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    La Planète des Singes - Suprématie
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    4,0
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    959 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 septembre 2017
    vraiment mauvais, mise en scène nul, réalisation faible, musique d'opérette.
    peu d'inspiration.
    moralisme à deux balles, scène attendu
    Caine78
    Caine78

    5 986 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    Troisième et dernier volet de cette nouvelle saga de « La Planète des singes », « Suprématie » apparaît dans la lignée des précédents, au moins en matière de qualité. Il y a même peut-être une légère montée en puissance concernant les titres, d'autant qu'on sait gré aux scénaristes de parvenir à trouver une histoire vraiment différente à chaque fois, empêchant l'impression de lassitude qui aurait pu s'installer. De plus, techniquement et visuellement cela reste très propre, très soigné, avec un vrai sens du spectacle tout en prenant un minimum soin des personnages (celui d'Amiah Miller est une belle trouvaille) et de leurs motivations, le parti pris évident pour les singes pouvant paraître un peu manichéen, mais offrant un regard différent et intéressant en comparaison des blockbusters habituels. Dommage qu'en définitive, le film ne m'ait pas emporté plus que ça. J'apprécie la démarche, la force de certaines images (la traversée sous la neige avec cette musique imposante : vraiment pas mal), sans jamais réellement m'enflammer. Peut-être cette numérisation des singes avec lesquelles j'ai vraiment un souci, ou cette difficulté qu'a Matt Reeves à nous impliquer corps et âme dans la bataille, quelques soucis de cohérence spoiler: (la petite fille se baladant dans le camp comme à l'hôtel, l'évasion finale rondement menée)
    empêchant également l'œuvre de se situer au sommet de la hiérarchie des blockbusters hollywoodiens récents, comme en témoigne le protagoniste (bien) incarné par Woody Harrelson : gros potentiel, intéressant, sans parvenir à être aussi marquant qu'il ne le devrait. Reste qu'en matière de spectacle intelligent, mené avec talent et sobriété, avec ce qu'il faut d'enjeux et de modernité dans le propos, « La Planète des singes : Suprématie », n'oubliant nullement son glorieux ancêtre de 1968, apparaît comme l'une des grosses productions de qualité en cette année jusqu'ici plutôt moyenne.
    selenie
    selenie

    5 407 abonnés 6 007 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2017
    On remarque plusieurs références dont "Apocalypse Now" (1979) et "Les Sentiers de la Gloire" (1957). On reste une nouvelle fois ébloui par les effets spéciaux, la performance capture est sublime jusqu'au moindre poil primate et on a gagné encore au niveau émotion, à tel point que Reeves insiste lourdement sur les regards des singes avec longueurs, ralentis et pathos de circonstances. Mais surtout le scénario, s'il reste très prenant, est plombé par 2-3 rebondissements illogiques. Néanmoins on reste scotché au siège par le réalisme et l'émotion qui en découle. Le film surnage clairement grâce à ça. Note généreuse...
    Site : Selenie
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    165 abonnés 1 427 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2017
    Le meilleur volet qui surpasse de loin le deuxième. Émotions garanties du début à la fin et qui s'achève en bouclant la boucle... César restera dans les mémoires.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 octobre 2017
    Commençons par le positif:
    Les effets spéciaux, en particulier des visages sur les singes. C'est à peu près tout.
    Film d'une lenteur incommensurable, épaulé par une musique vue et revue, dont pas mal de notes sont pompées sur de grandes compositions.
    Un film qui nous amène insidieusement dans la bien pensance et le politiquement correct, avec une diabolisation de l'humain, supérieur au singe, et un message pour rappeler les "erreurs" du passé.
    Un film niais et lourd, bourré de malfaçons incroyables (l'évasion des singes, l'inefficacité voire l'idiotie des soldats incroyable, pour ne citer que ça).
    Bref, un navet sur-encensé par la critique aveugle.
    THE-CHECKER
    THE-CHECKER

    101 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2017
    Dernier volet en demie teinte pour cette saga simiesque malgré des qualités narratives et techniques indéniables (les singes de WETA sont démentiels!!).

