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    Un Roi à New York
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    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2020
    Chaplin règle ses comptes avec l'Amérique dans ce pamphlet burlesque teinté d'amertume qui dénonce l'intolérance et la chasse aux sorcières. Sincère mais pas vraiment drôle.
    kibruk
    kibruk

    110 abonnés 2 394 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juillet 2020
    "Un roi à New York" est malheureusement le marqueur d'une fin de carrière pour l'un des plus grands génies du 7ème art. Le film se veut une charge comique, lucide et acide contre ce que deviennent les Etats-Unis (le consumérisme, le maccarthysme , ...), Chaplin veut régler ses comptes avec un pays d'où il est banni, mais pour cela il veut faire une comédie et s'il est vrai que beaucoup d'idées sont brillantes (le repas publicitaire, la chirurgie esthétique, l'enfant surdoué, ...), c'est dans leurs mises en œuvres, leurs rythmes, que les choses coincent et c'est là le problème : elles ne fonctionnent que trop rarement. Alors que j'ai vu plusieurs fois "Les temps modernes", que je rigole d'avance aux gags à venir, ici j'ai regardé plusieurs fois combien de temps il restait jusqu'à la fin...   
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 726 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2020
    Le découpage en deux parties distinctes amenuise l'impact de l'amère charge personnelle de Chaplin contre cette Amérique défigurée à la fois par la course à la consommation et par le maccarthysme: il aurait fallu deux films, le premier, burlesque, grinçant, jouant de divers comiques de situations et des talents expressifs du héros, dans lequel avide superficialité ou amoralité cupide se voient dénoncées par un humour léger; le second, noir, presque angoissé, dans lequel innocence et esprit critique sont battus en brèche par l'intolérance politique ou la crainte d'un grand soir communiste; mais le mélange de ces deux œuvres esquissées laisse un sentiment d'inachevé. Trop de rancœurs et de déceptions exprimées à la fois!
    Alain D.
    Alain D.

    492 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2021
    Un film de 1957, dont la Musique, la Mise en scène et le scénario sont de Charles Chaplin. Il est aussi l'interprète principal de cette Comédie dont le sujet est une critique sévère des médias et de la société américaine. Charles n'est pas dans ce film un vagabond, puisqu'on le retrouve beau jeune homme de 68 ans, en majesté, le Roi Chador, ayant fuit son pays et débarquant aux USA, pays des "libertés".
    Quelques gags, de bons mots (les dialogues sont plutôt percutants), des situations burlesques, mais globalement, cette comédie en règlement de comptes avec le maccarthysme, déçoit par son manque de rythme et son humour léger.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2021
    Le dixième film de Charlie Chaplin s'emploie à l'esprit de synthèse, il va puiser dans ces précédents travaux et cible avec désavantage toutes ses batailles pour n'en livrer qu'une seule ... Un jeu qui relève l'enjeu mais qui perd en substance et fini sa course sur un récital de cynisme.

    A King in New York à bien ses moments déchirants, Michael Chaplin en est pour beaucoup sur ce point. Père et Fils se renvoie des balles et creuse le sillon de l'histoire, pour nous lointain, pour eux vivace. Charlie Chaplin à toujours eu les idées très claires et avant-gardiste et à il n'échappe donc pas à ses standards dans cette composition. Il dénonce et embrasse, il fait toutefois un choix entre les deux dans ce film.

    Je termine cette rétrospective mensuel de la filmographie de cet immense Artiste avec ce film en cet après-midi de Mars. Peut-être pas celui que je mentionnerai en premier mais toutefois je reconnais qu'une nouvelle projection future me tente déjà. Alors, à ce moment là, j'en écrirai davantage.
    cylon86
    cylon86

    2 252 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2012
    D'accord ce n'est certainement pas le meilleur film de Chaplin mais tout de même "Un roi à New York" démontre l'implication totale de son cinéaste profondément humaniste dans son sujet, dénonçant aussi bien le maccarthysme dont il a été lui-même victime que la société de consommation américaine qui assomme à grands coups de publicité et qui assassine la notion du spectacle. Chaplin sait donner son avis sans être lourd ou trop moralisateur, saupoudrant son film de trouvailles humoristiques (la tirade d'"Hamlet", le moment où il ne doit pas rire sous peine de faire craquer son lifting ou encore la scène dans l'ascenseur) tout en faisant passer son discours qui n'est pas toujours subtil mais qui sait taper là où il faut à une époque où ce qu'il critique est d'actualité (souvenez-vous "Le Dictateur"). On appelle ça du talent et ça vaut largement un coup d’œil.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2012
    Une comédie intelligente (comme toujours avec Chaplin) qui attaque même les États-Unis de l'époque (critiques du MacCarthysme, de la publicité, de l'esthétisme, ...). Satire efficace mais il y a également des purs scènes burlesques.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    Tirant décidément sur l'autobiographie, Chaplin s'inspire de lui-même dans ces années 1960, comme si sa pompe à renouvellement miraculeux commençait d'être défectueuse. Remarquons que cela lui donne un certain regard pour l'actualité, et une légitimité qu'il semble de plus en plus prompt à revêtir : fort d'un âge de 67 ans que peu de cinéastes avaient encore atteint, il est fort bien placé pour parler d'une époque qui a beaucoup changé : les immeubles new-yorkais lui paraissent incroyables au point qu'il nous les fait voir comme diablement modernes. Il immortalise aussi une avance économique américaine dont on a perdu la teneur exacte aujourd'hui : tel qu'il nous montre les États-Unis, on a l'impression de reconnaître ce que sera la France 15 à 20 ans plus tard.

