Avis : Equals - Page 6

Sur fond de futur aseptisé, les individus sont génétiquement modifiés pour ne plus ressentir aucune émotion. Cependant, cette technique n'est pas infaillible et certains éprouvent des émotions et sont alors "malades". La réalisation est rondement menée avec un univers épuré qui nous centre sans-cesse, par des plans rapprochés, sur les acteurs. Stewart et Hoult signent une très belle performance dans ce film. C'est une histoire d'amour brute comme on en voit peu. Le scénario est presque simpliste mais les deux acteurs nous font vivre, sur fond d'une musique hypnotique, leur amour à l'unissons. Un voyage agréable devant Equals.

L'idée est intéressante mais c'est trop mou et la fin trop abstraite. Aussi j'ai trouvé qu'il y a pas mal d'incohérences sur le monde dans lequel ils vivent, pas de caméra, pas plus de contrôle que ça, ils peuvent finalement se voir assez facilement, ils rentrent chez l'autre sans clés,...

Joli film d'anticipation tout en émotions et en douceur, qui a quand même de très gros airs de déjà-vu. C'est un mix entre Bienvenue à Gattaca et The Island : une société hyper-contrôlée et aseptisée, une population asservie et sans émotions, des rapports physiques interdits, on supprime ceux qui contreviennent à la règle... Et bien sûr deux personnages qui tombent amoureux. Même la mise en scène et le rendu monochrome ont déjà été faits. Dommage. A voir quand on n'a pas déjà vu d'autres films du genre.

J'ai trouvé le film envoûtant et le principe fascinant (cette société spoiler: traumatisée par une guerre cataclysmique qui s'est mis d'accord pour bannir les passions et même les émotions
). Mais j'ai été gêné par deux aspects du film. D'abord, la fin. Le héros est spoiler: infichu d'attendre tranquillement sa compagne chez lui et préfère courir comme une poule sans tête pour la retrouver, quitte à faire étalage de ses émotions devant de parfaits inconnus qui pourraient tout aussi bien le dénoncer et condamner ses plans d'exil, et surtout, quitte à ce qu'elle, Nia, rentre à son appartement et ne le trouve pas
; j'ai trouvé ça complètement con. Le héros ne se montre pourtant pas foncièrement stupide précédemment, donc cette action totalement irréfléchie de sa part m'est apparue invraisemblable, et d'autant plus frustrante qu'elle entraîne spoiler: sa "zombification" (fou de chagrin en la croyant morte, il prend l'injection censée neutraliser à vie tout affect). Moi je déteste quand l'objectif des héros se trouve ruiné, mis hors d'atteinte, par un rebondissement improbable, mal amené, arbitraire de la part du scénariste. Et il se trouve que ce dernier cherche visiblement le beurre et l'argent du beurre, car non content de flinguer la perspective de bonheur amoureux pour de mauvaises raisons, il force un happy end qu'on pourrait résumer en un joyeux "FUCK SCIENCE", ou encore "l'amour plus fort que l'industrie pharmaceutique du futur" : malgré son traitement de cheval anti-émotions, à effet permanent sans espoir de rémission, le héros n'a besoin que de quelques heures pour avoir de nouveau envie de toucher la main de son amie. On se demande pourquoi on a eu si peur ?
Tout ça pour ça. Bon et puis le second aspect qui m'a gêné, c'est la mise en scène des scènes où les personnages découvrent leurs sensations. En fait je ne me suis pas senti en empathie car il n'est jamais montré suffisamment précisément ce que les persos ressentent exactement ; il y a comme un manque de précision, c'est flou. La caméra monte, descend, part sur le côté ; la bande-son est déconnectée des sens, elle joue sa (jolie) musique mais sans tâcher de nous faire ressentir la physique de ce qui se passe à l'écran. Manque de précision. Cela vaut aussi pour l'interprétation des acteurs, comment ils font vivre leur personnage : le héros est musclé parce que l'acteur l'est, alors qu'on ne voit jamais son personnage faire de sport et qu'il passe son temps à dessiner et rêvasser. Là encore le réalisateur a manqué de précision (sans doute trop content d'avoir Hoult et Stewart, il n'a pas osé leur demander grand chose). Bon et malgré tout ça, j'ai quand même bien aimé, j'ai bien cru à l'univers, les quelques scènes d'exposition où l'on nous explique l'histoire de ce monde sont intéressantes, voir les deux se tourner autour et chercher à se voir alors que c'est interdit génère une tension efficace. Et puis la musique est chouette et j'aime bien Kristen Stewart (dommage qu'elle aussi arbore le look de Kristen Stewart de cette époque plutôt que d'avoir développé un look pour ce rôle, là aussi ça me rappelle l'acteur qui passe dans un film entre deux portes, sans trop s'impliquer ; ça me rappelle Kurt Russell dans BONE TOMAHAWK avec exactement la même barbe que chez Tarantino...). La vie dans cette société fait vraiment peur, ça ne m'a pas laissé indifférent. J'ai apprécié la séance.

intéressant un huit clos superbement interprété par nicolas hoult et kristen stewart bien réalisé belle musique différent de ceux qu on peut voir habituellement a voir

un film plutôt sympathique qui montre une vision a la fois distopique et futuristique de notre société.
Ce film donne un avant goût de ce que la course a la conformité pourrait faire sur notre monde .
L'histoire quoique classique et non original reste sympathique pouvant parfois faire penser à Logan's Run et au Penseur sur certains aspects du monde distopique dans lequel se déroule l'histoire.
Les performances des acteurs ne sont pas particulièrement brillante mais restent efficaces.
Celà reste un film plutôt sympa a regarder.