    Focalisant son discours du seul point de vue des primates, le film de Matt Reeves pèche par une approche bien trop communautaire à mon goût, faisant d'un Caesar une figure mi Christique (tel un Jésus crucifié pour sauver son peuple) mi Messianique (Moïse libérant les siens de la tyrannie de Pharaon pour les mener vers la terre promise à laquelle il n'a pas accès...) sur fond de camp de concentration Nazi (on pense presque au "Pianiste" de Polanski en voyant le gorille allié avec les tortionnaires de son espèce...) propre à emporter l'adhésion inconditionnelle d'un public pas nécessairement venu payer sa place pour se faire bourrer le mou une fois de plus!

    Car en considérant les actions humaines du film comme illégitimes (les singes ne faisant donc que "se défendre"...), d'autant plus que dans ce cas elles sont menées par un ersatz du colonel Kurtz (Malron Brandon dans Apocalypse Now) totalement illuminé (genre spoiler: le type prêt à sacrifier son propre gosse
    pour "la cause"...) , difficile de ne pas se sentir abusé intellectuellement par un discours aux bons relents manichéens (ce qui n'est jamais bon), comme si entre être un singe et un "humain animalisé" (faisant par conséquent des singes les vrais "Humains" les autres étant des "bêtes") il n'y avait aucune alternative (hormis le statut de "nova" la "gentille" petites filles adoptées par les singes) qui ne force à prendre part d'un coté comme de l'autre (n'y a t-il pas assez de place pour tout le monde?

    Un film bien trop orienté pour être honnête donc, d'autant plus dommage que l'opus précédent était beaucoup plus nuancé...
    Yves G.
    Yves G.

    1 272 abonnés 3 280 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 octobre 2017
    Caesar, le chef des singes, décide de lancer une vendetta personnelle contre le colonel McCullough qui a tué sa femme et sa fille.

    Mon résumé est bien court ? C'est que le scénario de ce troisième volet du reboot de l'indépassable chef d’œuvre de 1968 avec Charlton Heston est indigent.

    Mais revenons un instant en arrière.
    En 1963 le Français Pierre Boulle écrit un bref roman de 270 pages qui devient immédiatement un best-seller. Les droits sont achetés par Hollywood qui le porte à l'écran en 1968. Le film est un succès mondial. Sa scène finale - qui ne figurait pas dans le livre - est restée dans toutes les mémoires. Des suites, de plus en plus médiocres, sont tournées en 1970, 1971, 1972 et 1973. En 2001, Tim Burton en refait l'adaptation. Il est de bon ton d'en dire du mal. "La Planète des singes" serait un accident de parcours dans la filmographie éblouissante du grand réalisateur. Pourtant, il n'est pas si mauvais. Sa scène finale, sans égaler celle de 1968, n'est pas sotte.
    En 2011, Hollywood décide de redémarrer ("rebooter") la franchise. Trois films sont prévus qui raconteront comment les Singes sont devenus les maîtres de la Terre. Leur titre a manifestement plongé dans la confusion la plus absolue leurs traducteurs français. "Rise of the Planet of the Apes" a été traduit "La Planète des Singes : Les Origines". "Dawn of the Planet of the Apes" devient "L'Affrontement". Et le troisième opus, "War of the Planet of the Apes" est traduit "Suprématie". J'avoue un certain désarroi. Voire un léger agacement.

    Mais le plus grave n'est pas là. "La Planète des singes" repose sur un mécanisme simple et formidablement efficace : le renversement des hiérarchies biologiques ou raciales. L'homme détrôné de sa place centrale est remplacé par un animal de cirque. Or ce ressort a été totalement abandonné dans le dernier épisode. Caesar est devenu humain, trop humain. C'est un personnage en quête de vengeance. Une vengeance qu'il veut exercer contre un humain qui, lui, est réduit au rang d'une brute animale ivre de violence.

