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    La Planète des Singes - Suprématie
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    959 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 août 2017
    La Planète des singes va conclure sa saga. Après deux premiers films de haute volées, surprenants car non attendus. Ils ont relever toutes les attentes et s'affirment comme une référence des blockbusters de ces dernières années. Qu'en est-il de l'apothéose? La suprématie aura t-elle lieu? La bande annonce fait sacrément envie en tout cas. La première partie est bonne, scène de combats superbes et histoire haletante. César face au colonel, très bien interpréter par Woody Harrelson, dans une atmosphère de fin de règne humain. L'être humain doit lancer ses dernières forces dans la bataille pour survivre face à des singes plus intelligents que jamais. Pendant 1h30 on est captiver. spoiler: A partir de l'arrivée dans la base militaire le film ralentit totalement, des longueurs, des séquences qui tournent en rond
    . La seconde partie est décevante. J'attendais énormément de ce troisième opus étant un grand fan des deux premiers. Pendant tout le film j'espérais le combat final, celui entre les humains et les singes. La BA donnait l'impression qu'il allait être fou. Un duel unique pour une suprématie. Une ambiance folle et un combat inoubliable. Eh bien non. La baston qu'on annonçait n'aura jamais lieu. spoiler: On aura le droit à une bagarre entre deux armées qui se tirent dessus à coup de missiles avec des singes qui se tirent de la prison en secred
    Une déception gigantesque, on s'attendait à un final incroyable, un final qui marque les esprits. On aura le droit à une fin raté . Pas à la hauteur de l'attente. Là où la planète des singes l'affrontement arrivait à tirer son épingle du jeu par ces scènes merveilleuses de guerre entre humain et singe, suprématie se rate totalement. spoiler: L'avalanche qui décime toute l'armée alors qu'il vienne juste de démolir la base, rarement vu plus facile et plus naze comme conclusion
    Au final Suprématie conclue l'une des meilleurs saga des années 2010. malheureusement la fin laisse un arrière gout de gâchis. Ce film aurait pu être un chef d'oeuvre, il est juste pas mal. Terriblement frustrant.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 août 2017
    Bon bah… Pas de surprise au fond. On ne pourra pas reprocher à ce troisième opus de cette nouvelle saga « la planète des singes » de ne pas être cohérent et raccord avec ses deux précédents épisodes. En cela, je pense du coup que ceux qui ont su apprécier la dynamique et l’esprit mis en place entre les épisodes « Rise » et « Dawn » s’y retrouveront pleinement avec ce dernier épisode aux allures de conclusion. Mais bon, malheureusement, cela veut dire aussi que ceux qui avaient décroché entre le premier et le second volets risquent de leur côté de trouver le temps sacrément long… Et ce fut mon cas ! Alors ce n’est pas que je ne lui trouve pas de mérites à cette « planète des singes : suprématie », bien au contraire ! On a quand même à faire là à un film propre qui sait retenir ses coups et ménager ses effets. A une époque où les grands studios se disent que le pognon doit se voir à chaque seconde avec des effets visuels ébouriffants et des musiques pompières à gogo, cela fait du bien de tomber sur un film comme ça qui est économe dans le mot, qui sait marquer des temps, qui pense la plasticité de ses plans autrement que comme de simples démonstrations numériques… D’ailleurs, s’il fallait parler de démonstration numérique, je pense que le film illustre au mieux ce qu’elle doit être. On dit souvent qu’un bon effet spécial c’est celui qui sait se faire oublier, eh bien c’est (presque) le cas dans cet épisode. Au moins dans ce film, chaque plan et chaque jeu d’acteur est pensé pour être au service de l’intrigue et non pour être au service de la seule démonstration. Donc oui, ajoutons à cela une atmosphère qui a quand même quelque-chose pour elle, et on pourra se dire qu’on a clairement de quoi défendre cette « planète des singes » et ressortir de là sans avoir l’impression qu’on a perdu son temps… Malgré tout, je ne vais pas vous mentir non plus – et malgré toutes les qualités que je viens d’énoncer – ce film il me laisse aussi froid qu’après un bain de minuit pris à Malo-les-bains en plein hiver… Moi, ce qui me choque avec cette « planète des singes » c’est qu’au fond elle n’a pas grand-chose à dire. C’était déjà le cas dans l’épisode précédent : passé l’allégorie de la conquête de l’Ouest par l’homme blanc sur les Amérindiens, il n’y avait plus rien. Eh bah là c’est pareil : à part nous sortir une nouvelle allégorie – ce coup-ci avec la situation des Juifs lors de la Seconde guerre mondiale – moi je ne trouve rien d’autre en termes de propos dans mon écran radar… Parce qu’au-delà de ça, l’intrigue ne comporte quand même vraiment pas grand-chose et met en plus des plombes à se déployer… L’exposition passe encore, mais alors tout ce qui concerne ensuite spoiler: la traque