Une idée de base intéressante, celui de traiter les émotions comme une maladie qui doit être éradiquée comme le cancer avec différents stades. Mais en dehors de cela, je trouve le film un peu trop évasif sur le sujet, il le traite sans jamais approfondir son thème et son univers du coup , j'ai eu du mal à m'immerger dans cette dystopie. Dans les autres petits défauts, quelques plans qui se répètent, une mise en scène un peu trop symbolique et un rythme assez lent (le film prend le temps de se poser et dégage un certain onirisme peut être parfois un peu trop). Cela reste malgré tout, un film sympathique à voir grâce à une bonne esthétique dans le choix de ces couleurs, actrice convaincante et une bonne ost

L'idée de scénario est belle, mais la non-action dans le film est omniprésente, j'ai attendu quelque chose en vain jusqu'à la fin où enfin le scénario s'est débloqué. Les dialogues sont niais, creux, on tombe très vite dans la caricature du couple qui se découvre.

Une romance à la romeo et julliette sur fond à la equilibrium, qui massacre toute logique de la non-émotion.

Un début lent, une fin décevante et un jeu d 'acteur à certains moments peut-être trop "plat". La mort de certains personnages n'étaient pas frappante ce qui ajoute une nouvelle déception. Malgré de très belles images, une beau duo (nicholas hoult et kristen stewart) et de belles idées, on reste sur sa faim.

"Le coeur a ses raisons que la raison ignore !"

Dans un futur proche, le monde n’est plus qu’un univers aseptisé où les sentiments sont bannis, car considérés comme des maladies. Cet univers dystopique à l’orée de «1984», «Bienvenue à Gattaca», «Equilibrium» ou encore «Thx 1138» va être le témoin de la naissance d’une passion amoureuse aussi impossible que magnifique entre Silas (Nicolas Hoult) et Nia (Kristen Stewart). Travaillant tous deux dans un laboratoire gouvernemental affilié à la conquête spatiale (dernier bribe de rêve d’une humanité condamnée), Nia et Silas atteints d’un mal incurable selon les autorités sanitaires, vont peu à peu découvrir des changements physiques et émotionnelles qu’ils n’avaient jusqu’à présent jamais ressentis. Comment réussir à apprivoiser ces nouvelles sensations dans une société où règne paranoïa et délations ? Qu’est-ce que l’amour ? Comment fuir cet enfer totalitaire ? Toutes ces questions, Drake Romanus y répondra avec brio dans ce magnifique drame post-apocalyptique orwellien à la photographie minérale et à la musique envoutante. Mais la grande force du film réside dans le jeu bluffant de Kristen Stewart et Nicholas Hoult, ces deux êtres fragiles, mélancoliques, passionnés, véritable oasis d’espoir dans un désert de pensée unique menant l’humanité à sa perte.

Tres agreablement surpris... une ambiance un peu froide, aseptisée et sans couleurs, comme le manque d'émotions dont les personnages doivent témoigner. Sur certains aspects, ca m'a fait un peu penser a Bienvenue a Gattaca.
Les acteurs sont bons, l'histoire d'amour sympa, juste la fin en demi-teinte mais ca passe.

Aucun intérêt.....
Une idée de base à développer pourquoi pas ! Mais la l'intrigue est vraiment sans intérêt et la mollesse du film du début à la fin nous empêche de vraiment rentrer dedans

Le sujet du fascisme anti émotion, là où Bienvenue à Gataca ou à brillé, ce film est extrêmement mauvais, l'histoire d'amour est totalement fade et absurde (ils n'ont en commun que d'être blanc, hétéro et beau).
Le jeu de rôle des acteurs principaux est très mauvais, comment Nia en jouant aussi mal sur ces émotions a pu survivre un an ??? Les acteurs secondaire sont bien plus bon et inintéressant, mais pas exploités !
Les décors sont très mal exploité par le réalisateur qui n'a aucune patte graphique, si ce n'est de ne pas connaitre le stabilisateur et le focus...
Le scénario a pour seul rebondissement d'avoir une fin tellement plate et ridicule qu'on ne s'y attendait pas.

Ce film ne ferait même pas un bon nanars, il n'a rien de marrant, pas de seconde lecture, rien.

Une histoire d'amour interdite...c'est très refait!
Cependant là le contexte est étrange, différent, ce qui donne un côté nouveau à la traditionnel "histoire d'amour non autorisé" !
Kristen est époustouflante et Nicholas très talentueux.
Très beau film avec une fin qui laisse place à un peu d'imagination et qui prouve que l'amour est plus fort que tout.