    Hélas, les yeux qu'il pose sur un monde où la presse et la publicité sont devenues reines ne sont pas aussi alertes que son corps de roi. Il danse et compose toujours, mais en fait d'une comédie telle qu'il nous la promet, c'est un amusement, une œuvre certes distrayante mais où le rire est suffisamment rare pour nous rendre simplement mélancolique.

    Son incarnation d'un roi trouve aussi difficilement ses marques, et finit par se figer dans sa vigueur grâce à l'attachement, mais pas grâce la qualité d'écriture : démarrant dans des airs de vagabond, il devient successivement une parodie de sa condition puis, sur le tard, la digne figure dont il semble qu'il aurait vraiment voulu faire la nature du rôle.

    Il est presque dommage de trouver si facilement de quoi dénigrer Un Roi à New York, comme si le simple fait que Chaplin ne sût plus être en avance le mettait en retard. Pourtant, non. Il semble même qu'il a fini par maîtriser totalement le mérite de la délégation : l'ambassadeur Oliver Johnston est un personnage aussi fameusement réussi que régulier, de même que Michael Chaplin, bien qu'on sentît les endroits où son père l'a dirigé, épice le film de l'arôme encore rare d'un excellent enfant acteur.

    Et puis que diable ! Cette prospection dans une Chasse aux Sorcières dont Chaplin a vraiment souffert (on se rappelle du côté autobiographique) ne cesse d'être plaisamment orchestré : qu'on ait à sourire, grincer, réfléchir ou admirer, on reste somme toute bien occupé avec son visionnage. L'humour y est peut-être bien un faire-valoir : il fait valoir la peine d'être obligeant.

    septiemeartetdemi.com
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    69 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2014
    Cette comédie tardive de Charles Chaplin est une légère déception pour le fan que je suis. Et pour cause, Un Roi A New York n'est pas l'œuvre la plus marquante de ce grand cinéaste. Chaplin règle ses comptes avec le maccarthysme qui avait fait de lui un artiste indésirable aux États-Unis quelques années plus tôt. Mais cette vengeance prend le pas sur la cohérence du long-métrage qui se retrouve scindé en deux parties distinctes. La première est une succession de scénettes brocardant les dérives de la société américaine de manière sacrément prémonitoire (agitation permanente, publicité omniprésente, violation de la vie privée...). La deuxième, plus politisée, raconte les déboires d'un jeune américain dont les parents sont suspectés d'être des communistes, faisant ainsi écho à la vie du réalisateur. Le propos est acerbe, mais on est loin de la maestria à laquelle Chaplin nous avait habitué: certains gags tombent à plat et l'ensemble manque de subtilité. Le début de la fin?
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2021
    Nouvelle parabole politique adressée à l’Amérique alors que cette dernière s’est lancée dans une chasse aux sorcières, A King in New York se saisit d’un personnage extérieur – Shahdov est le roi d’Estrovie – pour mieux démasquer l’hypocrisie à l’œuvre dans la société. L’intelligence du long métrage est multiple : composer un roi ingénu qui, en s’émerveillant des différences culturelles, pointe du doigt les dysfonctionnements de la modernité américaine ; le prendre au piège de la toile médiatique, avec de l’argent facile contre une prostitution de son image aussitôt rendue publique aussitôt manipulée au gré des publicitaires ; partir de tout en haut pour descendre tout en bas, ce que permettent notamment la fuite du ministre avec la caisse puis la rencontre du jeune garçon nommé Rupert, placé en détention suite à l’arrestation de ses parents que la police soupçonne d’adhérer au communisme. Le nom de famille de ce garçon s’avère significatif : Macabee, comme s’il était déjà mort, pour l’unique raison de l’appartenance politique des siens. Avec humour et tendresse, le film met ainsi en scène la conversion d’un monarque qui finit par délaisser le modèle capitaliste pour lui préférer un modèle axé sur l’humain, socialiste dirons-nous. Réalisé et sorti en plein maccarthisme, à une époque où Chaplin lui-même a dû quitter les États-Unis après la perte de son visa américain, A King in New York nous donne accès à l’intériorité tourmenté d’un puissant dont l’escroquerie – il a ruiné son pays – ne l’empêche pas d’avoir un cœur, ce que le cinéaste traduit à l’écran en se concentrant sur les intérieur privés, notamment la suite qu’occupent Shahdov et l’ambassadeur Jaumier, et sur l’idylle amoureuse pleine de détours et de faux-semblants.
    sword-man
    sword-man

