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    Lolita
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    258 critiques spectateurs

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    cinephile74
    cinephile74

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 septembre 2011
    Adapter le classique de Nabokov constitue une entreprise ardue, à laquelle Kubrick ne parvient pas vraiment à donner de la chaire. Malgré une première heure franchement emballante, le film souffre d’une théâtralité envahissante (renforcée par le tournage en studio) et de certains choix incongrus (comme le cabotinage de Peter Sellers, grand acteur si il en est).
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2022
    Si tous les chapitres du roman n'existent pas dans le scénario, Kubrick se focalise (évidemment) sur la partie la plus taboue où comment Humbert Humbert est séduit (malgré elle ?!) par la jeune beauté Lolita. Kubrick signe un film d'abord psychologique, nous ne voyons rien de choquant, tout est simplement supposé et/ou laissé à l'imagination débordante du spectateur. A tel point que la frustration de Kubrick devient bien souvent la notre et, mine de rien, on se demande vraiment si Kubrick n'aurait pas pu aller un peu plus loin malgré tout. Ensuite la dernière partie est un peu trop découpée avec une ellipse un peu maladroite. Néanmoins Kubrick a su explorer les vices de Humbert Humbert comme personne, et qui évite l'écueil de la facilité (Kubrick s'est-il lui-même auto-censuré pour le challenge ?!) en nous focalisant sur les faiblesses de Humbert Humbert. La direction d'acteur n'est pas pour rien non plus, entre un Humbert Humbert qui reste humain et une Lolita sur le fil ténu de "à l'insu de mon plein gré".
    Site : Selenie
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2019
    Il y a un décalage entre la pièce sulfureuse de Nabokov dont on parle partout et l’adaptation de Kubrick.
    Certes le regard a changé sur les choses de la vie mais ici je ne vois qu’une histoire d’amour tourmentée entre un homme et une jeune fille (qui paraît ici avoir 18 ans au moins). On n’y voit pas grand chose de scandaleux.
    Je suis davantage conquis par le discours de Sellers, qui pose des questions, insinue, tourne autour du pot.
    De plus toute la seconde partie est quand même plus intéressante que la première. La femme est vraiment une mégère comme dans son livre....
    C’est à partir de la scène de jalousie que se précipite le récit allant malheureusement vers la dernière rencontre un peu décevante.
    Hotinhere
    Hotinhere

    416 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2019
    En adaptant le roman de Nabokov sur la passion obsessionnelle d'un homme mûr pour une gamine de 12 ans, Kubrick signe un chef d'œuvre en noir et blanc porté par l'interprétation grandiose de James Manson, Sue Lyon et Peter Sellers.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2023
    Mêlant les genres entre comédie satirique, farce burlesque, drame romantique, chaîne pastorale et thriller psychologique, l'intrigue sombre lentement dans la tragédie shakespearienne. Certains s'en offusqueront mais Stanley Kubrick est justifié de son choix par la figure même du barbon paranoïaque épris d'une femme à peine sortie de l'enfance, personnage de la Commedia dell'arte dont la perversité s'efface devant ses ridicules et qui est simplement repris ici sous le prisme de sa dangerosité malsaine. Face à l'inquiétant James Mason désemparé, rendu plus gênant encore par sa qualité de narrateur, l'incandescente Sue Lyon alterne entre manipulation, innocence, banalité et sensualité tandis que Peter Sellers, doublement présent, incarne le fantastique démoniaque ou l'inconscient retors avec une vivacité fascinante. Dans un noir et blanc faussement manichéen, la mise en scène se resserre sur les méandres mentaux du protagoniste et son obsessionnelle emprise. Malgré quelques longueurs et l'absence d'empathie avec ces anti-héros, l'intérêt intellectuel et cinéphile ne saurait s'étioler. Dense!
