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    Les Huit salopards
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    1 569 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 janvier 2016
    Quelle déception ! Quel Navet ! Ennuyeux du début à la fin.
    Cela ne démarre pas au bout d'une heure...je continue jusqu'à la seconde heure et toujours rien ne se passe !
    Suis partie avant la fin. Et pourtant je suis une vraie fan de Tarantino.
    virginie L.
    virginie L.

    13 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 janvier 2016
    Une moitié d'étoile pour Samuel Jackson qui est toujours aussi bon, même dans un navet.
    Le reste ? The hateful eight qui a un scénario aussi épais qu'un papier à cigarette est un spectacle indigent.
    Pourtant dieu sait que j'apprécie Tarentino habituellement, mais cette fois, ce sera un énorme NON !

    Non à ce huis-clos sans saveur, sans épaisseur et pire encore, sans surprise. En fait de western et de grands espaces, on se contentera de quelques (trop) rares plans dans la neige.
    Les acteurs sont mauvais, c'est la seule expression possible. Entre le shérif campé en une sorte d'abruti qui passe son temps à répéter tout ce que les autres disent, et Kurt Russel qui lui, passe le film presque entier à menacer tout le monde avant de céder systématiquement, pas grand chose à se mettre sous la dent.
    Dans les années septante, on voyait beaucoup mieux au Théâtre ce soir, et pour moins cher.

    Une (petite) mention pour la musique d'Ennio Morricone en début de film, malheureusement totalement négligée par le réalisateur au bout de dix minutes.

    Un film à oublier très vite en espérant que Tarentino retrouve très vite sa verve dans des projets autrement plus ambitieux. Il est très loin, Django unchained...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 janvier 2016
    Quelle déception ! Moi qui me faisait une joie d'aller voir ce nouveau Tarantino .......mon Dieu que c'est LONG, mais long ......des lenteurs, des dialogues inutiles .....on s'ennuie ferme, on s'assoupit un peu, on se réveille, il ne se passe rien ....Alors oui, les décors naturels au début du film sont magnifiques , les acteurs ont tous des vraies "gueules" , l'hémoglobine coule à foison ....mais, ça ne fait pas un bon film tout ça .....j'ai vraiment le sentiment d'avoir perdu 2 h 50 de ma vie .....à éviter !
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Il n'y a pas beaucoup de cinéastes dont j'ai vu tous les films, mais Tarantino fait partie de ceux-là.

    Après l'euphorie de la découverte générée par Reservoir dogs et Pulp fiction, la saga tarantinesque m'avait déçu à petit feu.

    C'est donc avec beaucoup d'a priori négatifs que je suis aller voir le huitième opus : méfiant, contrarié, en partie conditionné à être déçu, inquiet de m'ennuyer pendant 2 heures et 48 minutes.

    Et, magie du cinéma, nouvelle preuve que les mauvais augures de la critique ne préjugeront jamais du ressenti que peut procurer un film, j'ai beaucoup aimé.

    En premier lieu, la mise en place est longue et verbeuse. Certains amoureux de l'hémoglobine instantanée s'ennuieront, mais j'ai trouvé ces scènes d'exposition délicieuses, intrigantes et presque shakespeariennes. On retrouve dans la politesse à la fois obséquieuse et stupide des dialogues ce qui fait le charme du cinéma de Tarantino : les acteurs (tous excellentissimes) se délectent. Ils savourent chacune des répliques, la mâchonnant, la mimant, l'exagérant. Tarantino est avant tout un admirable directeur d'acteurs.

    Côté mise en scène, on n'est pas loin de la perfection. Mouvements de caméra insensés, montage au micron, sens du cadre absolu (comme on parle d'oreille absolue). Le scénario intrigue, émoustille, surprend.