    puis spoiler: la captivité
    , mais c’est d’un longuet ! Et qu’est-ce qui s’y dit finalement ? Qu’est-ce qu’on apprend des personnages ? Qu’est-ce que leur parcours nous révèle ? On nous dit à la fin que César spoiler: était quand même un sacré chef et que personne n’oubliera ce qu’il a fait… OK mais en quoi c’était un grand-chef ? A quel moment a-t-il été confronté à un dilemme ? A quel moment a-t-il dû assumer une erreur ? Tout le film nous rabâche le fait qu’il est guidé par la vengeance et qu’en cela il se rapproche de Koba. Mais où est-ce qu’il a lutté ? Où est-ce que son attitude vengeresse a impacté positivement ou négativement sa communauté ? Parce que bon, s’il n’était pas parti pour trucider le colonel, il se serait fait capturer comme tout le monde et on aurait gagné trois-quarts d’heure de film ! De même, le fait d’avoir sauvé la petite ne lui apporte rien au fond ! Certes c’est elle qui apporte de l’eau et de la nourriture à César lorsque celui-ci est captif… Mais bon, ça aurait été un singe ça ne changeait rien ! Idem pour la poupée contaminée… Le fait que le colonel soit finalement condamné par le fait d’avoir contracté la maladie permet d’éviter à César d’avoir à faire un choix. Le colonel montre son envie manifeste de se suicider. Et s’il ne l’avait pas fait, ses hommes l’auraient tué. Donc encore une fois, les choix de César sont anecdotiques dans ce film. Au fond, tout ce qu’il a fait, c’était d’être reconnu comme chef par la communauté, rien de plus… On retire César de l’intrigue, il se passe quasiment la même chose. Qu’il s’agisse de l’exploration du nouveau monde, du sauvetage de la petite fille ou de l’évasion, rien ne relève de son ressort au final. Tout est le produit ou l’action de tiers… Mais bon, l’histoire nous dit donc qu’il aura su être un grand chef… Soit. En quoi, on ne saura jamais. Mais il l’a donc été. Soit. Voilà bien un truc que (ne) nous aura (pas) appris la saga !
    Et le problème, c’est que ce problème que j’ai avec la narration qui tourne autour de César, c’est qu’elle peut s’étendre au final à l’ensemble de l’intrigue. Parce qu’au fond, là aussi sur l’ensemble du film, que s’est-il passé ? S’il y a eu épopée, qu’en est-il ressorti ? Que nous a-t-il été dit au travers de cette lutte pour la survie ? Moi j’ai beau chercher, je ne trouve rien. J’en suis même arrivé à me dire une chose toute bête durant le film. Si on avait raconté la même histoire, mais en remplaçant les singes par d’autres humains, aurait-on vraiment trouvé un intérêt quelconque à la raconter ? 2h20 juste pour dire « spoiler: bah voilà il y a deux peuples dont un qui veut en exterminer un autre. Le peuple plutôt gentil essaye de fuir mais se fait capturer. Du coup il s’échappe et il survit. Fin.
    » C’est triste à dire, mais moi, dans cette « Planète des singes », je ne vois rien de plus que ça. D’ailleurs, pas mal d’inconnues sont finalement laissées en jachère jusqu’au générique final. Et même si la scène finale (j’entends par là spoiler: la grande bataille
    ) peut se vanter d’avoir un brin d'élan et de fougue, elle débouche elle aussi sur une solution de facilité qui évacue toutes les questions qu’on aurait pu être en droit de se poser ( spoiler: Parce que bon, présenté comme c’est, le film a l’air de nous dire : « bon tous les humains de la planète qui pouvaient être menaçants sont morts dans l’avalanche donc les singes vivront heureux et en paix pour toujours… » Les femmes et les enfants qui n’étaient pas au combat, visiblement on s’en fout. Ce que le virus va produire sur eux, visiblement on s’en fout aussi. Ce qui se passe sur les autres continents, visiblement on n’en fout tout autant… Franchement, si le but de la conclusion c’était d’aboutir à un truc du genre « les singes et les humains inversent leurs places », pour le coup je pense que ça aurait clairement mérité d’être développé bien plus profondément que ça et pas être torché comme ça en seulement cinq minutes !
    ) En somme, j’ai beau reconnaître de réelles qualités formelles à ce film, je ne peux – encore une fois pour cette saga – que rester dubitatif sur le fond. Sur ce point, pour moi, cette « planète des singes » ne dénote finalement pas tant que cela du reste de la production. Cela reste en fin de compte qu’une simple démonstration technique, certes propre cette fois-ci, qui n’est au service d’aucun véritable propos ni d’aucune véritable démarche… Et c’est tout le paradoxe. Je disais tout à l’heure que le mérite de ce film était de mettre sa technique au service de l’intrigue. Mais l’intrigue elle-même ne semble rien vouloir dire, si bien qu’elle donne l’impression de n’exister que pour servir la démonstration technique. Etrange paradoxe donc d’un blockbuster qui finalement fait aussi peu que les autres, tout en le faisant mieux… Après tout, c’est peut-être aussi ça l’identité de cet Hollywood du début XXIe…
    ffred
    ffred

