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    Black Coal
    Note moyenne
    3,0
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    175 critiques spectateurs

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    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 juin 2014
    Je mets seulement une étoile bien que ce film ne soit pas mauvais.
    Mais c'est une histoire tellement compliquée, violente, glauque, déprimante que c'était très pénible à visionner et que je ne peux pas mettre une meilleure note.
    Aussi, les deux personnages principaux sont en souffrance, tirent la gueule tout le temps et que c'est pénible !
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2014
    Trois étoiles et très certainement une quatrième lorsque je le reverrai car il y a trop de choses que je n'ai pas comprises. Ce qui est certain, c'est que c'est un vrai travail de cinéaste, pas une seule séquence n'est négligée, tout est réfléchi sans doute depuis longtemps. Yi Nan par contre n'a pas assez pensé aux spectateurs. Pour ma part, j'ai besoin de tout comprendre d'une intrique policière, pour les devinettes le genre fantastique est mieux adapté. Non seulement c'est du ''chinois'' au sens propre du terme employé chez nous dans le langage courant, mais en plus deux personnages se ressemblent tant que je ne suis pas arrivé à les identifier assez rapidement. Les noms sont trop voisins et les visages trop étrangers à nos regards, pour le mien en tous cas. L'héroïne est impénétrable et le film s'étend sur deux périodes très différentes tant la Chine après Mao a vite évoluée. Chabrol appelait cela un ‘’ film bis’’, je souhaite que cela soit le cas et que tout s'éclaire grâce à des détails qui m'auraient échappés. Black Coal m'a rappelé mon désarroi en sortant du ''grand sommeil '' de Hawks, film problématique que je ne porte pas aux nues.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2014
    Impossible bien sûr de ne pas penser à Zang Ke et son "Touch of Sin" en voyant ce "Black Coal" : évacuons tout de suite les similitudes (deux chroniques noires et violentes de la nouvelle aliénation chinoise) et les différences (d'un côté le génie immense de Zang Ke, déjà l'un des plus grands cinéastes vivants, de l'autre la formidable créativité d'un jeune réalisateur formulant de nouvelles propositions formelles... enthousiasmantes). Parlons plutôt de cet incroyable retravail des codes du film noir auquel se livre Diao Yi'nan : intrigue alambiquée qu'il n'est pas forcément nécessaire de comprendre (même si, ici, elle fonctionne parfaitement), femme fatale, atmosphère sombre et glauque... grâce à une image splendidement travaillée (on peut penser à Wong Kar Wai), et à cette mise en scène exemplaire qui joue constamment avec les nerfs du spectateur, créant des pics de sensations vertigineux au milieu de passages faussement placides. On peut regretter qu'à la première vision, le spectateur soit sans doute trop partagé entre le désir de comprendre le film malgré les embûches narratives - excessives - semées par Diao, et le bonheur de cette sidération qui ne peut que le saisir devant des scènes inouies (l'explosion brutale de la violence du début, le vol de la moto dans la neige, les patins à glace, la grande roue... et le final au lyrisme superbement "contenu")... mais devrait-on se plaindre qu'il y ait des films qui nécessitent (et méritent) d'être vus plus d'une fois ?
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2014
    Black Coal est un honnête polar social, qui offre un regard sur une Chine de neige et de froid, un paysage urbain blafard, éclairé par les seules lumières artificielles de pressings, salons de coiffure ou salles de jeux. Une Chine des classes moyennes, coincées entre industrialisation et capitalisme, soumises à la pression sociale des plus riches. Côté polar, le réalisateur Diao Yinan va chercher ses références dans le film noir américain (Le Troisième Homme, pour l'épisode de la grande roue, ou encore Le Faucon maltais, La Soif du mal...). Références bien assimilées dans un style très maîtrisé, qui fait la part belle aux ellipses, au travail de la lumière. Il manque toutefois un supplément d'âme, une originalité, un mystère et un rythme plus soutenus pour tenir les promesses de la belle facture stylistique. En matière de tableau social, le film reste en deçà de la richesse et de la force d'un autre film chinois récent, A Touch of Sin (Jia Zhang-ke). Et en matière policière, on a vu plus élaboré et surprenant. Mais il y a là une forme de noirceur brute intéressante, quelques touches appréciables dans un registre grotesque (les scènes avec les flics), poétique ou pathétique (la séquence finale), ainsi qu'une qualité d'interprétation évidente.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2014
    Ours d'or du dernier festival de Berlin, "Black Coal" est un film noir bien ficelé au scénario parfois compliqué. D'ailleurs, à trop vouloir rendre son film étrange et mystérieux, Yi'nan Diao hésite parfois entre ce qu'il faut montrer et ce qu'il faut cacher au spectateur. Du coup, certaines scènes semblent trop longues et auraient mérité une plus grande subjectivité alors que d'autres ne dévoilent pas certains éléments qui n'ont aucune raison de ne pas être divulgués. Hormis ce problème qui fait toute la limite du film, l'atmosphère est envoûtante, la mise en scène habile et stylisée offre quelques scènes mémorables, et le parallèle offert entre le déroulement d'une enquête qui progresse lentement et le regard sur la Chine actuelle est intéressant. "Black Coal" est peut-être un peu trop long, mais tout de même assez remarquable.
    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2014
    Une Chine en pleine mutation. Comme l'Amérique des années 30 avec ses laissés pour compte, loin des lumières de Pékin ou de Shanghai. Un terreau idéal pour des cinéastes qui torturent les codes du film noir pour n'en laisser que des fragments épars comme des cadavres démembrés. Black Coal n'a pas la puissance ni la radicalité de A touch of Sin. Il est crépusculaire, traversé de trainées blanches. La nuit et la glace. Le noir (charbon) et le blanc. On y tire même des feux d'artifice en plein jour, suprême dérision. Le film de Diao Yi'nan est un polar énigmatique et taciturne, souvent elliptique, portrait d'une province en déliquescence et de personnages en berne. Une évocation sociale très forte coupante comme un diamant. Noir, bien entendu.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 15 juin 2014
    Malgré les 3 belles récompenses glanées par ce film, je ne l'ai pas aimé. Le scénario semblait intéressant, mais il a été traité de manière compliquée et/ou brouillonne, avec pas grand chose qui permette au spectateur de s'y retrouver. L'intrigue est confuse et on est rapidement perdu. Devrais-je dire également que c'est lentissime et qu'on s'ennuie ferme ? Il faut dire que les noms chinois sèment largement la confusion : on les mélange facilement. Sans compter des personnages mal identifiés, ce qui fait qu'on ne sait bientôt plus qui est qui et qui fait quoi... Le seul mérite (marginal) de ce film est de nous montrer une Chine assez différente du stéréotype classique : tout le monde en vélo et habillé en bleu de chauffe avec casquette à étoile rouge. Pour la découverte culturelle, c'est plutôt une réussite qui aurait convenu à un documentaire (d'où le petit "plus" sur la note globale). Mais pour ce qui est d'un film policier, c'est (pour moi) raté. Mais libre à chacune et à chacun de s'y retrouver et de trouver cela très bien ou même génial : je laisse la porte grande ouverte. N'oubliez pas de la fermer en sortant !
    leblon35
    leblon35

