Avis sur L'escalier de fer

Dans un univers très « simenonien » puisque "L'escalier de fer" est tirè d'un roman de Georges Simenon, ce film TV pour France Tèlèvisions n'a rien de dèshonorant! Le scènario, pour simple qu'il soit, est assez correctement mis en images avec une lenteur qui pèse de la première à la dernière minute! Un premier rôle dramatique pas très joyeux pour un Laurent Gerra convaincant qui prouve ici qu'il sait faire autre chose que faire rire dans ses salles de spectacle! Par goût et par envie, Gerra se la joue « acteur » en incarnant un reprèsentant de commerce! spoiler: Ce dernier se rend compte qu'il a des petits problèmes de santè en se demandant d'où les nausèes et autres crampes d'estomac proviennent!
Presque entièrement tournè dans le même dècor qui se rèsume à une ruelle, une papeterie, une cuisine et une chambre à coucher, "L'escalier de fer" èvoque donc des personnages très « simenonien » avec une Annelise Hesme toute en ambiguïtè et une musique obsèdante qui colle parfaitement à l'image de ces manèges maudits (clin d'oeil au livre de Philippe Djian). A voir...

Le summum du téléfilm !!! Tout est génial !! Gerra est étonnant et merveilleux dans ce rôle !! Les décors; les lieux choisis, les dialogues.. tout est parfait pour recréer l'ambiance de l'époque !! L'intrigue est en béton et on ne voit pas l heure et demie passer !! On reste captivé jusqu' à la fin car le suspense est garanti !! Vraiment une très très belle surprise !!! A voir absolument !!!

L'escalier de fer : dans les années 1960, propriétaire d'une imprimerie-papeterie, un couple ordinaire voit leur vie basculer lorsque le mari pense que sa femme l'empoisonne... .
Jacques Santamaria, adepte de séries françaises d'époque (Chez Maupassant, Au siècle de Maupassant), appose son savoir-faire sur le téléfilm en cadrant le script original de Simenot. Santamaria s’accapare de l'univers de Georges et se l'approprie de manière à retranscrire la rivalité de deux êtres différents : le femme vénéneuse qui a un amant, et l'homme trompé qui cherche à comprendre.
Le contexte étant posé, le film peut commencer. Mais c'est ici que le téléfilm s'arrête en définitive. La mise en scène, creuse, est bâclée et manque de consistance, ce que le scénario, pourtant agrémenté d'une acidité sans précédent, pouvait prouver le contraire.
Pour cette peinture d'époque qui relevait de la gageure, le réalisateur rate sa cible, tout comme sa direction d'acteurs. Laurent Gerra prouve qu'il n'est pas à l'aise dans le rôle de l'homme trompé. Il n'arrive pas à s'imposer et, de fait, n'a pas le charisme d'un Gabin, d'un Belmondo ou d'un Cremer. N'importe quel autre acteur aurait mieux jouer (Lellouche, Gérard Lanvin, ou même les Montand et Giraudeau d'hier). Idem pour l'actrice qui n'a pas l'air de comprendre le personnage qu'elle doit jouer. D'autres prétendantes auraient pu apporter l'épaisseur dramatique fondamentale à l'histoire : Baye, Moreau, ou encore Muriel Robin. Un ratage complet et royal pour le casting. Dommage !!
Parlons mise en scène maintenant. Ou pas ! Car le vide est bien présent. Dans le genre, on a vu bien mieux. Dans cette réalisation où la verve du suspense doit être entretenue, nous tombons directement dans le film du fait-divers qui se passe et où les acteurs n'arrivent pas à jouer : en cela, le film dérive et coule dans des abysses jusque là insoupçonnées. De ce mélange creux et insipide, il ne reste que le scénario qui nous captive jusqu'au dénouement final qui se déroule sans suspense puisque le réalisateur n'arrive pas à nous scotcher devant la télé. Il ne nous invite pas dans la mécanique qu'il huile, il nous dresse un vague portrait des années 1960 animé par un Gerra plus mou que nature.
La seule entreprise réussie, c'est Santamaria qui l'a menée. Merci Jacques. Pour le reste, fiasco total. L'escalier de fer se dit film à suspense mais l'essence même du suspense n'est pas présente : Simenot doit se retourner dans sa tombe.
Monsieur Malleval, changez de métier. Simple petit conseil.
Spectateurs, restez sur la décennie Gabin ou Cremer. A ÉVITER.