    1 497 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2017
    Dernier volet de la trilogie du reboot-prequel de La planète des singes initiée par Les origines (2011) et suivie de L’affrontement (2014). A l’image de ces deux premiers opus, Suprématie est une réussite sur tous les plans. Peut être un peu moins niveau scénario, tout est un peu plus attendu et cousu de fil blanc ici. Mais l’important est que l’on passe un excellent moment devant un blockbuster techniquement parfait, distrayant et prenant, tout en nous faisant toujours réfléchir sur l’humanité et son devenir. L’émotion est également toujours présente, tout comme une belle noirceur. D’entrée on prend fait et cause pour les animaux (qui ne le sont plus vraiment). Matt Reeves reprend du service aux manettes de la mise en scène, c’est toujours solide et très bien maitrisé. Andy Serkis est lui aussi de nouveau parfait en singe César (seul acteur tête d’affiche présent sur les trois films). Woody Harrelson est comme, d'habitude aussi, très bien dans le rôle du méchant. Au final, une super production intelligente, divertissante et spectaculaire devant laquelle on prend beaucoup de plaisir. Sans doute l’une des meilleures de l’année...
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    591 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2017
    Le dernier opus de cette trilogie revenant sur les origines de "La planète des singes" est sans doute le meilleur et apporte avec conviction un miroir sur nos propres guerres, à l'image d'un cercle vicieux qui se reproduirait sans cesse où l'Homme n'apprendrait pas de ses erreurs passées. Après un bref résumé efficace permettant de nous restituer dans le contexte, on rentre in-situ dans la guerre entre les singes et les hommes, les premiers voulant vivre en paix et les seconds considérant les singes comme une menace pour l'Humanité. Honnêtement, je pensais que j'allais m'ennuyer mais je n'ai pas vu le temps passer et j'ai trouvé cette confrontation percutante et réaliste. La communauté des singes est brillamment interprétée et les relations sont touchantes et sincères, au point qu'ils en deviennent plus humains que les Hommes qui se montrent habités par la peur. Je pense qu'Andy Serkis réalise la meilleure performance d'un personnage en motion-capture ! En effet, César est un personnage complexe et profond, à la fois impulsif et violent lorsqu'on s'attaque à ses proches mais aussi très aimant et sensible avec ses derniers. C'est un personnage au vécu dense et mouvementé : l'épopée pour un personnage qui forge l'Histoire. Il y a une palette d'émotions impressionnante auprès de chaque singe qui ont tous une personnalité et des tempéraments différents ce qui permet au spectateur de s'y attacher très facilement et d'être pour le coup affligé par la violence gratuite et irréfléchie des Hommes. Woody Harrelson dans le rôle du grand méchant, nous rappelle Ralph Fiennes dans "La liste de Schindler" et nous effraye dans des scènes de confrontation bien écrite et ambiguë qui révèlent les raisons de son embrigadement. Le parallèle et les références à la seconde guerre mondiale sont évidents : les camps et les rudes conditions de travail, les collabos, les slogans ("un bon singe est un singe mort"),... J'ai aussi repensé à "Chicken Run" où les poules tentent de s'évader du poulailler ! La tension est maintenue et le rythme ne s'affaiblit jamais au point qu'on ne pense pas à regarder l'heure une seule fois, et ça, pour un film de cette durée, c'est quand même bon signe ! Bon, il y a néanmoins quelques incohérences dans l'intrigue, surtout sur le détail du virus qui rend les hommes muets : les effets et les conséquences de cette maladie sont peu claires et de plus, on a aucune autre information sur la situation dans le reste du monde donc est-ce vraiment les singes qui dominent la Terre à la fin ? Seule une suite pourrait nous le confirmer, ou bien c'est au bon vouloir de l'imagination du spectateur. Il faut également mentionner une fin étonnante et émouvante qui clos en quelque sorte la saga. En conclusion, il faut dire que ce film ne manque de rien et répond à tous les critères : de nombreuses scènes d'action tout en étant touchant, ainsi qu'une touche d'humour dans un contexte de guerre qui nous rappelle fortement notre Histoire passée. Pour un troisième opus et un blouser de l'été, c'est une réussite !
    Ti Nou
    Ti Nou