    37 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 juillet 2014
    La presse française semble aveuglé par la prestigieuse récompense et s'accorde au film noir. Suis-je bête? Inculte? Ou tout simplement hermétique à la culture chinoise? Comme les personnages-marionnettes qui n'ont rien d'humain. Désarticulé? Froide comme de la porcelaine? Je ne suis pas ventriloque et ces caractéristiques propres à un certains cinéma élitiste chinois trop en vogue n'a aucun impact sur moi. Le film noir n'en a que les apparences. Puisque notre intérêt se perd dans un mélo incompréhensibles de motifs plus différents les uns que les autres? Passer 1h46 à se demander qui est quoi du pourquoi il fait ça avec comment c'est bien gentil. Le challenge ne me dérange pas, mais... lorsqu'il est gratuit ou au service d'un quelconque message auteuriste prétentieux, j'ai tendance à courber l'échine et sortir les griffes. A bailler tout du moins. L'antipathie semble donc au coeur d'un sujet soit disant contemporain. Malgré quelques rares très agréables plans dignes de ce que l'on peut appeler cinéma, l'ensemble reste décousu, incohérent et d'une maladresse aérienne. Car oui nous sommes très loin, plus haut que terre, au pays où les somnolents sont rois.
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    17 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2014
    Géniale mise en scène ! Je me fiche de l'intrigue, qui par ailleurs est parfaitement tenue. L’atmosphère installée d'emblée et maintenue de bout en bout soutient l'intérêt, tant pour les personnages que pour le contexte. Pas une seconde, pas un plan de trop. Ce film m'évoque Les bruits de Récife. Il a tout à fait les mêmes qualités. C'est tout ce que j'aime au cinéma (ou dans les livres) : davantage la façon dont on me parle que ce que l'on me raconte. Et de plus, c'est un voyage en Chine, avec une idée de l'environnement et du mode de vie (je veux dire UN mode de vie, UN environnement, sans vouloir généraliser à la Chine dans son entier).
    xando
    xando

