les marquera sans doute plus qu'à la lecture d'un bouquin qui ne sont malheureusement guère le moyen de prédilection de nos jours). Une bonnne découverte pour ma part. JE le conseille!

La classe de seconde d'un lycée de Créteil est si difficile à gérer que n'importe qui serait tenté de baisser les bras et d'abdiquer. N'importe qui sauf Mme Gueguen (Ariane Ascaride), la prof d'histoire-géo et prof principale de la classe. Non seulement elle n'abdique pas, mais il lui vient une idée, une super idée, faire participer ses élèves au concours national de la déportation. Et, malgré les difficultés, les questions, les hésitations, ça marche! Les élèves se passionnent de plus en plus pour le projet, apprennent à chercher, à écouter et aussi à s'écouter les uns les autres, jusqu'à l'apothéose finale!
C'est un beau et grand sujet, bien entendu, et il est servi par de bons acteurs (non seulement Ariane Ascaride, mais Ahmed Drame, Amine Lansari, Noémie Merlant et tous ceux et celles qui interprètent les élèves). Malheureusement, il y a de gros problèmes du côté de la réalisation. Il y a trop d'effets appuyés du genre tire-larmes et surtout une mise en scène excessivement didactique qui dessert le propos plutôt que de l'enrichir. On a affaire à une prof et à ses élèves, je sais bien, mais il aurait fallu néanmoins échapper davantage à l'aspect professoral du sujet. Tel qu'il est, ce film est malheureusement trop démonstratif. En fait, il ressemble à ce qu'il montre, c'est-à-dire à un devoir scolaire, certes réussi mais, par définition, limité dans son propos. 7/10

tous les sujets sont effleurés avec de nombreux raccourcis : les femmes non voilées vont s'y mettre car elles ont peur du regard des hommes, ou la conversion d'Olivier à l'Islam. Surtout la seule clé de ce cas de réussite repose sur l'optimisme ! Aucune pédagogie particulière, pas la faute aux moyens, seule l'expérience de la professeure et la carotte pour faire avancer les jeunes suffiraient. La Shoah, une fois de plus, est présentée avec des témoignages servant de relais contre le racisme et pour la dignité des Hommes. Pas tjs d'accord avec les messages véhiculés, je mets tout de même une étoile pour le titre très bien trouvé et l'inspiration d'un fait réel.

Ce film est vraiment à voir, applaudi par toute la salle, les personnages sont prenants tout autant que l'histoire qui est avant tout vrai. On passe des rires au larmes, l'un des meilleurs que j'ai pu voir cette année :)

Un film miraculeux, une belle réussite. Des acteurs qui prennent leurs rôles très aux sérieux et qui s'en donnent a cœur joie. Une mise en scène réussite et une histoire dont on a envie de revoir, de la joie, de la tristesse et de la colère, tous les ingrédients sont réunis pour offrir une comédie délirante et touchante. Des révélations très intéressante et qui nous cultives. Ce film est réalisé pour nous faire voir et nous faire comprendre la terreur des camps de concentration. 5/5 Un chef d'œuvre ! *****

Frappé en plein coeur ! Ce film est bouleversant. Des clichés usés ? Non, il a derrière une vraie histoire de gens qui se sont battus contre leur environnement et les préjugés pour s'en sortir ensemble. Belle réalisation, excellents acteurs. Un des meilleurs films français de l'année.

Effectivement moi aussi j’étais assez réticent à aller ce film craignant une énieme resucée de l'esquive ou autre "entre les murs" moraliste , gnian gnian , gauchiste enfin bref à la belkacem.
Divine surprise
pas d'angélisme du tout , pas de mensonge du tout sur ce que peuvent être ces élèves difficiles.
Une Ariane Arascaride solaire, magnifique qui porte le film.
Des élèves bons acteurs contrairement à ce que j'ai pu lire !
Et surtout , il faut le signaler , la prof qui est montrée dans ce cours est une sorte de réincarnation de hussard(e) de la république version 2014 !
Ce n'est pas du tout une prof cool, démago, bien pensante, et pourtant par son attitude stricte elle est beaucoup plus "bienveillante" que certains profs à la Bégaudeau

C'est une très belle histoire. C'est plein d'espoir et très positif. Intense, émouvant, drôle, touchant. Les jeunes acteurs sont parfaits. Ariane Ascaride est pleine d'humanité et croit en l'avenir de ces jeunes. A voir !!

Film plat. La démarche bien que louable passe une message erroné que ce qu'il se passe en banlieue quand on aborde des thèmes comme ceux ci. Nous sommes ici dans la caricature la plus totale, avec une scène sur une jeune maghrébine qui s'habille de manière affriolante et qui porte le voile le jour suivant après avoir évité une agression par des personnes de son quartier. A force de vouloir traiter tous les sujets, on fini par être superficiel, a la limite de l'anecdotique. C'est le cas de ce film dont je ne m'étonne pas de l'unanimisme de l'ensemble de la critique. Ce n'est pas grave si c'est mal filmé, qu'on passe du coq a l'âne, du moment que le thème soit fédérateur... Pas assez recherché
pour être un docu, pas assez esthétique pour être de la fiction. Passez votre chemin, vous éviterez la démagogie.