    405 abonnés 3 355 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2017
    Matt Reeves confirme la bonne impression laissée par l’épisode précédent. Il conclut la trilogie de belle manière en se centrant davantage sur le parcours de son personnage principal et des singes en quête d’un endroit où vivre en sécurité que sur un affrontement spectaculaire. Il confirme aussi son sens de la mise en scène et de la composition des plans.
    romano31
    romano31

    243 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2017
    Pas facile de réaliser une trilogie parfaite et c’est pourtant le cas pour La Planète des singes. Ce troisième opus est une réussite totale et clôt avec brio cette trilogie réussie sur toute la ligne. Rupert Wyatt (Les Origines) et Matt Reeves (L’Affrontement et Suprématie) ont fait de l’excellent boulot. Dans ce dernier film, César et son peuple vont être confrontés à un colonel sans pitié, bien décidé à les exterminer. Visuellement, c’est époustouflant. Les singes sont plus vrais que nature (et les acteurs qui les interprètent, Andy Serkis en tête, sont absolument bluffants de crédibilité) et la photographie du film est superbe. De plus, Matt Reeves instaure une ambiance vraiment pesante mais qui est sublimée par sa réalisation, totalement maîtrisée (j’ai hâte de voir son travail sur le futur film solo Batman). Les scènes d’action sont géniales (bien que rares) et il y a des scènes très fortes dans ce film, émouvantes, ce qui est rare dans un blockbuster de nos jour. Voilà, que vous dire de plus si ce n’est que le film est génial et que si vous avez aimé les précédents opus, vous aimerez forcément La Planète des singes : Suprématie. Un des meilleurs films de l’été et de l’année tout simplement.
    Fargo Boy
    Fargo Boy

    76 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2017
    Sublime film. Dans la continuité des précédents. La réalité dépasse la fiction tant les effets spéciaux sont réussis . Un très grand moment de divertissement.
    LaChaise M
    LaChaise M

