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sarah fréchy
1 abonné
67 critiques
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2,0
Publiée le 18 janvier 2024
Bof Pataquès pour un film long ou on assiste à la rencontre d un homme egoiste et d une névrosée Ça joue mal Par ex La psy au début très risible et j en passe ...
Superbe film de Maïwenn ! Vincent Cassel est très bon dans ce rôle de manipulateur narcissique, même pervers narcissique. C'est un film vraiment sympa, drôle a des moments, triste à d'autre, inquiétant à d'autre. Maïwenn nous donne pleins d'émotion dans ce film et le jeu d'acteur est vraiment extraordinaire. J'ai mis 4 étoiles
Mon roi est un film que j'ai regardé complètement par hasard et s'est tout sauf une déception. Un film riche en émotions qui sait mettre la lumière sur des personnages pervers narcissiques comme celui qu'incarne parfaitement bien Vincent Cassel. De l'idylle au déchirement, c'est comme ça que je perçois cette bouleversante histoire. A revoir sans aucun doute !
Vu sur Netflix, ce film met en évidence ce qu'il y a de plus destructeur dans la passion quand on tombe sous le charme d'une belle personne au sommet de son charisme, de son pouvoir d'attraction, en profite pour séduire, hypnotiser sa proie, se délecter de son propre reflet et de ses effets, l'autre étant essentiellement un miroir, pour un Narcisse un peu ou très pervers, se consommant lui-même, ne craignant pas de tromper, de se jouer, d'humilier au passage sa victime prise au piège ! J'ai envie de dire : « Mais ma fille, fuie donc ce genre De beau gosse tout de suite avant d'être prise dans les filaments de sa glu indéfectible ! Il n'a d'amour réel que pour lui-même. Toi tu es juste un joli jouet qu'il manipule sans états dame. Et tu es libre de lui résister ou pas… Il faut juste que tu sois bien conscient du risque…" Et ce film a l'intérêt d'esquisser le très beau portrait, reconnaissons-le, d'un Don Juan d'aujourd'hui. (À tenir à distance donc ou à fuir Fissa si on le croise !) Ce que n'a pas fait Tony, qui a ainsi pris bien trop cher…
C'est à la fois un film dur et réaliste. Comme il est difficile de se tirer d'affaire quand on est sous l'emprise d'un pervers narcissique qui cache si bien son jeu et remarquablement bien interprèté par Vincent Cassel. L'histoire est très bien écrite par Maïween qui réalise encore une fois un petit chef œuvre. Prenant et efficace.
Le jeux d'Emmanuelle Bercot et Cassel est bon certes mais je n'ai pu m'empêcher de ressentir un certain malaise tout au long du film. Pour commencer, malaise à supporter le personnage de Cassel en bouffon sans finesse aucune. Le genre de type qui a "réussi" dans la vie et qui, de ce fait, a l'assurance de se croire tout permis et de prendre tout ce qu'il désire sans rien donner. Malaise également car Maiwenn n'use d'aucune retenue dans sa manière de nous imposer l'émotion au forceps, par les cris et l'hystérie. Sans aucune subtilité donc et pour le coup, l'émotion ne m'a pas effleuré un instant. Le dernier point et le pire d'entre tous, malaise à regarder cette chronique bourgeoise de nantis, qui pour une carrière et de l'argent, jubilent d'avoir à défendre les pires ordures au barreau, parlent au "petit" personnel comme s'ils n'étaient que des objets à leur service, se permettent tout et n'importe quoi car ils sont riches et donc au dessus de la masse (la scène du restaurant en est un parfait exemple). Bref tout ça fleure bon au final le mépris de classe et la bourgeoisie qui se regarde le nombril. Bourgeoisie qui vit dans sa bulle privilégiée et qui n'a même pas conscience de son indécence.
J'ai pas été convaincu par le jeu des acteurs, je comprends le message passé par Maïwenn à travers ce film mais je reste sceptique. Je n'ai pas senti les personnages à fond dans cette histoire, je m'attendais à mieux et je pense qu'il y a largement mieux dans ce genre.