    Tarantino propose un divertissement total, intelligent et maîtrisé, comme une sorte de loooong expresso allongé. Il faut certes souffrir quelques tics maisons (des bras seront coupés et des têtes explosées), et un manque d'originalité indubitable, mais la densité de matière cinématographique garantit le plaisir du cinéphile.
    Scorcm83
    Scorcm83

    88 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    En grand amateur du bonhomme, je ne rate jamais une seule de ses nouvelles oeuvres que j'essaie de ne manquer sous aucun prétexte lors de leur sortie en salle. Pour ce Hateful Eight, j'ai eu la chance de pouvoir le visionner dans son format d'origine et selon les conditions du réalisateur, à savoir en projection pellicule 70mm, avec ouverture et entracte, le tout dans une version longue bénéficiant de huit minutes bonus. Autant dire que l'expérience fut pour le moins exceptionnelle et qu'elle influencera certainement de manière positive ma critique.

    Ceci étant dit, qu'en est-il de ce Hateful Eight ? Et bien j'ai eu l'impression d'assister à un film somme. Une oeuvre pour laquelle le réalisateur américain ne s'est rien refusé, tout ce qui le caractérise Tarantino est dans The Hateful Eight mais à la puissance maximale : dialogues à rallonge, déchaînement de violence gore, le Western dans ses thèmes et son esthétique, la vengeance, le racisme, et enfin la nostalgie des années 70 pour les conditions de projection. Le tout livré au sein d'une oeuvre d'environ trois heures divisée en sept chapitres dont les trois premiers composent la première partie et les quatre derniers composent la seconde partie.

    Les deux premières choses que l'on remarque, c'est la photographie (Robert Richardson) et la musique (Ennio Morricone).
    La photographie est sublime, le cadre extra large choisi par Tarantino nous propose dés l'ouverture des plans extraordinaires sur les paysages enneigés du Wyoming. Mais par la suite, la largeur du cadre sera paradoxalement utilisée pour établir des rapports de force entre les personnages dans des espaces plus sombres et confinés, en total contraste avec les extérieurs immaculés. Si il y a une chose qui est claire dés le départ, c'est que ce choix du format 70mm est génial et surtout extrêmement bien maîtrisé par le cinéaste.
    Cette photographie est par ailleurs sublimée par la composition d'Ennio Morricone. Comme le dit Tarantino lui même, la bande son tire plus du côté du film d'horreur que du Western, et on comprend vite pourquoi.

    Car il est évident que ce Hateful Eight est sans aucun doute l'un des films les plus gores et les plus glauques de Quentin Tarantino. Par contraste avec un Django Unchained qui m'a paru fun et décalé, The Hateful Eight est loin d'être la pièce de théâtre dynamique et déjantée que la bande annonce nous laissait entendre. Le film m'a surpris par sa "noirceu"r. Je me suis même parfois senti mal à l'aise (dans le bon sens du terme), un sentiment que l'on retrouvait notamment devant l'introduction d'Inglourious Basterds, dans la cave de Pulp Fiction ou à travers la totalité de Reservoir Dogs, et pour The Hateful Eight c'est surtout en seconde partie et en fin de première partie. Ce qui me permet d'embrayer sur un autre point très important.

    Les deux parties qui composent ce film sont inégales. J'ai trouvé la première légèrement bancale dans le sens ou les moments forts côtoient les moments plats et presque inintéressants. Certains passages dans la diligence sont en fait de longs dialogues qui n'ont pas la piqué ni la force dramatique ou comique habituelle du cinéaste. De plus, par le confinement exacerbé de l'espace, on se retrouve avec une mise en scène pour le moins classique qui empêche Tarantino de développer tous ses outils usuels de mise en scène. Les tensions dramatiques et cinématographiques sont donc amoindries et on se retrouve parfois à attendre impatiemment la scène suivante tant les situations traînent en longueur. Même constat pour la fin de la première partie qui opère une désagréable coupure de rythme malgré la mise en place de nouveaux éléments d'intrigues.