    7 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 août 2017
    Ce film m'a beaucoup déçu ,je me dois d'avouer que les effets spéciaux:notament les textures des fourrures sont superbes ,que la motion capture et Andy Serky permettent d'obtenir un césar juste ;mais alors que l'Affrontement était vraiment noir, les notes humoristes de Suprématie cassent tout,alors que la fin de l'Affrontement illustrait la décision de César: celle d'être sans pitié ""SPOILER"",cet opus censé illustrer la suprématie des singes (qu'ils obtiendront grâce a une avalanche.....signe de la "supprématie" de la nature et donc des singes ),tombe tjrs dans l'émotionnelle ,alors que l'on s'attend à voir éclater la haine de César promise ,que la musique et la tension montent on retombe dans le deuxième film ,on reitere la question de l'homme,de plus en 2h20 nous n'avons qu'à droit une petite bataille au début et une petite bataille entre humain à la fin ,nous ne pouvons même pas voir celle durant laquelle les singes se feront capturer(déjà que la retour a la case départ me frustre).J'aime le côté prophétique de César "SPOILER"""""""""""""""""""qui se sacrifit ,qui porte la douleur de tout son peuple pour leur offrir enfin le repos,j'aime les références au premier film (nova) a tim burton avec les croix à apocalypse now et full metal jacquet avec les casques,mais on a affaire à un remake de la grande évasion !!dommage de tomber là dedans quand on peux faire un film de sf !on nous vente toujours l'intelligence superieur des singes mais jamais on ne nous montre le mode de vie des singes ,la construction de leurs civilisations,et comment expliquer que la montagne enneigée soit aussi prêt du désert ?et quand on nous montre le voyage de César et ses amis à la recherche du colonel ,laissez les nous explorer les anciennes infrastructures humaines et découvrir d'eux même la régression qui est une idée trés intéressante plutôt que de l'expliquer par l'intermediaire du colonel au lieu de se concentrer sur la folie de ce dernier !!! sans parler du final coulant de niaiserie et de clichés.........
    Alice025
    Alice025

    1 511 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2017
    Dernier film de la trilogie, il se révèle autant sombre et dur qu'émouvant et plein d'espoir pour les Singes. Cette fois-ci, la guerre est déclenchée, les soldats dirigés par le Colonel traquent les singes, les capturent ou les tuent. Face à la perte d'une partie de sa famille, nous découvrons une face sombre de César qui va décider de se venger du Colonel, quitte à mettre les siens en péril...
    L'histoire ne regorge pas de batailles à tout va, elle prend son temps et nous montre plutôt les côtés durs de la capture, les relations entre César et les siens, ou encore entre César et le Colonel qui ont tous deux des motivations différentes afin de protéger leurs espèces, car les humains ne sont toujours pas à l'abri du virus.
    C'est toujours aussi époustouflant visuellement, Andy Serkis qui interprète César est grandiose face à la motion capture, les traits de visages et expressions sont encore plus minutieux qu'auparavant.
    C'est donc un affrontement assez sombre et éprouvant, mais il y a également quelques touches d'humour qui permettent de temps à autre de détendre l'atmosphère, notamment par ce petit singe à doudoune. La fin clôture avec émotion cette superbe trilogie (et il y a peu de trilogies qui sont aussi bonnes sur tous les films!), préparez les mouchoirs !

    cinephile-critique.over-blog.com
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2017
    A la base, la saga de « La Planète des Singes » portait à réflexion entre la foi et raison. Dorénavant, elle suggère de retracer l’origine biblique de l’espèce qui dominera la Terre. Matt Reeves a pris soin d’installer un décor sévère avec l’Histoire. De la dictature à la notion d’extermination, on étudie toutes les nuances qui donnent vie aux morales que l’on aborde intelligemment.

    Sans surprise, l’intrigue passionne, non pas par l’action survendue à tort dans une bande-annonce paresseuse à l’image d’un blockbuster type, mais par son ingéniosité qui déverrouille les émotions. Plus intense que dans les Origines et l’Affrontement, ce volet de clôture propose un ton prononcé sur le thème de la vengeance. Si Reeves a bien réussi son coup en nous dévoilant ce que la communication par la gestuelle est un art tout aussi persuasif que la parole, on rencontre ici des lacunes dans la gestion des discours qui s’exposent à des longueurs inutiles. On pensera notamment au colonel (Woody Harrelson), qui expose un point de vue qui sème le doute et l’ambiguïté dans la lecture d’un méchant, pas si méchant qu’on l’aurait imaginé. L’écriture dévie du schéma manichéen que l’on connait que trop bien. Il est à la fois difficile de camper derrière la motivation qui l’habite et de la réfuter. Voilà bien un personnage digne d’être comparé au grand héros de cette trilogie.