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2021
    Quand Kubrick raconte une histoire, on ne voit pas passer les deux heures et demi de ce noir et blanc d'apparence bien classique. Le sujet lui est tout sauf classique, issu en partie du roman éponyme de Nabokov. Le personnage de Humbert est effectivement de comportement pédophile, et l'actualité récente a levé le voile sur des faits similaires dans une proportion inattendue et dans des institutions respectables. Alors, comment le sujet pouvait-il être abordé il y a plus de soixante ans? Le film est pudique - pouvait-il en être autrement à l'époque- mais explicite sur les relations entre Humbert et Lolita. Chaque spectateur que Humbert invite à le suivre en tant que narrateur, se fera son idée. Sur le rôle de la mère - porté par Shelley Winters, héroine de la Nuit du Chasseur quelques années auparvant, ou celui de Quilty, joué par un Sellers caméleon-, dont les mœurs troublent rebuteront même Lolita, car à cette dernière, si aujourd'hui elle serait une icone chez Metoo#, quel implication lui donner vraiment? Elle a flirté dans le camp estival avant de coucher avec Humbert, elle quitte le dépravé et oiseux Quilty et finalement choisit un mari stable mais quelconque.
    Jamse Mason est royal de bout en bout, symbole d'européen cultivé face à l'américaine moyenne, pulpeuse, en manque de virilité et de reconnaissance.

    Lolita n'est pas un chef d'œuvre, car son thème en est trop casse-gueule, mais la maitrise de la mise en scène touche déjà le parfait. Seules les scènes en voiture avec le décor qui défilent maladroitement à l'arrière ont vieilli et échappé au génie d'anticipation technique habituelle de Kubrick.
    Cinéma version rénovée - novembre 2021
    Eselce
    Eselce

    1 200 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Je n'ai pas beaucoup aimé. La première partie est intelligente et nous montre le caractère de Madame qui nous fera vite comprendre "Telle mère, telle fille". Bien que longue, elle se termine par un accident inattendu mais crédible qui donne un nouveau souffle au personnage "Humbert". Les scènes d'humour sont loin d'être amusantes, arrivent trop tard et en nombre insuffisant dans le long métrage. (Scène du lit pliant). Les traits de caractères des personnages sont étirés à leur maximum et nous font perdre patience alors que nous assistons au final dès la première scène ! Loin d'être inoubliable pour moi, il fallait le voir à sa sortie.
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    En pleine Amérique puritaine, il est osé de la part de Stanley Kubrick de réaliser un film dont l'histoire tourne autour d'une romance entre une jeune fille de 14 ans et un homme d'âge mûr, qui plus est son beau-père. Il n'est donc pas étonnant que ce long métrage, à l'instar du roman dont il est tiré, ait choqué une partie du public. Kubrick a dû d'ailleurs lisser l'histoire afin d'éviter de voir son film censuré. Si le sujet de la pédophilie est explicite, on n'y voit jamais de scène réellement choquante. Le cinéaste se contentant de quelques ellipse compréhensible quand il le faut.
    Rien à redire sur l'écriture du scénario, sur la mise en scène et sur le jeu des acteurs et pourtant, "Lolita" ne m'a pas transcendé. La faute, peut-être, à une durée excessive et à quelques scènes redondantes. Il lui manque cet aspect mordant et dangereusement subversif que l'on pouvait s'attendre d'un sujet aussi tabou. Kubrick se serait surement plus lâché s'il l'avait réalisé dix ans plus tard, au début des années 70. Ce n'est donc, pour moi, pas une des oeuvre mémorable du cinéaste même si le projet est bon et courageux.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2020
    Nabokov, 7 ans avant le film, écrivit ce roman critiquant une société américaine bourgeoise et puritaine sur fond de pédophilie. Il participa à l’écriture du scénario avec Kubrick qui pour contourner la censure transforma la jeune fille de 12 ans dans le roman en jeune fille de 16 ans ; et rien que cette modification donne un accent différent et moins scandaleux au film. Sa « Lolita » devient une nymphette un rien allumeuse qui joue de ses charmes pour faire tourner la tête du prof de français de 30 ans son aîné hébergé par sa mère. De fait, même si une éventuelle liaison sexuelle entre les deux semble condamnable, elle est beaucoup moins scandaleuse, délictuelle et sulfureuse qu’avec une jeune fille de 12 ans. A 16 ans la Lolita de Kubrick est très consciente de ce qu’elle provoque et