    "La Planète des Singes : Suprématie" a coûté 150 millions de dollars. Pour ce prix là, on en a sans doute pour ses yeux en guise d'effets spéciaux de chimpanzés filmés en motion capture, de combats et de batailles. Mais ce déploiement extravagant de moyens n'a aucun sens s'il est au service d'un scénario étique qui a perdu de vue les fondamentaux de la série.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 893 abonnés 12 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    A l'exercice pèrilleux de la trilogie, "War for the Planet of the Apes" finit en beautè! Non seulement c'est le meilleur volet de la sèrie mais surtout c'est un film qui raconte une histoire palpitante et èmouvante! Matt Reeves souhaitait crèer une sorte de dernière partie mythique aux aventures de Cèsar à l'aube d'une guerre que ce dernier ne voulait pas! Une guerre qu'il n'avait pas dèclenchèe! C'est Koba qui l'avait dèclarèe! Pour la première fois, le film est du point de vue des singes! L'idèe de marier des formes de cinèma classiques, avec une technologie de pointe pour raconter une histoire imaginaire, rappelle certains films de Akira Kurosawa et Sergio Leone! Utilisation très impressionnante d'une technique de pointe (la capture de performance laisse pantoise en conservant la performance) pour faire des protagonistes des singes afin de vivre cette expèrience troublante où l'on regarde une histoire classique avec une collision entre personnages qui ne sont pas humains, mais auxquels on s'attache particulièrement comme s'ils ètaient humains! Le rèsultat à l'ècran est diablement spectaculaire et on ne s'ennuie à aucun moment! L'aspect èmotionnel l'emporte dans une aventure à couper le souffle! Ave Cèsar...
    scrat28
    scrat28

    69 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2019
    Un 3ème opus incroyablement maîtrisé, soigné dans tous ses détails. On est bien loin des suites réalisées en pilote automatiques avec pour seul objectif d'amasser un maximum de pognon, ici le spectateur est pris totalement à contre-pied, avec une histoire bien loin de ce qu'on aurait imaginé, et des thèmes durs abordés de manière radicale - très rare dans les blockbusters de nos jours. Visuellement c'est absolument bluffant, et puis la grande force du film vient des émotions transmises au spectateur; c'était pour moi le gros point faible du 2ème opus que j'avais trouvé trop froid, ici il a été corrigé, pour livrer un film qui se rapproche de l'excellence à tout point de vue. Courez-y!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 août 2017
    Franchement pas déçu un super film qui fini cette belle trilogie. Pour ceux qui critique le film pour manque d'action passé votre chemin et aller voir d autre film sans histoire . Pour ceux qui aime les films avec une belle histoire et intelligent qui fait réfléchir je vous le conseille
    dagrey1
    dagrey1

    86 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2017
    Le singe César vit dans la forêt avec les siens. Il doit défendre le groupe contre une armée humaine dirigée par un colonel fanatisée prônant leur destruction.

    La planète des singes: Suprématie est un film de Matt Reeves sorti en 2017. Ce dernier volet vient clore la trilogie commencée avec la planète des singes, les origines.

    Matt Reeves signe ici un film d'action efficace, plein de suspense et d'émotions.

    Attention, la critique qui suit contient un certain nombre de spoilers.

    S'appuyant toujours sur des effets spéciaux et des maquillages remarquables, Le film raconte comment un groupe de militaires dissidents veut asservir les singes tout en se rebellant contre le pouvoir central des hommes. A leur tête, un homme déterminé, le colonel (Woody Harrelson) conscient que le virus a muté et que l'homme est en train de régresser. Il est prêt à toutes les extrémités pour enrayer la maladie, notamment à se retrancher dans une forteresse avec son dernier carré de partisans.