    Renommé pour ses performances captures bluffant, Andy Serkis reprend du service afin de rendre justice à Caesar et tous ceux qui le soutiennent. Essayant d’étouffer une guerre qu’il n’a ni voulu ni initié, il sera tout de même mené à la frontière entre la raison et la vengeance pour accomplir son destin. Portant en lui le même message que Moïse et sa prophétie, il marque les esprits par sa détermination. La condition humaine, comme animale, est toujours traitée avec recul et discernement. On ne pose pas les pieds dans le plat, on se contente d’abord d’observer avant d’en connaître la saveur. Le récit prend son temps pour se poser et démontre que le silence est d’or. L’enjeu L’usage de la parole se complexifie alors. Elle est la marque de toute conscience, d’intelligence et de bonté. Darwin aurait de nombreuses raisons pour redescendre six pieds sous terre, mais la nature de l’évolution qu’emprunte le récit est la meilleure lecture possible afin d’en comprendre ses subtilités.

    Par ailleurs, on sent que le raccord n’est pas total avec la version de Franklin Schaffner (1968). Un souci de génération en serait la principale cause. Cependant, la part de mystère qui plane encore sur la société construite par la suite est agréable à conserver. Notons ensuite que la guerre finale entre l’Homme et les Singes souffre d’une écriture simplifiée, limitant l’action des primates à reprendre les ferveurs de « La Grande Evasion » pour dynamiser le dernier acte. On nous rappelle donc constamment que le récit présente son point de vue par rapport aux Singes. Alors que l’homme ne peut concéder la cohabitation avec une espèce qu’il juge dangereuse pour la sienne, le conflit se justifie. Il reprend nettement le dessus mais son entêtement est ce qui lui causera toujours sa perte, malgré la bonne intention. La question de légitimité dans les actions des humains n’interfère jamais directement notre jugement à leur égard.

    Ainsi, « La Planète des Singes : Suprématie » illustre la conséquence directe des précédents volets. Bien que le divertissement reste de qualité au niveau visuel, il se laisse séduire par des facilités d’écritures qui manquent cruellement de subtilités… Toutefois, il faudra retenir que ce dernier volet reboot des écrits de Pierre Boulle est une machine autonome, portant à réflexion. Cet été est éprouvant physiquement et mentalement, succédant de lourdes sorties qui ne tiennent pas leurs promesses. Mais pour l’heure, Hollywood livre là, avec générosité, un spectacle grandiose de mise en scène qui fait couler autant d’encre que de larmes. De joie ou de tristesse, à votre bon sens d’en juger, car l’intérêt c’est d’y avoir goûté !
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    164 abonnés 977 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2017
    Suite et fin de la trilogie sur les origines de la planète des singes, trilogie portée par Andy Serkis (César) qui réalise encore une prestation sans faille dans la peau et les poils de ce singe plus humain qu’un homme. Encore une fois, c’est bluffant, bluffant de voir ces singes sans voir aucun effets spéciaux : Ils sont si réalistes, crédibles au possible, aussi beaux qu’attachants, même si moins effrayants que dans les deux premiers. Mention spéciale à Amiah Miller, qui incarne la petite Nova de façon très touchante tout en faisant le plus gros rapprochement avec la saga originel. L’univers est vraiment réussi, tout est bien retranscrit, on a le droit à de très beaux plans et des scènes épiques. Le scénario, lui, fonctionne bien, il livre cette fois plus de moments difficiles, boucle la boucle en nous offrant des moments de frissons, de tendresse et d’humour, comme dans les films avec des hommes mais en mieux ! Bref, une très belle façon de conclure cette aventure simienne, qui fait parfaitement le lien et qui a réussi à nous captiver de bout en bout !
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2018
    Saluer la qualité intrinsèque d’un reboot de nos jours est devenu rare dû au nombre et à la standardisation de ces derniers, réduits à l’état de simples divertissements liftés en effets spéciaux appréciés du plus grand nombre. Pourtant, certains arrivent à se démarquer et à toucher à la fois le cœur des critiques et du public. C’est le cas de La Planète des Singes. Trilogie démarrée en fanfare avec Les origines, volet caractérisé par des personnages forts et un attachement émotionnel puissant vis-à-vis de César, L’Affrontement en 2014, réalisé par Matt Reeves, a su approfondir les traits de caractère (et le dilemme moral) du leader simien à travers un scénario intelligent et une mise en scène dantesque. Le retour du réalisateur à la barre de ce troisième volet, sobrement intitulé Suprématie (inutile d’affirmer qu’on préfère le titre original, War of the Planet of the Apes) avait de quoi susciter de grandes attentes. Et ces dernières seront largement comblées. Car La Planète des Singes : Suprématie, en plus d’être un blockbuster d’une rare profondeur, est également la plus belle des conclusions que l’on pouvait imaginer à la franchise.