en joue et en tant que spectateur c’est délectable ; Sue Lyon avec une économie de mots mais des postures et des allusions suggestives met dans le mille à chaque fois. Et cela commence par sa première apparition à l’écran en bikini, scène du 7ème art devenue culte. Elle a dit qu’elle s’est entendue à merveille avec James Mason sur le tournage ; pas étonnant, ce dernier dans le rôle du prof de français perdant littéralement la tête devant cette « Lolita » inaccessible parvient même à être touchant. Et depuis une lolita a même fini par devenir un terme générique ce qui témoigne déjà de la puissance du film dans l’esprit collectif. Bref, ce prédateur sexuel en est pathétique, car pour rester près de la jeune intrigante, il finit par épouser sa mère, une mégère mi dévote mi dévergondée jouée par une actrice tout aussi géniale que les deux autres. Mais pathétique surtout car le vrai pédophile du film n’est pas le prof de français mais celui qui va lui ravir son objet de convoitise ; un scénariste fantasque dont Peter Sellers trace les contours et fait une composition extraordinaire entre Clouzot de la « Panthère Rose » et « Dr Folamour ». Le film fit couler beaucoup d’encre à sa sortie, 50 ans après, je ne le trouve pas si subversif que çà, car à l’instar du roman, avoir vieillie Lolita de 4 ans change totalement la lecture de l’histoire. L’axe central reste cette histoire d’attirance contre nature, mais c’est aussi et surtout un brûlot sur la génération précédent celle de Lolita entre puritanisme et appropriation des normes plus libertaires portées par la génération de leurs enfants. De fait, tous les adultes sont pathétiques dans ce film et pas uniquement le prof de français aux tendances pédophiles.
    A voir, car un film de Stanley Kubrick est toujours incontournable même si celui-ci est loin d’être le plus personnel et le plus dérangeant.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 octobre 2019
    Remarquable adaptation du roman de Nabokov, "Lolita" est l'occasion de revoir James Mason dans un de ses rôles les plus émouvants, confronté au génial Peter Sellers et à Shirley Winters, fantastique dans son rôle de harpie envahissante. La descente aux enfers du brillant professeur est narrée avec une implacable détermination par Kubrick, dont l'ironie souligne justement la vacuité de ce monde bourgeois ou pseudo-bourgeois, bienpensant et hypocrite. Sue Lyon, que l'on reverra notamment chez Huston et Ford, est inoubliable.
    7eme critique
    7eme critique

    459 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    "Lolita" est une jeune adolescente, incarnant la jeunesse, la fraîcheur, la beauté ou encore l'insouciance, et qui trouvera grâce dans les yeux d'un homme mur. Naît d'un simple regard, cette tentation inavouable, jugée malsaine mais pourtant si réaliste, deviendra dans le cas présent, incontrôlable, passionnelle, et même obsessionnelle chez cet homme. Un scénario parfaitement maitrisé, à l'écriture entraînante, et témoignant d'une approche juste, des prestations remarquables (le duo James Mason/Sue Lyon est impressionnant, sans oublier une mention spéciale pour Peter Sellers), une excellente bande son et une mise en scène à la photographie magnifique, Stanley Kubrick livre un sans faute pour ce film attendu au tournant. Le cinéaste s'attaque à un sujet compliqué (propice aux fameuses polémiques) en adaptant l’œuvre de Vladimir Nabokov, mais surtout en la remodelant afin de lui donner une dimension plus énigmatique et plus réfléchie (on peut faire confiance à Kubrick pour cet aspect). Le travail millimétré du cinéaste sur ce récit fera jaillir de nombreuses questions. En effet, ce fameux désir, malgré son interdiction capitale, relève t-il de la nature humaine ou de la maladie incurable ? Ou peut-être est-il simplement un fruit de l'évolution comportementale/sociétale ? Également, on ne sait pas si cet homme vient de subir un coup de foudre soudain et inattendu, ou s'il est récidiviste. En effet, quelle est la vraie raison de cette arrivée dans cette région et cette recherche de logement ? Vient-il de fuir une vie passée après que ses attirances sexuelles aient été démasquées ? Pourquoi fuit-il le regard de Lolita lors de sa première rencontre avec elle ? Était-ce la peur de retomber dans quelque chose qu'il a déjà vécu, ou était-ce simplement pour s'épargner un regard jugé trop insistant et donc une potentielle gêne vis-à-vis de la mère ? C'est autant de questions qui ne trouveront pas de réponses précises, de