    Cependant, et c'est là qu'on rentre dans la véritable force de ce film, la seconde partie est juste G-E-N-I-A-L-E (dédicace aux échos de sortie de salle). Les dés sont à nouveau jetés, les éléments d'intrigue sont renversés, le scénario et les situations se débloquent enfin pour nous offrir de purs moments Tarantinesques, pour le coup diablement bien écrits et mis en scène. Tout est débridé et prend forme pour laisser le spectateur accroché au siège jusqu'au générique de fin. Et c'est précisément là que Tarantino touche au génie. Tout le film vaut pour la puissance des quatre derniers chapitres et l'on comprend à ce moment là pourquoi la première partie a pris autant de temps pour justement prendre son temps.

    Le film est par ailleurs servi par une brochette d'acteurs comme d'habitude surexcités mais dirigés d'une main de maître par le chef d'orchestre. Jennifer Jason Leigh est excellente, Samuel L. Jackson aussi bien évidemment, mais c'est avec un grand plaisir que l'on retrouve Kurt Russel après l'excellent Boulevard de la Mort mais également Walton Goggins qui a enfin un vrai rôle à sa mesure.

    En bref, The Hateful Eight est sans aucun doute l'un des meilleurs films de 2016 alors que l'année n'a pas encore commencé. Il traîne parfois en longueur en première partie à cause de dialogues lourdeaux et de coupures de rythme amères, mais nous propose une seconde partie intense, tendue et explosive dans la lignée des meilleurs films de Tarantino. J'ai eu l'impression d'y voir un mélange parfois un peu surdosé de Reservoir Dogs, Inglourious Basterds et Django Unchained.
    En tout cas, rares sont les réalisateurs à nous proposer des expériences de cinéma similaires, et les quelques défauts cités sont au final beaucoup de pinaillage pour une oeuvre cinématographique pareille. Quand on s'appelle Quentin Tarantino et qu'on met en exergue dés l'ouverture "The 8th Film of Quentin Tarantino", il faut parfois le payer !

    Bref, allez voir ce film, c'est encore et toujours un bon cru.

    PS : Si vous avez la moindre occasion de le voir en 70mm, courrez y, l'expérience vaut largement le coup.
    bolt
    bolt

    93 abonnés 798 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    Les 8 salopards est une western absolument épatant. Le scénariste est grandiose, et les acteurs transcendent le film par leur talent d'interprétation. Tarantino signe un film parfait, qui parvient à surpasser son précédent long métrage.
    dagrey1
    dagrey1

    86 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2016
    Avec "les 8 salopards", Quentin Tarantino récidive dans le
    western après "Django unchained". Le film est essentiellement un huit
    clos ou "8 salopards" sont bloqués dans un chalet durant une tempête de
    neige dans le Wyoming. Dés l'entame du film, le ton est donné sur les
    premières notes de la musique d'Ennio Morricone et un gros plan sur un
    Calvaire enneigé derrière lequel on voit poindre une diligence.

    Les protagonistes majeurs du film se rencontrent les uns après les autres
    (le commandant Warren (Samuel Jackson), le bourreau (Kurt Russel), la
    prisonnière Daisy Domergue (Jennifer Jason Leigh) puis chris mannix dit
    le shériff (interprété par Walton Goggins).

    Dès le début du film, on est dans l'univers familier de
    QuentinTarantino: beaucoup (trop?) de dialogues (triviaux) la plupart du
    temps, on sent la méfiance et l'hostilité naissante entre les
    différents protagonistes qui se connaissent tout du moins de réputation. La diligence arrive au chalet de Minnie où ces
    4 salopards vont en rencontrer 4 autres...

    Avec ce film, Tarantino met un pied dans l'intrigue policière à la
    Agatha Christie, l'ombre "des dix petits nègres" planant sur le scénario
    qui est assez travaillé. J'ai personnellement apprécié le film, la
    vision de l'ouest du réalisateur, aux antipodes des westerns de John
    Ford et de son acteur fétiche John Wayne, qui nous livre une vision
    complétement désenchantée et impitoyable de l'Ouest américain au XIXème
    siècle.