    Ape-pocalypse Now!

    A s’y attendre, ce volet est tout d’abord marqué par une très bonne écriture. Et s’il y a bien une chose que l’on ne peut reprocher à Mark Bomback et Matt Reeves, qui a également participé à l’écriture du film, c’est bien leur talent de conteur, déroulant une intrigue qui s’éloigne des pièges de la prévisibilité. A l’instar du deuxième volet, où finalement l’élément déclencheur n’était pas entraîné par les humains comme on aurait pu le croire, mais par la haine d’un primate, le scénario de Suprématie entraîne le spectateur là où il n’y s’attend pas. Par exemple, pour des scènes clés définissant les objectifs des personnages principaux, une carence émotionnelle peut être perceptible, due au fait que ces scènes sont rapidement mises sous silence, la continuité du récit étant privilégiée. Au contraire, au lieu de s’attarder sur des scènes attendues à l’aide d’effets pathos où la mièvrerie l’emporterait sur l’originalité, les scénaristes nous apporteront par la suite des scènes très fortes émotionnellement parlant, qui sont pour ainsi dire la marque de fabrique de cette saga prequel. Les exemples sont nombreux, que ce soit la prise de conscience de César de son rôle de chef ainsi que de sa légitimité démontrée par les siens, l’empathie et l’attachement de Nova (formidable Amiah Miller !) aux singes, ou tout simplement la scène finale, toutes alimentées par la partition, subtile de discrétion, de Michael Giacchino.

    De même, on pourrait s’interroger sur le rôle a priori ultra manichéen de Woody Harrelson, antagoniste principal de cet opus. Interprétant un colonel obnubilé par la sauvegarde de son espèce à n’importe quel prix, à la tête d’une armée aux soldats à l’attitude basique, voire régressive, ne dégageant plus une once d’humanité, il semble ne constituer qu’un adversaire propre à n’importe quel autre blockbuster. Or, par le biais d’une scène de confrontation verbale entre César et ledit colonel, très certainement une des scènes les plus réussies du film, le personnage nous apparaît plus riche qu’il n’y paraît, nous amenant à le comprendre. Non pas à justifier ses actes, encore moins à s’identifier à lui. Juste à le comprendre. Ce qui, dans un souci de réalisme, est clairement à saluer. Et libre à Reeves d’illustrer cet adage hitchcockien : « Plus réussi est le méchant, plus réussi sera le film ».

    Et nous ne disons pas cela face aux multiples références que dégage ce personnage. Car parallèlement à la critique ouvertement antimilitariste, l’ombre d’Apocalypse Now plane sur tout le deuxième acte de la Planète des Singes : Suprématie. Par les similitudes tant physiques et psychologiques d’Harrelson avec Brando (bien que nous sommes loin du jusqu’au-boutisme de Coppola), mais aussi par la création d’une société à part, contraignant ceux qu’elle juge comme d’une race inférieure à l’esclavage. Une société renfermée sur elle-même, sur ce qu’elle a de plus déshumanisé, alors qu’elle lutte paradoxalement pour la sauvegarde de l’humanité. Le film ne s’arrêtera cependant pas là: en centralisant son contexte dans les codes de films de genre, le long métrage évoquera à la fois Le Pont de la Rivière Kwaï, La Grande Evasion ou encore les Douze Salopards. Si certains pourront parler d’un canevas narratif très classique, voire d’effets de déjà-vu, il s’agirait plutôt d’une réappropriation des références de certains chefs d’œuvre du 7e art, adaptées au contexte de la science-fiction.