    Ce troisième opus se hisse au niveau du premier.

    spoiler: Réalisé d'après un script efficace de Mark Bomback, le film raconte l'emprisonnement de la tribu de Cesar, le conflit qui oppose ce dernier au colonel et le coup de pouce du destin qui permettra à la tribu de reprendre son exode. Le film s'appuie sur une interprétation excellente d'Andy Sirkis (Cesar). Woody Harrelson était l'interprète rêvé pour incarner le colonel, dernier "ultra" du genre humain rêvant d'enrayer la chute irréversible d'une espèce qui, à force de jouer avec la science et de se prendre pour Dieu, a causé sa perte. A la périphérie de ce duel, le réalisateur a donné un certain relief à Nova (Amiah MIller), la petite fille muette recueillie par le groupe de Cesar et à Bad ape (surnommé sur les forums "le singe rigolo") simultanément astucieux (ce chimpanzé adore porter des vêtements de ski... c'est bien vu quant il fait froid) et "beta" (les jumelles à l'envers...).

    Gravite toujours à proximité de César, le sage Orang Outan Maurice (Karin Konoval), toujours aussi sensible et attachant.

    Suprématie comporte de très bonnes scènes de guerre telle que la bataille finale entre les hommes et de grands moments d'émotions. Le film est sublimé par les scènes d'affrontement psychologique entre César et le colonel que tout oppose. Certains reprocheront le "faux plat" de la période d'emprisonnement de Cesar et des siens, ce qui personnellement ne m'a nullement gêné.

    Le film est servi par une bande originale efficace de Michael Giachinno.

    Ne boudons pas notre plaisir, compte tenu des sorties cinéma de cet été, aussi ternes que la météo, La Planète des singes : Suprématie est le Blockbuster de cet été qui vient clore une très belle trilogie.

    Reste à savoir quels sont les projets des studios pour la suite des aventures issues du roman de Pierre Boulle.
    T-Tiff
    T-Tiff

    71 abonnés 1 163 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2017
    La trilogie de "La Planète des Singes" se termine avec brio par "La Planète des Singes - Suprématie". Le film boucle l'histoire initiée par "La Planète des Singes - Les origines" et se place dans la droite lignée de "La Planète des Singes - l'Affrontement" avec pour la deuxième fois Matt Reeves aux commandes. Andy Serkis est toujours incroyable dans le rôle du singe Caesar, il parvient à donner un formidable sentiment de puissance au personnage, sentiment que dégage aussi l'ensemble du film. Par ses musiques, ses paysages, ses effets spéciaux absolument géniaux, le film acquiert définitivement ce caractère grandiose, qui fait de lui à la fois un film de grand spectacle, mais également un film intelligent. Car le film ne s'embourbe pas dans le simple manichéisme où les singes seraient les gentils et les humains les méchants, l'inverse de la saga initiée par Franklin J. Schaffner. Ici chaque camp a ses motivations propres qui sont toujours légitimes, mais évidemment notre cœur balance en faveur des singes. Woody Harrelson, souvent à la limite d'en faire trop dans le rôle du Colonel, s'en sort finalement plutôt bien. On regrette tout de même qu'il n'y ait pas de véritable confrontation directe entre les Hommes et les Singes comme pouvait le laisser présager le titre. La première partie du film est incroyable de justesse, jouant à merveille la carte émotion. Le suspense est également présent. La fin est assez touchante, mais laisse perplexe quant à la possibilité d'une suite. Chapeau bas en tout cas à toute l'équipe de "La Planète des Singes" qui aura réussi à faire une parfaite trilogie s'achevant magnifiquement avec "La Planète des Singes - Suprématie".
    Le Guerrier
    Le Guerrier

    62 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 mai 2020
    OUK? OUK OUK OUK! HONK! Préparez vous y car ce sera quasiment les seuls "dialogues" auxquels vous aurez droit dans ce film qui est par ailleurs un immense cliché: les très gentils singes contre les méchants humains racistes qui méritent leur sort (je vous laisse deviner qui gagne?). A noter que sur l'affiche de allociné on voit écrit "pour l'humanité" et "pour la planète", je ne vois pas ce que ça vient faire là dedans, on parle tout de même d'extermination de l'humanité...(par des singes c'est là que c'est risible car s'ils devenaient la nouvelle espèce dominante sur Terre ils développeraient sans doute une culture très proche de la notre vu les similitudes retrouvées dans les diverses études réalisées par des primatologues (ils font la guerre, des échanges commerciaux etc...))
    ollavatelli
    ollavatelli

