Mon compte
    The Lobster
    Note moyenne
    3,3
    6071 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Lobster ?

    408 critiques spectateurs

    5
    29 critiques
    4
    96 critiques
    3
    109 critiques
    2
    73 critiques
    1
    56 critiques
    0
    45 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Aurelien P
    Aurelien P

    25 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Malgré son titre "The Lobster", ce film n'a malheuresement ni queue ni tête.

    J'ai beau chercher, il est difficile pour moi de trouver un intérêt à ce film. Le concept loufoque a un fort potentiel comique qui n'est pas du tout exploité. Les personnages sont tous mornes et sans émotions, ce qui ne les rends pas authentiques et crédibles, de plus les choix qu'ils font sont étranges et illogiques.

    L'histoire prend des virages intéressants auxquels on ne donne pas de suite, incompréhensible. On se prend à un ou deux sourire en coin mais ça ne va pas plus loin... N'allez voir ce film que si vous voulez qu'on vous prenne pour un homard.
    rogerwaters
    rogerwaters

    129 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2015
    Quand le cinéaste Yorgos Lanthimos s’attaque à une histoire d’amour, cela donne The Lobster, une comédie grinçante et finalement pas drôle sur le couple et les sentiments humains (ou plutôt ici leur absence). Le réalisateur, comme à son habitude, nous immerge dans un univers à part, comme coupé du reste du monde (on retrouve ici le postulat de son étrange Canine) régi par des règles absurdes, mais qui ont le mérite de nous interpeller sur la validité de toute norme sociale établie. Lorsque le personnage principal semble enfin se rebeller face à cet ordre imposé, il se retrouve parmi des dissidents qui possèdent des règles tout aussi absurdes que leurs adversaires. Lanthimos renvoie ainsi dos à dos les tenants de la norme et les réfractaires pour encore mieux brouiller les pistes, au point que le spectateur ne sait plus à quoi se raccrocher. La fin du film, assez mémorable, nous laisse encore plus dans l’expectative avec sa narration en forme de point de suspension. Le tout est filmé avec maestria, joué avec beaucoup de sérieux par l’ensemble du casting, mais il n’est pas certain que l’on veuille revoir le film plusieurs fois tant la projection paraît froide et inconfortable. En tout cas, on ne peut pas lui reprocher son manque d’originalité et c’est la principale qualité de ce long-métrage que d’être un pur OVNI. A réserver aux aventuriers du septième art.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2015
    Sans donner d'explication ou de sens à tout cela, le cinéaste donne à voir un monde perverti par les conventions et achève son film sur un point d'interrogation. The lobster, inégal mais plaisant, a aiguisé la curiosité d'un jury peut-être en mal de (fausse) légèreté. Yorgos Lanthimos, cinéaste à suivre, nous prépare certainement d'autres surprises.

    LA SUITE :
    SebD31
    SebD31

    78 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2015
    A la fois tragi-comédie, film romantique, et oeuvre de science-fiction, "The Lobster" est l'une des plus belles réussites du dernier festival de Cannes.

    Dans un futur proche, la société interdit à toute personne d'être célibataire. Si on l'est, on est envoyé dans un hôtel plutôt original. En effet, en ses lieux, chaque personne a 45 jours pour trouver l'âme sœur sinon elle sera transformée en l'animal de son choix.

    Pourquoi ce titre ? The lobster en anglais signifie le homard. C'est en cet animal, que le personnage interprété par un Colin Farrell méconnaissable, souhaiterait se réincarner. Un homard vit 100 ans, selon ses propres mots.

    A partir de ce scénario invraisemblable, Yorgos Lanthimos nous livre une fable d'une noirceur absolue, où l'humanité semble être réduite à son strict minimum. Dans un décor d'une immense froideur, le spectateur assiste impuissant, à une valse de pantins déshumanisés, voués à une mort certaine ou à une vie malheureuse. En reniant leur éthique pour vouloir séduire l'autre et donc rester en vie, certains célibataires trouvent un conjoint. Dans ce monde là, il n'y a point de morale. Seuls les plus manipulateurs peuvent s'en sortir.