    Le casting est bon, certains acteurs sont de grands habitués des
    films de Tarantino: Samuel Jackson toujours aussi cabotin, Kurt Russel,
    Tim Roth, Michael Madsen et Jennifer Jason Leigh (ceux qui ont vu jeune
    femme partage appartement ne l'ont pas oublié) qui fait un retour
    gagnant . Les spectateurs ne peuvent qu'avoir été impressionnés par ce
    qu'elle endure durant la totalité du film, l'actrice ressemblant à la
    fin du long métrage à une actrice échappée d'Evil Dead" ou de "Carrie au
    bal du diable".

    La bande originale d'Ennio Morricone est de toute beauté.

    Petite précaution d'usage: le film est gore, la fin morbide et les
    dialogues assez triviaux et donc plutôt réservé à un public averti
    (l'interdiction moins de 16 ans lui aurait fermé les portes d'un succès
    commercial d'où l'interdiction moins de 12 ans avec avertissement).
    Jo R
    Jo R

    23 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2016
    C'est un très bon Tarantino, mélange de huit clos et pièce de théâtre. Rare sont les réalisateurs qui se lancent dans un tel projet avec un casting aussi alléchant et une histoire de Western!
    Les répliques fusent, l'action nous emmène dans un scénario bien ficelé et cette orgie décalée est toujours aussi excellente au travers des chapitres. (Retour vers Réservoir Dogs)
    ça pourrait être un poil long à première vue mais il fallait bien ça pour s'imprégner de chaque personnage.
    Le film le plus décalé de Tarantino et c'est bien ça qu'on aime dans son style bien à lui!
    7eme critique
    7eme critique

    459 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2016
    Pour ce huitième film de Quentin Tarantino, voici huit salopards dans un huis-clos !
    Pour les fans du cinéaste, apprêtez-vous à découvrir un exercice différent de ses dernières réalisations. Effectivement, il va falloir s'accrocher dans ce long-métrage au démarrage extrêmement lent. Avec une ouverture de près de 45 minutes de dialogue à bord d'une calèche, ça peut surprendre, ça peut ennuyer également... Le film se qualifiera donc comme étant très long à démarrer, mais cependant entraînant pour peu que l'on se laisse prendre au jeu de ces dialogues brillamment écrits, reflétant bien le style du cinéaste. Et c'est avec cette qualité d'écriture, et les excellentes prestations des acteurs, que le film arrivera à accrocher le spectateur ; car en effet, le scénario en lui-même n'est pas si impressionnant que cela. On connaît bien entendu la qualité d'écriture du cinéaste, on sait qu'il aime s'entourer de gueules prestigieuses, et qu'il prend un malin plaisir à confronter les blancs et les noirs sous des dialogues racistes (ce dernier aspect présent dans nombreux de ses films commence d'ailleurs à devenir répétitif et agaçant) ; les seules véritables surprises de ce long-métrage résideront donc uniquement dans des assassinats inattendus. Tarantino réitère l'expérience du bla-bla en huis-clos, rappelant la technique d'un certain "Reservoir dogs", mais cependant clairement moins bluffant. "Les huit salopards" reste un très bon film, à défaut d'être un très grand Tarantino.
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2022
    Je n’ai jamais été déçu par une œuvre de Quentin Trantino ! Cela ne changera pas de sitôt !
    C’est au commande de son nouveau western « Les Huit Salopards » qu’il revient en salle, pour le meilleur et pour le pire. On parlera cette fois d’une film plus traditionnel, mais qui ne reste pas moins marié à d’autres genres, comme à son habitude.
    En deux mots, « puissants et bluffant » ! De quoi nous tenir en haleine jusqu’à la dernière seconde, on nous livre une traque sans merci où la loi et la justice ne se résume qu’à un jugement personnel. Les huit salopards présentés adoptent bien cette description. Chacun réagit différemment quand il a la conscience dans l’arme. Et maintenant que les pièces se déposent à petit feu, passons aux personnages, tous plus emblématiques les uns que les autres.
    La narration et la mise en scène de Tarantino aide grandement. Il rend à son univers la tension et le suspense intense. On passe moins par l’observation, car on nous invite à s’attacher à eux.
    Tous mériteraient qu’on s’attarde sur eux, au moins pour leur prestation convaincante. Mais on ne gardera que le noyau de la meute.
    Samuel L. Jackson campe un ancien vétéran qu’est le commandant Warren. Homme de couleur, devenu chasseur de prime, il a traversé l’enfer de la guerre de Sécession avant de rendre sa propre justice. Sa présence renforce la cohésion des personnages autour d’un duel pour identifier la menace. Chacun un ennemi potentiel pour l’autre. La vermine est toujours discrète et sournois.
    Kurt Russell incarne John Ruth, du même tramp que Warren, mais en un peu plus distrait. Il divertit par des discours platoniques, sans pour autant être vulgaire ni menaçant. C’est en tout cas le sentiment que l’on retient.
    Quant à Jennifer Jason Leigh, elle joue la prisonnière de Ruth. Une psychopathe bien prononcé par son maquillage irréprochable et son jeu d’actrice remarquable. Et quand apparait Walton Goggins, dit le Shérif, on a au moins atteint les couleurs pourpres du film… Il apporte le dernier élément qu’est l’hésitation. Ne s’illustrant pas directement telle une brute, sa conscience viendra mêler suffisamment de doute pour meubler le dénouement, toujours aussi spectaculaire que jouissif.
    On n’ira pas plus loin, car il faut y avoir goûté pour comparer.
    Et n’oublions pas Ennio Morricone, sans qui la fraicheur de ses notes ne nous aurait pas atteint dans ce blizzard de folie. Un régal auditif qui accorde le rythme d’un huis-clos machiavélique !
    Il n’est que plus recommandé aux amateurs de Western ou au jeu viscéral de Tarantino de contempler cette dernière merveille !
    Marcel D
    Marcel D