    48 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2017
    Planète des singes Suprématie est un très bon film continuellement dans la lignée de ces prédécesseurs. Sans être un gros chef d'œuvre, cet opus démontre de bonnes qualités et surtout dans l'équilibre des deux autres. C'est assez rare de nos jours de tenir une trilogie aussi équilibrée. Cet opus nous proposera encore de bonnes scènes touchantes, des singes toujours aussi captivants, un scénario bien écrit et de bonnes scènes d'actions.

    Le film débute justement sur une scène d'action déjà assez violente et intriguante (des singes dans l'autre camp). Ce sera toujours un plaisir de revoir très vite après Caesar et ses amis les plus fidèles. Il faudra peu de temps pour découvrir une première scène bien sombre et bouleversante. Clairement, on ne va pas se mentir que c'est l'opus le plus noir de cette trilogie. L'affrontement était déjà une petite introduction à cette ambiance plus sérieuse. Il en sera plus difficile de décrocher un sourire. Même si c'était bien essayer de décomplexer avec un certain nouveau singe Bad Ape assez amusant mais le spectateur ne fera sans doute pas trop attention à lui tant l'histoire est prenante et sérieuse. Les relations touchantes, ou les passages marquants, hommes-singes sont moins présents mais on appréciera le rôle de la petite fille muette au cours du film. Mise à part ça, le film de concentre vraiment sur ce que Caesar voulait : protéger les singes et les rendre solidaires.
    La base du colonel fera penser à une base nazie entre le drapeau et certaines idéologies de folies (génocide, homme non malade comme être supérieur, camp de travail). Cette impression m'a plu.
    Sur certaines idées, le film se démarquera donc des autres (l'émotion et les relations) mais sur d'autres ça sera identique (ça parlent encore d'évasion : dans les Origines, l'affrontement et celui-ci les singes sont encore enfermés). C'est dommage qu'on reste au niveau de l'action et du suspense quasiment dans la même ambiance. Le film souffre de certaines facilités qui plus est (la petite fille qui s'infiltre aussi facilement sans se faire remarquer dans la base par exemple).
    Hormis la dernière demie heure assez bluffante, le reste est assez simple et linéaire. Il n'y a rien d'extraordinaire et même les enjeux autour des personnages sont moins percutants que pour le précédent qui mélangeait confiance, trahison et relations intéressantes entre hommes et singes. La dernière demi-heure est par contre excellente : un peu de stratégie, de l'action intense et une scène de neige impressionnante. La fin est très touchante.

    La planète des singes Suprématie est donc un très bon film de qualité quasiment identique que ces prédécesseurs avec une préférence pour ma part pour les deux premiers. Objectivement les trois films se valent mais subjectivement j'ai été un peu moins bluffé que pour les deux autres films.
    Thibaud G
    Thibaud G

    40 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 août 2017
    DECEVANT ! Quel naufrage que ce film que j'attendais impatiemment ! Je suis fasciné pourtant par l'univers de La Planète des singes dont j'ai vu tous les films depuis les années soixante jusqu'à la série qui a bercé ma jeunesse. J'avais adoré le reboot plein d'imagination. Ici, il n'y a rien à en tirer : c'est répétitif, lourdaud, lent, on se trouve réduit à regarder un affrontement entre quelques centaines de primates et d'humains, je m'attendais à un choc de civilisations terrible, à la défaite ultime du genre humain qui a tout fait pour en arriver là. C'est petit, sans ambition, jamais anxiogène, souvent mièvre et larmoyant. Les allusions à "Apocalypse now" sont ridicules et soulignent le gouffre qui sépare un chef-d'oeuvre d'un film de série. Seul le rapprochement entre le traitement réservé aux singes et les camps de concentration nazis est intéressant, c'est peu, trop peu. C'est dans ce sens qu'il aurait fallu creuser...
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