    Perdus dans les bois, "les Solitaires", des célibataires jadis condamnés à une mort imminente et ayant fui l'hôtel, essaient de survivre. Dirigés par une femme interprétée par une Léa Seydoux machiavélique, ils ne peuvent ni s'aimer ni accomplir l'acte de chair. Là encore, l'humanité semble absente. Pourtant, une improbable histoire d'amour est sur le point de naître. Oui, mais à quel prix ?

    Désespéré, "The Lobster" est une puissante diatribe sur une humanité en perdition, où le conformisme triomphe de toute morale. Seules les personnes en couple représentent le bonheur. Être célibataire est une tare. Confronter toute personne seule à une mort certaine, ne fait que renforcer son côté individualiste et tend à effacer sa propre identité. Finalement, Lanthimos filme une société artificielle, toute en contradiction, à l'image d'un monde moderne où le lien social diminue, malgré la multiplication des moyens de communication.
    stanley
    stanley

    58 abonnés 752 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2015
    The lobster était cette année en compétition officielle à Cannes, et non pas A l'ombre des femmes ou Desplechin. The lobster, découpé sans imagination en deux blocs, nous montre une vision dystopique du futur. Le cinéaste oppose deux échecs futurs, celui d'une société de l'hyper consommation dans la première partie à celui de l'écologie et du retour à la terre dans la deuxième. Il n'y a pas d'échappatoire, sauf celui d'être amoureux quitte à perdre la vue, donc la vision de la réalité. Vivons dans l'illusion. La première partie se laisse voir malgré de nombreuses répétitions et un côté démonstratif épuisant (voir la voix off superflue qui illustre les scènes). En effet, la beauté de la photographie, les cadres (quels beaux endroits) et l'humour très noir maintiennent en éveil le spectateur. La deuxième partie, malgré le charme irradiant de Léa Seydoux qui fait ce qu'elle peut, est d'un ennui abyssal. La bourssouflure du propos et sa prétention accentue encore un net sentiment de malaise. De plus, le film a vraiment un problème avec la représentation de la sexualité. Le cinéaste ne nous épargne aucune de ces scènes inutiles et grotesques tout en cachant le moindre sexe masculin ou féminin. Fausse pudeur ou vraie déviance ? The lobster est un film médiocre plus intellectuel qu'intelligent sauvé par d'indéniables qualités d'une photographie qui rend hommage à des lieux magnifiques.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 janvier 2016
    Malgré quelques belles images et un parti pris d'originalité, The Lobster est un insoutenable enchainement de scènes toujours plus froides et sordides. L'atmosphère maussade de ce film prétentieux devient très rapidement pesante pour le spectateur.
    Didier2007
    Didier2007

    12 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 novembre 2015
    La bande annonce laissait entrevoir un film décalé avec une bonne dose d'humour absurde. Le résultat est pathétique. Le film est plat, triste, avec très peu de situations ironiques. Bref, un film qui selon moi ne sert a rien....à éviter absolument !
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    167 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2015
    Le Prix du Jury du dernier Festival de Cannes est vraiment mérité. "The Lobster" est un film qui sort du lot de la production cinématographique actuelle. Le point de départ est assez surprenant et farfelu mais il nous amène à une réflexion bien réelle qui touche universellement l'être humain : la nécessité ou pas d'être en couple. Dans cette société, les protagonistes sont obligés de vivre en couple pour en faire parti sous peine d'être transformé en l'animal de leur choix. Ils ont exactement 45 jours pour trouver l'âme sœur, enfermés dans une résidence de célibataires pour faciliter les rencontres et où des battues sont organisées pour attraper les célibataires endurcis vivant reclus dans la forêt et pour chaque célibataire arrêté, une journée de plus accordée dans la résidence. Mais ce qui est vraiment touchant c'est l'envie de vivre de chacun des personnages, de se battre pour n'être pas transformer, d'accepter de vivre avec un inconnu, de faire croire à des sentiments alors que le deuil de leur dernier amour est à peine entamé. Du coup, des couples se créent en prétextant un point commun nécessaire pour valider l'union et restent ensemble pour de mauvaises raisons: la peur d'être seul devient celle de devenir un animal. De plus, le film pose des questions intéressantes : existe-t-on que lorsque l'on est en couple? Une personne célibataire ne peut pas être heureuse? Les dangers arrivent plus rapidement lorsqu'on est seul? Toute une liste correspondant à la manière dont notre société nous inculque sa vision du célibat, du mariage, de l'amour. La réalisation est très sobre. Tourné en lumière artificielle, sans maquillage, le film s'approche du dogme mais garde une belle esthétique très agréable à regarder. Les acteurs sont excellents. Colin Farrell est assez impressionnant, touchant et fait une très belle performance. Rachel Weisz est fabuleuse, comme toujours. Le reste du très beau casting est très convaincant également. Un très bon film impensable qui nous fait bien réfléchir sur notre société.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Catastrophique ! Complète déception. Bande annoncé trompeuse ! Seules les 10 premières minutes du film valent le coup. Le reste est à jeter. Plus on avance dans le film, plus on s'enlise dans l'ennui et le grand n'importe quoi !
    Alice025
    Alice025

