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Un visiteur
3,0
Publiée le 22 août 2017
Une idée de base intéressante, celui de traiter les émotions comme une maladie qui doit être éradiquée comme le cancer avec différents stades. Mais en dehors de cela, je trouve le film un peu trop évasif sur le sujet, il le traite sans jamais approfondir son thème et son univers du coup , j'ai eu du mal à m'immerger dans cette dystopie. Dans les autres petits défauts, quelques plans qui se répètent, une mise en scène un peu trop symbolique et un rythme assez lent (le film prend le temps de se poser et dégage un certain onirisme peut être parfois un peu trop). Cela reste malgré tout, un film sympathique à voir grâce à une bonne esthétique dans le choix de ces couleurs, actrice convaincante et une bonne ost
"Equals" reprend le concept éculé dans le monde de la science-fiction à savoir la vie dans une société dystopique au sein de laquelle toute émotion annihilée et prohibée par la loi. On pense tout de suite à "1984", à "THX 1138", à "Equilibrium" ou, plus récemment, à "The Giver". Quesque "Equals" apporte de plus par rapport aux films cités? Rien, justement. L'intrigue reprend l'éternel combat d'un ou plusieurs individus contre cette société aseptisée et dont le crime principal est l'amour. Dans "Equals", c'est bien cette romance plus que les aspects politiques, sociaux ou philosophiques qui est mise en avant. Cette histoire d'amour frise d'ailleurs la romance pour ados comme on a pu le voir dans la saga "Twilight" et ses nombreux rejetons. S'il ne provoque pas la surprise, ce long métrage dispose néanmoins de quelques atouts. En premier lieu, "Equals" présente une certaine beauté formelle avec un soin apportée tant à la photographie qu'aux costumes et décors. Ces derniers rappellent d'ailleurs le "THX 1138" de George Lucas. De plus, de cette intrigue se tisse une ambiance agréable et planante et le rythme lent du film ne se fait sentir que durant le dernier quart, ce qui est déjà pas mal. Petit film de science-fiction romantique dont les défauts égalent les qualités pour un bilan donc moyen.
D'emblée, le film me fait penser à "The Giver". Mais il se distingue un peu au fil de son déroulement. Les couleurs froides sont une autre évocation de films antérieurs sur des thèmes proches. Le scénario ne respire pas la nouveauté, du coup. J'ai eu un peu de mal avec l'interprétation peu convaincante des deux acteurs principaux qui sont pourtant censés jouer une passion (Nicholas Hoult étant le plus faible des deux). Ils m'ont donné l'impression de ne pas y croire et de faire peu d'efforts pour que le spectateur y croie un peu. Il y a des maladresses de style dans la tentative de représenter le partage de leurs sentiments, et la longue scène où ils évoquent des moments de leur passé respectif est vraiment laborieuse. Mais le film se laisse regarder grâce à un charme qui lui est propre, et surtout à son thème qui pousse à la réflexion (nos émotions sont-elles un problème pour notre humanité ? l'intention de créer une société meilleure ne provoque-t-elle pas toujours des catastrophes ?). spoiler: Les dernières minutes du film sont en trop, même si on préfère toujours les "happy end". Soit, c'est trop, soit c'est pas assez. Les deux protagonistes auraient pu se retrouver à nouveau enfermé dans le système de cette communauté, ce qui aurait préservé l'esprit du film, ou alors,il fallait nous donner une vraie histoire d'amour réussie (ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Cet entre-deux est trop faible pour avoir le moindre sens.
Présenté à la Mostra de Venise 2015, Equals n’a bénéficié que d’une sortie en e-cinéma en France. Le film met en scène Kristen Stewart et Nicholas Hoult. Les deux acteurs sont dans un monde où les sentiments sont considérés comme une maladie et bien entendu ils vont tomber éperdument amoureux. Equals est un film de science-fiction qui se perd dans un scénario bien léger. Aux allures de film d’anticipation grâce à ses décors épurés, l’histoire ne raconte que peu de choses. En effet, on ne sait pas comment le monde en est venu à réfuter toute forme d’amour. Ainsi Equals ne se résume qu’à des jeux de regards entre deux acteurs qui avaient pourtant davantage à prouver. Malgré la très belle photographie, Drake Doremus ne présente qu’un drame bien fade. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
J'avais l'impression de regarder un vieux telefilm des années 90, mais avec les moyens d'aujourd'hui. L'ambiance du film insupportable, (pas de musique, images très froides), pas d'histoire, certaines scènes ressemblent à s'y méprendre à un film érotique futuriste. Un film à mourir d'ennui, mal rythmé, archi prévisible. A éviter à tout prix.