    73 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2012
    Pas le meilleur Chaplin qui m'est été donné de voir, "Un roi à new york" est un comédie assez sympa ou le célèbre artiste met son humour au service du son, bien que de vieux reflèxes du muet surgisse parfois. "Un roi à new york" est une satire, une critique de la société américaine en plein changement après la seconde guerre mondiale, c'est un pèriode pendant laquelle la jeunesse commençait à "prendre le pouvoir". La musique, le cinéma, la pub, la télé, la chirurgie esthétique, l'éducation, les enfants, la paranoia communiste, la liberté, la politique tout y passe. En fait c'est même un film pour vieux con puisque Chaplin considérait le cinéma moderne ( à son époque ), le rock la télé et tout ça comme de l'inculture. Qu'est ce qu'il dirait de facebook aujourd'hui ? Dommage que par la suite cela vire vers le drame car lorsqu'on rit ou sourit, ou que l'on est tout simplement de bonne humeur tout le long d'une comédie, on a pas tellement envie de pleurer ou de s'attrister.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    Produit en Grande Bretagne, "Un roi à New York" osait s'attaquer aux structures sociale, au mythes, aux usages aberrants de l'Amèrique ou Charles Chaplin avait finalement dû quitter! L'aspect strictement politique n'y ètait pas nègligè non plus! Charlot osait par exemple, y faire parler un petit garçon qui expliquait pourquoi il allait devoir dènoncer ses parents devant la Comission des activitès anti-amèricaines! Avec ce conte philosophique fidèle à une esthètique apparemment datèe, mais parfaitement efficace sur un propos prècis et clair, Charlot, comme un quelconque philosophe du XVIIIe siècle, signa sa rupture dèfinitive avec les Etats-Unis! Comme on le voit, la comèdie est parfois une chose très sèrieuse, ce n'est pas seulement l'art de faire rire...
    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Pas le meilleur de Charlie Chaplin, on prend cependant un malin plaisir de se plonger dans les mésaventures du roi Shahdov qui s'exile à New-York pour échapper à une révolution. Bon, le pitch s'efface rapidement pour une succession de péripéties qui dénoncent le maccarthysme, la société de consommation, l'individualisme et j'en passe... Forme d'écho à l'un de ses premier film "Le Kid", Chaplin offre un divertissement honnête mêlant moment de nostalgie avec des scènes sans dialogues, moment dramatique et humoristique. Le film souffre cependant de quelques longueurs qui n'enlèvent pas le sentiment d'avoir assisté à un bon film. Une oeuvre originale, fraîche disposant d'une bande son excellente. Un dernier tour de piste pour Chaplin et s'en va... Une réussite !
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2008
    Après le Dictateur, Chaplin récidive dans la satyre. Cette fois-ci, la cible n'est pas Hitler, mais la grande Amérique. Marqué par le Macartysme qui le força à quitter les USA, Chaplin renvoie la monnaie de sa pièce à ceux qui l'ont banni. Le propos est acerbe, le style vif..., mais on est loin ici des grandes oeuvres de Chaplin. Le propos politique nuit au final au grand cinéma. Même la poésie semble ici parfois éculée. Bref, un film dont on peut se passer.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    57 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2011
    Un roi à New York n'est pas l'un des Chaplin les plus célèbres. C'est pourtant l'un de ses chefs d'oeuvre. Artiste engagé, il signe ici une comédie grinçante, où ressortent ses thèmes de prédilection (souvent politiques, comme la liberté d'expression et d'opinion ...).
    Encore une fois, le réalisateur/acteur de génie arrive parfaitement à doser l'humour. Certainess scènes sont vraiment hillarantes, tandis que d'autre sont beaucoup plus sérieuses, parfois même émouvantes (en particulier lors de la dernière partie du film). A l'image du Dictateur ou des Temps modernes, autres chefs d'oeuvre du cinéaste, c'est cette alternance parfaite entre le comique et le drame qui donne à l'oeuvre tout son souffle, et qui la rend si exceptionnelle. Avec, bien sûr, un Chaplin aussi grandiose devant que derrière la caméra ...
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