    99 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Un Tarantino honnête, avec une réalisation toujours aussi soignée. Une première heure très bavarde, sans crescendo au niveau tension... Le film démarre alors vraiment, dans le style très tarantinesque, mais sans grande originalité. J'ai bien aimé le film, mais je l'ai trouvé en dessous de la plupart des autres opus de l'ami Quentin !
    Anthony O
    Anthony O

    54 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2016
    Que c'est génial !! Trois heures de limites sans cesse repoussées : celles du réalisme et de l'absurde à la fois.
    Ce que l'on retiendra majoritairement de ce film est le jeu pharaonique de l'ensemble des acteurs. Dans cette partie de Cluedo du far west, l'on est captivé. Le script est incroyable ; la bande son plutôt réussie également.
    Seules quelques longueurs - voulues - sont à perfectionner.
    Lady-blue-loup
    Lady-blue-loup

    32 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juin 2016
    Nous commençons l’année 2016 en beauté, avec comme premier film sur ma liste : « The Hateful Eight » (oui parce que « Les Huit Salopard » c’est moins classe) huitième long-métrage de Quentin Tarantino, l’un de mes réalisateurs préférés.
    Après « Django Unchained », Tarantino nous offre de nouveau un western, mais qui est pourtant très différent du précédent. En effet, celui-ci est un huis clos. C’est-à-dire qu’il se déroule dans une seule (voir deux/trois) et même pièce durant tout le film. Pari risqué, étant donné que ce concept peut donner une sensation de lassitude aux spectateurs, les plonger dans l’ennui (et il y a de quoi, le film dure 2h40). Pourtant, j’annonce avec un grand sourire que j’ai adoré ce film. D’ailleurs pour préciser, ce film a failli ne pas se faire car le scénario a été dévoilé sur Internet, mais Tarantino a finalement continué le projet et c’est temps mieux.
    L’histoire se déroule quelques années après la fin de la guerre de sécession, un chasseur de primes fait route vers la ville de Red Rock où il doit livrer à la justice sa prisonnière. Ils rencontrent sur la route un ancien soldat de l'Union devenu lui aussi chasseur de primes et le nouveau shérif de Red Rock. Alors qu'ils sont surpris par le blizzard, ils trouvent refuge dans un relais de diligence où se trouvent déjà quatre autres personnes. Coincés par la tempête, les huit voyageurs vont s'engager dans une série de tromperies et de trahisons.
    Pour commencer, l’introduction est absolument parfaite; spoiler: Ça filme, au ralenti, une représentation statufiée de Jésus-Christ crucifié sous la neige avec une musique pesante en fond.
    Après ce respectueux prologue, s’ensuivent cinq chapitres et un épilogue, entrecoupés d’un entracte de quinze minutes (on retrouve le goût de Quentin Tarantino pour les expérimentations narratives - entracte et flashbacks). C’est sur un calme trompeur que s’ouvre le huitième long-métrage du réalisateur. Comme je l'ai dis plus haut, ce film est un huis clos, et évidemment le lieu central est l’auberge, qui va mettre en scène des personnages atypiques et intriguant dès les premières bobines. Dans la première partie, on se questionne sur la vraie nature de chacun d’entre eux, qui passent leur temps à montrer patte blanche et à avancer leurs références (lettres de créance, ordres de mission, avis de recherche), ils sont ce qu’ils parviennent à prouver. À partir de là, on ressent une ambiance nerveuse et une tension vite palpable. Tout le film gagne, petit à petit, en méchanceté, en provocation et en cruauté de la part du réalisateur. En effet, le scénario est très prenant, et prend le temps d’exposer ses personnages et ses décors. Le long-métrage a été jugé très long de la part des spectateurs, pourtant, je n’ai pas ressenti d’ennui. La narration, purement machiavélique de ce huis clos est aussi bien sanglante que jouissive, et offre des séquences diablement Tarantinesque. Le metteur en scène n’a pas perdu la main, et je crois même qu’il ne c’était jamais autant fait plaisir. Avec