quoi laisser planer le doute quant à la véritable interprétation sur le cas de cet homme. Même s'il y aura des phrases ou des comportements qui en diront long sur ses intentions, il n'y aura pas de preuves explicites pour ranger cette personne dans telle ou telle case. Le film joue donc la carte de l’ambiguïté, en nous amenant à nous questionner sur la véritable condition de cet homme. "Lolita" nous touche donc par les questions qu'il soulève et le désarroi qu'il installe. Partant pourtant instantanément avec un point de vue radical à la découverte du thème, le spectateur sera finalement amené à entamer une réflexion plus profonde dans le cadre de cette histoire, si finement menée qu'elle en viendra à titiller une certaine compassion vis-à-vis de cet homme, souffrant, et subissant l'emprise de ce désir honteux et inavouable. Une adaptation très pudique de l’œuvre "Lolita", laissant de côté la nudité et le moindre baiser au profit d'un climat plus psychologique. Kubrick n'a pas choisi ce sujet par hasard, le cinéaste réussit, de par son traitement, à rendre cette œuvre plus profonde et plus complexe que le simple péché obsessionnel.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    94 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    Pendant longtemps "Lolita" a été considéré comme le moins bon film de Kubrick. Pourtant, le quatuor Lyon-Mason-Winters-Sellers est exceptionnel. Le principe de commencer par la mort de Quilty (le final n'étant que plus fort) confère au film une puissance dramatique que n'égale pas la version d'Adrian Lyne, pourtant intéressante à plus d'un titre. Dans le film de Kubrick, on perçoit cependant mieux la dimension érotique, Sue Lyon étant beaucoup plus fascinante que Dominique Swain, qui pour le coup est moins suggestive. Quant au personnage de Humbert, son anéantissement et sa folie sont également plus perceptibles et plus finement dessinées que dans le remake, malgré l'immense talent de Jérémy Irons. Mason et Sue Lyon ont immortalisé Lolita au cinéma.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2014
    Lolita est un grand film, quasi chef d'oeuvre: évidemment osé pour l'époque mais pas choquant, avec des acteurs exceptionnellement performants, Kubrick mélange les genres et raconte une histoire passionnante et prenante. Tout est soigné à l'image de la musique et des scènes parfaitement filmées et stylées.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    62 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2012
    J'avais particulièrement été marqué par la lecture du roman de Nabokov et j'ai eu le plaisir de voir que Kubrick a choisi de l'adapter en se donnant une certaine liberté. Certes, le film est bien moins étoffé que le livre mais Kubrick fait des choix judicieux qui lui évitent de livrer une oeuvre beaucoup trop dense et lourde. Beaucoup de choses sont éludées, beaucoup d'épisodes supprimés mais le principal reste là. James Mason incarne un Humbert Humbert obnubilé et déterminé, tout comme le film, et la Lolita de Sue Lyon est bien moins provocatrice et frivole que chez Nabokov mais elle se fait support des fantasmes et des obsessions de Humbert. Enfin, Peter Sellers est tout simplement génial.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 août 2019
    Revu sur grand écran, LOLITA est une superbe adaptation du roman de Nabokov. Kubrick a bien remanié le scénario du romancier, mais il a su capté l'essence et l'esprit du livre. Si le film peut sembler un peu édulcoloré, il faut tenir compte du fait qu'à l'époque, en 1962, le film n'aurait pas pu voir le jour si l'âge de l'héroîne n'était pas passé de 12 à 15-16 ans, il aurait été considéré comme un éloge de la pédophilie. Or la mise en scène de cette relation subversive entre un quinquagénaire et une adolescence mineure n'en demeure pas moins osée, le film ayant tout de même choqué et scandalisé à sa sortie. Le cinéaste sait déjà à merveille brouiller les pistes, oscillant entre la tragédie et la comédie dramatique, tour à tour drôle, cynique, troublant, et émouvant. Il cultive déjà aussi l'art du non-dit, des sous-entendus, qui deviendra l'une de ses marques de fabrique. Sue Lyon est excellente, ambigue entre innocente et perversité. James Mason n'en est pas moins brillant en pervers amoureux. Ils transmettent un érotisme et une sensualité palpable, ainsi qu'une sensibilité à fleur de peau, étonnante pour un réalisateur généralement considéré comme froid.
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