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    Mon Roi
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    559 critiques spectateurs

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    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    164 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2015
    "Mon Roi" : le titre en dit beaucoup. On suit durant une décennie l'amour dévastateur d'un couple où la femme met sur un piédestal l'homme qu'elle aime et qu'elle considère comme son roi. A première vue, on peut se dire qu'il n'y a rien de vraiment nouveau mais Maïwenn réussit à nous intéresser à son film par différents moyens. Le premier élément qui nous interpelle c'est la métaphore au genou. Le personnage principal suit une rééducation suite à une blessure au genou et un médecin lui dit une phrase liant la blessure à la vie de sa patiente. C'est intriguant car le film est découpé en deux parties, la vie du couple et la rééducation, montées en parallèle. C'est assez poétique est bien fait. Le deuxième élément est la vie parfois inconcevable que cette femme est prête à accepter par amour. On devient de plus en plus curieux de savoir quand elle va oser dire non. Le troisième élément est la performance des acteurs. Effectivement, Emmanuelle Bercot offre une belle interprétation. Mais de là à obtenir un prix à Cannes... J'ai hâte de voir "Carol" pour comparer avec la prestation de Rooney Mara. J'ai été beaucoup plus subjugué par Vincent Cassel qui est incroyable, d'un naturel impressionnant qu'il lui donne une crédibilité époustouflante. Il en est de même pour Louis Garrel qui fait sa plus belle prestation. C'est pour ces trois éléments que j'ai vraiment apprécié le film. La partie sur les jeunes qui sont en rééducation est un peu de trop. Mais Maïwenn ajoute souvent des éléments qui pourraient être oubliés au montage. La réalisation suit la continuité de ses précédents films. Tout comme la bande son. Un bon film qui sera sûrement aux Césars avec Vincent Cassel nominé, espérons.
    Cédrico
    Cédrico

    32 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2015
    Ce film est tout simplement beau car il transpire d'un réalisme dérangeant. On sait à quoi s'attendre, le pitch nous dit tout, et il n'y pas d'informations nouvelles durant les deux heures de visionnage, mais la prestation des acteurs principaux (à savoir Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot) nous emporte dans une sorte d'intimité déchirante nous donnant l'impression d'y être. Comment peut-on se déchirer à tel point, nous qui nous sommes tant aimés ? C'est la question que Tony(Emanuelle Bercot) se pose, la question que l'on se pose, une question qui d'ailleurs fait partie de la vie quotidienne, le monde étant surpeuplé de familles recomposées, divorcées etc... On ressent pleins d'émotions à la vue de ce film, on passe par les rires, les pleurs, la passion, la haine, le déchirement, c'est une telle ôde aux complexes sentiments amoureux qu'on en sort quelque peu troublé. Ce qui fait l'efficacité de cet œuvre c'est aussi la simplicité avec laquelle elle est filmée, le jeu de lumière donne un ton mélancolique à toute cette sauce et la bande sonore bien choisie appuie un peu plus sur nos facultés émotionnelles. On ne comprend pas tous les comportements de Georgio et Tony, l'un comme l'autre sont finalement "fous" bien qu'on soit bien evidemment pris d'une progressive compassion pour Tony, incarnée par Emmanuelle Bercot plus transcendante que jamais, donnant la réplique à un Vincent Cassel d'un charisme déconcertant. Ce film confirme l'impression que seuls les acteurs d'une histoire d'amour sont capables de la comprendre même si elle peut paraître folle aux yeux de tous, la figure du frère de Tony pour exemple qui malgré tous ses efforts pour la mettre en garde ne parvient finalement à la dissuader de continuer cette histoire. L'amour comme sujet principal de ce film, est une chose complexe que Maïwenn est parvenue à mettre en image sans concession, tel qu'il peut être d'un extrême à l'autre. Un agréable moment passé au cinéma, bien qu'il soit difficile en certains points, ce film reste une éventuelle réalité pour certains/certaines, et c'est l'humanisme qu'il incarne qui nous touche au plus profond car il ne blâme aucun des deux protagonistes principaux en conclusion. Merci Maïwenn.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 octobre 2015
    C’est l’histoire d’une passion destructrice entre un homme et une femme. Lui est charmeur, menteur et amoureux. Elle est charmée, trompée et amoureuse. Après Polisse en 2011, Maïwenn nous plonge dans la vie d’un couple amoureux qui se fait du mal. Pour faire simple, Mon Roi est l’adaptation cinématographique de la célèbre phrase de Blaise Pascal : « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ». Tony est malheureuse avec Georgio, mais elle ne peut se résoudre à le quitter, elle ne peut se résoudre à ne plus l’aimer. Ce n’est qu’après un grave accident, l’obligeant à faire de la rééducation, qu’elle va trouver la force de prendre du recul sur cette histoire et d’essayer de se reconstruire émotionnellement. Nous revivons donc avec elle des parcelles de sa vie de couple, le joli début de leur relation, les premiers rendez-vous, les premières sorties à deux et enfin, sur un ton plus grave, les montagnes russes émotionnelles qui ont suivies. Le film oscille alors entre disputes et réconciliations. Georgio (interprété par Vincent Cassel) se rapprochant dangereusement de ce qui se fait de mieux en matière de connard, on en vient très rapidement à se demander si Tony (Emmanuelle Bercot) n’est pas un peu maso sur les bords. C’est d’ailleurs son frère, interprété par Louis Garrel, qui ne cesse de le lui faire remarquer dans des scènes drôles et plus que bienvenues au regard de la dureté du sujet traité. Il ne comprend pas – et nous non plus parfois – pourquoi Tony continue de supporter un tel mode vie, même au nom d’un amour intense… Et surtout irraisonné. Ce qui rejoint bien la définition d’une passion. Même si certaines scènes peuvent paraître exagérées – condensé des moments importants du couple oblige – l’ensemble reste prenant et franchement réussi. Les quelques défauts que l’on pourrait reprocher au nouveau film de Maïwenn sont largement compensés par la présence d’Emmanuelle Bercot – qui a reçu le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes pour ce rôle – et Vincent Cassel, tous deux sublimes dans leurs rôles respectifs.