    12 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juin 2014
    Un grand film bourré d'idées de mise en scène, d'une beauté visuelle incroyable et d'une poésie merveilleuse. Et doté d'une intrigue captivante, ce qui ne gâche rien! Très beau travail également sur le son notamment lors des scènes de patinage. On est transporté par tant de beauté.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 juin 2014
    Alors je ne comprends pas pq il a eu un ours d or. Si l ours d or est décerné aux films les plus nuls je prendrai mes précautions pour les prochaines annonces. Le jeu des acteurs est tellement mauvais, sans compté les passages complètement inutiles... Ce film est pire que the homesman....
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 juin 2014
    C’est un polar d’un noir charbonneux qui se passe en Mandchourie au tournant des années 2000. Des restes humains ont été retrouvés dans des cargaisons de houille. Un de ses collègues se fait tuer et l’inspecteur Zhang foire son enquête. Plaqué par sa femme, il sombre dans la déprime et l’alcool. Cinq ans plus tard, l’ex-flic va pourtant avoir une seconde chance lorsqu’on découvre d’autres morceaux de cadavres dans des convois identiques...
    Pourtant, le vrai point commun entre 1999 et 2004, c’est un pressing tenu par une belle et énigmatique teinturière. La fille est bien gardée et on ne l’approche pas sans risque. Sauf si on est amoureux et têtu... . « Je veux juste avoir quelque chose à faire pour ne pas être un perdant » avoue-t-il. Comme dans un bon film de genre, Zhang mène son enquête en parallèle avec la police. Et s’offre quelques rudes bagarres, à coups de pétard ou de patins à glace !
    C’est pourtant l’autre versant de ce polar qui fait son originalité. La peinture d’une Chine provinciale qu’on ne voit pas souvent ; le rendu des nuits glaciales sous la neige ; un portrait des travailleurs isolés par leur propre individualisme autant que par l’absence de repères sociaux. Du point de vue formel, cela donne lieu à une mise en scène d’une grande beauté plastique. Scène d’amour avant la rupture, glissement de plaisir au cours de danse, angoissants ballets nocturnes sur la patinoire et le final du « feu d’artifice en plein jour » qui scelle l’adieu de deux amants impossibles. Des scènes magnifiquement réglées et éclairées qui signent un grand cinéaste.
    Isabelle M
    Isabelle M

    11 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juillet 2014
    on y croit, on espère puis on désespère, de quoi faire quelque chose de puissant et en définitive ça retombe comme un soufflé pas assez cuit.
    Henrico
    Henrico