son scénario en trompe-l’oeil, Quentin Tarantino joue avec nos nerfs, prend un malin plaisir à brouiller les pistes, guide le regard et choisit minutieusement ce qu’il veut montrer ou non; avec tout ça, il nous bâtit une sorte de Cluedo où nous somme les joueurs, qui cherchent, avec difficulté, la moindre faille. Le réalisateur écrit de superbes dialogues, ne révélant ses personnages que peu à peu en diluant l’action dans un temps suspendu, sabrée par des pulsions meurtrières plus brutales que jouissives et sa violence cynique, gorgés de sang. Film viscéral, retranscrivant à merveille une sensation permanente de froid, The Hateful Eight brille également par l’excellence de sa direction artistique ; en effet, côté visuel et mise en scène, on ressent encore et clairement la patte de Tarantino, comme par exemple l’ambiance et le rythme, c’est ce qui fait la particularité de ses films; à savoir des ralentis esthétisés, un travelling rotatif lent autour d’un groupe de personnages et une caméra à ras-de terre pour suivre leurs pas. La mise en scène est très théâtrale (j’ai même pensé que le film pourrait être tourné en pièce de théâtre). Et les décors ne sont pas en reste, les plans sur les paysages enneigés sont d’une grande beauté. Du blizzard filmé avec un lyrisme éblouissant. La photographie dirigée par Robert Richardson emploie l’impressionnante définition de l’image pour sublimer ses paysages de l’ouest américain et scruter les recoins de l'auberge. Quentin Tarantino se sert judicieusement du décor de la mercerie, placé au cœur de l’intrigue, pour accentuer la défiance ambiante ; et la variété des costumes, élément indissociable de chacun des personnages. Tout dans ce lieu repose justement sur les échanges entre eux et leur caractère entièrement dénué de moralité. Chaque interaction, chaque trahison, chaque messe basse, mettent à jour la manière dont la violence et physique semblent être le seul moyen de communication de ces personnages et le terreau unique de la construction de l’Amérique et de son tissu social. Pourtant, même s’ils peuvent être odieux et détestable (ce qui fait leur charme), on se prend pourtant à s’intéresser à ce qui adviendra d’eux. À commencer par Jennifer Jason Leigh qui joue le rôle de Daisy Domergue, soit « La Prisonnière ». La caméra scrute son visage expressif. Elle explose en livrant une incroyable performance, alliant insolence, folie et furie. L’actrice tire avec habileté et patience son épingle du jeu face à un casting masculin des plus virils. Avec elle nous avons un Samuel L. Jackson charismatique, mythomane et imprévisible; un Kurt Russell excellant dans son interprétation d’un chasseur de têtes bourru aux valeurs discutables; et un Walton Goggins (« Le shérif ») immensément drôle, qui prouve que le metteur en scène se soucie de faire briller des acteurs injustement méconnus. Bien que livrant des performances honorables, Michael Madsen, Bruce Dern et Demian Bichir reçoivent un traitement un peu plus secondaire ; reste Tim Roth, appréciable, son incarnation d’un bourreau anglais demeure finalement assez en retrait pour ne pas perturber la fluidité de l’œuvre. Grâce à cette panoplie de personnage, le film fait preuve d’un humour désopilant. Concernant la musique, la bande-son créée par Ennio Morricone est excellente du début à la fin. J’aimerais avant de conclure parler d’une petite anecdote : une voix off vient prendre le contrôle de la narration pour réexpliquer les enjeux. La voix en question est toutefois reconnaissable : celle de Quentin Tarantino. En piratant vocalement, sans prévenir et pour un court instant son huitième film, le cinéaste dépasse le cadre du caméo rigolo.
    Pour conclure, Tarantino trouve un nouveau souffle et une puissance plus affirmée dans le principe du huis clos et la simplicité du mécanisme théâtral. Le cinéaste, en sondant l’âme torturée de l’Amérique comme jamais il ne l’avait fait auparavant dans un western hivernal dantesque, signe son film le plus fascinant et le plus personnel. 4,5/5
    Mapofparis
    Mapofparis