    La critique complète sur Le Coin du Cinéphile :
    Alice S
    Alice S

    6 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2015
    Comme chaque film de Maiwenn ce film est une boule d'émotions, d'humanité, de réalisme. Je n'ai probablement pas vu le même film que ces critiques qui le qualifie de film "hystérique" "féministe" ou "cliché", car ces termes sont bien à l'inverse de ceux que moi j'utiliserais pour en parler.
    On se retrouve face à une femme qui fait la rencontre de sa vie, fougueuse, passionnelle, un peu folle et hors des clous, la situation évolue bien et puis prend une tournure différente au fur et à mesure... Une histoire banale. On aurait pu se retrouver face à un tas de clichés, un "pervers narcissique" (terme très à la mode) qui torture moralement sa femme volontairement, pour ne penser qu'à lui... Hors le personnage de Vincent Cassel est bien plus complexe que ça, il aime cette femme, il aime son fils, il aime juste différemment et c'est précisément ce qui fait le charme de ce film, la différence entre ces deux personnes sans qu'aucun des deux ne soit nécessairement un manipulateur ou quelqu'un de mal intentionné. La complexité de leurs sentiments et la raison qui les pousse à rester ensemble fait toute la beauté et le réalisme de ce film. La phrase qui me restera et qui résume plutôt bien cette oeuvre est sans doute "La raison qui nous pousse à quitter une personne est précisément celle qui fait que l'on aime cette personne."
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Emmanuelle Bercot se livre corps et âme à cette partition de femme passionnée, amoureuse jusqu'à la rupture (notamment de ses ligaments croisés, la métaphore n'est pas légère mais bien pensée) et une chute qu'elle ne peut enrayer. Humour acide, crises d'hystérie qui font partie du cinéma de la réalisatrice, scènes de conflit d'anthologie, le film n'épargne ni ses interprètes ni le spectateur. (...) Les deux heures passent à la vitesse de cette relation tourmentée, laissant le spectateur exsangue, troublé et admiratif de ce travail bouleversant. Un grand film qui assure que Maïwenn fait maintenant partie de nos auteurs français.