    Ensemble, singes forts !

    Audacieux, La Planète des Singes : Suprématie l’est également dans le traitement de sa narration. Poursuivant le schéma instauré par L’Affrontement qui refuse ainsi tout aspect grand public, le film peut alterner longues plages de silence et scènes sous-titrées illustrant le quotidien et les conversations simiesques. Loin de tout bruit, fureur et esbroufe visuelle et sonore plutôt propices à ce genre de divertissement, le style volontairement épuré de la mise en scène n’entraîne cependant pas de longueurs ou de coupures rythmiques. Au contraire, elle s’autorise quelques embardées bienvenues qui n’étaient pas présentes dans les précédents volets. En tête du rayon nouveautés, nous retrouverons Méchant Singe (Steve Zahn), sidekick comique éminemment sympathique, discret, s’imposant quand il le faut et très loin d’être une attraction à blagues pour bambins ou adolescents en manque de rires gras. Les scènes d’action ne sont également pas en reste. Les deux plus marquantes sont une confrontation entre singes et soldats en début de long métrage, épopée guerrière brutale et aux plans larges inscrits dans la durée, ainsi que le combat final, caractérisé par un souffle poétique, voire lyrique. Et gage aux magiciens des studios Weta Digital de déployer une véritable maestria technique remplie d’effets spéciaux qui décollent réellement la rétine.

    Car il était pour ainsi dire impossible d’évoquer La Planète des Singes Suprématie sans ses prodigieux effets visuels. Déjà époustouflants dans les deux précédents volets, la motion capture semble ici dépasser ses limites et livre un résultat proche de la perfection. Ayant désormais la possibilité de filmer plusieurs centaines de singes numériques sur un même plan grâce à ce procédé, parfois même au gré des éléments naturels (tempêtes de neige, pluie, feu…), c’est davantage lors de plans rapprochés et serrés que le résultat impressionne. Jamais les singes ne nous ont semblés aussi réels, aussi humains. Chaque détail, de leur pelage à l’iris de leurs yeux, en passant par leurs mouvements et expressions faciales, font que l’illusion fonctionne à plein régime. Et participe notamment à une caractérisation plus poussée de César. De quasi tous les plans, la dimension que lui offre Andy Serkis, au-delà de l’évolution conséquente au fil des opus, n’en fait pas qu’un simple héros. Mais une véritable icône.

    Épique et émouvant, s’autorisant quelques pauses récréatives et un sous texte diablement habile sur les travers de la société et la condition humaine, La Planète des Singes : Suprématie est ainsi bien plus qu’un blockbuster. Il représente la conclusion en forme de chant de cygne d’une trilogie intelligente et bien pensée, renvoyant à tout un mythe de la science-fiction des années 70.

    https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/la-planete-des-singes-suprematie-un-film-de-matt-reeves-critique-106311/
    Caméo
    Caméo

    6 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2022
    Suprématie clôt la trilogie autour de la figure de César de façon magistrale ! Le film convoque plusieurs genres : le film d'aventures, de SF, de guerre, de survie, d'évasion... Mais cette hybridation est savamment mise en scène : le spectateur est tenu en haleine du début jusqu'à la fin et les références historiques invitent le spectateur à (re)penser notre propre monde, notre humanité monstrueuse. Cerise sur le gâteau : l'émotion sous-tend tout le film avec le personnage christique de César tout simplement déchirant. Très grand film !
    loulle18
    loulle18

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 août 2017
    Je me demande encore comment on peut remplir 2h15 de film avec autant de guimauve et de pseudo humanisation simiesque surdimensionnée et ratée. Avec tout ce sucre et cette mièvrerie , j'ai un instant cherché ma seringue d'insuline pour éviter une crise diabétique potentielle. Ne perdez pas ces deux heures de votre vie pour aller voir ce navet.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 août 2017
    Un film comme j'ai jamais connus au cinéma ! !!!! J'ai trop aimé l'histoire entre action sentimentale et très réaliste un seul mots foncé le voir de toute urgence
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