Le film est puissant. Si vous avez connu une relation de codependence, vous percevez que Maiwen mets ici en lumière tous les mécanismes d'un couple qui malgré eux, se détruisent. La violence psychologique de l'un n'est possible que si l'autre est sous son emprise et cherche son amour malgré une profonde détresse. Film maîtrisé de voir en bout, si Cassel excelle dans le rôle du narcissique, Bercot est tout simplement bluffante dans le rôle de celle qui de son intelligence affûtée et sa compression de ce qu'il se passe... est dépassée malgré elle par cette emprise. J'ai pris une claque !
un film déstabilisant et malheureusement criant de vérité quand l amour est là. Le frère tiraillé de voir sa sœur s ombrer dans cet amour toxique est terrible. mais que faire. un jeu magnifique des deux acteurs principaux. Emmanuelle est époustouflante de vérité qui laisse perplexe le détachement du rôle. vraiment bravo.
Après l’excellent «Polisse» : Maïwenn aborde la thématique dans «MON ROI» véritable crève cœur qui aborde la complexité du couple. Comme souvent chez la cinéaste française, le film vous heurte, vous secoue, vous déstabilise, vous prends aux tripes. On en sorte certes rincer mais aussi avec l’impression d’avoir assister à un véritable tour de force.
Mon Roi est un très bon film. La vraisemblance avec laquelle il dépeint une relation amoureuse, qui passe de relation parfaite à relation destructrice… c'est incroyablement émouvant et les acteurs signent une performance inoubliable. A voir absolument !
Du bon cinéma assurément extrêmement captivant, mordant et épuisant, dont la direction d'acteurs d'une intensité rare, est la clé de sa réussite, même si faire le choix de présenter trop souvent, un milieu toujours très riche et bourgeois implique des situations faciles, des solutions échappatoires simples, évidentes toutes trouvées aux problèmes matériels ou existentiels du moment (Deauville, Bruxelles ou Marrakech pour un week-end ?), un aspect provocateur pour l'homme lambda que lui ne pourra pas mettre en œuvre, entre son boulot et les quatre murs de son appartement ou pavillon et avec ses propres perspectives financières bien plus modestes ! Mais même dans les situations de crise les plus graves, il est toujours bien plus simple de vivre au cinéma que dans la vie ! Un peu de part de rêve donc quand même au sein de cette histoire de cœur, tranchante et bouleversante dont le fonctionnement torturé est pourtant celui, à plus ou moins grande échelle, de certains couples ! Amour et haine, attirance et répulsion font parfois "bon" ménage !
Dernière fois que je fais de la pub pour un film à un public spécifiquement concerné par la soit disante problématique soulever par ce film. En fait c'est une offense aux victimes de relaxation toxiques et autres conjugopathie. Je ne comprends pas que simplement parce que c'est Maïwenn, parce que c'est Cassel, parce que c'est Bercot, on ne condamne pas un tel navet dépourvu de réalisme, tant dans le scénario que dans le jeu des acteurs. Je n'étais pas encline à le regarder lors de son passage TV récent de peur d'être déçue et ai hésité avec un bon film de Noël bien ringard qui distrait et met de bonne humeur. Et bien j'aurais mieux fait car je préfère la mièvrerie version bonheur dégoulinant sur fonds de déco de Noël à outrance, que celle de bobos chics censés représenter une relation destructrice pour la victime et surtout les enfants, dont on un voit qu'un excès de tout et de rien et une vision mal fagotée de ce que c'est vraiment. Tout est grossier, inapprofondie, surjoué, surréaliste même. Où est l'aspect insidieux ? Où est la perversion ? Où est la sournoiserie ? Le manque d'émotions et de sentiments ? On démarre avec une "psychologie de comptoir" qui plus est carrément annoncée (la seule honnêteté scénaristique et "dialoguistique" du film) qui n'est absolument pas creusée par la suite alors qu'on nous annonce une forme de manipulation, difficilement crédible ici puisque incompréhensible de par une mise en scène exécrable, du too much en tout point qui en fait un cliché insipide où les victimes ne se retrouveront pas (et les bourreaux non plus...) Bref, vive le vent d'hiver et toutes nos excuses à Ferrat.