    LA SUITE :
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 octobre 2015
    Encore une réussite de Maïwenn qui réalise un film très touchant, qui nous fait passer du rire aux larmes sans difficulté. Légèrement différent du style "Polisse" avec des images et une lumière somptueuse.
    Un film porté par un duo Cassel-Bercot sublimissime, juste et très efficace. Emmanuelle Bercot mérite amplement sa récompense à Cannes, avec l'aide d'une réalisatrice qui a su la filmer à la perfection.
    Les émotions y sont tellement bien véhiculées qu'elles nous font oublier le léger sentiment de redondance dans le scénario. Très belle direction d'acteurs avec des personnages très travaillés et nuancés.
    Merci pour ce beau moment !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 novembre 2015
    Un beau film sur une femme qui se fait détruire par un pervers narcissique, son interprète est juste magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Filmer la passion amoureuse, soudaine, inattendue, addictive, insidieuse, dévorante, aveuglante, destructrice. Capter les précieux instants de la rencontre où la magie opère, le jeu de la séduction auquel on s’adonne allègrement. Saisir la fascination que l’autre peut exercer inexplicablement. Se focaliser sur cet amour grandissant, excessif, irrationnel, chimérique, auquel il semble qu’on ne peut se soustraire… Il y a tout cela dans Mon Roi, quatrième long métrage de Maïwenn qui filme une histoire d’amour toxique, entre dépendance et manipulation.

    Un scénario tenu (le film est co-écrit par Étienne Comar, scénariste Des Hommes et des Dieux), des dialogues acérés mais surtout, un duo d’acteurs formidable qui incarne à merveille ce couple chaotique. Emmanuelle Bercot, récompensée du prix d’interprétation féminine au dernier Festival de Cannes, incarne avec justesse cette femme combative qui se retrouve désemparée. Face à elle, l’excellent Vincent Cassel, dont le charisme hypnotique nous prend au piège, sans aucune chance d’y échapper.
    Alice025
    Alice025

    1 511 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2015
    Un film magnifique, sublime et extrêmement destructeur. Nous assistons, non, nous vivons cette histoire entre Tony et Georgio, de la première rencontre au déchirement de ce couple, en passant par les moments de bonheur et les larmes, la passion et la haine, les rires et les crises... Tourné d'une manière qui nous prend aux tripes, « Mon Roi » a également la chance d'être porté par de fabuleux acteurs : Vincent Cassel qu'on ne présente plus, et Emmanuelle Bercot, qui mérite amplement son prix d'interprétation féminine à Cannes.
    Un film de grande qualité, merci Maïwenn.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 février 2016
    On a beaucoup dit que Mon Roi décrivait une relation amoureuse centrée autour d'un "pervers narcissique". Je m'attendais donc à voir un être abject qui s'emploie à rabaisser constamment sa partenaire, tout en la culpabilisant et en la déstabilisant en lui offrant occasionnellement des moments de bonheur. En fait, le personnage que Vincent Cassel interprète avec un cabotinage inouï est bien manipulateur, menteur, égoïste, coureur, surexcité, égocentrique, mythomane et égoïste... mais ce n'est pas tout à fait un pervers narcissique, car il est absolument dépourvu de la moindre subtilité dans sa relation avec le personnage d'Emmanuelle Bercot. Celle-ci incarne de son côté une espèce de caricature de parisienne-bobo, aisée mais tellement cooool. En fait, elle joue une hystérique infantile et insupportable dont on imagine mal qu'un homme vaguement équilibré puisse faire sa compagne, d'autant qu'elle commence à accuser son âge et n'est vraiment gâtée par le maquillage.
    Bref: nous avons deux personnages antipathiques, interprétés par des comédiens outranciers. mais, qu'en est-il de l'histoire?
    Ben, elle est encore pire...
    Au tout début du film, Toni (le personnage de Bercot) se casse les ligaments croisés au cours d'un séjour de ski dans une station de sports d'hivers plutôt chicos. Elle rencontre alors une femme médecin (psychologue) qui, avec ses gros sabots, commence à lui expliquer que sa blessure traduit en fait son mal-être profond... J'ai dû me repasser la scène deux fois, tellement je la trouvais maladroite!!! Eh oui, Maïwen a osé! Remarquez, si, personnellement, rien ne vous choque à ce moment du film, continuez à le regarder, il est probable que vous connaîtrez le même enthousiasme que les fans de la réalisatrices. Sinon, arrêtez les frais. ce qui vient ensuite est encore plus intolérable.
    Car le scénario va dès lors alterner mécaniquement deux types de scènes:
    1) Toni traversant les différentes phases de sa rééducation et se prenant d'amitié pour de charmants garçons, dont la plupart sont issus de l'immigration. Oh, c'est tellement chou une bourgeoise parigot qui s'encanaille avec des jeunes gens du sud!
    2) Des flashbacks sur ses dix ans de relations avec un homme instable, drogué, hédoniste, érotomane et idiot. Une certain Giorgio (mal) interprété par Cassel.
    Le film dure deux heures. Et si les vingt premières minutes sont à peu près tolérables parce qu'on veut toujours espérer que les choses s'arrangent. Au bout d'un moment on commence à sentir un sentiment de répétition, digne dUn Jour Sans Fin. Toni aime Giorgio, Giorgio lui fait une vacherie, Toni pique une crise, Toni se rabiboche avec Giorgio. A la cinquième fois, ce type de situation, je m'avoue, m'a un peu plombé. Je n'en avais plus rien à fiche de voir un médiocre batailler avec une hystéro. J'avais juste une de ces envies de roupiller...