L'escalier de fer : long et ennuyeux. L'histoire : dans les années 1960, propriétaire d'une imprimerie-papeterie, un couple ordinaire voit leur vie basculer lorsque le mari pense que sa femme l'empoisonne... . Jacques Santamaria, adepte de séries françaises d'époque (Chez Maupassant, Au siècle de Maupassant), appose son savoir-faire sur le téléfilm en cadrant le scrip-t original de Simenot. Santamaria s’accapare de l'univers de Georges et se l'approprie de manière à retranscrire la rivalité de deux êtres différents : le femme vénéneuse qui a un amant, et l'homme trompé qui cherche à comprendre. Le contexte étant posé, le film peut commencer. Mais c'est ici que le téléfilm s'arrête en définitive. La mise en scène, creuse, est bâclée et manque de consistance, ce que le scénario, pourtant agrémenté d'une acidité sans précédent, pouvait prouver le contraire. Pour cette peinture d'époque qui relevait de la gageure, le réalisateur rate sa cible, tout comme sa direction d'acteurs. Laurent Gerra prouve qu'il n'est pas à l'aise dans le rôle de l'homme trompé. Il n'arrive pas à s'imposer et, de fait, n'a pas le charisme d'un Gabin, d'un Belmondo ou d'un Cremer. N'importe quel autre acteur aurait mieux jouer (Lellouche, Gérard Lanvin, ou même les Montand et Giraudeau d'hier). Idem pour l'actrice qui n'a pas l'air de comprendre le personnage qu'elle doit jouer. D'autres prétendantes auraient pu apporter l'épaisseur dramatique fondamentale à l'histoire : Baye, Moreau, ou encore Muriel Robin. Un ratage complet et royal pour le casting. Dommage !! Parlons mise en scène maintenant. Ou pas ! Car le vide est bien présent. Dans le genre, on a vu bien mieux. Dans cette réalisation où la verve du suspense doit être entretenue, nous tombons directement dans le film du fait-divers qui se passe et où les acteurs n'arrivent pas à jouer : en cela, le film dérive et coule dans des abysses jusque là insoupçonnées. De ce mélange creux et insipide, il ne reste que le scénario qui nous captive jusqu'au dénouement final qui se déroule sans suspense puisque le réalisateur n'arrive pas à nous scotcher devant la télé. Il ne nous invite pas dans la mécanique qu'il huile, il nous dresse un vague portrait des années 1960 animé par un Gerra plus mou que nature. La seule entreprise réussie, c'est Santamaria qui l'a menée. Merci Jacques. Pour le reste, fiasco total. L'escalier de fer se dit film à suspense mais l'essence même du suspense n'est pas présente : Simenot doit se retourner dans sa tombe. Monsieur Malleval, changez de métier. Simple petit conseil. Spectateurs, restez sur la décennie Gabin ou Cremer. A éviter !!

La vie de cette petite papeterie-imprimerie des années soixante, où règne une atmosphère familiale, est parfaitement reconstituée. Les comédiens sont excellents et le scénario, inspiré d'un roman de Simenon (que je n'ai pas lu), nous tient en haleine. On regrettera néanmoins quelques invraisemblances, surtout pendant les dernières séquences, et la chute aurait pu être plus originale. Le comportement du mari n'est pas non plus toujours crédible. Néanmoins, voici un petit film de qualité qui relève le niveau de la production TV.

Un téléfilm prenant avec deux bons acteurs dans les premiers rôles. L'ambiance est ambigue, lourde, inquiétante. La fin amorale.

Décors, personnages, intrigue progressive et angoissante, tout est d'un bon niveau. Mais c'est surtout l'excellente prestation de Laurent Gerra, à contre-emploi, qui donne toute sa force à cette histoire d'amour incroyable.

L'Escalier de Fer est un téléfilm réalisé par Denis Malleval et diffusé pour la première fois en 2013.
Cette adaptation du roman éponyme de Simenon est très réussie. Cette fiction est portée par deux comédiens très convaincants (Laurent Gerra et Annelise Hesme), qui portent l'ambiance pesante de cette histoire. Le réalisateur prend son temps pour faire monter le malaise de ce couple des années 1960, et s'y prend très bien. Les acteurs principaux sont également très bien secondés, en particulier par Nicolas Marié. Les seuls vrais reproches à faire à ce téléfilm sont certains dialogues un peu appuyés et le filtre jaune assez immonde des séquences de flashback mais cela ne gâche en rien le visionnage de cette histoire.
Une adaptation de Simenon assez fidèle à l'esprit de son auteur et portée par de bons comédiens. Une belle réussite.

Film intrigant et intéressant. Quelques lenteurs qui rendent le film haletant . Je l’ai regardé pour le titre e l’escalier de fer qui lie la vide de l’homme marié à la mort et surtout , parce que je souhaitais connaître l’origine du succès commercial du fameux escalier modèle 1880 , que je possède :

J’ai passé un bon moment