    1 539 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 octobre 2015
    Je pense que c'est le genre de films où soit on accroche, soit on décroche. Pour ma part, j'ai vraiment décroché. Malgré un bon casting et un bon jeu de rôle, j'ai trouvé le temps hyper, hyper lent, j'ai du regarder l'heure trois ou quatre fois, chose que je fais heureusement peu d'habitude.
    Le scénario me paraissant très original mais je ne m'attendais pas à une tournure comme ça, l'histoire m'a paru complètement absurde et sans intérêt. C'est chiant, malsain et ridicule.
    Une grande déception.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Vu le jour de la sortie, cet univers m'a vraiment surpris et j'ai trouvé l'histoire tellement originale. Des moments parfois assez crus et certains parfois vraiment drôle, il y a de tout dans ce film et franchement il a su m'emporter avec ses ralentis et sa photographie si parfaite! Mention spéciale pour Jessica Barden que je revois pour la 3eme fois dans un film, c'est toujours un plaisir. Pareil pour son acolyte au "beaux cheveux" qui est une très bonne actrice. Ce film est l'un des meilleurs de l'année franchement à voir si vous ne l'avez pas encore vu.
    jaja77
    jaja77

    59 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2015
    film que j'ai été visionné par hasard, ben ça vas je l'ai assez bien apprécié par son originalité ainsi que les acteurs qui jouent plutôt bien dans l 'ensemble. un film assez complexe et intello qu'il faut bien suivre dès le début sinon on est perdu par la suite. bien mais dans la dernière demi heure cela devient plus compliqué et assez brouillon avec la dernière scène incomprise selon moi. voilà un assez bon film. un conseil, si vous voulez aller le voir, vaut mieux être en forme vu sa complexité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 octobre 2015
    Le film de Yorgos Lanthimos se divise clairement en deux parties, que ce soit dans le scénario que dans la qualité. Car si The Lobster met en exposition des mœurs où l'État impose d'être en couple - comme dans tout bon régime qui se respecte - il y aussi des dissidents marginaux qui accueillent les brebis célibataires, mais (forcément) qui imposent aucune relation entre les membres sous peine de punition drastique. The Lobster est-il vraiment une dystopie en fin de compte ? ......
    François Martin-Chave
    François Martin-Chave

    220 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Et pourtant, il était sacrément bien "marketé", pour un film indépendant : deux stars hollywoodiennes en manque d'"alter-notoriété" - le fait de sortir du "mainstream" banal, pour toucher du doigt la "noblesse cinématographique" indépendante -, une récompense (légitime ?) de Cannes, permettant un succès commercial d'envergure, pour les films de ce type, dits "différents" ... une entrée et une mise en scène léchée à la Wes Anderson, un pitch loufoque au possible, laissant entrevoir la lisière de l'imaginaire (par nature, impalpable et infinie) et puis ... tout fait "pschitt" : on ne sort jamais du commun, même improbable ; le réal' nous laisse "en vrac", apprécier son œuvre abstraite, tarabiscotée ... trop !légère pour être approfondie. Trop foutraque, pour être intelligible (était-ce le but recherché ?!).