« Equals » me fait penser à « Equilibrium ». Si ma mémoire est bonne, il fallait boire un breuvage pour supprimer tout sentiment. « Equals » a des faux airs de « Equilibrium » mais ça joue dans la même catégorie. Ici, les habitants doivent ingurgiter des médicaments pour éviter le virus de l’émotion laquelle semble considérée comme une maladie. On pourrait ajouter que le film joue aussi dans la catégorie de « Divergente » dans la mesure où existe un autre monde qui est caché et qui est au-delà des murs ou d’un dôme. « Equals » joue évidemment dans la catégorie « dystopie ». Et il faut bien avouer que tout se ressemble un peu. Comme un faux air de déjà-vu, par exemple : « Equilibrium »! « Equals » est une variante d’un monde dystopique. Ce n’est pas un reproche, si on va par là, la catégorie policier a de nombreux récits « déjà-vu ». Juste un constat, comme le jeu impeccable, tout en retenu de Nicholas Hoult et de Kristen Stewart. Je l’ai toujours défendue et son talent ne m’étonne pas. Ce qui est étonnant est de s’en étonner. Voilà bien longtemps qu’elle n’est plus la jeune ado de « Twilight » et depuis a prouvé sa palette de jeu. Olivier Assayas et Woody Allen par exemple ont su voir en elle une actrice complète qui a encore de beaux rôles à vivre et à nous offrir. « Equals » n’a rien d’exceptionnel en ce qui me concerne, les longueurs ne m’ont pas dérangé elle s’inscrivent tout naturellement dans cet univers aseptisé. Ambiance froide, confidentielle, solitaire et raide. Cela a sans doute déteint sur mon attention. En effet, je suis resté un peu à distance, je n’ai ressenti ni malaise, ni intensité et surtout ni émotion. Tout était attendu. Il fallait bien donner à ce récit un peu de relief ; une petite colline vite grimpée. Le suspens a été vite évacué. Je concède qu’une pointe d’émotion est arrivée au terminus du train qui coïncide avec la fin du film. Il était temps que le film m’étonne. A voir en V.O pour Kristen Stewart.
Film avec une idée de base intéressante, celui de traiter les émotions comme une maladie avec différents stades. Mais en dehors de cela, je trouve le film un peu trop évasif sur le sujet, du coup j'ai eu du mal à m'immerger dans cette dystopie, une mise en scène un peu trop symbolique et au rythme lent. Sinon de bons acteurs.
Un univers crédible, une belle histoire à la spoiler: Roméo et Juliette du futur, du moins de ce monde là . Des excellentes interprétations. Un peu trop de blancheur (blague) mais un très bon film, prenant, intriguant grâce à la superbe réalisation et les nombreux jolis plans.
En tant que fan de SF, j'ai été d'emblée saisi par l'ambiance et l'environnement futuriste. Mais "certains" n'accrocheront pas par manque de dialogues et le trouveront trop lent jusqu'a ce que.....
Equals fait partie de ces films qui vous font réfléchir avant de vous endormir une fois dans votre lit après l'avoir visionné ! C'est du très bon sans être non plus un chef d'oeuvre. A voir
Tous les sentiments et émotions ont été bannis et strictement interdits dans cette société futuriste et apocalyptique car comme des maladies, ils représentent un danger et donc réprimés. Silas et Nia sont amoureux et pour échapper à la répression, ils devront cacher leur relation. Très peu de dialogues, une musique omniprésente. Le pitch est intéressant mais le scénario est pauvre, étriqué. L'histoire est sans réel intérêt et manque de percutant, de rebondissements. On s'ennuie ! Dispensable !
Un excellent film de science-fiction qui fait écho à THX 1138 et Bienvenue à Gattaca. Kristen Stewart et Nicolas Hoult réalisent une performance d'acteurs.
Dans un monde froid où toute émotion est bannie car considérée comme une maladie, deux personnes vont petit à petit tomber amoureuses. On ne peut lutter contre ses émotions, on peut les cacher mais elles restent là. Kristen Stewart joue à merveille la femme dépourvue d'émotions, ce rôle lui va comme un gant. C'est un peu plus délicat lorsqu'il faut faire preuve d'émotions par contre..... Le film se finit un peu façon Roméo et Juliette des temps modernes par contre : on ne sait pas trop s'ils s'en sortent ou pas.
Dans un monde futuriste rescapé d’une lointaine Grande Guerre, aseptisé, automatisé, uniforme et gouverné exclusivement pour sa fonctionnalité, procréation comprise, les émotions sont considérées comme une subversive déficience psychologique. Mis hors la loi sous le masque de la médecine, les citoyens faisant preuve d’une quelconque trace d’affectif, fondamental humain devenu la dernière menace déstabilisatrice d’une dictature qui ne dit pas son nom, sont dénoncés, enfermés, « soignés », voire euthanasiés. S’aimant en parias et dans le vague espoir d’échapper à ce monde, cette belle romance de science-fiction raconte le cheminement d’un couple prodigue, leur courage et lucidité d’abord nécessaires à braver ce qu’ils croient être pathologique, puis leur extraordinaire aventure psycho-érotique, sous fond de traque périlleuse, réinventant les notions d’amour, d’évolution et de liberté. Dans cette aventure qui dénonce l’ineptie d’une société dépourvue de sentiments, Kristen Stewart semble retrouver son éternel rôle d’amoureuse perdue et irrésolue, avec une maturité acquise et un mode bien plus captivant que ses rôles d’antan. L’évident cousinage d’avec un 1984, un Bienvenue à Gattaca ou un THX 1138 se singularise par une romance maudite, dont la force ne laisse aucun autre choix que celui d’avancer toujours, de devenir la joie, d’être la vie et de transcender son humanité.