    133 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juin 2014
    Le caractère dytirambique des critiques pour Black Coal est tout simplement ahurissant. Car Diao Yinan ne fait que nous abrutir d’ennuie par l’usage compulsif de scènes interminables, ponctuées de parcimonieux dialogues ultra minimalistes, et de moments pseudo contemplatifs. Tout cela, avec un résultat totalement contre productif, puisqu’il ne fait que renforçer l’opacité des tenants et aboutissants d’une enquête déjà brouillonnement développée. Mis à part le talent technique que l’on peut reconnaître au réalisateur de savoir intelligemment exploiter ses données socio culturelles de la Chine continentale profonde, on ne peut que déplorer tous ses autres choix. Ceux-ci relèvent purement et simplement de la forfanterie stylistique que des précieuses ridicules à Berlin et chez nous, ont interprétée comme du rafinement conceptuel. L’ennuie que procure Black Coal est d’autant plus mortel que la moitié de ces scènes systématiquement étirées ne semblent avoir aucun rapport clair avec l’intrigue. Et l’ennuie fait place à la sourde colère lorsqu’on se rend compte que même après deux de pédalage dans le vide des méandres de ce pensum narratif, on n’est toujours pas certains de savoir qui a tué qui, et pourquoi. Cet Ours d’Or et toutes ces éloges sont autant d’insultes à la véritable innovation, à l’authentique créativité, reconnues chez d’autres chinois continentaux « anciens », tels Chen Kaige, Jia Zhangke, Zhang Yimou, ou Dai Sijie, sans parler bien sûr des réalisateurs Taïwanais ou Hongkongais.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 juin 2014
    Ours d’or 2014 au festival de Berlin, Black Coal est réalisé par Yi’nan Diao, cinéaste chinois de la 6ème génération (la première génération de 1905 à 1932 marque la naissance du cinéma en Chine, la deuxième génération, l’âge d’or, s’étend de 1932 à 1949, la troisième de 1949 à 1966 est caractérisée par l’arrivée des communistes au pouvoir, la quatrième a lieu de 1976 à 1982, la cinquième est réservée aux diplômés de l’académie de cinéma de Pékin en 1982 quant à la sixième génération, de 1989, dates des événements de Tiananmen, à aujourd’hui, elle est représentative d’un cinéma urbain réaliste). Comme nombreux cinéastes de cette période, dont certains sont référencés sur le cinéma du ghetto en la personne de Jia Zhangke (A Touch Of Sin) de Lou Ye (Suzhou River, Mystery) ou encore de Wang Xiaoshuai (11 Fleurs), le scénario de Black Coal s’inspire de faits divers et de malaises sociaux.

    Le film s’ouvre sur un meurtre qui n’a rien à envier à celui du dépeceur de Montreal. En effet, un chinois est retrouvé découpé en morceau et décimé dans plusieurs usines à charbon, aux quatre coins de la Mandchourie. Zhang (Fan Liao) est chargé de mener l’enquête mais doit abandonner son poste suite à une violente altercation. Cinq ans plus tard l’inspecteur est rappelé et doit terminer l’investigation. Plus cette dernière avance, plus il se rapproche de la femme de la victime Wu Zhizhen (Lun-mei Gwei).

    Un des élément clé du film est le rapport des personnages au temps. Récemment Jia Zhangke avait eu la même réflexion dans son documentaire sur Shangaï, I Wish I Knew, histoires de Shanghai (2011). Dans Black Coal le temps est omniprésent, dans l’action directe au film et la magnifique transition de 1999 à 2004 mais aussi dans le quotidien des habitants. En cinq ans, la ville se transforme, les gens ne sont plus les mêmes, seules les enseignes publicitaires et les grandes firmes imprègnent encore le sol enneigé de la Mandchourie.

    Le principal atout du film est son atmosphère particulière au film noir. On retrouve en effet les symboles qui en ont fait un courant cinématographique, meurtres, femme fatale, double enquête et double vie, héros prisonnier de lui même, trahison… Yi’nan Diao adapte ce cinéma à son époque, l’utilisation de la caméra épaule capte des instants uniques, sans étude ni jugement. Le cadreur filme ce qu’il voit, l’image est brute

    La suite ici:
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
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