    25 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2016
    Moins d'action, plus de tension, ce western en huit-clos est un vrai régal que sa durée ne doit pas effrayer, avec une mise en scène et une direction d'acteurs facilement identifiable. Du très bon Tarantino.
    kal-el 02
    kal-el 02

    96 abonnés 843 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Etrangement, ce film m'a fait penser aux frères Coen.....Il est sombre et noir, c'est un western, un western noir....Entouré de neige.... C'est un magnifique huit clos dans le Wyoming, dans un relai postal entouré de neige , de froideur, de blizzard..... On retrouve des acteurs chers à Tarantino (Kurt Russel, Samuel L Jackson, Tim Roth) et des nouveaux comme walton gogins, jennifer jason leigh et channing tatum . l'histoire en deux temps qui se dévoile dans les derniers instants du scénario.....J'ai personnellement regretté les une heure quarante de la première partie, ce ne sont qu'interminables dialogues où ne se passe pas grand chose, c'est théâtral, mais cette partie a le mérite de bien camper les personnages, leur histoire se confondant pour certains à l'histoire américaine (guerre de sécession)......Ceci dit il faut plutôt être américain pour s'y intéresser et je dois avouer que j'ai senti la lassitude m'envahir, car contrairement à d'autres films de Tarantino, les dialogues sont affreusement premier degré..... Heureusement la dernière heure rachète toute cette longueur, comme un civet que l'on aurait laissé mijoter des heures, et qui montre enfin toute la saveur du mets.....C'est un peu cela, ce film, une leçon de cuisine, à savourer avec subtilité et patience... mais attention aux âmes sensibles car la fin est à la fois gore et violente.....Ce film ne laisse pas intact, il a quelque chose de jubilatoire dans son scénario épuré et la direction d'acteurs, la musique est particulièrement adaptée à l'action et aux émotions .......Au final on peut parler d'une œuvre cinématographique, une œuvre forte, mais qui demandera certains efforts à ses spectateurs, car elle n'est pas si accessible que cela......J'ai aimé.....
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