    Pourtant, on voudrait tant ressentir la plénitude cinématographiques, que tant de critiques "tendances" - prescripteurs, à tort ou à raison, d'avis - nous donnent "à boire ou à manger" : hélas, rien ! Non pas que nous soyons de gros beaufs étriqués, insensibles et plats ; juste que ce film est tout bonnement indigeste ... et pour couronner le tout, d'une violence vaine.

    En somme, une idée de départ séduisante ... et une finalité inaboutie. Il y avait pourtant de jolis morceaux, matières à développement. A nos actes manqués ...
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    119 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 octobre 2015
    L’histoire d’une lenteur sous forme de conquête amoureuse. Des âmes qui dérivent de pièce en pièce dans un hôtel luxueux à la recherche d’un esprit avec lequel elle pourrait concorder. On suit le chemin toujours imposé par les autorités de David, homme à lunettes, myope depuis douze ans, ventre rebondi et posture fatigué. Accompagné de son clébard de frère, transformé car incapable de se trouver quelqu’un avec qui partager une aventure relationnelle. Cela commence et se finit avec la même voix OFF, délicieuse et implacable dans sa description de détails peu ravissants, interprétée par une Rachel Weisz saisissante. Les acteurs jouent bien, sont plongés à merveille dans le grand bain de l’ironie vicieuse et cruelle, qui se prolonge avec vivacité jusqu’aux dernières lueurs d’une aube souveraine. Pur fruit de l’imagination du réalisateur grec Lanthimos, « The Lobster » est un produit qu’on consomme toujours avec cette tension dans nos entrailles. Toujours cette peur que le produit en question contient une parcelle (Ô combien minime) de poison juste assez puissant pour en terminer avec nous. On est bien sûr rassurés d’apercevoir qu’il n’y en avait pas, mais on se trouve être aussi déçus. Déçus car on pourrait s’attendre à ce qu’il arrive quelque chose de puissant qui sonnerait juste, déjà dans cette intrigue parsemée de petites gouttes de méchanceté bien senties, mais aussi dans cette brutalité lors de l’annonce d’un meurtre ou lors d’un suicide à moitié raté. Car si le scénario parvient à bien se moquer de la société émotionnelle d‘aujourd’hui en la décrivant de bestiale ou d’inhumaine dans ses actes et dans ses relations, l’impact (aussi émotionnel) se trouve être mineur sur les spectateurs. Car ce n’est pas en amenant une âpreté indélicate dans une atmosphère rare dans le cinéma d’aujourd’hui qu’on peut attacher un public à des personnages ni même à sa dimension. Non, l’oeuvre ne s’occupe aucunement de ces appréciations qu’elle pourrait récupérer auprès de la population. De cette population, elle ne sait pas quoi lui faire ressentir ni quoi lui faire endurer. Devons-nous en rire, en pleurer ou seulement se satisfaire d’être perdus dans cette histoire et en même temps dans notre ressenti? Il y’a de quoi regretter ce flou devant lequel on reste de marbre lorsque s’approche un final pas assez bien rythmé, en manque de surprises et d’idées, par rapport à un départ sur les chapeaux de roues qui se démarque de par sa qualité et son exagération jouissive dans les comportements et les attitudes (quel heureux bonheur d’entendre Olivia Colman chanter en duo lors d’un concert atrocement et joyeusement hypocrite). Une oeuvre forte lorsqu’elle rigole des règles imposées par la société en terme de « couples », et surtout lorsqu’elle se défoule dessus (malheureusement bien trop peu pour en donner une force ressentie et engagée). Pas assez méchant avec certains sujets, « The Lobster » déçoit de par son casting talentueux (Léa Seydoux se débrouille très bien!) qui met de côté un caractère qui aurait pu porter à polémique si il mettrait en valeur des détails pour les rendre plus importants encore. À la place, on a un petit final écrit sur un coin de table, poétique mais en grand manque d’audace et de personnalité. Et on a traîné pour y arriver, qui plus est. Dommage.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top