    Allez, est-ce que l'aspect technique du film justifie le buzz (la hype?) qui a entouré sa sortie?
    NOOOOOON!
    Comme pour Polisse, on a une fois encore droit à du faux cinéma vérité avec une caméra mobile sans rime ni raison, des problèmes de raccords ratés, une absence totale de gradation de l'intrigue (quelle intrigue?).

    Mon Roi est l'exemple même de ce que le cinéma français peut produire de pire. Une histoire d'amour sans amour impliquant des personnages laids et stupides, filmés à l'arrache par une réalisatrice qui se sent poussée par ce qu'elle croît être son génie.
    Le jour où les distributeurs s'apercevront que ce type de produit ne séduit qu'une frange très marginale (et essentiellement germanopratine) du public - tout en désolant le reste des spectateurs potentiels - nous pourrons espérer un renouveau dans une industrie qui s'abîme dans une éternelle contemplation de son nombril grassouillet. Comme si le talent des maîtres des années 30-70 vivait encore.
    Que Bercot, pitoyable de fausseté et d'à-peu-près dans certaines scènes, ait obtenu une palme d'or me sidère.
    Comprenez-moi bien: elle est une excellente artiste et une comédienne de très grand talent, mais quand elle n'est pas dirigée, elle se perd. Regardez le moment où elle lit un texte en robe d'avocate et la scène où elle est censée être ivre.
    J'ai, sincèrement, éprouvé de la gêne pour elle...
    Il ne fait aucun doute qu'une industrie qui considère Mimie Mathie comme une grande artiste a - forcément - une place pour Maïwen la réalisatrice.
    L'ennui, c'est qu'un jour, avec des films aussi bancals, le cinéma français n'aura - lui - plus de public.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 803 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    C'est dingue comme tous les films présents à Cannes cette année semble être des flops artistiques absolus (à l'exception de The Assassin). Parce que Mon roi est une belle catastrophe. Si j'avais aimé Polisse ou le Bal des actrices, Mon Roi est le genre de film qui te fait t'interroger sur les précédents films de la réalisatrice pour se demander si elle a vraiment le moindre talent et si le fait d'avoir aimé ses films passés ce n'est pas pur aveuglement.
    Car oui, Mon roi est un navet fini ! Si tu te souviens de la lourdeur de la scène de fin de Polisse, la scène bien symbolique, bien lourdingue, ben tout le film Mon roi est construit de la sorte. On a d'un côté la reconstruction physique d'une femme après un accident dont on te fait comprendre bien lourdement que c'est pas anodin (j'ai cru que j'allais quitter la salle alors qu'on est à la seconde scène du film...) et de l'autre la destruction d'une personne à cause de son mari. Ô joie.

    Bon c'est lourd, vraiment, on insiste, gros plans, femme hystérique, ça crie, ça chiale, ça y va fort. J'ai l'impression que Maïwenn s'est lâchée sur tous les clichés du film de bonne femme... elle a voulu faire son film de bonne femme pour faire chialer sous les chaumières, psychologie de bazar à l'appui.

    C'est long, c'est répétitif, on croirait voir une sorte de remake raté de nous ne vieillirons pas ensemble de Pialat, sauf que ça n'a pas l'intelligence du cinéma de Pialat qui était systématique dans le vrai. Ici dès que Cassel parle c'est faux, tu vois que c'est joué, qu'il fait semblant. Le rythme n'aide pas non plus, tout va super vite au début, les gags nuls et connus s'enchaînent... Reste juste Louis Garrel pour remonter un peu le niveau avec un peu de cynisme... Sauf que bien vite il va devenir bienpensant... et geindre pour sa pauvre soeur qui a un mari "étrange".

    La fille chouine tellement que je préfère le personnage de Cassel...

    Il y a un moment où tout est détestable et le film n'a plus ni sens ni intérêt. C'est une juste une litanie dont on aimerait s'échapper au plus vite.

    Il faut noter la présence de Norman dans le film, si au début j'ai trouvé ça bien, on le voit dans le cadre, mais il ne parle pas, ne regarde pas la caméra, j'ai pensé que c'était juste un caméo, un figurant comme les autres... Mais non, faut qu'il parle, faut qu'il fasse ses "blagues", arrgg, mais sérieux quoi ? affligeant. On voit tout le vide absolu de ce genre de mecs... de ce qu'ils représentent...

    Bref Maïwenn s'est totalement ratée, rien à sauver... Pour un film si prévisible et inintéressant, ne proposant rien que l'on n'ait déjà vu 1000 fois.
    cylon86
    cylon86

    2 252 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2015
    Après "Polisse", Maïwenn revient et décide de frapper fort. Avec "Mon Roi", elle nous plonge dans les affres d'un couple : ses débuts, ses disputes, ses problèmes et surtout tout cet amour. Amour passionnel mais destructeur. Un sujet à même de parler à n'importe quel spectateur et qui s'avère traité ici de manière forte et réaliste, sans jamais tomber dans le cliché et ce malgré la banalité des situations auxquelles on peut facilement s'identifier. Pour rendre "Mon Roi" aussi intense, la réalisatrice compte surtout sur son couple vedette. Emmanuelle Bercot est tout simplement bouleversante dans son rôle de femme amoureuse, revenant presque malgré elle vers un homme séduisant mais manipulateur tandis que Vincent Cassel impose une nouvelle fois son charme en incarnant cet homme aux zones d'ombres insaisissables. Vu et revu au cinéma, le sujet de la passion amoureuse se retrouve ici dans toute sa splendeur et dans toute sa véracité, sans être enlaidie ni embellie, puisant sa force dans un jeu d'acteur sans fards et en toute sincérité dont Maïwenn tire parti. Dommage que des longueurs s'installent sur la fin, ajoutant des scènes qui ne rajoutent pas grand chose à cette relation dont on a déjà compris le ménage avant.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    Sublime Emmanuelle Bercot ! Elle irradie le film de tout son talent, sa fraîcheur, son naturel et sa féminité !
    Vincent Cassel est également remarquable dans le rôle du petit ami/mari qui souffle le chaud et le froid dans son couple avec une brutalité psychologique sournoise et désinvolte...
    Cette histoire d'amour tumultueuse nous prend aux tripes et ne peux pas laisser insensible tant certaines scènes sont puissantes en émotions !
    Ce film est un hymne à l'amour qui consume et qui brûle mais qui finalement nous fait nous sentir vivant...
    Excellent !
    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    Maïwenn réussit, après "Polisse", un nouveau chef d'œuvre cinématographique, bain de jouvence du cinéma français qui balaye tout sur son passage dans un véritable tsunami d'énergie vitale. Il y a longtemps que l'on avait pas été emporté de la sorte par une aussi grande histoire d'amour. Vincent Cassel en pervers narcissique, beau et manipulateur, Emmanuelle Bercot en amoureuse malgré tout, et tous les rôles secondaires nous émeuvent à chaque tournant de cette histoire à la fois banale et si originale. La direction des acteurs - comme dans Polisse - témoigne d'une maîtrise rare. Les belles images, un montage hyper-intelligent entre présent et passé, des dialogues toujours justes, un humour souvent présent qui désarme parfois d'insoutenables moments de tension, tout contribue à nous rendre inoubliable ce couple de cinéma. Il faut voir la dernière scène, le regard de cette femme amoureuse sur la nuque de son ancien mari, la caméra qui lui caresse doucement le visage, pour comprendre la grande maîtrise de Maïwenn! Bravo.
    Thibaud G
    Thibaud G

    40 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    "Mon Roi" est un magnifique film qui retrace la relation tumultueuse et chaotique d'un couple. Après des débuts sur les chapeaux de roue, Georgio et Tony ne cessent tour à tour de se déchirer puis de se réconcilier. Tout cela est filmé en flash-backs de façon magistrale par touches successives au plus près des visages et des corps. Vincent Cassel en séducteur manipulateur est formidable comme d'habitude et je découvre l'excellente Emmanuelle Bercot en tant qu'actrice après ses beaux films que sont "La Tête haute" et auparavant "Elle s'en va". On ressort secoué et ému de ce beau film dont Maïwenn peut être fière après le sublime "Polisse"...
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